About 38 persons including a Pastor and a young woman have been arrested by the police in Kumba, Meme Division of the South West region of Cameroon for smoking illegal substances.
The story is still on lips of many in Kumba, Meme Division of the South West region of Cameroon. A “man of God” among about 38 suspected drug consumers nabbed by the security elements.
According to Douala-based private media Equinoxe Television, the suspects were surprised in their hideout in the Fiango neighbourhood in Kumba, smoking drugs of all types by security forces during a special operation to track down drug consumers in that part of the country.
The 38 were presented to the Senior Divisional Officer for Meme, Ntou Ndong Chamberlain Wednesday September 1. While cautioning the suspects, the Meme SDO used the opportunity to warn any other youths against indulging into drug trafficking and consumption.
He equally announced efforts by medical authorities in the area to fight against the social ill. Speaking at the presentation ceremony, the District medical officer for Kumba, Dr Emmanuel Leffanda said a free medical health and de-intoxication programme is opened for drug-affected youths at all major health units within the city of Kumba and the rest of the Meme Division.
Cameroonian authorities have been at war with drug consumption in the country over the past years. The former Minister of Communication, Issa Tchiroma Bakari once said that The Anglophone crisis that has caused untold sufferings to the population in the regions illustrates the unprecedented and negative effects of drugs used by young compatriots.
Meanwhile, statistics reveal that about 21 percent of the population in Cameroon have already experienced hard drugs, with over 10 percent as regular users. Among the regular drug users, 60 percent are between 20 and 25 years old, and more than 12,000 young people under 15 are involved in the use of narcotic drugs and psychotropic substances.
Medical authorities in Kumba through the free health and de-intoxication programme thus seek to get concerned youths to be properly reintegrated into the society.
Ariane Foguem
Le suspect du meurtre des élèves de Kumba interpellé se faisait appeler «Commandant Zabra».
Même si le meurtre des 7 élèves de Kumba est entré dans les annales des horribles crimes commis au cours de la crise anglophone, les Forces de défense et de sécurité poursuivent leur travail. Selon nos sources, elles viennent de mettre la main sur deuxième suspect. Celui-ci se faisait appeler «Commandant Zabra». Et il a été pris dans un débit de boisson à Kumba, apprend-on de nos sources. D’après celles-ci, le suspect essayait d’extorquer de l’argent à un vieil homme. Il a été maitrisé puis, présenté à Chamberlain Ntou’ou Ndong le Préfet de la Mémé.
Il faut rappeler que deux jours après le meurtre des élèves de l’école privée Mother Francisca, le Bataillon d’intervention rapide (BIR) a interpellé le premier suspect. L’information avait été rendue publique par René Emmanuel Sadi le porte-parole du gouvernement par ailleurs Ministre de la Communication. L’interpellation de ce mis en cause avait été possible grâce à la collaboration des populations. Elle a eu lieu dans la nuit du 26 octobre 2020, aux environs de 21h 30 minutes. Ce jour-là, il y avait une patrouille de présence du 6ème BIR, qui avait été déployée dans les artères du quartier Kossala à Kumba, sur la base des informations recueillies auprès des populations locales.
Le communiqué du Ministre Emmanuel Sadi indiquait que, « la fouille de la chambre où se cachait le malfrat ainsi mis hors d’état de nuire, a permis de récupérer entre autres : son pistolet automatique de marque RECK, 12 munitions 7.62 mmx39, 07 munitions de calibre 12mm, 07 téléphones portables, 01 récépissé de carte nationale d’identité au nom de ‘‘NFOR’’, un sac en bandoulière contenant du chanvre indien».
A titre de rappel, les élèves de Kumba ont été tués le samedi 24 octobre 2020.
Liliane N.
Le Maire de la ville de Kumba fait savoir que le programme des obsèques des 07 enfants tués le 24 octobre 2020 débutera à 08 heures du matin.
L’annonce est pour les populations de la ville de Kumba en particulier et du département de la Mémé dans la région du Sud-Ouest en général. Les 07 élèves brutalement arrachés à la vie seront inhumés le 05 novembre 2020. Ils seront enterrés chacun à l’endroit choisi par leurs familles. Il est prévu que la levée des corps se passe à partir de 8 heures du matin.
