C'était à l'occasion du Conseil de cabinet présidé par le Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, le 4 novembre 2021. Les travaux portaient entre autres sur « la stratégie d’approvisionnement du marché national en produits de grande consommation dans la perspective des fêtes de fin d’année ».
D’après le communiqué final à l’issue des échanges, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a prescrit au Ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, la poursuite des concertations avec les opérateurs économiques. C'est en vue d’assurer la disponibilité et la stabilité des prix des denrées de grande consommation pendant les fêtes de fin d’année.
Pour sa part, le Mincommerce a dans son exposé tenu à rappeler que le contexte global de l’approvisionnement des marchés est marqué par la pandémie de Covid-19 qui a dérégulé les chaînes d’approvisionnement au niveau mondial et entrainé fatalement une hausse sans précédent des prix. Luc Magloire Mbarga Atangana rassure dans la foulée que le Cameroun fait montre de résilience avec un taux d’inflation de 2,2 %.
Mesures prévisionnelles
Pour assurer cette la continuité de cette résilience, dans sa stratégie d’approvisionnement des marchés, Luc Magloire Mabarga Atangana dit s’appuyer sur des mesures prévisionnelles pour éviter les pénuries et stabiliser les prix, en l’occurrence les concertations avec les opérateurs du secteur marchand et les facilités adoptées en amont pour les importations des denrées de première nécessité. Il fait aussi état d’une collaboration avec les municipalités « pour rendre les denrées accessibles aux citoyens dans le cadre des campagnes de ventes promotionnelles ».
Dans l'optique de rassurer davantage le gouvernement, le ministre de l’Elevage table pour décembre prochain sur des prévisions de « 5 655 tonnes de viande de volaille destinées à la consommation, de même que 60 à 70 millions d’œufs de table. Pour ce qui est de la filière bovine, le circuit national de distribution est stable avec environ 11 000 têtes de bovins abattus par semaine », apprend-t-on.
Innocent D H
Les heurts se poursuivent au Soudan. Les forces de sécurité ont tiré mardi des gaz lacrymogènes contre des manifestants, bloquant les routes dans la capitale Khartoum pour protester contre le coup d’Etat mené par le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhane.
Retenu depuis lundi au Soudan par le général Burhane, le Premier ministre limogé Abdallah Hamdok a été ramené en soirée chez lui à Khartoum et des « mesures de sécurité ont été prises dans le périmètre de son domicile », a indiqué un responsable militaire, semblant signifier qu’il avait été assigné à résidence.
Pour le second jour consécutif, des milliers de Soudanais ont manifesté contre l’armée à Khartoum, bloquant les rues du centre-ville avec des pierres, des branchages et des pneus brûlés, tandis que les forces de sécurité ont été déployées avec leurs blindés sur les ponts et grands axes.
En soirée, les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes contre les manifestants pour dégager un important axe routier, selon des témoins. Mais les protestataires ont continué à le bloquer.
Lundi, quatre manifestants ont été tués par des tirs de l’armée selon un syndicat de médecins prodémocratie, et 80 blessés. Après la proclamation de la « désobéissance civile », les manifestants veulent, disent-ils, « sauver » la révolution qui a renversé en 2019 le régime de l’autocrate Omar el-Béchir tombé sous la pression de la rue et de l’armée. « On ne quittera la rue qu’une fois le gouvernement civil réinstallé », a affirmé Hocham al-Amine, ingénieur de 32 ans.
Lors d’une conférence de presse à Khartoum mardi, le général Burhane, nouvel homme fort du Soudan, a défendu son coup de force et l’armée, au lendemain de la dissolution des institutions du pays et l’arrestation de ministres et responsables civils.
Il a affirmé avoir dissous les autorités chargées de mener la transition vers un pouvoir civil et des élections car « certains attaquaient l’armée », « composante essentielle de la transition ». Et le général Burhane a indiqué que Abdallah Hamdok était « chez lui » avant l’annonce du retour de ce dernier à son domicile.
Dans ce contexte explosif, les vols vers et depuis l’aéroport de Khartoum ont été suspendus jusqu’à samedi. Englué depuis deux ans dans une transition tuée dans l’œuf, le Soudan est désormais plongé dans l’inconnu, alors que la chute du régime Béchir et la signature d’accords avec les rebelles avaient fait croire à une issue après des décennies de crise. La répression de la révolte par les forces d’Omar el-Béchir avait fait plus de 250 morts.
