Il s’agit entre autres de la reconstruction des régions en proie à l’insécurité ; l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), la finalisation et la mise en service des grands projets de première génération et le renforcement de la cohésion sociale et du processus de décentralisation.
Ces projets et bien d’autres sont contenus dans la circulaire signée le 30 aout 2021 par le Chef de l’Etat, relative à la préparation du budget de l'Etat pour l'exercice 2022. Dans ce document de 18 pages, adressé au chef du gouvernement, aux ministres et autorités administratives déconcentrées, le président Paul Biya fixe les orientations générales de la politique budgétaire ainsi que les dispositions pratiques pour l’élaboration du dit budget.
Cette préparation selon la circulaire du Chef de l’Etat s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de développement économique, social sécuritaire et culturel de la Nation, sous-tendue par la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30) qui opérationnalise la seconde phase de la Vision 2035. Elle tient également compte de la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre le Coronavirus et ses répercussions économiques et sociales, du plan de relance économique post-COVID19, ainsi que de l’implémentation du nouveau Programme Economique et Financier conclu avec le Fonds Monétaire International (FMI).
Sur le plan sécuritaire, la préparation du budget intervient dans un contexte marqué par la prégnance de menaces polymorphes dans le pays. Le président Paul Biya voudrait donc qu’un accent particulier soit mis sur le projet de reconstruction des régions affectées par les crises, notamment celles du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l'Extrême-Nord ainsi que la poursuite et le renforcement de la lutte contre les menaces sécuritaires, dans la perspective de relever de façon durable, les défis sécuritaires auxquels le pays est confronté.
En économie, le gouvernement devra se focaliser sur la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre le Coronavirus et ses répercussions économiques, du plan de relance économique post-COVID19, ainsi que de l'implémentation du nouveau Programme Economique et Financier conclu avec le Fonds Monétaire International (FMI). L'élaboration du budget pour l'exercice 2022 devra également poursuivre l'exécution des actions contenues dans le Plan Global de Réforme des Finances Publiques actualisé, afin de renforcer l'usage du budget-programme, aussi bien dans son processus de préparation que dans sa présentation, son exécution et son suivi-évaluation. L'implémentation de la politique d'import/substitution n’est pas en reste.
Pour ce qui relève du domaine sportif, le Chef de l’Etat tient à ce qu’un point d’honneur soit marqué sur l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) prévue pour janvier 2022.
Au plan social, ii s'agira de : poursuivre la mise en œuvre de la Couverture Sante Universelle avec comme priorité, la prise en charge des pathologies touchant particulièrement les femmes enceintes ainsi que les enfants de mains de 5 ans ; renforcer le caractère inclusif de la croissance économique, notamment par l'accentuation de la prise en compte des approches Haute Intensité de Main d'Œuvre (HIMO) et Contenu Local dans la réalisation des projets d'investissement et poursuivre la mise en œuvre de la politique de soutien aux ménages vulnérables à travers le Projet Filets Sociaux en l'élargissant aux ménages durement affectés par la COVID-19.
Découvrez ci-dessous l’intégralité de cette circulaire
S’ils sont reconnus coupables, Wilson Nuyila Tita, 45 ans, Eric Fru Nji, 40 ans, et Wilson Che Fonguh, 39 ans, pourraient passer 30 ans derrière les barreaux.
Le 27 août 2021, le département américain de la Justice, District du Maryland par la voix d’un grand jury fédéral a rendu un acte d'accusation contre trois individus d’origines camerounaise qui résident dans le Maryland, pour les charges fédérales de conspiration; violation de la loi sur le contrôle des exportations d'armes et la loi sur le contrôle de la réforme des exportations, liées à l'exportation d'armes à feu et de munitions, des États-Unis vers le Nigeria.
Selon l’acte d’accusation, de novembre 2017 au 19 juillet 2019, Wilson Nuyila Tita, 45 ans, Eric Fru Nji, 40 ans, et Wilson Che Fonguh, 39 ans ont conspiré avec d’autres suspects pour exporter des États-Unis vers le Nigéria, des armes de défense et ceux identifiés sur la liste des munitions des États-Unis (« USML ») et la liste de contrôle du commerce (« CCL ») sans avoir obtenu au préalable de licences d’exportation.