Il faut rappeler qu’en hommage de ces désormais défunts élèves du Complexe Mother Francisca International Bilingual Academic, Paul Biya le Président de la République a décrété la journée du 31 octobre 2020 comme journée de deuil national. Les camerounais de tous les bords se sont donc arrêtés pour partager la douleur des familles directement touchées par ce drame. Ledit drame s’est invité lors de la célébration de la fête de la Toussaint. Mgr Jean Mbarga l’Archevêque métropolitain de Yaoundé au terme de ladite célébration a rendu hommage à ces enfants. Pour le prélat ils sont des matyrs.
« La fête de la Toussaint est une ouverture vers le ciel. Nos enfants décédés suite à la violence des agresseurs, sont des martyrs et nous pouvons dire qu’aujourd’hui, ils étaient en fait au ciel avec l’ensemble des saints du ciel. Parce qu’ils sont morts pour la bonne cause et devant Dieu ils sont élus », a déclaré Mgr Jean Mbarga au micro du poste national de la CRTV.
Liliane N.
L’ex-combattant séparatiste connu sous le nom de général Nambere a passé en public, son numéro de téléphone aux populations, en leur demandant de le contacter, si elles sont victimes des attaques ou des menaces de la part des éléments des Amba Boys.
Le meurtre des élèves de Mother Francisca International Bilingual Academic n’a pas laissé indifférent le général Nambere, présenté comme un ancien combattant séparatiste. Accompagné des Forces de défense et de sécurité, il est allé à la rencontre des habitants de la ville de Kumba dans la région du Sud-Ouest, hier dimanche 1er novembre 2020. Celui qui est venu porter le message de paix, a indiqué à la foule qui l’a écouté, que l’opération des villes mortes imposée par les Ambazoniens prend fin ce jour 2 novembre 2020. Il a appelé à une synergie d’actions, une mobilisation de tous pour un retour au calme.
« Alors que je vous parle, la paix commence demain à Kumba. Je serai en ville en patrouille. Nous devons, collectivement, mettre fin aux activités des séparatistes armés. Nous devons vaincre la peur et la confiance dans la sécurité fournie par l'État. Nous devons être capables de dénoncer les hommes armés », a déclaré Nambere.
Revenant à l’époque où il militait dans les rangs des Ambazoniens, il a précisé qu’il n’a ni violé ni kidnappé quelqu’un. Et après un moment d’observation et de réflexion, il est arrivé à la conclusion que la quête d'Ambazonie est utopique.
« Je ne suis pas puissant mais je n'ai qu'une seule peur. C'est la crainte de Dieu. J'ai combattu ce combat sans avoir à violer ou à kidnapper contre rançon… Quiconque dit que le drapeau national ne volera pas haut, qui dit que les enfants ne devraient pas aller à l'école et que les affaires devraient rester fermées à Kumba est fou. Je ne suis ni maire ni gouverneur. Je ne suis pas non plus un politicien. Cependant, je veux vous dire que si vous êtes assez homme, sortez ce lundi et verrouillez n'importe quel lieu d'affaires », a-t-il lancé comme défi aux séparatistes.
Il a ajouté que : « personne né d'une femme ne peut arrêter le chemin de la paix. Sans vous, le gouvernement ne réussira pas. Nous devons aider le gouvernement à assurer un retour à la paix. J'ai décidé de venir à Kumba après avoir appris le meurtre horrible de sept écoliers le samedi 24 octobre. Je connais une femme qui a lutté pendant dix ans pour avoir un enfant et cet enfant faisait partie des personnes tuées par les séparatistes armés. Tous ces garçons qui portent des armes sont des ennemis. Arrêtez tout le terrorisme au Cameroun ».
Liliane N.
C’est à travers un communiqué rendu public ce Mercredi que René Emmanuel Sadi – ministre de la Communication a relaté le film des évènements ayant conduit à l’interpellation d’un criminel appelé « monke ».
« Dans la nuit du 26 Octobre 2020, aux environs de 21 h 30 minutes, une patrouille de présence du 6ème Bataillon d’Intervention Rapide, déployée dans les artères du quartier Kossala à Kumba, sur la base des informations recueillies auprès des populations locales, a réussi à neutraliser le rebelle sécessionniste connu sous l’appellation de « monke »…
Ledit terroriste a été clairement identifié comme faisant partie et en première ligne, du commando qui a fait irruption dans l’enceinte du complexe scolaire le week end écoulé, à bord de trois motocyclettes, pour semer l’émoi et la désolation, en assassinant de jeunes apprenants…
Sous l’étau d’une manœuvre d’encerclement déployée par des éléments des Forces Armées, le fugitif a immédiatement ouvert le feu et s’est heurté à la riposte foudroyante de l’unité opérationnelle ».
