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C’était son dernier projet, sa dernière volonté majeure pour le Cameroun. Christian TUMI s’en va sans avoir vu la paix revenir dans ses terres natales. Il est parti alors que les fils et les filles du pas pour lequel il s’est consacré continuent de se tirer dessus. Le médiateur international qu’il a été n’a pas pu jouer de toute son influence pour faire asseoir les belligérants autour de la table de discussion.

 

Le Cardinal Monseigneur Christian TUMI n’est plus. La dernière bataille de sa vie, le retour de la paix dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, n’a connu de succès. Il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour que ces assises se tiennent de son vivant. Pendant des mois, malgré son état de santé fragile, il a fait le tour des villages du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour rencontrer les plus radicaux, les chefs de guerre, question de leur tendre la main aux fins de leur donner de bien vouloir accepter de s’asseoir autour d’une table de discussion pour trouver des pistes de solutions pour la sortie de crise.

Monseigneur Christian TUMI s’est battu et a voulu peser de tout son poids pastoral pour qu’il y ait un véritable dialogue qui se mette en place. Ce dialogue qui devait être le véritable début de sortie définitive de la crise. Mais le pouvoir politique a à plusieurs reprises mis des bâtons dans les roues de l’Archevêque Emérite de Douala.

 

Le « All Anglophone General Conference » plusieurs fois reporté

 

A plus de trois reprises, programmée puis reportée, la conférence générale anglophone n’a jamais pu se tenir jusqu’à ce jour. Et pourtant, le Cardinal Christian TUMI avait déjà tout mis en musique.

Les assises étaient placées sous la coordination de l’Imam de la mosquée centrale de Bamenda, de son collègue de la mosquée centrale de Buea, et le rapporteur devait être le Président de l’Assemblée Presbytérienne du Cameroun. Le Cardinal, à plusieurs reprises a fait des demandes d’autorisation de manifestation publique pour ouvrir les travaux. Tout était prévu. Les travaux devaient se tenir au sein de la Cathédrale de Bamenda. Toutes les forces vives des 13 départements que comptent les deux régions étaient mobilisées. Il ne restait plus que l’autorisation et la présence du gouvernement pour que les travaux commencent. Il était simplement question de mobiliser et d’écouter les différents protagonistes. Au sortir de là, les résolutions devaient être envoyées au Chef de l’Etat avec des mécanismes de mise en œuvre efficaces. Mais, c’est plutôt une fin de non-recevoir qui a été flanqué au nez du Cardinal Christian TUMI.

 

Qui sait, certainement le meilleur hommage que l’Etat pourrait rendre à cette éminence, ce serait peut-être de faire tenir cette conférence dans les conditions souhaitées par Monseigneur Christian TUMI.

 

Stéphane NZESSEU

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La Cameroon Development Corporation (CDC), principal producteur de bananes au Cameroun compte par cette réhabilitation de ses plantations, se relever de la crise anglophone. En effet, les bananeraies de cette entreprise ont subi les dégâts collatéraux de cette crise. Ils ont été notamment été transformés en camps d’entraînement par les militants séparatistes. 

 

 La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), vient de publier le document intitulé « test prévisionnel de conjoncture dans la zone Cemac au 2ème trimestre 2021 ». De cette source, l’on apprend que la production de la banane dessert au Cameroun devrait s’inscrire à la hausse entre avril et juin 2021. Cette hausse de la production sera observée dans tous les bassins du pays, « y compris dans le bassin de production du Sud-Ouest, où le principal prévoit de réhabiliter 520 hectares de plantations en 2021 », annonce en outre le document rendu public par la Beac.  

Rappelons que dans la région du Sud-Ouest Cameroun, la Cameroon Development Corporation, unité agro-industrielle détenue à 100% par l’Etat, et qui exploite également des plantations d’hévéa et de palmiers à huile, est la principale victime de la crise socio-politique entretenue par les séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les effets de cette crise sont d’ailleurs nombreux. Les plantations de la CDC ont été transformées en camps d’entraînement par les militants séparatistes, les ouvriers retrouvés dans les plantations ont été violentés, tandis que les usines de traitement et de stockage des produits et autres emballages ont été incendiées.

