L’annonce a été faite ce Marti par François Legault - Premier ministre québécois : « Je suis triste de savoir qu’une femme de 54 ans en pleine forme (…) est décédée parce qu’elle a été vaccinée. C’est dur à prendre ».
La femme, dont l’identité n’a pas été révélée, « est décédée d’une thrombose cérébrale suite à une vaccination d’AstraZeneca », a indiqué de son côté le Dr Horacio Arruda, directeur de la Santé publique du Québec. Elle avait reçu un traitement médical, qui n’a pas « fonctionné », a-t-il précisé.
Le ministre québécois de la Santé, Christian Dubé, a pour sa part tenté de ne pas laisser s’amplifier les doutes envers ce vaccin et la vaccination en général.
« On savait que des complications graves, il y a en avait une sur 100.000 (doses administrées), mais il faut penser qu’à date, on a eu plus de 400.000 personnes qui ont été vaccinées avec AstraZeneca », a-t-il déclaré. Ce décès « ne devrait pas changer » la stratégie d’utilisation de ce vaccin au Québec, recommandé pour les plus de 45 ans, a d’ailleurs précisé le Dr Arruda.
Trudeau vacciné avec AstraZeneca
En fin de semaine, les autorités canadiennes avaient indiqué qu’un peu plus de 1,1 million de doses du vaccin d’AstraZeneca, l’un des quatre autorisés par Ottawa, avaient été administrées au Canada.
Seuls quatre cas de caillots sanguins associés à de faibles plaquettes avaient jusque-là été signalés dans le pays. Le Premier ministre Justin Trudeau a lui-même reçu vendredi une première dose du vaccin.
Pendant ce temps, l’Union Européenne réclame ses doses de vaccin
Une information donnée par la Commission européenne ce lundi : « Les termes du contrat n’ont pas été respectés et l’entreprise n’a pas été en position de mettre en œuvre une stratégie fiable afin d’assurer des livraisons en temps et en heure ».
25 % des doses livrées au premier semestre
AstraZeneca n’a livré au premier trimestre que 30 millions de doses à l’UE sur les 120 millions promises contractuellement. Au deuxième trimestre, il ne compte en fournir que 70 millions sur les 180 millions initialement prévus.
L’action en justice a été lancée vendredi « au nom de la Commission comme au nom des vingt-sept Etats membres, unanimes dans leur soutien à cette procédure », a-t-il ajouté, sans préciser la juridiction saisie.
Le contrat de l’Union européenne avec AstraZeneca, dont une version censurée a été rendue publique, est un contrat de droit belge, précisant que le laboratoire, la Commission et les Etats s’engagent à régler tout litige éventuel « devant la juridiction exclusive de tribunaux établis à Bruxelles ».
N.R.M
Le Chef du gouvernement et ses collaborateurs ont reçu les vaccins hier à Yaoundé. Un acte courageux dont l’objectif est de lancer un signal à la population comme quoi il est judiciable de se faire vacciner. Il n’y a pas de danger à le faire.
Le Premier Ministre du Cameroun se fait l’évangéliste de la cause du vaccin contre le Covid 19. Joseph Dion NGUTE a décidé ce mercredi se faire vacciner contre cette faucheuse. Les professionnels de la santé sont venus à l’immeuble étoile pour administrer la première dose aux membres du gouvernement. On a remarqué la présence de certains membres du gouvernement, à l’instar de Grégoire Owona, ministre du Travail, Joseph Beti Assomo de la Défense, Joseph LE de la Fonction Publique, Marie Thérèse Abena Ondoa de la Promotion de la Femme et de la Famille. Il y avait aussi des Représentants-Résidents des organismes du système des Nations Unies. Et d’autres responsables de l’administration publique du Cameroun. Ils veulent montrer l’exemple pour inciter le maximum de camerounais à être prêt à se faire vacciner le moment venu.
Pour Joseph Dion NGUTE, réagissant sur les antennes de la CRTV Radio, « Comme nous constatons, autour de nous, les gens meurent; les gens qui nous sont chers sont en train de tomber à cause de COVID. Il est donc important de prendre des mesures pour arrêter tout cela. Et jusqu’alors, la seule façon véritable d’y arriver, c’est la vaccination. C’est pour cela que je me suis fait vacciner. J’ai pris la dose, je suis bien portant. J’encourage tous les Camerounais à se faire vacciner, parce que si, éventuellement quelqu’un est contaminé par ce virus, si vous êtes vacciné ça passe presque inaperçu; vous n’êtes pas en difficulté comme c’est le cas actuellement ».
Mais est ce que cette stratégie va fonctionner à l’égard des camerounais qui sont très méfiants ? Difficile de croire que ceux qui ne seront pas obligés de quelque moyen que ce soit, de le faire, iront librement se faire injecter ces vaccins qui ont mauvaises presses. De toute façon, il est préférable d’observer la suite des évènements pour savoir comment vont se comporter les populations camerounaises. Ce d’autant plus qu’il y a de très mauvaises nouvelles qui circulent en ce moment au sujet d’une dame qui serait décédée suite à ces vaccinations.