Après le coup d’Etat, les Etats - Unis ont annoncé lundi la suspension de 700 millions de dollars d’aide à Khartoum. Et mardi, l’Union européenne a menacé de suspendre son soutien financier si les militaires ne rendent pas le pouvoir immédiatement.
Avant le retour « chez lui » d’Abdallah Hamdok, le chef de l’ONU Antonio Guterres avait appelé à le libérer « immédiatement » de même que les autres responsables « détenus illégalement ».
« Un usage de la force n'entraînera pas seulement un bain de sang (…) mais pourrait aussi mener à un face-à-face prolongé qui fermerait la porte à la résolution de la crise », a averti le cercle de réflexion International Crisis group, commentant la mort de manifestants lundi.
Mardi, des ambassadeurs soudanais auprès de la France, de la Belgique et de l’Union européenne ainsi que de la Suisse ont dénoncé le coup d’Etat et proclamé leurs ambassades comme celles du « peuple et de sa révolution ».
Pour manifestants et experts, la possibilité d’un retour au règne sans partage des militaires est plus réaliste que jamais. Seul Moscou a vu dans le coup de force « le résultat logique d’une politique ratée » accompagnée d'« une ingérence étrangère d’ampleur », dans un pays où Russes, Turcs, Américains ou encore Saoudiens se disputent l’influence surtout sur les ports de la mer Rouge, stratégiques pour leurs flottes.
N.R.M
En effet, c’est d’un document du Cabinet civil de la présidence de la République qui donne cette information. Décédé le 27 septembre dernier, le défunt Sultan roi des Bamoun sera inhumé ce samedi, 9 octobre 2021 à Foumban dans la région de l'Ouest.
L'information est contenue dans la correspondance du directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo à Njoya Zakariaou, ministre délégué auprès du ministre des Transports. Dans le document, le patron du Cabinet civil de la présidence de la République informe que Paul Biya, le Président de la République du Cameroun a désigné le Premier ministre, Chef du gouvernement pour le représenter aux obsèques de M. Ibrahim Mbombo Njoya, Sénateur, Roi des Bamoun, ce samedi à Foumban.
Rappelons que le Sultan Ibrahim Mbombo Njoya est décédé le 27 septembre 2021 des suites de maladie à l’hôpital américain de Paris. De sources bien introduites, dans le cadre des préparatifs des obsèques du roi des Bamoun toutes les élites intérieures et extérieures du département du Noun sont mobilisées. Dans cette optique, treize commissions ont été créées et plus de trente millions de FCFA collectées le 2 octobre dernier par le peuple Bamoun.
Innocent D H
Des informations puisées à bonne source, le Premier ministre (PM), Chef du Gouvernement va à la rencontre de toutes les forces vives de cette région en crise. Il y a quelques jours, Joseph Dion Ngute s’était rendu dans la région du Nord-Ouest pour un exercice similaire, dans l’optique d’un retour définitif à la paix dans la partie anglophone du pays.
Selon le programme de la visite annoncée du PM dans le Sud-Ouest, le Chef du Gouvernement va dès son arrivée le mardi 5 octobre 2021, accorder des audiences au Gouverneur, à « deux généraux » de la 5ème région militaire interarmées, aux responsables de la sécurité ou encore à des députés. Joseph Dion Ngute recevra également tour à tour, des délégations venues des sept départements de la région. Le suivi des recommandations du Grand dialogue national, c’est la trame de fond de cette rencontre. « Durant les audiences, il est attendu des délégations qu’elles présentent des propositions pertinentes pour un retour à la paix » dans le Sud-Ouest, précise le programme encore non officiel de la visite du Premier ministre.
Précisons qu’en fin septembre, le Chef du Gouvernement avait reconnu que le statut spécial dont bénéficient les régions anglophones et qui est l’une des résolutions du Grand dialogue, n’était pas complètement compris par les populations. Dans la foulée, Joseph Dion Ngute avait alors promis que le comité de suivi des résolutions de ce dialogue irait sur le terrain pour expliquer davantage aux populations l’importance de ce statut spécial.
Comme dans le Nord-Ouest, le PM vient s’assurer de la mise en œuvre des résolutions du Grand dialogue national, dans un contexte de recrudescence de la violence de la part des groupuscules séparatistes. Il n’échappe certainement à personne, de nombreux soldats sont récemment morts dans des embuscades séparatistes, dont une quinzaine dans deux attaques en moins d’une semaine.
Innocent D H
C'était le 18 mai dernier, à Douala, la capitale où Joseph Dion Ngute est allé à la rencontre des chefs d'entreprises pour susciter leur intérêt vis-à-vis du Plan présidentiel de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dévastées par une crise sociopolitique depuis 2016. Les membres du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) ont donné leur accord au Premier ministre.