Cet état de difficultés d’ordre sécuritaire avait amené le top management de l’entreprise qui comptaient 22 000 employés à suspendre ses activités. Ce qui a provoqué dans la foulée, la disparition du numéro 2 du marché de la banane du fichier des exportateurs, entre septembre 2018 et mai 2020 (19 mois d’absence). Pourtant, les activités de cette entreprise publique, permettaient d’injecter en moyenne 500 millions de FCFA dans le circuit économique de la région du Sud-Ouest. Avec cette crise, la CDC a affiché une perte de son chiffre d’affaires de 60,9 milliards de FCFA entre 2016 et 2018, selon la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR). La source révélait que du fait des ravages de la crise anglophone, la CDC a enregistré un résultat net négatif de 17,9 de FCFA en 2019, tout en cumulant une dette salariale estimée à 14,5 milliards de nos francs.

Innocent D H    

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Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale demande aux pays de l’Occident qui se mêle des affaires internes du Cameroun, d’avoir du respect pour notre pays et pour son peuple.

Dans sa nouvelle tribune, Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale dénonce l’indignation à géométrie variable qu’il observe de la part des pays de l’occident en ce qui concerne la crise qui secoue les régions anglophones : le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 dénonce par la même occasion le silence coupable lorsque ceux qui réclament la sécession du Cameroun, commettent des forfaits.

Retrouvez ci-dessous la tribune de Serge Espoir Matomba

Alors que l’Union Européenne et les occidentaux en règle générale sont très prompts à condamner toute velléité d’indépendance et de mouvements séparatistes, lorsque cela concerne leurs pays, leur attitude est beaucoup plus ambigüe lorsqu'il s'agit des pays africains.

Personne n’a oublié la fermeté de l’Union Européenne aux côtés du gouvernement espagnol, face à la tentative de sécession de la Catalogne. Alors comment comprendre que ces mêmes pays hébergent en leur sein des personnes qui tiennent à la vue et au su de tout le monde, des langages de haine portant atteinte à la souveraineté de nos nations, sans être inquiétées, sans risquer d’être extradées.

Des individus qui financent des mouvements séditieux dont le but est, y compris par les armes et la violence, de détruire des Etats de notre continent.

Comment s’expliquer et se satisfaire du silence, voire de la complaisance affichée par ces Etats occidentaux avec les assassins séparatistes du NOSO au Cameroun? Il ne doit pas avoir une diplomatie du riche, protectrice pour les intérêts des plus puissants et une diplomatie de la condescendance, méprisante pour les pays d’Afrique et leurs dirigeants.

C’est terminé le temps où le charcutage de nos frontières étaient entre des mains blanches, nous restons maintenant vigilants.

Nous ne sommes plus dupes, lorsque ces mains blanches essaient de revenir dissimulées dans les gants d’un dialogue que l’on voudrait nous imposer. Nous sommes des nations adultes et émancipées. Nous refusons toute ingérence étrangère, à fortiori lorsque qu’elle met en danger l’unité de notre Pays.

Notre souveraineté n’est pas négociable, pas discutable. Nous demandons simplement le respect qui est dû à notre nation et à son peuple. La morale proverbiale du « faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais » n’a plus court sous nos latitudes.

A bon entendeur, salut.

 Vive le Cameroun uni !

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Avec la verve qu’on lui connaît, l’homme politique dans cette autre sortie n’a pas manqué de mettre tous les belligérants, notamment les promoteurs de cette guerre dont on ne connaît pas la fin, face à leurs responsabilités, regrettant ces litres de sang humain qui coulent au quotidien.

 

« Le sang coule, un peu, un peu plus, un peu trop, à flot dans le NOSO. La coupe est pleine et déborde, seuls les presbytes politiques pourraient continuer de dire de ce verre, qu'il est à moitié vide. 

Pourquoi tant haine, de rancune, de violence, d'agression, de barbarie, de sauvagerie de  et de sadisme? On tue à l'arme lourde, on assassine froidement, on égorge au couteau et à la machette, on strangule uniquement avec corde ou à mains nues avec pour ferme intention d’installer dans les deux régions du Cameroun; «l'omerta » et la «vendetta ». (En langue corse, la loi du silence et l'instinct  de la vengeance).

Le NOSO baigne dans une mare de sang sous la houlette des escadrons de la mort; sang qui ruisselle vers les fleuves qui se déversent à la mer devenue rouge, rouge du sang versé des veines de nos enfants.

