Dr Frédérik Landry EYOUM EBOA, médecin à l’hôpital CEBEC de Bonabéri a failli laisser sa blouse dans un affrontement qui l’a opposé aux membres d’une famille frustrée par la mention que celui-ci a inscrit sur le certificat de genre de mort de leur mère.
Le médecin chef de l’hôpital CEBEC de Bonabéri a été roué de coups par une famille qui estime que leur maman ne peut pas être atteinte de Covid 19. D’après le témoignage de la journaliste Annie Payep, il s’agit d’une situation rocambolesque consécutive non seulement au défaut de tests rapides du Coronavirus sur les personnes décédées ces derniers jours dans différents hôpitaux, mais aussi de l’insécurité dans nos hôpitaux. Insécurité qui expose les soignants à tout type d’agression.
Maman Cathérine, 62 ans, diabétique est arrivée à l’hôpital la nuit du 16 au 17 avril souffrant de problème cardiaque, asthénie intense, douleur thoracique. Samedi le médecin au vu des signes que présentent la dame mourante et des mouvements des derniers jours, soupçonne Covid 19. La dame décède le même samedi soir. Alors, le médecin chef de l’hôpital CEBEC décide d’informer la famille et leur fait savoir qu’au vu des soupçons et selon les procédures en vigueur, il ne peut pas leur remettre le corps et on doit enterrer. Tout se gâte. A partir d’ici, les versions du médecin et de la famille commencent à diverger.
Du côté de la famille on fait savoir que le médecin n’avait pas délivré le certificat de genre de mort qui attestait effectivement que la dame est décédée de suites de Covid 19 et qu’en l’absence du document, le gardien du cimetière a refusé que la tombe soit creusée la nuit de samedi. C’est alors que la famille décide de tout remettre au lendemain matin. Et c’est le dimanche matin que le médecin remet le certificat de décès sur lequel on peut lire « cas suspect Covid 19 ». Sauf que le Dr Frédérik Landry EYOUM EBOA signale que malgré le certificat signé, il sera roué de coups par certains membres de cette famille. Le médecin ne fait pas mention de l’absence du certificat de décès samedi et la famille s’est gardée de dire qu’elle avait violenté le médecin. Dr EYOUM aurait reçu des promesses de mort fermes. C’est très dommage. On doit éduquer nos populations et renforcer la sécurité des hôpitaux.
Il faudrait signaler que ce n’est pas la première fois que des patients se plaignent de cette question de certificat de décès où il est écrit « cas suspect Covid 19 », ce qui entraîne une obligation de mettre en terre des personnes sans certitude réelle de leur situation de contamination. Et la journaliste de se demander « pourquoi ne pas faire des tests post mortem rapide pour être sûr ? ça n’existe pas ? »
Jusqu’au jour d’aujourd’hui, au sujet du cas de Mme Yogo, l’employée du port Autonome de Douala et épouse du commissaire qui lui aussi, est décédé par la suite, la famille n’est pas sûr qu’elle soit décédée de suite de Covid 19. Car c’était écrit sur son certificat « Cas suspect Covid 19 ». Pas de confirmation du test jusqu’à ce jour.
Stéphane NZESSEU
Il s’agit du projet d’appui à la recherche-action sur la pandémie et à la définition de la riposte africaine à l’épidémie de Covid-19 et du projet du renforcement des capacités de réponse des ministères de la Santé en Afrique à la pandémie de Covid-19.
Décidément le pays d’Emmanuel Macron est résolument engagé à apporter sa contribution dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus au Cameroun. Il se trouve que le pays a été choisi avec d’autres pays africains notamment 15, pour bénéficier d’un financement de l’Agence française de développement (Afd). L’annonce de cette subvention est contenue dans un communiqué qui date du 21 avril 2020. Cet appui s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Covid-19-Santé en commun », mise en place par l’Afd.
Deux projets du Cameroun vont donc être financés. Il s’agit du projet d’Appui à la recherche-action sur la pandémie et à la définition de la riposte africaine à l’épidémie de Covid-19 (Ariacov), dont le montant de subvention est de 2,2 millions d’euros. Le montant sera reversé à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Ensuite, du projet du renforcement des capacités de réponse des Ministères de la Santé en Afrique à la pandémie de Covid-19 dont l’enveloppe s’élève à hauteur 2 millions d’euros.