Ils sont accusés d’avoir conspiré pour dissimuler aux États-Unis que ces armes étaient expédiés du port de Baltimore dans le Maryland, vers le Nigeria et au moins un autre endroit en Afrique. Ils auraient également versé des fonds pour l'achat d'armes à feu, de munitions, de matériel de rechargement et d'autres équipements destinés à être expédiés à l'étranger. L'acte d'accusation indique par ailleurs que le trio et leurs co-conspirateurs ont communiqué sur leurs efforts et leurs projets d'expédition d'armes et de munitions en utilisant une application de messagerie cryptée en ligne et des mots de code afin de dissimuler leurs activités.
Bien que l’acte d’accusation ne l’indique pas clairement, beaucoup pensent que « l’autre endroit en Afrique » pourrait bien être le Cameroun et les armes auraient pu être destinées aux séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui sont en 'guerre' avec l’armée camerounaise depuis plus de quatre ans.
Selon la justice américaine, pour les moment, Wilson Nuyila Tita, Eric Fru Nji et Wilson Che Fonguh jouissent de la présomption d’innocence. « Un acte d'accusation ne constitue pas une déclaration de culpabilité. Une personne accusée par un acte d'accusation est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité soit prouvée lors d'une procédure pénale ultérieure… » a déclaré le ministère de la Justice.
S’ils sont reconnus coupables et condamnés, ils devront purger une « peine obligatoire de cinq ans dans une prison fédérale pour complot ; un maximum de 20 ans de prison fédérale chacun pour violation de la loi sur le contrôle des exportations d’armes et pour violation de la loi sur la réforme du contrôle des exportations ; et un maximum de cinq ans de prison fédérale pour le transport d’une arme à feu avec un numéro de série effacé. »
Ariane Foguem
Dimanche 22 août, des individus armés ont tiré à balles réelles dans une église presbytérienne à Bali, dans la région du Nord-Ouest Cameroun. Le décès d’une dame a été enregistré et le pasteur blessé au bras. Face à ce triste événement, le député du Social democratic front (Sdf) monte au créneau.
" Se limiter aux condamnations creuses et aux slogans hostiles et à la limite lassants pour les populations qui subissent quotidiennement dans leur chair ce drame insoutenable, ne changera pratiquement rien à ce qui se passe dans les deux régions du nord-ouest et du sud-ouest ", indique l'honorable Jean Michel Nintcheu dans une déclaration en réaction au massacre dans une église presbytérienne à Bali.
Pour l'homme, l'une des figures les plus redoutés de l'opposition actuelle, les deux équations à résoudre sont celles de la guerre et du retour de la paix. La véritable paix passe inéluctablement par l’ouverture d’un dialogue politique national inclusif franc et sincère sur la forme de l’État entre les différents protagonistes et toutes les forces politiques et de la société civile.
" Tant que ce dialogue politique véritable n’est pas organisé, le gouvernement camerounais, à qui incombe la responsabilité constitutionnelle de protéger les personnes et les biens, sera toujours tenu pour responsable de l’enlisement de cette sale guerre qui aurait pu être évitée dès le déclenchement de cette crise si le régime de Yaoundé avait adopté une stratégie plus conciliante et non celle absurde et autoritariste ", déclare en outre le député du Sdf.
Pour finir son propos, l'élu du peuple souhaite que les auteurs de l’attaque inacceptable de l’église presbytérienne de Bali ainsi que d’autres attaques non encore élucidées au niveau des enquêtes judiciaires qui l’ont précédée, soient formellement identifiés à l’issue d’une enquête indépendante et les coupables directs ou indirects sévèrement punis conformément à la loi.
Innocent D H
Dans une publication ce mardi 20 juillet 2021, le Président du parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) s'est prononcé une fois de plus sur la crise anglophone. L'élu du peuple constate pour le déplorer, l'enlisement du conflit sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il note que ces derniers jours, dans cette partie du pays, le Cameroun a perdu des forces de défense et de sécurité de façon totalement horrible.
« Des sacrifices ! Et encore des sacrifices ! Le Cameroun a perdu ces derniers jours de façon totalement horrible des forces de défense et sécurité dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest », a publié l'homme politique. L'honorable Cabral Libii saisit la tribune pour adresser sa compassion à la famille des soldats tués sur le théâtre des opérations. « Mes premiers mots vont à leurs familles dont j’imagine l’indicible peine. Je leur adresse mes condoléances les plus attristées ainsi que celles du Pcrn. Ces vaillants compatriotes ne faisaient que leur travail : Défendre l’intégrité territoriale et faire régner la paix et la sécurité », poursuit le président du Pcrn.