Combien de temps cela va-t-il encore durer? Combien de morts civils et militaires nous faudrait-il atteindre? Combien d'exilés faudrait-il pour atteindre la masse critique pour susciter la pitié des gendarmes du monde, la très redoutable communauté internationale pour énergiquement s'interposer pour arrêter l'hémorragie?

Le Ministre de la défense de grande Bretagne Sir Lord Gordon au cours de la deuxième guerre mondiale avait dit: « Quand une guerre commence, la première victime, c'est la vérité : quel que soit le type de guerre asymétrique ou conventionnelle. La vérité des informations du terrain sera strangulée  le cou tordu à ciel ouvert en mondovision à la télévision par les communicateurs affectueusement appelés « porte-parole » habillement choisi pour leur force de persuasion dans l'art oratoire.

Chacun des belligérant se tue pour tuer la vérité; la vérité sur les auteurs des tirs, de crimes, la vérité sur l'identité et le nombre de victimes, sur le bilan d'une attaque ou encore sur ses moyens logistiques et capacités opérationnelles.

Les dernières atrocités au front du NOSO : écoles incendiées, femmes décapitées, enlèvements et meurtres des autorités administratives, des enseignants et des élèves, Ngarbu et autres… nous font comprendre que la vérité est morte et enterrée, que le mensonge règne, trône,  vient de prendre les armes et triomphe sans modestie.

N'enseigne-t-on pas dans les facultés de sciences politiques qu'il vaut mieux un mensonge qui sonne vrai qu'une vérité qui sonne faux? 

Voici donc le mensonge qui prend du gallon, élevé au rang et grade de valeur, érigé en mode moderne de gestion d'une guerre. On ment de tout, sur tout, partout, pour tout et pour tous.

Qui tue ? Qui coupe les têtes dans les rues des villes du nord et du Sud-ouest? Qui arme les criminels avec quels moyens? Et quelles complicités? Qui assure la propagande de l'horreur sur les réseaux sociaux? Qui renseigne les combattants sur le terrain? Pour tout dire; à qui profite ou profiteront tous ces crimes? bien sûr aux seigneurs de la guerre.

On accuse, on s'accuse, on récuse, on indexe ; les doigts accusateurs sont pointés vers l'armée et vers les « amba Boys ».

En 4 années de guerre, on aura tout entendu, on aura tout vu; les « amba Boys » accusent le Ministre Atanga Nji d'être le cerveau de la fabrication de faux ambazoniens et autres tueurs séparatistes aux fins de discréditer leurs mouvements, leurs causes et leurs revendications.

Brefs, d'en faire aux yeux des camerounais et de la communauté internationale de dangereux criminels constitués en pelletons de la mort.

Une posture qui fera du régime en place un martyr, qui ne voulait que paix et unité et qui se trouve être agressé par des brigades sataniques et des voyous armés.

Un autre doigt accusateur est pointé vers un haut gradé de l'armée camerounaise, pour ne pas le nommer, le Colonel Bakoui Commandant de la sécurité militaire; on lui reprocherait de déshumaniser la guerre, brillant  par les crimes crapuleux.

L'opprobre ainsi jeté sur un officier supérieur des Forces de Défense dans l'exercice de ses fonctions et en mission commandée à savoir riposter à titre de représailles au coup par coup.

D’ailleurs l'Armée s'en défend, en le désignant comme un  brave et vaillant officier, grand commis d'état qui s'acquitte avec honneur et loyauté de son devoir.

Toutes ces accusations portées contre l'Etat, ne sauraient justifier les multiples crimes inscrits à l'actif des séparatistes. Les autorités politiques et militaires dressent un tableau sombre d'actions terroristes qui font du Cameroun une honte politique internationale, une curiosité géographique. Le chapelet de récrimination serait long et difficile à égrener : 

1) Crimes rituels de sang, on égorge, on décapite, on découpe, on cuisine et on se régale de la chair humaine.

2) On organise et proclame la partition du Cameroun en faisant du NOSO une zone de Non Droit. Une sorte de «Yalta » à la camerounaise.

3) Les forces de défense ont payé en 4 ans, un lourd tribut en perte de matériels et de vies humaines.

4) Le mépris de la constitution qui fixe la forme de l'Etat déclarée non- négociable sur l'unicité et l'indivisibilité….