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest représentent environ 20% de la production agricole du Cameroun : 70% du café arabica, 48% de la filière cacao, 20% de fécule blanc. Aujourd’hui, l’économie de ces deux régions est à la traîne depuis quatre ans du fait de la crise sociopolitique. Les entreprises implantées dans ces régions sont pratiquement aux arrêts. C’est le cas notamment de la CDC qui a besoin de 16 milliards de FCFA pour un plan de relance de ses activités. PAMOL, PHP entre autres ont perdu des emplois par milliers. L’on enregistre désormais, plus de 70% du taux de chômage dans ces unités administratives. Puisqu’au pic de cette crise, les grosses entreprises ont été incendiées, détruites et ou vandalisées. Pis encore, la crise des devises s’est aggravée à cause de la baisse des importations. La filière cacao et café ont du mal à décoller pour un manque à gagner d’environ 56 milliards de FCFA de recette d’exportation. A côté des mesures sécuritaires et politiques, il était temps de parler d’une solution économique et sociale. Il y a donc urgence de sauver l'économie dans cette partie du pays
C’est fort de tout ce constat que le Chef du Gouvernement a sollicité un soutien multiforme pour remettre ces deux régions sur les rails du développement et de la croissance économique. Joseph Dion Ngute a aussi donné les gages que les éventuelles contributions seront gérées dans la transparence. Le PNUD ayant été présenté par Joseph Dion Ngute comme gage de bonne gestion des fonds collectés.
« Il est de notre devoir, de notre responsabilité, mais aussi de notre intérêt de s’investir dans ce plan de reconstruction et de s’assurer également de la qualité des projets qui nous sont soumis. L’objectif principal est de fournir des emplois, mais l’objectif majeur est de réactiver les industries majeures de cette région, comme CDC et PAMOL. D’autres s’investissent déjà sur ces sujets, je vais citer la PHP dans le domaine des bananes », reconnaît Célestin Tawamba, le président du Groupement inter patronal du Cameroun.
Innocent D H
De sources bien introduites, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute se rendra de manière officielle le mardi 18 mai prochain à Douala au siège du Groupement Inter-patronal du Cameroun(Gicam). Sont prévues, des échanges entre le Chef du Gouvernement et les membres du mouvement dont Célestin Tawamba est président.
Selon toute vraisemblance, la question du climat des affaires devrait être au centre de leurs échanges. Pour le Gicam, ce serait une belle occasion de porter à l’attention du gouvernement les doléances du secteur privé vis-à-vis des pouvoirs publics. Ce qui permettrait de décrisper le climat particulièrement tendu qui prévalait jusqu’ici entre le gouvernement et le patronat.
Cette rencontre intervient après la décision du Gicam d’annuler la conférence-débat qui était prévue le vendredi 16 avril dernier, avec une délégation mandatée par le ministre en charge de la justice Laurent Esso pour le représenter. A cela pourrait s’ajouter les dissensions persistantes avec le directeur général des impôts, qui, en début d’année s’est rendu à Douala pour présenter au secteur privé les innovations fiscales de la loi des finances 2021. Un rendez-vous stratégique pour lequel le plus important mouvement patronal du pays, avait répondu aux abonnés absents.
Quatre membres du gouvernement ont été reçus en 2020 au Gicam dans le cadre du dialogue public-privé. Il s’agit entre autres, du ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi dont la rencontre a tablé, le 27 novembre 2020, sur “ l’apport du secteur privé dans le développement et la durabilité des infrastructures routières ”. Le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary qui, y est allé début octobre pour la première étape de la campagne de promotion du dispositif institutionnel de la formation professionnelle au Cameroun.
Innocent D H
Le 5 avril dernier que l’Association camerounaise pour la Défense des Droits des Contribuables (ACDC) a saisi le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute d’une requête au sujet des commissions et frais de virement prélevés par les établissements bancaires lors du payement des impôts en espèce par les contribuables. Dans sa requête, l’Association préconise deux options visant à alléger la charge fiscale des contribuables.
Dans la requête adressée au Premier Ministre, Chef du gouvernement, le président de l’ACDC écrit : « Les établissements financiers ont décidé d’imposer un montant de 2 350 FCFA comme frais de commission bancaire pour le paiement des impôts en espèce auprès des guichets des banques. Ce qui vient augmenter la charge fiscale des contribuables. Les contribuables mécontents ont saisi en date du 1er février 2021 le ministre des Finances (Minfi) à travers une requête de l’Association camerounaise pour la défense des droits des contribuables demandant la suppression desdites commissions. En réponse à cette préoccupation des contribuables, une circulaire du Minfi rendue officielle le 15 mars 2021 vient plutôt confronter la position des banques en rendant leurs prélèvements plus lourds que ce qui est perçu à travers l’application d’un taux de 10% du montant de l’impôt à prélever ».
