La diva camerounaise Charlotte Dipanda interpelle les autorités africaines en général et camerounaises en particulier sur le problème d’eau potable.
Dans son nouvel album intitulé «L’ombre d’une autre», Charlotte Dipanda a décidé de produire des chansons engagées. Ces chansons parlent des problèmes auxquels font face des populations camerounaises en particulier et africaines en général. C’est ainsi que l’auteur de la chanson à succès «coucou» a intitulé l’une d’elles «madiba» en langue duala qui signifie en français eau. De passage à l’émission «Couleurs tropicales» de RFI, elle s’est exprimée sur le choix de mettre dans cet album, des chansons engagées.
«De l’eau. C’est une métaphore pour aborder la place de l’eau en Afrique. Dans cette chanson, je me situe en tant qu’Africaine et en tant que Camerounaise. Il y a encore en Afrique et aussi au Cameroun beaucoup de foyers qui n’ont pas accès à l’eau courante. Pourtant c’est un besoin primaire. Cette chanson est une manière d’interpeler nos dirigeants», déclare-t-elle.
Charlotte Dipanda ne parle pas seulement du problème d’eau dans son nouvel album, elle a aussi choisi de traiter des humiliations conjugales et l’adultère en parlant d’une femme, qui doit disparaître lorsqu’arrive la maîtresse de l’homme qu’elle aime.
«C’est un sujet tabou en Afrique qui ne doit plus l’être. C’est récurrent et ça ne doit surtout pas être considéré comme la norme. Cela crée des dégâts psychologiques énormes car on interdit à la femme de se plaindre et de dire sa souffrance. Cela remet en question la place de la femme dans notre société. Je voulais aborder ce thème pour pousser à y réfléchir. Ce n’est pas une situation qui doit être subie et taboue», explique-t-elle.
La diva camerounaise Charlotte Dipanda affirme qu’en 13 années de carrière, elle a acquis la maturité nécessaire pour pouvoir parler des thèmes qui fâchent.
Liliane N.
Florent Ibenge l’entraîneur des Léopards de la RDC affirme que le Cameroun a construit des infrastructures sportives de haut niveau.
Le moins qu’on puisse dire rendu à quatre jours du début du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2021, c’est que le Cameroun remporte bel et bien le pari du point de vue infrastructure. De plus en plus les langues se délient dans ce sens. Invité au programme sportif Radio foot international de la chaîne française RFI, Florent Ibenge le sélectionneur de l’équipe des Léopards de la RDC a salué la qualité des infrastructures sportives du pays. Il convient de préciser que ses poulains ont joué hier 18 janvier 2021 au Stade Japoma contre l’équipe du Congo et ont remporté la partie avec un score de 1 but contre 0. C’est dire que Florent Ibenje en sa qualité de technicien a eu la possibilité de regarder de plus près le Stade Japoma.
«Je suis vraiment ravi. Au-delà du stade qu’on peut retrouver partout ailleurs, en Europe notamment, c’est surtout la mise à disposition des terrains d’entrainement qui sont de très bon niveau, de très bonne qualité. En tant que technicien c’est très agréable. Ne fut-ce que pour le développement de nos infrastructures en Afrique. Je pense que c’est très bien que le CHAN existe», a-t-il déclaré au cours de l’émission du 18 janvier 2021 présentée par la journaliste Annie Gasnier.
Il faut noter que la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) par la voix de son président Gianni Infantino qui a pris part à la cérémonie d’ouverture du CHAN 2021, a lui aussi félicité le Chef de l’Etat pour ses réalisations qui profitent au sport camerounais.
«Je voulais remercier en personne le Président Biya pour ses engagements, ses investissements en faveur des jeunes pour le football dans ce pays… C’est exceptionnel ce que le Cameroun a pu faire dans un contexte marqué par la crise économique, la crise sanitaire. Et dans cette situation, investir pour la jeunesse, ce n’est pas facile. Le Président l’a fait, il fallait le remercier», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Ainsi s’est exprimé, le Cardinal sur les antennes de Radio France internationale (Rfi). C’était ce dimanche 15 novembre, une première sortie du prélat depuis sa libération le 06 novembre dernier, après avoir passé une nuit entre les mains des séparatistes dans la région du Nord-Ouest en crise.
