La Cour pénale internationale s’est déclarée incompétente pour ce dossier.
C’est par voie de correspondance que la Cour pénale internationale (Cpi) a répondu à la demande de Leonel Beteck Kome, défenseur des droits de l’Homme. Ce camerounais avait porté plainte contre Paul Biya le Président de la République en mai 2019, à la Cpi. Cette plainte tenait le Chef de l’Etat responsable de crimes commis dans les deux régions anglophones du pays à savoir: le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Mark P. Dillon, le chef de l'Unité d'information et de preuve au Bureau du Procureur de la Cpi dans sa correspondance, a fait savoir au plaignant que la juridiction internationale est incompétenc.
«Comme vous le savez peut-être, la Cour pénale internationale («la CPI »ou« la Cour ») est régie par le Statut de Rome, qui confie à la Cour une compétence et mandat très spécifiques et soigneusement définis. Une caractéristique fondamentale du Statut de Rome (articles 12 et 13) est que la Cour ne peut exercer sa compétence à l'égard des crimes internationaux que si (i) sa compétence a été acceptée par l'État sur le territoire duquel le crime a été commis, (ii) la compétence a été acceptée par l'État dont la personne accusée est ressortissante, ou (iii) la situation est renvoyée au Procureur par le Conseil de sécurité agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies», a-t-il écrit.
Liliane N.
Les tenanciers de ces commerces doivent également payer une amende de 25 000 FCFA.
David Mafani Namange, le nouveau maire de Buéa vient de sévir. Il a décidé de sanctionner les propriétaires qui ont gardé leur commerce fermé, du fait de l’opération des villes mortes, que les séparatistes imposent aux populations à chaque début de semaine. Du lundi 14 juillet 2020 à ce mardi 15 juillet 2020, avec l’accompagnement des Forces de sécurité et de défense, il a scellé les commerces, 250 au total.
Par cette action, David Mafani Namange veut amener les populations à boycotter le mot d’ordre des villes mortes des séparatistes. « Depuis notre prise de fonction, nous avons entrepris dès le premier mois de sensibiliser les commerçants et hommes d’affaires pour leur faire comprendre l’importance d’ouvrir leurs commerces les lundis. Mais après un constat malheureux, nous avons décidé de sortir et de sceller leurs commerces », a-t-il déclaré sur les antennes de la Cameroon radio television (Crtv).
En plus de sceller les commerces, le nouveau maire de Buéa a sommé les tenanciers de payer chacun, la somme de 25 000 FCFA. Ils doivent également signer un engagement de maintenir leurs échoppes ouvertes en tout temps.
Pour ceux qui se demandaient si David Mafani Namange aura le même charisme que son prédécesseur Patrick Ekema, des éléments de réponse leur sont déjà fournis. Car avec cet acte pris, le nouveau maire de Buéa démontre qu’il entend poursuivre avec le combat mené par le défunt Patrick Ekema Esunge.
Liliane N.
Ces conditions sont contenues dans une lettre commune adressée autorités camerounaises par les personnes incarcérées à la prison centrale de Kondengui dans le cadre de la crise anglophone. Sous la bannière de Sisiku Ayuk Tabe, ils exigent entre autres le retour des militaires dans les casernes avant de consentir au dépôt des armes.
Pour une sortie de crise à travers un cessez-le-feu, les prisonniers de la prison centrale de Kondengui arrêtés dans le cadre de la crise sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun posent quatre conditions.
Il s’agit dans les détails : du retour des militaires dans les casernes ; de la libération de toutes les personnes arrêtées durant la crise ; de l’autorisation à tous les camerounais originaires des deux régions anglophones de revenir au pays sans risque de poursuites ; l’organisation d’un dialogue entre l’Etat et les partisans de la sécession hors de nos frontières sous la médiation internationale.
Ces conditions préalables ont été exprimées dans une pétition signée en date du 08 juillet 2020 par l’ensemble des détenus anglophones de la prison centrale de Kondengui, apprend-on.