Un véritable arsenal de guerre saisi
Comme il est de coutume maintenant, l’interpellation des terroristes dans les Régions en crise donne l’occasion aux Forces de Défense et de Sécurité de saisir des stocks d’armes.
Et, la perquisition menée de la chambre dans laquelle se terrait le criminel, a entre autres permis de récupérer :
Son pistolet automatique de marque Reck ;
12 munitions de 7.62 mm X 39 ;
07 munitions de calibre 12 mm ;
07 téléphones portables ;
01 récépissé de Carte Nationale d’Identité au nom de « Nfor » ;
0& sac en bandoulière contenant du chanvre indien.
La « chasse » se poursuit
L’assurance a été donnée par le Gouvernement de la République qui a au passage, loué la collaboration des populations. Ce sont elles qui ont donné l’alerte qui a permis de traquer le criminel :
« Les Forces de Défense et de Sécurité, ont intensifié les opérations de recherche active des terroristes sécessionnistes ayant froidement ouvert le feu sur des élèves se trouvant dans les salles de classe du complexe scolaire dénommé « Mother Francisca International Bilingual Academy » le 24 Octobre 2020 dans la ville de Kumba, Département la Meme, Région du Sud Ouest…
Les opérations de neutralisation du reste de la bande des rebelles sécessionnistes incriminés, soit une dizaine de terroristes se poursuivent avec entrain ».
Les Camerounais, meurtris dans l’âme après avoir vu le sang des innocents imprégné la terre, souhaitent que les recherches des enquêteurs entraînent l’interpellation de tous ceux qui fournissent les armes et pourquoi pas, celle de ces politiciens narcissiques qui feignent aujourd’hui de compatir à la douleur des parents ayant perdu l’assurance de leur vieillesse.
Nicole Ricci Minyem
Les spécialistes des fake news, certainement dans l’intention de renchérir en mettant une couche supplémentaire face à la tragédie que le Cameroun a connu Samedi dernier ont partagé sur les réseaux sociaux cette grave information
« A peine entrée à la maison, j’apprends le décès de la sœur de ma voisine qui a perdu ses 04 enfants dans le massacre ! Elle venait constamment à Douala pour acheter la marchandise et rentrer vendre là bas à Kumba ! Elle est morte sur le champ après avoir appris la nouvelle ».
L’instigatrice de ce malheureux message, comme pour y apporter une certaine crédibilité, l’a accompagné par une photo et, c’est sous cette image que les Camerounais et même des personnes compatissantes de part le monde, suite à cette tragédie ont mis des messages de condoléances.
Récupération morbide
Certains individus semblent en avoir fait un style de vie et, les atrocités qui se déroulent dans les Régions du Nord et du Sud Ouest leur donnent du grain à moudre et, l’on en vient à se demander s’ils n’attendent pas cela avec impatience, afin de se repaître du malheur de leurs concitoyens.
C’est dans la même veine que d’autres ont lancé une fausse information ce Mardi, faisant croire que des criminels ont lancé une autre attaque contre certaines écoles ; créant de fait, une panique générale au sein des établissements scolaires de Limbe – chef lieu de la région du Sud Ouest.
Ne pas se laisser entraîner par ce vent malsain
Et encore moins envahir par la terreur qui va faire naître le désespoir dans l’esprit des habitants des régions en crise ; et, c’est ce désespoir qui va les faire abandonner tout espoir pour un avenir meilleur, le leur et celui de leurs enfants.
« Il faut tenir ferme, arrêter de pleurer et surtout, ne plus donner accès aux terroristes, bref, tout mettre en œuvre pour que le sang des enfants qui a coulé Samedi dernier ne l’est pas été en vain. Il faut puiser au fond de soi et, continuer à vaquer aux occupations quotidiennes, encourager les enfants à aller à l’école… Il est plus que jamais important de collaborer avec les Forces de Défense et de Sécurité, en dénonçant ceux de leurs parents qui sont des ambazoniens ».
C’est la quintessence des messages que les membres du Gouvernement, dépêchés par le Premier ministre – Chef du Gouvernement sont allés porter à leurs concitoyens, touchés dans ce qui leur est le plus, leurs enfants.