A nos confrères de Rfi, le cardinal Christian Tumi a confié : « Ils voulaient savoir quelle était mon opinion sur la forme du gouvernement du pays. Je leur dis : c’est le fédéralisme. Ils ont dit que je fasse tout pour le southern Cameroon. Je leur ai dit non, que j’étais comme eux, un jeune homme à la réunification et que nous avions la paix. Je crois que c’est au Chef de l’Etat maintenant de faire quelque chose et je crois qu’il peut le faire, c’est-à-dire déclarer l’amnistie pour qu’il y ait la paix et que les enfants aillent à l’école. Il faut que l’armée rentre dans ses casernes et que ces garçons-là déposent les armes ».
Signalons que c’est officiellement pour la première fois que le cardinal s’exprime après sa libération. Enlevé le 05 novembre dernier, par des hommes armés sur la route Bamenda-Kumbo dans la région du Nord-Ouest, il a été libéré le lendemain. Sur Rfi, l’archevêque émérite indique avoir été traité avec considération par ses ravisseurs. Il a en outre exhorté le Président de la République à mettre en œuvre des mesures d’apaisement pour un retour de la paix dans la partie anglophone du Cameroun.
Rappelons que le Cardinal Christian Tumi s’est toujours identifiés par ses propositions pour une sortie pacifique de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’homme de Dieu âgé de 90 ans, a plusieurs fois émis le vœu d’organiser une conférence générale pour les anglophones, soutiennent des sources crédibles.
Innocent D H
Bourse Ghislaine Dupond et Claude Vernon : Charles Abossolo Oba premier journaliste camerounais à remporter le prix RFI
Le prix lui a été attribué par Radio France internationale (RFI) ce lundi 02 novembre 2020, date décrétée par les Nations Unies pour la « Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes » en mémoire de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux journalistes de RFI assassinés le 02 novembre 2013 à Kidal au Nord du Mali.
Dans une vidéo publiée sur la page Facebook de l’organisme public de radio-télévision, le journaliste en service la station régionale de la Cameroon Radio Television (CRTV) dans le Sud a réagi : « C’est une joie indescriptible (…) Cela montre que les efforts que l’on fait chaque jour ne tombent pas à l’eau. C’est bien évidemment la victoire de la Crtv et du Cameroun tout entier ».
C’est à l’issue de trois semaines de formation à distance dispensée par l’Académie France Médias Monde que le nom de Charles Donatien Abossolo Oba a été choisi dans la catégorie « journaliste ». Afin de départager les 20 professionnels (10 journalistes et 10 techniciens) venant de 13 pays d’Afrique francophones choisis parmi plus de 300 candidatures, il a été demandé aux journalistes de réaliser un reportage sur le thème « dialogue et tolérance », apprend-on. Ce titulaire d’une licence en journalisme obtenu à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic) de Yaoundé a focalisé son travail sur la polygamie.
Selon le lauréat, « La seule réalité sociale où je pouvais ressortir ce thème, c’était la polygamie. J’ai parlé du dialogue et de la tolérance dans ces couples polygamiques où il y a la jalousie et toutes sortes de rivalités. J’ai aussi montré la jeune fille africaine et camerounaise en particulier qui n’accepte plus vraiment la polygamie », indique-t-il.
Atouts du lauréat
Le journaliste camerounais, « s’est distingué par la clarté de son travail, son professionnalisme et la multiplicité et la qualité des témoignages recueillis dans le reportage de 3m30sec qu’il a choisi de focaliser sur la question de la polygamie à Ebolowa dans la région du Sud », a expliqué RFI. Précisons qu’en raison de la pandémie du coronavirus (Covid-19), c’est par téléphone, dans l’émission « 7 milliards de voisins » diffusée ce lundi sur RFI, que les noms des deux lauréats de la 7e édition ont été annoncés. Le Burkinabé Romain Bouda a remporté le prix dans la catégorie « technicien ».
Créée en 2014 par RFI en hommage à ses deux reporters assassinés le 02 novembre 2013 à Kidal, dans le Nord du Mali, la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Vernon récompense chaque année un jeune journaliste radio et un jeune technicien de reportage.
Innocent D H