Il faut savoir que les deux projets suscités ont été présentés par S.E Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun. Le Diplomate français l’a fait lors de l’audience de la semaine passée que lui a accordée le Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation le Dr Madeleine Tchuinte. Lors de ladite audience, il avait annoncé qu’un financement de 700 millions de FCFA allait être mis à la disposition du Cameroun pour soutenir la recherche scientifique. Il avait été précisé que ces fonds seront consacrés aux activités des chercheurs du Centre Pasteur, de l’Institut de recherche pour le développement et du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement du Cameroun (Cirad).
Il faut savoir que le financement que l’AFD apporte aux 16 pays africains parmi le Cameroun se chiffre à 12 millions d’euros en subvention soit 7, 871 milliards de FCFA.
Liliane N.
Dans une note stratégique confidentielle, les services d’intelligences français décrivent ce qui risque d’arriver au Cameroun dans les prochains jours, du fait de l’évolution du Covid 19 dans notre pays. Leur lecture des événements plausibles envisagerait même une mort probable du Chef de l’Etat de suite de Coronavirus.
La note en question date du 24 mars 2020. Son résumé est fort évocateur. « La crise du Covid 19 peut être le révélateur des limites de capacité des Etats, incapables de protéger leur population. […] Vu d’Afrique, le Covid 19 se présente sous la forme d’un chronogramme politique qui va amplifier les facteurs de crise des sociétés et des Etats. Face au discrédit des élites politiques, il convient de trouver d’autres interlocuteurs africains pour affronter cette crise aux conséquences politiques. » Que comprendre de cette préconisation ? Peut-être qu’il faut trouver d’autres Hommes à qui confier la gestion des Etats qu’ils considèrent comme faibles pour faire face à cette crise.
Un regard synoptique du contenu de ce document nous renseigne et nous donne de tirer quelques leçons importantes. D’abord, le pays d’Emmanuel Macron trouve dans cette crise sanitaire l’opportunité d’un contexte de déstabilisation par l’escalade populaire de personnes demandant à manger et l’accès aux services de base. Une situation d’escalade qui peut fragiliser les appareils de l’Etat et obliger d’une manière ou d’une autre, une transition au sommet de l’Etat.
Aussi, le document fait comprendre aux décideurs européens qu’il y a un risque de contamination d’un dirigeant à l’âge avancé et aux prises avec plusieurs pathologies. Or quand ils précisent que ce Président est de l’Afrique Centrale, on peut très bien deviner à qui ils font allusion. Il faut dire qu’une mort survenue dans ce contexte pourrait prêter à toutes sortes de théorie du complot mettant en opposition des groupes ethniques au sein d’un tissu social fragilisé. Et ils en sont bien conscients. Sachez qu’il circule dans les chancelleries étrangères une prophétie auto-réalisatrice sur la mort de Paul Biya suite au Coronavirus.
Une stratégie qui n’est pas loin de celles généralement utilisées par les services secrets français dans l’élimination de certains patrons politiques gênants. On se souvient de William Bechtel et MOUMIE, mais aussi, il ne faut pas oublier que c’est sur la base d’un argumentaire sur son état de santé qu’on a convaincu Ahmadou Ahidjo d’abandonner la direction du Pays. Les services de renseignement de ces pays ont la capacité de rendre cette prophétie réelle.
Par ailleurs, selon ce rapport diplomatique des affaires étrangères françaises, « la montée en flèche de la courbe de la contamination créera un vent de panique au sein des populations et obligera à un confinement systématique. Ceci posera un problème d’approvisionnement en Eau, en nourriture et en électricité. Cette situation prêtera le flanc à la criminalité et à la délinquance urbaine, ce qui donnera de la substance à toute forme de manipulation de l’opinion ... »
Quand on sait que c’est un virus créé de toute pièce par les services de ces Etats puissants si l’on s’en tient à la compréhension qu’on se fait des révélations du Pr Luc Montagnier qui fait savoir preuve à l’appui que le Covid 19 est une création de laboratoire, on peut envisager toute sorte d’hypothèses quant aux sales besognes auxquelles ce virus pourrait servir. Soyons vigilant et ne cédons pas à la manipulation.