Nicole Ricci Minyem
C’est l’un des points sur lequel Jean-Claude Shanda Tonme s’est appesanti en faisant sa déclaration le 24 Octobre dernier, quelques heures après avoir vu les images d’une atrocité rare des enfants bestialement abattus par les criminels.
« Le MPDR demande au Gouvernement de la République, d’engager toute procédure internationale appropriée selon les conventions diplomatiques établies et les formes universellement reconnues, pour retrouver, faire interpeler et rapatrier pour jugement devant les tribunaux camerounais pour apologie de crime, appel au meurtre et incitation à la violence, de toute personne à l’instar de sieur Michel Bien Tong, dont les déclarations et l’agitation, constituent des motifs suffisants de poursuites dans tous les systèmes de gouvernance, de droit public et de droit criminel… ».
Une posture qui trouve son fondement dans la déclaration faite par ce repris de justice, installé depuis sa sortie de prison au Burkina Faso et qui aujourd’hui, se présente comme un réfugié, victime de la « barbarie de l’Etat du Cameroun » contre sa personne.
La mise sur la place publique de l’horreur de Kumba lui a donné l’occasion de s’adonner à l’un de ses sports favoris, accuser l’Armée Camerounaise d’avoir commis ces crimes barbares : « Six soldats Camerounais en civil du camp militaire Up Station de Kumba impliqués dans l’attaque des élèves… ».
Autres réactions adressées à Michel Biem Tong
Christian la Russe : Continues avec la propagation des fausses informations ; Bien que la justice soit lente, vous assumez vos actions un jour. Pour l’instant, sachez que vous ne pourrez plus tromper le Peuple Camerounais.
Nalma Zamb : Si je pouvais être à côté de toi, je t’aurais arraché la langue, la sorcellerie te donne quoi ? Fais parfois preuve d’un peu de décence, il s’agit de la mort des enfants bon sang.
Ngah Ferdinand : biem tong, il n’y a que des imbéciles comme toi qui peuvent publier de pareilles informations. Que cherches – tu ? Tu proclames partout que tu n’es plus Camerounais, pour des raisons qui te sont propres, mais arrêtes de parler des choses de ce pays que tu renies, arrêtes de salir ce pays avec tes fake news et concentres toi sur les choses qui concernent cette nouvelle nation que tu t’es choisi.
Guy Hubert : Voilà le type d’individus dont on parle. Les enfants sont morts et tu viens publier n’importe quoi. Le jour où l’on va attraper fields marshall, tu viendras ici dire qu’il était à la solde du Gouvernement. Honte à toi…
Nicole Ricci Minyem
Alors que le monde entier s’émeut des assassinats sauvages de mineurs survenus Samedi dans le Département de la Meme, nombreux sont ceux qui montent de plus en plus au créneau, afin de pointer un doigt accusateur sur les Soldats Camerounais en prenant comme prétexte la tragédie de Ngarbuh mais aussi le meurtre des enfants dans l’Extrême-Nord.
Le clientélisme politique a fait son niveau au 237 depuis bientôt deux ans, à cause de certains « leaders » qui, refusant d’assumer leur échec à l’issue des élections présidentielle d’Octobre 2018, multiplient des actions pour jeter l’opprobre sur tous leurs concitoyens qui ne prennent pas faits et cause pour eux.
Point besoin de revenir sur les insultes et autres propos discourtois contre le Président de la République, les membres du Gouvernement et leurs adversaires politiques. L’occasion faisant une fois encore le larron, ils ont déversé leur haine contre les éléments des Forces de Défense et de Sécurité qui, jours et nuits, montent pourtant la garde afin d’assurer leur sommeil.
Qu’on le veuille ou non, la réalité est toute autre
À moins de faire preuve d’une grande malhonnêteté intellectuelle, il serait hasardeux de se lancer dans des explications abracadabrantes et convaincre les Camerounais que ceux qui ont travaillé à reconstruire les salles des classes, afin d’offrir un cadre d’apprentissage aux jeunes apprenants se sont, quelques semaines plus tard, amusés à commettre des actes d’une telle barbarie ;
Qu’Ils ont fait don des fournitures scolaires aux enfants à qui ’ils prévoyaient de faire éclater la cervelle quelques jours plus tard ;
Qu’au cours des dernières semaines, ils ont bataillé dur afin de démanteler les noyaux durs des criminels, alors qu’ils envisageaient de revenir plus tard, détruire l’élément moteur du devenir de cette localité : Ses Enfants…
Raisonnement machiavélique des esprits tordus
Et qui ne peut venir que des individus dont l’ambition affichée est d’arriver au pouvoir, par tous les moyens, même les plus vils.