Cette guerre, cette sale guerre, beaucoup en ont marre et souhaitent du fond de leur cœur, qu'elle s'arrête sur le terrain. Autant les vrais Ambazoniens que les faux Ambazoniens fabriqués par les deux camps à Yaoundé ou à Bamenda, et exportés sur le champ de bataille.

Mais qui pourra donc arrêter cette juteuse guerre qui engraisse tant ?

Ce ne sera certainement pas ces officiers sans réserve, ces politiques qui en ont fait un fonds de commerce, ces financiers tapis dans l'ombre dans la diaspora et qui tirent profit de la mort de la vérité sur le terrain ; du spectacle de désolation de sang et de larmes que se livrent les camerounais.

Les anglophones égorgent les francophones, quelle image! Les francophones tuent les anglophones quel dommage ! Les séparatistes brûlent, incendient les écoles, les maisons des anglophones, quel gâchis!

Seigneur Dieu Tout puissant, toi qui sonde les cœurs et les reins, toi qui peut tout en tout lieu et en toutes circonstances, viens habiter ces âmes en perdition qui sèment pleurs, larmes, désolation et  consternation.

Daignes seigneur, inscrire dans leur cœur le temps de paix à la place du temps de guerre, le temps de la réconciliation, le temps du pardon et de la reconstruction.

Exorcises seigneur, pour le bien de tous, les entrepreneurs de la guerre responsables de plus de 3.000 mille morts, plus de 20.000 déplacés internes et externes et de dégâts matériels et pertes économiques d’importance. 

Seigneur, exorcises ces hommes, dits d'honneur, affectueusement appelés les « membres d'honneur de la Crise Anglophone ». God, Yes You Can »!

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre

Le nouveau président américain conformément à la loi fondamentale des Etats-Unis, a pris fonction à la Maison Blanche le 20 janvier 2021. Joe Biden et l’ensemble de son administration ont dès leur entrée en scène plusieurs dossiers sur leur table notamment les crises dans le monde. Au rangs des sujets d’actualités pour cette équipe dirigeante, la recherche des solutions pour une sortie définitive de la crise socio-politique dans les régions anglophones du Cameroun.

 

A cette lancinante question, le journaliste pétri d’expérience, Adamu Moussa tout en prenant du recul reste optimiste. Dans une récente interview abondamment relayés dans les médias, le spécialiste des politiques publiques analyse : « Le Cameroun n’a absolument rien à craindre de l’administration Biden. Cependant, une chose est sûre : à l’instar des précédentes administrations du Parti démocrate, le président Joe Biden sera plus actif sur la scène africaine que l’ancienne administration Trump. Vous vous souvenez de l’incident qui s’est produit à la Maison Blanche le 18 janvier, lorsque Trump a qualifié les pays africains, Haïti et le Salvador de pays « de merde » lors d’une conférence ? Biden ne fera jamais une telle déclaration. Mais cela ne veut pas dire qu’ils nous traiteront avec des gants de velours », postule-t-il.

Adama Moussa pense que la nouvelle administration américaine fera tout pour préserver ses intérêts partout et à chaque fois qu’ils feront l’objet de menace. « Vous savez que l’Amérique a des intérêts stratégiques au Cameroun, notamment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans la région de l’Extrême-Nord. Nous avons eu de déclaration de la députée Karen Bass, chef du caucus noir du Congrès, selon laquelle le Gouvernement Biden réexaminerait la politique africaine des Etats-Unis en accordant une plus grande attention aux violations des droits de l’homme. Elle a déclaré que l’administration Biden examinera également les racines du conflit au Cameroun et dans d’autres pays africains dans le but de contribuer à la recherche des solutions adéquates », rappelle le spécialiste en communication stratégique.

Pour Adamu Moussa, le Cameroun est appelé à être proactif et bien jouer sa partition sur le plan diplomatique pour faire de sa relation avec l’administration Biden un partenariat gagnant-gagnant pour les deux pays.