Le député à l'Assemblée nationale camerounaise profite également pour interpeller le président de la République sur la convocation du Conseil national de sécurité. « Je demande au Président de la République de convoquer en urgence le Conseil National de Sécurité pour réexaminer la stratégie de défense mise en place dans les Régions en crise. Nous perdons beaucoup d’hommes au combat. Beaucoup trop même. C’est insupportable et inadmissible ! Je demande au peuple camerounais de soutenir les familles endeuillées et les soldats au front. Ce sont nos frères, sœurs, maris, pères, fils, voisins, amis d’enfance qui se sacrifient ainsi tous les jours », ajoute-t-il.
Cabral Libii conclut non sans attire l'attention de la plus haute autorité camerounaise sur la nécessité de lutter sans faiblesse contre le terrorisme tout en considérant l'option de dialogue dans cette crise anglophone. « La malgouvernance du pays doit être combattue sans relâche, mais le terrorisme auquel on assiste en ce moment doit être combattu sans faiblesse ! Le dialogue qui demeure la solution à cette guerre est un processus long, interactif et itératif entamé en 2019 lors du Grand Dialogue National. Il doit donc se poursuivre et s’intensifier, tandis que les premières résolutions doivent être mises en œuvre. En fin de compte, l’intégrité territoriale et les valeurs de la République doivent être préservées. Le Cameroun triomphera ».
Innocent D H
Les corps des deux éléments des forces de l'ordre ont été trouvés à Babadjou dans le département des Bamboutos, région de l'Ouest Cameroun. Un troisième élément de la gendarmerie est porté disparu après l’attaque perpétrée mardi soir contre un poste de contrôle.
Deux gendarmes ont été tués puis décapités dans la nuit de mardi à mercredi 14 juillet à Babadjou, ville située à la frontière entre la région de l’Ouest et le Nord-Ouest du pays.
« Tard dans la nuit de mardi, les séparatistes ont attaqué le poste de contrôle de Zavion à Babadjou », dans le département de Bamboutos et la région de l'Ouest, a indiqué le maire, Mme Gisèle Tsangue.
« L’attaque s’est passée inaperçue. C’est ce matin que les riverains ont découvert les corps de deux gendarmes décapités. Le troisième gendarme qui était aussi à ce poste de contrôle, est toujours porté disparu, il a certainement été pris en otage par les séparatistes », a précisé l’élue, précisant que cette attaque a laissé Babadjou sous le choc.
En janvier dernier, une autre attaque perpétrée à Babadjou par des séparatistes avait fait cinq morts dont trois éléments des forces de sécurité et deux civils.
Les assaillants avaient, justement, attaqué le poste de contrôle mixte de Babadjou situé à la frontière entre les régions de l'Ouest et du Nord-Ouest.
Les attaques violentes commises contre des civils et des éléments de l’armée au Cameroun anglophone par des groupes séparatistes se sont multipliées depuis la fin de l’année 2016, qui a marqué le début de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays.
Depuis lors, des groupes séparatistes armés mènent une violente campagne contre l’éducation et imposent un boycott des écoles dans les deux régions anglophones, pour protester contre ce qu’ils considèrent comme des injustices contre les personnes anglophones dans le secteur de l’éducation.
Human Rights Watch a déjà appelé à ce que des sanctions ciblées soient appliquées contre les membres des forces armées et des groupes séparatistes qui se sont rendus responsables de graves abus dans les régions anglophones.
Selon un communiqué de presse rendu public par le secrétaire général d’une frange de l’Union des populations du Cameroun (UPC), l’unique manière de combattre ces nouveaux rapts, c’est de contrattaquer avec force les ennemis. Robert Bapooh Lipot se prononçait relativement sur les enlèvements des délégués départementaux dans la région du Sud-Ouest.
Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en crise au Cameroun depuis 2016 du fait des revendications séparatistes, les terroristes sécessionnistes s’attaquent aux institutions de la Républiques et à ceux qui les incarnent au quotidien sur le terrain. A titre de référence, le 15 juin dernier, à Misore dans le département du Ndian, région du Sud-Ouest, des délégués départementaux en mission officielle ont été enlevés et un paisible fonctionnaire assassiné.