Accuser les Forces de Défense et de Sécurité aujourd’hui n’absout pas ceux qui, sans faire appel à une bribe d’humanisme, ont accepté qu’en leur nom, des promoteurs de guerre cotisent de l’argent afin d’armer les ambazoniens, dans le but d’incriminer le Chef de l’Etat. Ces armes devaient être utilisées contre qui ?
C’est en leur nom que des ces femmes dont la lutte consiste à invectiver les Camerounais et à afficher leur nudité ont affirmé que leur « But est de poser des actes qui vont inciter le Gouvernement à agir, justifiant ainsi l’intervention de la Communauté Internationale dont la présence va permettre de se débarrasser plus facilement de Paul Biya… ».
Que mettent – elles dans « Poser des actes qui vont inciter le Gouvernement à agir » ? Cela va-t-il jusqu’au meurtre de petits enfants ?
Comportement primitif
Pour dire le moins, parce que rien, mais alors rien, ne saurait justifier le meurtre de :
Victory Cmibon Ngamenyi – 11 ans ;
Anamgim Jenifer – 11 ans ;
Ngemone Princess – 12 ans ;
Che Telma Nchangnwi – 11 ans ;
Zakame Rema – 9 ans ;
Chema Syndi – 9 ans.
Il est immoral et même amoral de se complaire dans des accusations, lorsque d’autres enfants luttent encore pour rester en vie.
Nicole Ricci Minyem
Inscrite dans la même logique que le leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale politique dont elle est Porte Parole, la jeune dame, après les incidents cruels de ce jour a choisi d’interpeller deux catégories d’acteurs.
D’abord aux séparatistes
« Déposez les armes !
Cessez de tuer, d'abuser de décimer les populations anglophones.
Vous disiez vouloir défendre les intérêts du peuple anglophone, vous en êtes devenus les cruels bourreaux. Finalement quel était le but de votre combat ? Il s'agissait bien des enfants anglophones non ? Quand vous empêcher l'éducation, et que vous exterminez ces citoyens quel est le sens de votre combat bref pour qui luttez-vous ? Pourquoi au fait » ?
Ensuite aux hommes politiques et autres leaders d’opinion
« Arrêtez de faire la langue de bois ou la récupération politique de la crise anglophone.
Ces discours du style « Non à la crise anglophone, l'armée tue les populations anglophones… » sont largement dépassés, quand au nom d'un combat l'on peut entrer dans une école et tuer de sang froid 5 enfants innocents dont le crime est d'être allés s'instruire.
Nous avons tous assez parlé de la responsabilité globale du gouvernement dans cette crise, la pression est maintenue aussi bien au niveau local qu'à l'international.
A présent, parlez aux séparatistes, condamnez en chœur leurs horreurs! Mettez-les face à leurs crimes! Convoquez leurs responsabilités devant Dieu, devant l'histoire et devant l'humanité.
Demandez-leur de déposer les armes.
Lorsque l'un d'entre eux décapite, écartèle, assassine y compris des enfants, ce n'est pas un membre du gouvernement qui tient la machette ou la gâchette... ».
Aurons t –ils le courage de défendre cette autre horreur ?
Face à cette horreur, cette douleur, cette souffrance dans lesquelles sont plongées depuis quelques heures, ces Pères et Mères qui ont simplement envoyé leurs enfants s’instruire..
Qui pourra se lever et pointer un doigt accusateur contre le Gouvernement Camerounais ?
Mais au fait, où sont donc les grands spécialistes de Défense des Droits de l’Homme, qui n’ont pas manqué, au cours des dernières années, de venir « blablaterez » sur les différents fondements qui, d’après eux sont piétinés par l’Etat du Cameroun ?
Où sont – ils, pour défendre les Droits de ces Enfants violement assassinés ce Samedi ?
Auront – ils l’outrecuidance, de développer ces supposés principes lorsque viendra le moment pour ces criminels de répondre de leurs crimes ?
Les Camerounais veulent voir, après ces meurtres, l’importance des drones et autres images satellitaires qui vont permettre d’interpeller, dans les plus brefs délais, les assassins de ces êtres innocents dont le seul crime est d’avoir aspiré à acquérir des connaissances.