Carnet d’adresse

A son niveau, le journaliste de haut vol se montre disposé à mettre en valeur son carnet d’adresse au profit de la diplomatie entre le Cameroun et les Etats pour des actions qui favorisent une relation bilatérale fructueuse. « Le réseautage et la communication stratégique sont deux outils indispensables dans le monde politique d’aujourd’hui. En effet, l’actuel conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis, Jake Sullivan, est un camarade de classe et un ami de Yale. Nous avons tous participé au Yale World Fellows Program en 2002. L’une des camarades de classe et très bonne amie à la Harvard Kennedy School of Government, Maia Sandu, vient d’être élue présidente de la Moldavie. Elle vient de nous inviter, nous ses camarades de classe, à une réunion de classe qui se tiendra dans son pays une fois la crise de la Covid-19 résolue », confie Adamu Moussa.

Innocent D H

 

Published in Diplomatie

Ainsi s’exprime avec conviction le journaliste chevronné, spécialiste des politiques publiques, et en communication stratégique. Adamu Moussa, dans une interview relayée par notre confrère Actu Cameroun, décrypte la dernière actualité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à une crise socio-politique depuis quatre ans déjà.

Un émissaire du Pape François a récemment effectué une visite au Cameroun notamment dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. L’homme de Dieu a adressé aux populations des deux régions en crise, un message de paix. Interrogé sur cette visite de l’envoyé spécial du patron de l’Eglise catholique romaine dans les deux régions en crise, Adamu Moussa apprécie : « (…). J’étais bien évidemment ravi lorsque j’ai appris la nouvelle de la visite de haut vol de cet homme de Dieu en ce début d’année alors que le pays traverse des moments troubles et fait face simultanément au regain de la pandémie de la Covid-19 dans le monde, la crise sécessionniste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », répond le journaliste chevronné.

Pour lui, réussir à faire venir une autorité de l’Eglise du rang de l’émissaire du Pape, il s’agit d’un véritable exploit diplomatique que seuls des hommes d’Etat chevronnés comme le Président Paul Biya pouvaient accomplir. « Le Président Paul Biya nous a démontré à maintes reprises que des actions efficaces en disent plus que des paroles. Ses prouesses diplomatiques, sa vision et les moyens qu’il met en œuvre pour naviguer dans les eaux politiques troubles font indubitablement de lui le maillon indispensable pour le maintien de la cohésion, de l’unité et de la vitalité de notre pays. Paul Biya est la colle forte qui maintient le pays debout », est convaincu le spécialiste des politiques publiques.

De l’inédit dans les deux régions

« Les populations se sont déplacées en grand nombre pour accueillir la deuxième autorité la plus importante de l’Eglise catholique romaine (…). Par milliers, les habitants de Bamenda ont répondu présent, ignorant les appels au boycott de la visite pastorale de l’homme de Dieu lancés par les leaders sécessionnistes de la région et de la diaspora. Au vu du courage et de la détermination de la population à se rendre en grand nombre pour recevoir l’envoyé du Saint-Siège, on pourrait raisonnablement déduire que la population est fatiguée de vivre dans la peur et qu’elle est maintenant prête à prendre son destin en main », note Adamu Moussa.

 Le spécialiste en communication stratégique reste confiant quant aux perspectives de sortie de crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il estime que cette crise socio-politique va prendre fin, car rien ne dure éternellement. « La participation active de la population lors de la visite du secrétaire d’Etat du Vatican révèle clairement que la majorité silencieuse des populations de la région ne soutient pas les actions des sécessionnistes. La confiance inébranlable que j’ai dans l’avenir radieux du Cameroun repose en grande partie sur ma foi en la capacité de nos dirigeants actuels à prendre les bonnes décisions pour le pays », argue Adamu Moussa.

Innocent D H

 

 

Published in Tribune Libre

Une bonne nouvelle en provenance de Bamenda, la cité capitale de la région du Nord-Ouest Cameroun. Des bons points à mettre une fois de plus à mettre à l’actif des forces de défense camerounaise qui ont mené samedi dernier, un assaut dans cette région en proie à une crise séparatiste.

 

Selon des informations bien vérifiées, l’armée camerounaise a libéré samedi 06 février 2021 des personnes kidnappées par des séparatistes. Ces personnes n’étaient pas très loin de leur lieu d’enlèvement et étaient cachées dans une maison à Ntankah, un quartier de la commune de Bamenda 2ème.   