Cette lettre tombe quelques jours après une information devenue virale sur les réseaux sociaux sur une supposée négociation tenue le 02 juillet à Yaoundé entre l’Etat et les partisans de la sécession pour un retour de la paix dans la partie anglophone du pays.
Une information démentie le 06 juillet à travers un communiqué signé du ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement. Le communiqué du Gouvernement a précisé que l’information diffusée « n’est pas conforme à la réalité ».
Le Gouvernement a néanmoins réaffirmé sa disponibilité à « rechercher des solutions pacifiques à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, notamment par le dialogue. Il est par conséquent ouvert aux différents contacts, initiatives et propositions allant dans ce sens, dans le respect de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale du Cameroun ».
Le Gouvernement du Cameroun a également saisi l’opportunité pour lancer un nouvel appel aux groupes armés en faveur de la cessation des atrocités contre les populations civiles ainsi que la destruction des infrastructures de développement et pour qu’ils répondent favorablement à l’offre de paix du Chef de l’Etat, Paul Biya.
« Les forces de défense et de sécurité, dans le respect des lois et règlements de la République continueront quant à elles à accomplir avec professionnalisme, leur devoir de protection des citoyens et de leurs biens », pouvait-on lire dans le communiqué du Gouvernement.
Innocent D H
Cette information est donnée par Paul Tassong le Coordonnateur du Plan de reconstruction et de développement du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
11 000 maisons ont été détruites au Sud-Ouest depuis l’enlisement de la crise sociopolitique, survenue en fin d’année 2016 dans les deux régions anglophones du Cameroun. Cette information est l’une des toutes premières rendues publiques par Paul Tasong, en sa qualité de Coordonnateur du Plan de reconstruction et de développement du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso).
Depuis le 29 juin 2020, ce dernier séjourne à Buéa, le chef-lieu de la région du Sud-Ouest. Il y tient des concertations avec les autorités traditionnelles et religieuses. Le but desdites concertations étant d’être mieux outillé pour pouvoir mener à bien le projet de reconstruction du Sud-Ouest. De Paul Tasong, on sait que le plan du gouvernement devrait permettre de bâtir dans cette région 119 écoles, 44 hôpitaux, 315 kilomètres de routes, 36 ponts et des points d'eau.
Avant de se rendre à Buéa dans la région du Sud-Ouest, Paul Tasong a conduit la semaine dernière, la mission du Plan présidentiel de reconstruction et de développement des régions du Noso, à Bamenda. Il faut rappeler que les principales missions assignées audit Plan sont la réhabilitation et l’aménagement des infrastructures de base, œuvrer pour la revitalisation économique du Noso; oeuvrer à la promotion de la cohésion sociale. Paul Biya a donc porté sa confiance au Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire.
Pour revenir au séjour de la délégation de Paul Tasong à Bamenda, on se rappelle que pour nuire à cette mission, les séparatistes avaient lancé un mot d’ordre de ville morte-ghost town. Cette opération de ghost town devait durer trois jours. Et les populations par peur de représailles étaient restées cloîtrées dans leur maison.
Liliane N.
Cette campagne est soutenue par 5 Prix Nobel de la paix et d’anciens Chefs d’Etat.
L’Organisation non gouvernementale (Ong) Global Centre for the Responsibility to Protect (GCR2P) a initié une campagne baptisée « L’Action Mondiale pour la Paix et la Justice au Cameroun ». Le but de ladite campagne est d’amener le gouvernement, les Forces de sécurité et de défense et les groupes séparatistes à un “cessez-le-feu Covid-19” dans les régions anglophones: Nord-Ouest et Sud-Ouest.
La campagne initiée par l’Ong américaine GCR2P est soutenue par 5 Prix Nobel de la Paix, à savoir le Dr Denis Mukwege de la RD Congo (2018), le Pr Muhammad Yunus du Bangladesh (2018), L’honorable José Ramos-Horta du Timor-Leste (1996), l’ancien président sud-africain Frederik de Klerk (1993), et l’ancien président du Costa Rica, Oscar Arias Sánchez (1987).