Stéphane NZESSEU
La prison de Kondengui fait peur. Qui sait avec exactitude, le stade de l’évolution des contaminations au sein de la prison centrale de Kondengui. Au jour d’aujourd’hui différentes sources donnent des chiffres divergents sur le nombre de personnes qui sont contaminés à ce jour.
La commission nationale des droits de l’homme et des libertés du Cameroun et la commission des droits de l’homme du barreau du Cameroun sont aux abois. Ils décrient la mauvaise gestion de la crise par les responsables du pénitencier. En effet, alors que la sonnette d’alarme était tirée et que tout le pays était sur le pied de guerre contre le virus, à la prison principale de Kondengui, aucune mesure particulière n’avait été prise. Tant pour les visites des particuliers qui viennent rencontrer les leurs, que pour les prisonniers qui viennent des autres cellules de commissariat ou de gendarmeries pour la prison centrale. Aucune mesure de mise en quarantaine n’a été observée s’agissant de ces personnes. Et bonjour la catastrophe.
Le fruit de la négligence des geôliers de la prison de Kondengui, c’est 50 prisonniers contaminés. Ces 50 contaminés sont ceux répertoriés parmi la centaine qui a été libéré samedi dernier. Or au même moment, les gardiens de la prison de Kondengui laissent circuler une information qui dit qu’il y a eu un test au sein de la prison et que seul 13 bagnards seulement ont été testés positifs.
Un compte rendu qui est très loin de la réalité. Puisque si on constate plus de 50 cas sur une centaine libérée, c’est fort possible que le taux de contamination au sein de la prison soit déjà à 40% de contamination. Ce qui serait catastrophique quand on sait la précarité et l’insalubrité dans laquelle gît la prison, on peut s’attendre au pire dans les jours à venir. Rappelons que c’est la mort d’un prisonnier il y a quelques jours et l’émeute qui s’en est suivi qui a attiré l’attention des pouvoirs publics sur la situation des prisons et obligé le gouvernement à se plier au devoir de décongestion. Malheureusement, une décongestion qui ressemble à une montagne qui accouche d’une souris.
La situation au sein de la prison centrale et de la prison principale de Kondengui est préoccupante. Il faut de toute urgence d’autres mesures pour véritablement décongestionner les prisons, mais aussi de prendre en charge les populations carcérales qui ont commencé à faire la maladie. Au risque de vivre le pire.
Remises de peines : Les prisonniers de Kondengui se plaignent et crient à l’injustice
Stéphane NZESSEU
L'annonce est contenue dans un communiqué de presse signé ce 20 avril par le ministre de l'Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji. Le Président Paul Biya vient d'accorder un don spécial aux 360 arrondissements du pays.
Selon le communiqué du Mimat, ce don spécial ne doit aucunement faire l'objet de confusion avec une action du Fonds spécial de solidarité nationale crée par le Chef de l'Etat dans le cadre de cette pandémie. Il est composé de produits et matériels suivants:"50.000 cartons de savon de lessive, soit 4.000.000(quatre millions) de morceaux de savons; 1.500.000( un million cinq cent mille) masques de protection pour les populations; 50.000( cinquante mille) masques chirurgicaux pour le personnel hospitalier; 75.000( soixante quinze mille) bidons de lave main d'une capacité de 30 litres chacun; des kits de tests de dépistage rapide; des appareils d'assistance respiratoires pour les hôpitaux", détaille le communiqué du Minat.
Ce don présidentiel qui vient à point nommé renforcer la lutte contre le coronavirus sur l'étendue du territoire national, est une preuve palpable de la "générosité légendaire du Chef de l'Etat, S.E. Paul Biya qui, loin de la politique spectacle propre à certains "apprentis sorciers", a toujours été aux côtés de ses compatriotes dans les situations difficiles, à l'instar des catastrophes naturelles et des crises qui affectent les populations de certaines régions", martèle Paul Atanga Nji.