C’est ainsi que pour Robert Bapooh Lipot, ces actes de guerre et odieux exige que des mesures spéciales soient prises par le Chef de l’Etat, pour donner des pouvoirs exceptionnels aux Forces de défense et de sécurité, question de mettre fin à ces attaques barbares terroristes.
L’UPC saisit la tribune pour présenter ses condoléances aux familles meurtries et endeuillées, tout en invitant les populations des deux régions anglophones, à ne pas céder à la terreur, à être vigilantes et à apporter leur soutien au Gouvernement, aux Forces de défense et de sécurité afin de vaincre définitivement ces hors-la-loi.
Cette frange du parti affirme qui apporte son soutien à l’armée camerounaise et au Chef des armées, Paul Biya, réitère qu’il n’y a pas à mettre la République et l’Etat du Cameroun à Genoux, devant les barbares terroristes. Pour cette formation politique, aucune négociation ne doit être envisagée avec ceux qui ont décidé de faire de la dévaluation humaine, l’arme pour déstabiliser le Cameroun et ses institutions.
Innocent D H
Selon des sources, le Dr Lucas Ayaba Cho constate que l’opération villes mortes ne porte pas les fruits escomptés.
Le Dr Lucas Ayaba Cho est présenté comme le commandant en chef et président de guerre d'indépendance de la République fantôme d'Ambazonie. Il a décidé ce lundi 14 juin 2021, de mettre un terme à l’opération Ghost town-villes mortes.
Nos sources indiquent que cette décision part du constat fait par le leader séparatiste à savoir que ladite opération, ne porte vraiment pas les fruits escomptés en quatre années de conflit.
L’échec de l’opération Ghost Town serait dû apprend-on, à la forte mobilisation des Forces de défense et de sécurité engagées dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Il convient de rappeler que la décision du Dr Lucas Ayaba Cho survient juste moins d’un mois après la mobilisation des populations du quartier Nkwen au Nord-Ouest, qui ont décidé de ne pas respecter le mot d’ordre des villes mortes. Le 31 mai dernier journée censée être d’observation du Ghost Town, elles sont sorties en masse et ont manifesté dans les rues. Elles ont surtout été motivées par le meurtre d’un des leurs abattus par les séparatistes.
La décision du Dr Lucas Ayaba Cho intervient aussi au moment où les Etats-Unis se montrent disposés à combattre tous ceux qui financent les mouvements sécessionnistes dans les régions anglophones du Cameroun.
« Je mets en place une politique imposant des restrictions de visa aux personnes soupçonnées d'être responsables ou complices de l'entrave à la résolution pacifique de la crise dans les régions anglophones du Cameroun.
Cette décision reflète notre engagement à faire avancer un dialogue pour résoudre pacifiquement la crise anglophone et soutenir le respect des droits humains », a écrit dans la déclaration de presse du secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, rendue publique dans la soirée du lundi 07 juin 2021.
Liliane N.
Dans un communiqué rendu public ce lundi, Antony. J.Blinken, secrétaire d’Etat précise que les « États-Unis sont profondément préoccupés par la poursuite des violences dans les régions anglophones du Cameroun… ».
« Nous continuons d'appeler le gouvernement camerounais et les groupes armés séparatistes à mettre fin à la violence et à engager un dialogue sans conditions préalables pour résoudre pacifiquement la crise.
Il est important que les enfants puissent aller à l'école et que l'aide humanitaire puisse être fournie. Nous exhortons toutes les parties prenantes concernées au Cameroun et dans la diaspora à s'engager de manière constructive et à rechercher une résolution pacifique de la crise.
Nous condamnons ceux qui sapent la paix en se livrant ou en incitant à la violence, aux violations et abus des droits humains et aux menaces contre les défenseurs de la paix ou les travailleurs humanitaires… ».
Politique de restriction
Faisant peut être suite aux exigences de 62 Parlementaires Camerounais qui avaient émis certaines demandes, à l’endroit du gouvernement américain, lorsqu’il a été avéré que ceux qui financent les ambazoniens sont tranquillement installés aux Etats-Unis, entre autres pays dans lesquels ils sollicitent le statut d’exilé politique.
Leurs compères qui sont encore présents sur le triangle national et qui sont fortement soupçonnés d’être responsables des crimes commis dans le Nord et le Sud Ouest n’auront plus facilement accès facile en Amérique :
« Je mets en place une politique imposant des restrictions de visa aux personnes soupçonnées d'être responsables ou complices de l'entrave à la résolution pacifique de la crise dans les régions anglophones du Cameroun.