Les autres personnalités qui la soutiennent Ricardo Lagos l’ancien président du Chili, Joe Clark l’ancien premier ministre canadien, et même d’anciens Ambassadeurs des Etats-Unis au Cameroun, à l’instar de Niels Marquardt, John Yates ou Harriet Isom. Pour ce qui est des personnalités d’influence de la société civile internationale, on compte le Directeur exécutif du GCR2P. Il y a également des signataires camerounais, dont l’ONG a choisi de dissimuler l’identité, soi-disant par crainte de représailles.
Liliane N.
Les dépouilles de ces déplacés de la crise anglophone ont été transférées dans leur village, pour inhumation.
Pour la seule journée du 17 juin 2020, le département du Noun dans la région de l’Ouest a enregistré deux drames. Dans l’arrondissement de Bangourain, selon journal du Cameroun, six déplacés de la crise anglophone ont été foudroyés. Les victimes sont quatre femmes et deux fillettes. Leurs corps sans vie ont été transféré dans leur village pour y être inhumés.
Toujours dans la région de l’Ouest, au département du Noun, mais à Foumban, un glissement de terrain a englouti plusieurs membres d’une même famille. Les cadavres d’une fille âgée de 20 ans et une fillette de 8 ans ont été extraits des décombres par la Croix rouge qui s’est amenée sur les lieux du sinistre. Les recherches se poursuivent. D’après des témoins, le glissement de terrain a surpris la famille qui était endormie.
Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que la région de l’Ouest connaît un sinistre, comme celui qui s’est produit à Foumban. L’année dernière, la localité de Gouache à Bafoussam en a eu un de pareil. Le bilan de ce drame a fait état de 43 personnes décédées et une centaine de familles qui se sont retrouvées sans domicile.
Liliane N.
L’armée a aussi récupéré des armes artisanales et une mitrailleuse prise aux militaires en 2018 par les séparatistes.
Le bilan des opérations menées par l’armée la semaine dernière, dans des localités de la région du Nord-Ouest est plutôt réjouissant. L’armée était à Bali, à Batibo et à Widikum, des localités qui avaient été assiégées par les Amba boys, selon nos sources.
Dressant le bilan de ces opérations dont il est l’initiateur, le Général Nka Valère a indiqué que l’armée a réussi à neutraliser des séparatistes, à récupérer un important arsenal de guerre et tout aussi important, à libérer les localités suscitées de l’emprise des Amba boys. « 13 séparatistes ont été neutralisés, les armes artisanales ont été récupérées, les camps ont été détruits, une mitrailleuse à gaz de type PKM qui avait été prise à nos hommes en 2018 et une bande de 95 munitions ont été récupérées », a-t-il déclaré sur les antennes du Poste national.
En plus de ce qui est suscité, l’armée est félicitée pour avoir délogé les bandes armées sur la route Bali-Batibo-Widikum, qui étaient barricadée. Les affrontement ont duré 72 heures. « Je félicite la task-force du BTAP (Bataillon des Troupes Aéroportées) et du BSA (Bataillon Spécial Amphibie) qui, le 13 juin 2020, a conduit un raid dans la localité de Mbokam du côté de Jakiri dans le Bui et qui a pu neutraliser onze amba-terroristes et récupéré une dizaine d’armes. Le 53è Bataillon d’Infanterie Motorisée a conduit une reconnaissance offensive à Zhoa et a pu démanteler un camp terroriste et récupérer des armes », a déclaré le Commandant de la 5ème région militaire interarmées.
Il faut noter que les opérations susmentionnées, ont été pilotées sur le terrain par le Colonel Matiang Charles Alain, Commandant de la 51ème Brigade d’Infanterie Motorisée.
Liliane N.
Les victimes revenaient des funérailles du défunt Maire Ashu Priestly Ojong.