En guise d'illustration, "le soutien aux victimes de la catastrophe de Lac Nyos, de l'incendie de Nsam à Yaoundé, des inondations à répétition dans les régions de l'Extrême-Nord et du Nord, le soutien aux victimes dede lala guerre contre le groupe terroriste Boko haram, aux déplacés internes des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest et plus récemment aux victimes de Ngouache dans la région de l'Ouest", sont évoqués.
Acheminement
Les produits et matériels concernés sont acheminés aux populations à partir de l'Hôtel de ville de Yaoundé par une centaine de camions gros porteurs à destination des dix régions. L'acheminement du don dans les départements et arrondissements incombe à chaque Gouverneur territorialement compétent. Au niveau régional, la distribution est assurée par le Gouverneur, le préfet au niveau départemental et le sous-préfet dans l'arrondissement. Toutefois, le Président "insiste sur une distribution effective de proximité afin que l'aide parvienne effectivement aux bénéficiaires, particulièrement aux couches sociales les plus défavorisées", précise le communiqué.
Indiquant que le Chef de l'Etat prescrit l'intensification de la campagne de sensibilisation contre le Covid-19 dans les 10 régions, le Minat, annonce également que les équipes de la Direction de protection civile du ministère de l'Administration territoriale vont être dépêchées dans les 10 régions pour assister les autorités administratives dans cette campagne de sensibilisation et la distribution du don spécial du Chef de l'Etat.
Rappelons que ce don du Chef de l'Etat en faveur des populations camerounaises, intervient quelques jours après l'audience accordée par Paul Biya à Christophe Guilhou, l'ambassadeur de France au Cameroun. Était au cœur de la rencontre entre les deux hommes, la gestion de la lutte contre la pandémie de coronavirus au Cameroun, en France et dans le monde. Par cet élan de générosité, Paul Biya vient de démontrer une fois de plus qu'il est un homme d'Etat, un bon père de Nation.
Innocent D H
Le message sous forme d'interpellation émis par le Saint-Père ce lundi sur la page de son compte Twitter est largement partagé par les internautes. En effet, le Pape François appelle la planète à prendre conscience de l'urgence à prier ensemble pour les hommes et femmes qui ont une vocation politique et une forme élevée de charité.
Les conséquences du coronavirus dans le monde restent douloureuses.A date, selon les statistiques relayées par de nombreux médias, cette pandémie ravageuse a déjà engendré plus de 2 millions de contaminés et au-delà de 165.000 décès. Pour atténuer la gravité de cette crise, le Pape François, depuis le Saint-siège, écrit sur la page de son compte Twitter, "prions ensemble pour les hommes et femmes qui ont une vocation politique, qui ont une forme élevée de charité". Ainsi, s'observe l'urgence du seul recours à la providence pendant cette période de crise sanitaire avec son cortège d'implications sur le plan économique, pour une prospérité retrouvée le plus tôt possible.
"Prions pour les partis des différents pays, pour qu'en cette période de pandémie, ils cherchent ensemble le bien du pays et de leurs partis", ajoute le Saint-Père. Il est convaincu que le recours à Dieu pour aider les politiques à se défaire de l'égoïsme, voire de l'égocentrisme est urgent pour des actions qui permettent faire efficacement face au Covid-19 et pour que les vulnérables se sentent très rapidement soulagés.
Précisons que l'Italie où se trouve le Vatican ( siège de l'Eglise catholique romaine) et où siège le Pape, est l'un des pays les plus touchés par le coronavirus. Selon les données actualisées au 07 avril 2020, il connaît plus de 16.000 morts. Les conséquences économiques notamment dans le secteur productif italien sont estimées de 10 à 15%, à en croire les experts. En Afrique, le continent vient de franchir la barre de 1000 morts, apprend-on par le bais de France 24 le week-end dernier.
Innocent D H
Dans une interview accordée au journal français Médiapart, l'écrivain et philosophe camerounais s'inscrit au dessus des visions pessimistes sur l'évolution du coronavirus dans le continent africain. Il estime, "le virus peut soulager le continent d'une partie de ses gérontocrates".