Nicole Ricci Minyem
Ils sont réunis au sein du CODE (Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora), du Cercle Belgo-Africain Pour la Promotion Humaine, du Mouvement de février 2008 au Cameroun, du Collectif National contre l’Impunité au Cameroun, de l’Action Solidaire Internationale, de la Fondation MOUMIE, du Comité Citoyen pour la Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun, Action Solidaire Pour Marafa (ASMA).
Le samedi 24 octobre 2020, des individus armés ont fait irruption dans une école du quartier Fiango à Kumba, chef-lieu du département de la Mémé, région du Sud-ouest Cameroun et massacré d’innocents enfants dont le seul tort est d’être allé à l'école. On dénombre provisoirement à ce jour 06 morts et plus d'une dizaine de blessés. Face à ce massacre d’enfants de trop qui vient s’ajouter à celui de Ngarbuh en février 2020, la diaspora camerounaise de Belgique monte au créneau.
« A chaque meurtre, les populations accusent les milices séparatistes ou les forces de l'ordre d'être à l'origine des atrocités. Nous condamnons sans réserve ces crimes barbares et lâches et plaidons pour qu’une enquête sérieuse soit conduite dans les meilleurs délais et que les responsables de ce massacre de Kumba soient poursuivis et punis conformément à la loi », indique cette diaspora.
Elle relève en outre que dans les régions anglophones du Cameroun, depuis 2017, une partie des forces sécessionnistes a acquise des armes et équipements militaires au même titre que l'armée régulière. « D'autres groupes armés aux ambitions floues ont également vu le jour dans cette partie du territoire camerounais. Le pouvoir central de Yaoundé qui a toujours pensé à l'option militaire dans la résorption de cette crise anglophone dans le contexte de cette guerre asymétrique a jusqu'ici contribué inéluctablement à l'échec de l'établissement de la paix durable et constructible dans cette partie du territoire camerounais. Ailleurs, lorsqu'une telle figure s'est présentée, les parties ou la partie belligérante la plus diligente, a provoqué des négociations ou des médiations nationales et mêmes internationales avec pour corollaire le cessez-le feu et le rétablissement de la paix », précise-t-elle.
En présentant ses condoléances aux familles éprouvées et souhaitant un prompt rétablissement aux blessés, la diaspora camerounaise de la Belgique condamne toute tentative de récupération politique par des aventuriers sans foi ni loi qui n’ont aucun schéma alternatif crédible et légitime de sortie de crise.
Propositions
Aux autorités camerounaises, la diaspora demande : de prendre en urgence toutes les mesures nécessaires afin que les présumés assassins des civils dans le NOSO soient retrouvés avec diligence et mis aux arrêts ; de s’assurer que les présumés assassins des civils, que ce soit du côté des groupes séparatistes ou du côté de l’armée régulière, bénéficient d’un procès équitable et puis conformément à la loi s’ils sont reconnus coupables ; faire mener immédiatement une enquête exhaustive, indépendante et impartiale sur les violences dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis le début de la crise ; et enfin, respecter les dispositions de la Charte africaine des Droits de l’homme et des Peuples ainsi que tous les instruments connexes qui garantissent l’intégrité physique et physiologique des peuples.
Cette diaspora invite la classe politique camerounaise, à s’unir aux organisations de la société civile afin de chercher des solutions durables à ces attaques qui continuent à endeuiller les familles camerounaises. Le dialogue national initié il y a de cela un an par le pouvoir de Yaoundé n'étant qu'une foire sans fondement dont les résolutions ne pouvaient contribuer qu'à cette situation de ni paix et de ni guerre que nous visons actuellement dans les régions anglophones du Cameroun.
Au peuple camerounais, la diaspora de Belgique fait savoir que, l’heure est venue de ne plus se limiter à pleurer nos morts et à dénoncer les crimes dont nous sommes en permanence victimes. Il faut maintenant des actes concrets et efficaces.
Enfin, elle adresse aux Etats frères africains que, le drame camerounais ne peut plus être regardé avec indifférence. Lorsque la case du voisin brûle, la tradition africaine impose à chacun d’agir pour éteindre le feu. Ces années de massacres et de souffrances au Cameroun sont un profond déshonneur pour l’ensemble de notre continent.
Innocent D H