Cette décision reflète notre engagement à faire avancer un dialogue pour résoudre pacifiquement la crise anglophone et soutenir le respect des droits humains.
Les États-Unis soutiennent fermement le peuple camerounais et nous restons déterminés à travailler ensemble pour faire progresser la démocratie et la prospérité mutuelle pour nos deux pays ».
Une décision fortement saluée par les Camerounais
Mais plus encore par les Populations qui vivent dans ces deux régions car, depuis que le Gouvernement Camerounais s’est engagé à reconstruire les structures détruites par des hommes sans foi ni loi, elles démontrent au quotidien leur engagement à accompagner les actions menées.
Ce sont elles encore qui dénoncent les terroristes qui pensent poursuivre leur règne de terreur ; prouvant ainsi que le dialogue qui a été organisé au Cameroun en 2019 se poursuit ;
Toutefois, ces Populations meurtries, attendent toujours que les résolutions prises à l’issue desdites assises soient enfin implémentées. C’est ce qui pourrait mettre un terme à toutes les exactions dont elles sont victimes.
Nicole Ricci Minyem
L’annonce est contenue dans une note publiée par le bureau du porte-parole du département d’Etat américain, le secrétaire d’Etat, Antony Blinken et le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
Dans cette note, l’on apprend que « les deux dirigeants se sont engagés à soutenir une résolution pacifique du conflit au Cameroun ». En ce qui concerne la France, il faut noter que jusqu’ici, le pays a soutenu l’idée selon laquelle un dialogue inclusif et sincère entre les fils et filles du Cameroun, permettra un retour définitif de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Quant aux Etats-Unis, il faut observer que refusant de s’ingérer dans les affaires politiques du Cameroun, le Congrès américain a donné quitus au gouvernement américain pour intervenir en faveur de la résolution du conflit, en prônant un dialogue inclusif véritable.
Soulignons que c’est avant la réunion des Affaires étrangères des pays du G7 (Royaume-Uni, Allemagne, Etats-Unis, France, Italie, Japon Canada) que le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken et le Ministre français, Jean-Yves Le Drian se retrouvés en privé. C’est donc au cours de leurs échanges que les deux personnalités ont passé en revue la situation dans la partie anglophone du Cameroun.
Etait à l’ordre du jour de la réunion du G7 les sujets suivants : le changement climatique, les discussions nucléaires avec l’Iran, le conflit en Syrie, le coup d’Etat au Myanmar, la pandémie de Covid-19 ainsi que des relations avec la Russie et la Chine. Etaient également invités à cette rencontre, les ministres de la Corée du Sud, de l’Inde, de l’Australie, de l’Afrique du Sud, et du Brunei.
Innocent D H
Décidément, le député français ne lâche plus son pays au sujet de la crise anglophone au Cameroun. Dans une interview accordée à notre confrère Muntu News, Sébastien Nadot dénonce le fait que pour le conflit socio-politique dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la France se cache derrière le principe de la non-ingérence dans les faires internes du pays pour justifier son inaction.
L’élu français a déclaré au Muntu News : « La France considère que la situation est gérée par le Gouvernement actuel, par le Président actuel, et, de ce fait, qu’elle n’a pas à intervenir. Le fait est que la position française consiste à valider actuellement tout ce qui émane du Gouvernement camerounais, du président, en argumentant sur le fait que la France n’a pas à s’ingérer dans les affaires internes du Cameroun. Ce qui pose naturellement un problème puisque dans bien de situations la France s’ingére à l’évidence dans les affaires du Cameroun pour le pire comme parfois le meilleur ». Sébastien Nadot refuse ainsi, d’admettre que son pays avance le principe de la non-ingérence pour blanchir son inaction dans la crise anglophone.
L’élu français fait d’ailleurs remarquer que l’intervention de la France est salutaire dans la résolution de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun. Pour lui à ce niveau, c’est en même temps très facile de comprendre. « Attention ! Il y a des fois où une intervention française doit être perçue aussi comme quelque chose de positif. Mais très clairement, sur la manière dont la France considère la situation au Cameroun, et particulièrement à l’égard de la zone anglophone, c’est « on soutient l’action du gouvernement camerounais dans sa démarche » sans considérer notamment les drames humains, les massacres qu’il y a pu avoir. Manifestement cette démarche n’est pas satisfaisante », a déclaré en outre Sébastien Nadot.
Innocent D H