Dans son développement argumentatif, Achille Mbembe ne cède pas à des prédictions qui tendent à faire croire qu'une hécatombe se pointe sur le continent africain du fait des conséquences du Covid-19 dans cette partie du globe. Evoquant la situation en Afrique, notamment celle centrale, l'intellectuel parle des "tyrans" qui sont à la tête des Etats depuis plusieurs décennies. Selon lui, dans ces pays, les systèmes de santé se trouvent dans un délabrement total. Cependant, l'enseignant à l'Université de Witwatersrand de Johannesburg en Afrique du Sud écarte le pire arguant que les vieillards peuvent néanmoins beaucoup craindre la maladie.
Il explique," à cause de prédilection supposée pour les vieillards, le virus peut, à la limite soulager le continent d'une partie de ses gérontocrates. Mais cela m'étonnerait qu'à lui tout seul, il mette fin à la tyrannie". A travers cette posture, Achille Mbembe pense que le coronavirus va permettre le règlement de la question de certains "tyrans" au pouvoir.
Le philosophe voit également la possibilité pour l'Afrique d'organiser valablement une riposte contre la propagation du Covid-19. Une telle réponse n'est plausible que lorsque "l'Afrique arrête de s'aveugler. Qu'elle apprenne à nouveau à se penser au-delà des mythes et des faux mouvements, qu'elle redevienne elle-même habitable, c'est-à-dire capable de marcher par elle-même, sans avoir besoin des prothèses", suggère-t-il.
Pour cela, il faudrait "qu'à l'anesthésie ambiante, à l'étiolement programmé, elle oppose ses immenses potentialités; qu'elle puisse au plan profond de ses rêves imaginaires et, au lieu de répéter chez-elle ce qui n'a pas marché ailleurs, qu'elle invente des chemins radicalements neufs, pour elle et pour le monde, cela est possible, à condition de réinvestir dans le monde d'après", croit fermement Achille Mbembe.
Rappelons-le, depuis le début de la pandémie de coronavirus, des voix ont prédit une hécatombe en Afrique. C'est le cas du secrétaire général de l'Onu qui annonçait des milliers de mort en Afrique.
Innocent D H
Il est constitué d’un assemblage de Ballons qui mis ensembles, se déplacent à la lisière de l'espace, offrant ainsi une liaison plus fluide aux personnes des communautés plus ou moins desservies dans le monde entier.
Contexte
Des milliards de personnes n'ont toujours pas accès à Internet. La crise sanitaire qui secoue actuellement la planète entière, a incité de nombreux pays à prendre des dispositions notamment dans le domaine de l’Education afin de maintenir le niveau scolaire des enfants, aussi bien du primaire que des grandes écoles, en passant par le secondaire. Une démarche qui a affiché les limites des uns et des autres.
Face à cette réalité et confronté à la problématique de la connectivité dans ce pays de l’Afrique de l’Est comme partout ailleurs, le gouvernement Kenyan, a approuvé les essais du lancement des ballons Loon dans la stratosphère au-dessus du pays.
Présentation du Système Loon
Il a pris les composants les plus essentiels d'une tour cellulaire et les a repensés pour qu'ils soient suffisamment légers et durables pour être transportés par un ballon à 20 km au-dessus de l'espace. Les ballons de plongeon sont conçus et fabriqués pour supporter les conditions difficiles de la stratosphère, où les vents peuvent souffler à plus de 100 km / h et les températures peuvent descendre jusqu'à -90 ° C.
Pour étendre la connectivité aux zones plus ou moins desservies dans le monde entier, le réseau « Loon » combine les progrès de la science des matériaux, de la modélisation atmosphérique, de l'apprentissage automatique, des systèmes de communication…
Tout l'équipement de vol est très économe en énergie et est alimenté par des énergies renouvelables. Les panneaux solaires alimentent le système pendant la journée tout en chargeant une batterie embarquée pour permettre les opérations de nuit.