La population du village Eshobi est consternée après le meurtre de cinq jeunes hommes. Il faut préciser que ce village se trouve dans le département de la Manyu, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun. Les défunts revenaient des funérailles du Maire de Mamfe Ashu Priestly Ojong, apprend-on de nos sources. Ils ont été tués à la machette par un groupe armé. Les soupçons de l’appartenance dudit groupe aux séparatistes sont évoqués.
A titre de rappel Ashu Prinsley Ojong à qui les 5 hommes assassinés venaient de rendre un dernier hommage, a lui aussi été assassiné par les sécessionnistes le 10 mai 2020. Pour les services qu’il a rendus à la nation, il a été élevé au titre de Chevalier de l’Ordre national de la valeur. La Crtv a rapporté que 5.000 personnes ont assisté à ses obsèques qui ont eu lieu le samedi 6 juin 2020.
Liliane N.
Ces individus affirment avoir eu des autorisations, pour prendre les parcelles de terre de la Cameroon development corporation secouée par la crise anglophone.
C’est depuis des mois, qu’on observe que les terres appartenant à l’entreprise Cameroon development corporation (Cdc) sont prises par des individus, qui clament avoir des autorisations, pour le faire. Les employés de la Cdc affirment qu’il n’y a pas que les terres de l’entreprise qui sont prises d’assaut, les palmiers à huile de la société sont aussi abattus.
Une source du quotidien Le Jour qui a également relayé ce problème rapporte en exemple que le lundi 1er juin 2020, il y a eu des personnes non identifiées, qu’on a aperçues en train d’abattre des arbres dans une palmeraie de 31,3 hectares de superficie située à Ndongo. Une autre source indique que cela se ferait avec l’autorisation des notables du Conseil traditionnel de Tiko.
Dans trois autres localités de la région du Sud-Ouest, on rapporte que les terres de la Cdc sont prises. Ces localités sont Moliwe, Limbola, Tiko. « Il y a une invasion effrénée des plantations de la Cdc. C’est un abattage illégal. Le bilan des pertes sera très lourd. A Moliwe, c’est une jeune plantation avec des plants très jeunes qui est détruite », a confié un employé de l’entreprise à Le Jour.
Jusqu’à ce jour, il n’y a eu aucune sortie relative à ce problème des responsables de la Cdc. Le Prince Moki de la chefferie de Tiko contacté par Le Jour a déclaré « le Conseil des chef traditionnels de Tiko dispose de documents légaux des terres sur lesquels il opère ». Boris Ngu le Délégué régional des Domaines, du cadastre et des Affaires foncières du Sud-Ouest, approché par Le Jour, a souligné qu’en cas de rétrocession, il faut toujours qu’il y ait une autorisation auprès de la Cdc avant toute activité de coupe d’arbre. Il a indiqué qu’une affaire relative à la coupe d’arbres sur les terres de la Cdc a été soulevée dans la localité de Moliwe. Selon lui, le problème pourrait être causé par une mésentente entre l'exploitant qui détient un arrêté ministériel et la Cdc sur le prix à reverser pour les coupes sur la surface concernée.
A titre de rappel, la Cdc est présentée comme le deuxième employeur au Cameroun après l’Etat. L’entreprise est en difficulté et sombre depuis la survenue de la crise socio politique dans les deux régions anglophones du pays. Elle est spécialisée dans la culture de la banane, du palmier à huile et du caoutchouc naturel.
Liliane N.
Dans un discours vidéo ce 01er juin 2020 devenu viral sur les réseaux sociaux, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun fait savoir qu’une succession de « gré à gré » est en gestation au Cameroun. Maurice Kamto exclut toutes pistes de nouvelles élections populaires dans le pays sans résolution préalable de la crise anglophone, mais aussi de la réforme consensuelle du système électoral.
Dès l’entame de son allocution, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) parle des manœuvres visant selon lui, à organiser la succession de gré à gré à la tête de l’Etat.
« Je puis vous dire aujourd’hui que les choses se précisent. Les artisans du gré à gré sont plus que jamais à l’œuvre. Par ce biais, ils veulent accélérer le cours de l’histoire à leurs fins, au mépris de toutes les règles démocratiques de dévolution du pouvoir et des souffrances du peuple camerounais, je voulais dire de vos souffrances », exprime Maurice Kamto.