Pour le responsable de l’ACDC, le montant supporté par les établissements financiers auprès de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) pour ces transactions est de 350 FCFA, un montant beaucoup moins que ce qui est demandé aux contribuables.
En guise de solutions à cette situation, l’Association préconise deux options. La première voudrait que, « l’Etat autorise les receveurs des impôts (…) à créer des comptes bancaires commerciaux dans chaque banque et microfinance du pays. Ceci permettra à l’Etat de prendre en charge les différents comptes vers le compte spécial crée à la Beac à cet effet ».
La deuxième option quant à elle est que, « si l’on doit maintenir les frais, un montant forfaitaire de 500 soit adopté pour toutes les transactions et quel que soit le montant ».
De son côté, le Minfi, Louis-Paul Motaze dit avoir pour boussole, le Code général des impôts a prescrit le 15 mars dernier que les commissions perçues par les banques s’élèvent à 10% de l’impôt payé, avec 10 000 FCFA. Ce qui veut autrement dire que, quel que soit le montant de l’impôt à payer, le contribuable déboursera au minimum 500 FCFA et au maximum 10 000 FCFA au titre des frais bancaires.
Globalement, selon l’ACDC, la circulaire du Minfi du 15 mars 2021 introduit un élément nouveau dans l’article L8 bis. Il s’agit de l’application du pourcentage de 10% prévu pour le virement au paiement des espèces auprès des guichets banques.
Innocent D H
Depuis quelques heures, le Général de Dieu Camille Makosso a irrémédiablement entamé une descente aux enfers. Il a ouvertement pris position pour le RHDP et Alassane Ouattara. Pire, suite à une erreur de manipulations durant une vidéo, ses le monde a su qu’il a fait le choix de faire la guerre à Guillaume Soro, allant jusqu’à accuser un ministre ivoirien d’être la « taupe du gouvernement » à la solde de Soro Guillaume. Un tournant aux allures de descente aux enfers.
Le spécialiste des prédications enflammées sur Facebook vient de prendre un bain de glaces. Le décès du Premier ministre de Côte d’Ivoire a emmené celui qui se dit être le remplaçant de Dj Arafat à faire tomber le rideau sur la « marmaille » qu’il organise en catimini avec les responsables du parti RHDP. Le problème de Makosso commence dès lors que ce pasteur de l’évangile a voulu voir plus loin que le bout de son nez. Il a commencé à « copiner » avec les membres du gouvernement. Prêt à tout sacrifier pour trouver une place au soleil. Non rassasié des différentes « marmailles » dont il se dit le chef au cours de ses vidéos, il a voulu saisir l’occasion du décès du Premier ministre Hamed Bakayoko pour se faire plus de beurre, mais surtout de commencer un repositionnement « gombotique » dans le nouveau camp qui dominera la Côte d’Ivoire, étant entendu que son ancien mentor Bakayoko est décédé.
Dans une première bande son, l’avatar (qui sème la terreur dans le sérail ivoirien), Chris Yapi fait entendre Makosso s’organiser pour aller rencontrer Téné Birahima Ouattara (dit « Photocopie ») pour gagner l’estime de ce dernier. Surpris par le fait que cette bande audio se retrouve sur la place publique, pris de panique, il choisit l’option de s’attaquer frontalement au cyber-activiste Chris Yapi. Malheureusement pour lui, au cours d’une autre vidéo en direct, le Général va oublier d’arrêter le direct Facebook. Et cette fois, il s’enfonce dans son retournement brutal de veste. Non seulement il renie ouvertement son ancien « Boss » Hamed Bakayoko, mais pire, il accuse publiquement le ministre Sidiki Konaté d’être la taupe qui renseigne Chris Yapi de ce qui se passe dans le gouvernement de Ouattara. Et là où il aggrave encore son cas, c’est qu’il s’en prend frontalement à Guillaume Soro à qui il impute un certain nombre de forfaits et qu’il traite de « plus grand tueur de la république ».