Partenariat
L’équipe qui travaille à l’installation du réseau « Loon » est composée des ingénieurs multi raciaux et, dans chaque pays, ceux qui la composent travaillent de concert avec les spécialistes nationaux. Au Kenya, les tests ont été faits depuis 2018.
Pour les spécialistes, il est aujourd’hui question de mettre la dernière touche : « Dans l'immédiat, nous commencerons à envoyer des ballons aéroportés existants, ainsi qu'à en préparer de nouveaux à lancer à partir de nos sites de lancement aux États-Unis et, à les diriger vers le Kenya par les vents stratosphériques à 20 km au-dessus de la Terre. Ce processus prend du temps et nous nous attendons à ce qu’il s’agisse de plusieurs semaines avant l’arrivée des ballons de Loon au Kenya… ».
Ils ajoutent qu’ « Une fois sur place, nous effectuerons les dernières étapes des tests d'intégration de réseau avec Telkom Kenya. Par la suite, nous pourrons commencer à fournir des services aux Kenyans… Compte tenu de la situation mondiale avec COVID-19, nous travaillons aussi vite que possible pour déployer le service Loon au Kenya pour aider à court terme et établir des opérations durables qui continueront de servir les populations à long terme ».
Nicole Ricci Minyem
Cette éventualité d’annulation partielle de la dette du continent africaine par cette institution de Bretton Woods a été annoncée par sa directrice générale, Kristalina Georgieva dans un entretien qu’elle a accordé à France 24 ce 17 avril 2020. La responsable du Fonds monétaire internationale réaffirmait ainsi l’engagement de la Communauté internationale qui ne cesse de multiplier les efforts pour permettre à l’Afrique de répondre à la pandémie de coronavirus.
La barre des 1000 morts du fait du Covid-19 a été atteinte ce vendredi et l’impact économique du virus sur le continent africain est réel et promet d’être dévastateur, selon les experts. A l’heure actuelle 57 milliards de dollars ont été mobilisés par les créanciers. Une situation qui ne laisse indifférente la FMI, sa directrice générale, Kristalina Georgieva dans un entretien avec la journaliste de France 24, Georja Calvin Smith a affirmé que l’annulation d’une partie de la dette africaine n’est pas exclue.
« Nous avons regardé de très près quels étaient les besoins financiers de l’Afrique. Nous avons conclu qu’il y avait une somme importante 114 milliards de dollars qui étaient nécessaires en termes de soutien à l’Afrique. Nous avons déjà pas mal progressé, le FMI a rapidement adopté des mesures de financement d’urgence, nous avons plus de 30 pays qui sont venus nous voir en nous demandant dans l’urgence de l’aide et dès à présent, nous sommes en train d’honorer environ 1/3 de ces demandes et nous continuerons la semaine prochaine avec un total de 18 milliards de dollars qui viennent du FMI. Outre cela nous sommes également aller voir nos actionnaires et nous leur avons dit nous avons encore besoins plus d’argent. (…) mais il nous manque encore 44 milliards et c’était justement l’objectif de la réunion. Nous réunir et voir comment ensemble nous pourrions en faire plus. Nous avons promis que le FMI ferait davantage en utilisant des prêts concessionnels pour l’Afrique et nous avons également demandé aux créanciers privés d’en faire autant que sont en train de faire les créanciers internationaux. Nous avons plein espoir qu’i l y aura un progrès dans le domaine. Enfin nous aimerions que tout le monde se coordonne à ce que nous puissions non seulement financer mais maximiser », souligne la directrice de cette institution financière.
Atouts de la crise pour l’Afrique
La responsable du FMI, explique par exemple que s’il y a davantage des dépenses de budgets nationaux, ça pourrait conduire à un fardeau supérieur de la dette. Ainsi, Il va falloir regarder quelle est la structure fiscale après la crise. « Nous devons également prendre cette crise comme une opportunité et regardez par exemple ce qui se passe dans l’espace numérique et pensons à l’Afrique qui pourrait faire des sauts technologiques du fait de cette crise pour ce qui est des paiements et versements numériques, pour ce qui est de l’apprentissage électronique et des gouvernements électroniques qui sont plus efficaces et plus transparents pour les citoyens », conseille Kristalina Georgieva.