L’on apprend que cette autre belle prouesse des forces de défense a été rendue possible au bout d’une opération de récherche qu’elle découvre le pot aux roses. Après cette opération militaire, ce sont 04 combattants séparatistes ambazoniens qui ont été neutralisés, et 04 otages libérés.  Il s’agit notamment de deux élèves du lycée bilingue de Bayelle-Nkwen, l’autre otage est un homme âgé qui aurait été grièvement blessé pendant l’assaut. Il se trouverait actuellement sous soins intensifs à l’hôpital militaire de la Région militaire numéro 5 à Bamenda.

Sur le coup l’armée camerounaise a également procédé à la récupération des armes, de munitions, d’engins explosifs. Et dans la foulée, elle a également procédé à l’interpellation de plusieurs individus suspects.

Relevons que la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun dure déjà depuis 04 années. C’est une réalité, les prises d’otages sont un phénomène courant dans cette crise socio-politique. A en croire les informations fournies par l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) Human Rights Watch : « Depuis 2017, les séparatistes armés opérant dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun ont enlevé des centaines de personnes, dont des étudiants et des membres du clergé, dans un contexte où se multiplient les appels à la sécession des régions anglophones », explique le directeur Afrique centrale de cette ONG, Lewis Mudge.

Innocent D H

Published in Défense

Après avoir tout perdu et obligés de laisser derrière eux afin de sauver leur vie, à cause des exactions commises par des ambazoniens, nombreux sont les Camerounais qui ont trouvé refuge à Ebolowa et qui ont reçu avec reconnaissance les présents du ministre de l’Administration Territoriale.

 

La cérémonie de remise de dons s’est déroulée dans un climat sobre, bien qu’emprunt de solennité. Du matériel de première nécessité, de la literie, des denrées alimentaires, … Bref, tout ce qui est important pour alléger la souffrance de ces compatriotes qui vivent aujourd’hui comme des indigents, des personnes assistées en permanence qui ne veulent cependant pas baisser les bras.

Le membre du Gouvernement a rencontré des hommes et femmes qui refusent de baisser les bras. Pour ne pas mourir de faim, ils multiplient des petits commerces comme le révèlent ces témoignages recueillis par nos confrères de la Crtv :

« Nous faisons des beignets que les enfants vont vendre chaque jour. C’est le seul moyen que nous avons réussi à trouver pour l’instant pour ne pas mourir de faim. Certes, les frères et les sœurs que nous avons rencontré ici nous ont ouvert leurs portes, nous ont donné un toit au dessus de nos têtes ; Nous ne pouvons pas en plus, exiger qu’ils nous nourrissent… ».

« Pour l’instant, nous louons des lopins de terre. Cela peut être pour quelques mois ; certains nous permettent de travailler pendant une année et nous concèdent un petit coin pour construire une grande cabane. Nous cultivons et nous réussissons à nous nourrir… ».

L’espoir d’un retour chez eux

« Il est plus que jamais d’actualité », a laissé entendre le ministre de l’Administration Territoriale, qui a aussi « Loué la parfaite collaboration, la symphonie d’actions qui s’est nouée ces derniers mois entre les Forces de Défense et de Sécurité et les populations…

Nous voyons que nos frères retrouvent de plus en plus la raison et reviennent à de meilleurs sentiments. Le Gouvernement ne vous laissera jamais tomber et se tiendra à vos côtés pour vous accompagner, aussi souvent que ce sera possible ».

Des paroles qui mettent du baume au cœur

« Depuis que j’ai trouvé refuge ici à Ebolowa, j’ai été recruté comme enseignant dans un établissement de la place et, l’on me donne 35mille chaque fin de mois. Je n’arrive pas à subvenir aux besoins de ma famille avec ce que je gagne ; cet espoir de rentrer chez moi ne peut que me faire plaisir… ».

C’est le même message qui est adressé à tous ceux qui vivent dans cette situation et qui savent que désormais, les portes leurs sont ouvertes pour qu’ils rentrent à la maison.

 

Nicole Ricci Minyem

 
Published in Institutionnel

Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale affirme qu’en plus d’avoir mis sur pied les régions, accordé au Nord-Ouest et au Sud-Ouest un statut spécial, le Président de la République est allé au-delà des demandes des enseignants et des avocats, qui sont le point de départ de la crise anglophone.

Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT) actuellement en séjour à Bamenda chef-lieu de la région du Nord-Ouest, a tenu une réunion sécuritaire ce lundi 18 janvier 2021. Le MINAT a saisi l’occasion pour parler des actions posées par Paul Biya le Président de la République pour résoudre la crise anglophone. De son point de vue, le Chef de l’Etat est même allé au-delà de ce que les avocats et les enseignants réclamaient.

«Le chef de l’Etat est allé au-delà de ce que les enseignants et les avocats demandaient. Je pense qu’avec la création des régions, avec l’élection des conseillers régionaux, le Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya, Père de la nation, donne la chance à tout le monde dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, à travers le statut spécial, à travers la Réhabilitation de la *House of Chiefs *, de participer concrètement au développement de ces régions dès la base», a déclaré le membre du gouvernement.

En demandant à ceux qui se restent encore dans la brousse d’y sortir, le Ministre Atanga Nji a interpellé les parents d’enfants. Il a affirmé que le Chef de l’Etat a déjà vaincu les séparatistes. Ceux qui dérangent actuellement sont des bandits.

«Je lance solennellement un appel à ces petits groupes terroristes qui sont encore en brousse de déposer les armes, et de suivre le chemin honorable des ex-combattants qui sont dans les centres de DDR (Démobilisation, Désarmement et Réintégration)…Les parents doivent être sincères car ces enfants qui sont en brousse, sont les enfants de nos familles, et les familles doivent collaborer sincèrement avec les autorités administratives, ainsi que les forces de défense et de sécurité, pour que ces enfants sortent de la brousse. Les récalcitrants qui ne veulent pas sortir doivent être punis et remis à la disposition de la justice. Le double-jeu a trop duré. Nous ne gagnons rien dans ce double jeu…Les terroristes vont attaquer les écoles, kidnappent les enfants, prennent même des rançons, et viennent donner à leurs parents. C’est l’argent du diable…Le Chef de l’Etat a gagné la guerre contre les sécessionnistes, contre les terroristes. Maintenant, nous avons affaire à des bandits de grand chemin qui ne veulent pas suivre le chemin tracé par le Chef de l’Etat», affirmé le patron de l’Administration territoriale.

Liliane N.

 

 

Published in Politique

Paul Atanga Nji le Ministre de l‘Administration territoriale affirme qu’avec les dons du Chef de l’Etat Paul Biya, que 210 000 familles ont été touchées en 2 ou 3 ans.

 

A en croire Paul Atanga Nji, c’est depuis plus de deux années, que le Président de la République fait des dons aux populations victimes  de la crise anglophone. Le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT) le 21 décembre 2020, alors qu’il remettait un autre lot de ces dons, a indiqué que 210 000 familles en ont déjà bénéficié, dans une période comprise entre 2 et 3 années.

Pour cette récente aide, elle a été pour quatre associations caritatives et plus de 550 familles déplacées internes de la crise anglophone, qui vivent actuellement à Yaoundé. Le don était composé du matériel de couchage, des denrées alimentaires, des kits d’hygiène et des « appuis multiformes ». Son coût a été estimé à plus de 600 millions FCFA. Etant le Ministre ayant la charge de faire parvenir aux populations, Paul Atanga Nji a tenu à apporter des éclaircis sur le modèle de transparence qui guide les opérations de remise. «A chaque fois nous tenons à la transparence. Vous avez vu, chacun est devant son lot et au vu et au su de tout le monde », a-t-il déclaré lors de la séance.

Par ailleurs, il faut souligner que la remise des dons aux quatre associations caritatives et à plus de 550 familles déplacées internes de la crise anglophone a été suivie par le Gouverneur de la région du Centre, les sept Sous-Préfets du département du Mfoundi et les bénéficiaires. Paul Atanga Nji a salué l’altruisme du Président Paul Biya.

« Le père de la nation a une fois de plus pensé à ses enfants. Les périodes de fin d’année sont des moments où les personnes qui ne peuvent pas fêter sont tristes. Alors le Chef de l’Etat a dit que je fais une dotation de 600 millions FCFA pour apporter secours ».

Profitant de la cérémonie, Atanga Nji a fait comprendre aux déplacés de la crise, qu’il y a possibilité de retourner chez eux.

«Il y a déjà des caravanes de retour. Pour ceux qui veulent déjà rentrer, ils peuvent s’inscrire à la Direction de la protection civile», a déclaré le Ministre.

Liliane N.

Published in Société
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Sunday, 05 June 2022 11:01