Depuis la survenance de ces évènements, c’est le début de l’enfer. Le Général Makosso craint fortement pour sa vie. Aussi, en accusant un ministre de la république de Côte d’Ivoire comme étant une taupe, dans une période de tension aussi vive, l’homme de dieu a commis une erreur gravissime. Un climat où certains parlent d’assassinat, d’empoisonnement et autres. Il vient de se mettre à dos tous ses followers qui se rendent compte qu’il est un menteur, un calomniateur, un infiltré, bref un véritable « marmailleur ». Personne n’aura plus envie de lui faire confiance. Les prochaines heures sont délicates pour l’avenir de cet homme. De toutes façons, le feuilleton ivoirien n’a pas encore livré toutes ses épisodes.
Stéphane NZESSEU
Par voie de correspondance, le Pr Shanda Tonme a félicité Joseph Dion Ngute pour l‘organisation de la 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations.
Pour le Pr Shanda Tonme président du Mouvement populaire pour le dialogue et la Réconciliation, le Cameroun n’a que perdu une bataille lors de la 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) qui s’est déroulé sur son sol. Cependant, il a remporté la guerre de l’organisation. L’homme politique note qu’en dépit du fait que les Lions indomptables n’ont pas pu monter au podium, le peuple camerounais est fier. Il se veut très confiant et serein quant à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2022.
Retrouvez ci-dessous la correspondance adressée au Premier Ministre
Félicitations
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Le Cameroun a perdu la bataille du classement en terminant quatrième, mais le Cameroun a gagné la guerre de l’organisation en recevant les félicitations et la reconnaissance de l’ensemble des partenaires et acteurs du football africain et mondial.
Le peuple tout entier exprime un sentiment légitime de fierté, et nul n’a plus de doute, ici comme ailleurs, quant à l’expertise avec laquelle, nous réussirons de façon encore plus éclatante, l’organisation de la très prochaine CAN en 2022 après cette CHAN de 2021.Alors que l’on craignait de nombreuses défaillances, nous avons assisté joyeusement, à une parfaite coordination entre les différents départements ministériels. Il en est de même, de la mise en mouvement ordonnée et concordante, de certains démembrements publics et parapublics spécialisés. A tout cela, il faut ajouter pour saluer, une autre démonstration de nos forces de défense et de sécurité, permanemment et très adroitement mobilisées.
Aussi, au moment où les dernières délégations quittent notre pays, Le Mouvement populaire pour le dialogue et la Réconciliation (MPDR), se fait un devoir citoyen et surtout honnête, de vous adresser par ma voix, ses sincères, vibrantes et très patriotiques félicitations./.
Chief Joseph Dion Ngute s’est rendu dans son Sud-Ouest natal le 16 décembre dernier. Le Chef du Gouvernement était allé transmettre le message de condoléances du Président de la République, trois jours après la mort en captivité du chef traditionnel, Emmanuel Ikome Ngalle.
Chief Joseph Dion Ngute était porteur du message de condoléances du Président Paul Biya à ses collègues après la mort d’Emmanuel Ikome Ngalle en captivité. Le Premier ministre (PM), Chef du Gouvernement leur a transmis : « Je viens ici aujourd’hui sur instruction du chef de l’Etat, Paul Biya, partager votre peine et vous encourager à travailler en synergie avec votre administration et votre population pour mettre fin à ces atrocités ».
A propos de la crise proprement dite qui secoue la région depuis quatre années, le PM engage les gardiens de la tradition à faire usage des moyens pacifiques pour une résolution responsable. Et c’est à juste titre qu’il exhorte ses collègues : « Nous ne pouvons résoudre nos problèmes que dans l’amour fraternel et le dialogue pacifique que le chef de l’Etat lui-même a maintes fois prescrits. C’est maintenant le moment d’agir comme une seule personne indépendamment des forces de l’Ordre public. En tant que dirigeants traditionnels, nous devons nous exprimer et mobiliser nos populations contre ce mal ».
Joseph Dion rappelle aux chefs traditionnels du Sud-Ouest la détermination du Cameroun à soutenir les initiatives pour un retour définitif de la paix. « Je peux vous assurer que le chef de l’État soutiendra toute initiative que vous prendrez dans ce sens. Nous savons que l’autorité traditionnelle fait partie de la pierre angulaire de notre gouvernance. Il est donc très regrettable qu’ils aient été profanés, pris pour cibles, enlevés et tués », ajoute-t-il.
C’est le 13 décembre que Emmanuel Ikome Ngalle, chef traditionnel de « Mille 14 » à Buea est revenu mort après un kidnapping présumé des séparatistes qui avaient pourtant libéré vifs, d’autres chefs traditionnels enlevés.
Innocent D H