L’opposant politique camerounais souligne qu’aucune forme de succession de gré à gré ne saurait être acceptée. « Nous nous dresserons contre toute manipulation, même constitutionnelle, tendant à l’accession à la fonction suprême par des moyens autres qu’effectifs. Nous nous mobiliserons contre l’organisation de nouvelles élections populaires au Cameroun sans que soient remplis les deux préalables majeurs que sont la résolution du conflit armé dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, et la réforme consensuelle du système électoral. Rien ni aucune circonstance politique, même exceptionnelle, ne pourra être invoquée pour organiser de nouvelles élections sans le respect de ces deux préalables. Nous n’avons cessé de faire des propositions concrètes de l’une et l’autre crises », prévient-il.
Présidentielle de 2018
Le candidat arrivé deuxième à la présidentielle de 2018, n’a décidément pas tourné la page de ce scrutin. Il rappelle à sa guise, les circonstances ayant entouré l’élection notamment le contentieux post électoral avec l’entrée en scène du Conseil électoral. « Le Conseil électoral a porté un coup dur à la démocratie camerounaise, en déclarant vainqueur un candidat qui n’avait pas réuni la majorité des suffrages dans leurs urnes », lance Maurice Kamto.
L’homme politique ne fait pas abstraction, de la brutalité et de la torture qu’ont subies des militants et sympathisants du Mrc avant d’être jetés en prison pour avoir protesté pacifiquement contre ce « hold-up électoral », contre la crise dans le NoSo et contre la prévarication des ressources dédiées à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, finalement retirée au Cameroun.
Maurice Kamto note les efforts de ses compatriotes qui, dit-il sont restés debout, fiers de mener le combat pour la libération du pays. Il fait allusion à leur adhésion à l’appel au boycott du double scrutin législatif et municipal du 09 février 2020 que le Mrc a lancé le 25 novembre 2019. « Nous sommes rendus à un tournant de notre histoire. Il s’agit de ces moments où chaque peuple doit trouver au fond de lui le ressort et le sursaut indispensable pour choisir le cours de son destin. Par notre vigilance collective et notre sens du devoir patriotique, nous devons épargner à notre pays un nouveau désastre de presqu’un demi-siècle qu’on lui prépare à travers l’usurpation du pouvoir », ajoute Kamto.
Contexte de Covid-19
« Trop c’est trop ! Le peuple camerounais a assez souffert de la gloutonnerie de quelques personnes dont toute l’incompétence, l’irresponsabilité et le cynisme s’étalent encore de façon dramatique à la face du monde dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19, et qui croient pouvoir conserver éternellement le pouvoir uniquement par la terreur d’Etat. Il est temps que la dévolution du pouvoir dans notre pays passe enfin par des processus démocratiques admis dans toutes les sociétés modernes ; que le peuple camerounais ait la possibilité de se donner librement et dans la transparence des dirigeants légitimes, qui sont tenus de lui rendre comptes sur la gestion des affaires publiques. Nous sommes prêts ! Les tortures, les emprisonnements arbitraires et les humiliations, nous les connaissons déjà ! Quinze d’entre nous, dont le premier Vice-président du Mrc, Mamadou Yacouba Mota, sont encore en prison. Et si la mort doit venir pour cette cause, qu’elle vienne ! », s’exclame le président du Mrc.
Pour finir, Maurice Kamto déclare, « tenez-vous prêts, mes chers compatriotes, afin qu’ensemble nous engagions la phase ultime de la lutte pour la libération du Cameroun et l’avènement de la démocratie dans la vie politique de notre pays. Vous devez enfin pouvoir peser sur le destin de notre nation, compter sur un meilleur avenir pour vos enfants, construire un pays fort et lui assurer un rayonnement international ».
Le Mrc porte plainte contre Orange et Mtn Cameroon en Côte d’ivoire
Innocent D H