« Ce que nous voulons faire avec la Banque mondiale, c’est de profiter de cette période de moratoire et aller regarder les pays un par un pour analyser la durabilité, aller voir ce qui peut être fait de plus et comment ces pays peuvent prendre en mains la situation, c’est-à-dire aller vers une transparence de façon que la dette soit bien gérée. Nous allons faire des études, il y aura des analyses et une des conclusions sera probablement prises. Nous sommes en train de nous mobiliser pour offrir des mesures d’urgence à des pays alors que toute l’économie s’est arrêtée. Mais c’est également la période où nous devons commencer à penser à la reprise c’est-à-dire quels sont les risques qui pourraient se faire jour lorsque nous serons sortis de la crise », déclare la directrice générale.
Pour certains chefs d’Etats africains, il est encore souhaitable que le FMI procède à l’annulation à de la dette africaine qui s’élève 365 milliards de dollars. Pour le président sénégalais, Macky Sall, dans une intervention sur Radio France internationale (RFI) cette somme n’est pas quelque chose « d’insurmontable » pour faire face à cette menace planétaire qu’est le Covid-19 surtout quand on s’en tient aux nombreuses transactions par jour dans le cadre des bourses.
Innocent D H
Malgré la crise sanitaire en cours et ses multiples aléas sur les agendas académiques, le Ministre de la Fonction Publique ne s’est pas laissé intimidé et a su rendre les résultats de la session de concours 2020 à temps.
On peut percevoir une once de fierté entre les liges du tweet de Joseph LE. Le tweet fait savoir : « J’ai signé ce 16 avril 2020 dix-sept (17) communiqués portant admissibilité à certains concours professionnels 2019 et deux concours spéciaux 2020, ainsi que trois arrêtés portant résultats définitifs ». Les concours dont les résultats définitifs ont été rendus publics sont :
- Le concours professionnel de recrutement de 30 Adjoints d’Administration
Ici, au lieu de trente (30) noms, la liste définitive affiche seulement 17 noms. Comme quoi le gouvernement n’a pas atteint le quota demandé pour les différentes fonctions qui devaient être pourvues par ces agents.
- Le concours professionnel de recrutement de 50 Brigadiers de Douanes
- Le concours de recrutement de 10 Contrôleurs Adjoints des Régies Financières (Douanes)
Dans ce concours encore, on n’a pas atteint 10 admis. Mais seulement deux candidats ont été retenus. Comment comprendre que sur autant de candidats qui postulent seuls deux noms sont retenus en définitive ? Notamment les nommés FADIMATOU HAMASSIOUTO et DJENABOU ABDOURAMAN.
Les autres résultats sont des admissibilités à certains concours de recrutement au sein de la fonction publique camerounaise.
- 40 Personnels d’Actives des Douanes
- 125 Personnels des Eaux et Forêts
- 140 Personnels de l’Education Physique et Sportive
- 105 Personnels de l’Elevage et des Pêches Maritimes
- 100 Personnels de l’Enseignement Maternel, Primaire et Normal
- 400 Personnels de l’Enseignement Technique et Professionnel
- 75 Personnels du Génie Rural
- 155 Personnels de la Santé Publique (Infirmiers)
- 60 Personnels de l’Informatique et de la Téléinformatique
- 140 Personnels de la Jeunesse et de l’Animation
- 60 Personnels des Régies Financières (Douanes)
- 60 Personnels des Régies Financières (Impôts)
- 90 Personnels de la Santé Publique (Technique Médico-Sanitaires)
- 80 Personnels de l’Administration Générale
- 60 Personnels du Travail et de la Prévoyance Sociale
- 140 Personnels de l’Agriculture
Les épreuves orales auraient dû se tenir dans les jours qui suivent l’annonce des admissibilités. Or « compte tenu des mesures de restriction en vigueur dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid 19, le calendrier annexé au présent communiqué inique la date, l’heure et le lieu de passage des candidats devant les différents jurys ». Comme quoi, malgré cette crise, les concours en question iront bel et bien jusqu’à leurs fins. Le ministre Joseph LE y tient.
Stéphane NZESSEU