Stéphane NZESSEU
Dans une interview accordée à nos confrères de « Le Messager », Olivier Bibou Nissack - porte parole de Kamto Maurice a décrit avec moult détails les conditions dans lesquelles vivent les prisonniers, un lieu de promiscuité intense où il n’est pas possible de penser à éradiquer cette pandémie
Dans une description poignante des lieux, on se surprend parfois pris par un haut-le-cœur, en remerciant sur le coup le ciel pour sa grâce infinie sur les vies coincées dans la promiscuité en cette période difficile. Il avoue qu’avec la nouvelle, plus en plus en asymptomatique, il n’y a pas eu de test massif sur les 3000 détenus qui peuplent les lieux.
May day ! May day ! « Il faut dire que la Prison centrale de Yaoundé-Kondengui est un miroir grossissant du Cameroun. Elle est en soi un concentré de nos qualités et de nos défauts au plan sanitaire. Ce que je dis ici au sujet de ce pénitencier vaut tout autant d’ailleurs pour toutes les autres prisons dans lesquelles se retrouvent ou non les détenus politiques du Mrc.
Ici à Kondengui, à quelques exceptions notoires près, je dois avouer tout de go que malgré la bonne foi indiscutable du personnel de santé en particulier, et en général de l’essentiel des administrateurs et gardes de prison, je n’ai pas le sentiment de façon empirique que les allocations nécessaires en ressources humaines, matérielles et financières sont suffisamment dégagées pour permettre une prise en charge efficiente et efficace de la riposte anti Covid19 dans la prison.
D’abord nous sommes ici ordinairement en situation de surpopulation carcérale, à savoir dans une prison conçue pour accueillir moins de 1000 personnes pour les.uns et moins de 1500 personnes pour les autres, mais qui est aujourd’hui constituée d’une population de plus de 3000 personnes.
C’est ahurissant !! Cependant cela donne une idée de la promiscuité et du taux de contamination ou de propagation potentiellement élevé de Covid19 dans le pénitencier. Au vue de la surpopulation carcérale qui est celle de la prison centrale de Yaoundé-Kondengui, c’est en soi une bizarrerie que de parler encore d’une « infirmerie de la Prison Centrale » là où en réalité on devrait parler sinon d’un « hôpital » équivalent à celui « de district », ou alors tout au moins d’un CMA (Centre Médical d’Arrondissement).
La conséquence est l’existence en quantité totalement insignifiante de lits d’hospitalisation, de matériel médical divers et de personnel. Le personnel de santé exerçant dans de telles conditions relève du giron de l’héroïsme et du miracle sanitaire permanent.
Des mesures et d’autres ont été prises dans la prison.
Pour symboliques qu’elles soient, elles sont pourtant loin de suffire hélas. Par exemple tous les nouveaux détenus qui arrivent font l’objet d’une mise en quarantaine suivie d’un test Covid19, avant toute affectation dans un quartier de la prison pour résidence. Un bon point.
Autre bon point, c’est qu’il existe un espace dédié de mise en quarantaine. Bon point encore, est le fait que chaque cas suspect, de détenu en consultation ordinaire à l’infirmerie, donne lieu à un test quasi systématique Covid19; tests parfois étendus aux camarades de cellules des cas positifs. Ces mesures sont à féliciter et à encourager car de nombreux cas de Covid19 ont ainsi pu être détectés et envoyés en traitement à l’extérieur.
Par contre, là où le bât blesse, c’est que la salle dédiée principalement à la quarantaine est sommairement aménagée avec uniquement des seaux poubelles faisant office de latrines à ciel (plafond) ouvert. On y dort donc à même le sol et fait sans la moindre intimité ses besoins, au vu et au su de tous, dans la même pièce où tout le monde s’alimente et dort.
C’est tellement répugnant que durant notre quarantaine j’ai pris soin, dans cette salle bondée, de ne quasiment pas m’alimenter afin d’éviter d’éprouver le besoin d’aller au petit coin. D’ailleurs comment trouver l’appétit dans une telle ambiance de recul d’humanité ?
En quarantaine donc, la promiscuité y est la règle et l’insalubrité le principe.
On assure certes, et uniquement sur le principe, l’obligation d’observance de la quarantaine mais dans quelles conditions hygiéniques et sanitaire ? En outre, les détenus déjà dans la prison depuis la survenue de la vague actuelle de Covid19 n’ont pas fait l’objet de tests Covid19 à l’échelle de la prison.
La situation exacte et les proportions de la présence du Covid19 ne peuvent donc être décrites avec précision par qui que ce soit. C’est ainsi par exemple que certaines indiscrétions font état de ce qu’il y a quelques semaines tout juste, le dernier contingent de prisonniers transférés de la Prison Centrale de Kondengui pour la Prison de Yoko aurait donné lieu à la détection de plus d’une dizaine de cas de Covid19 après tests effectués sur les prisonniers à leur arrivée. Or ces prisonniers vivaient en toute liberté ici parmi nous.
Comment en l’absence d’un test général de l’ensemble des détenus savoir combien ont-ils contaminé et comment et par qui ont-ils été contaminés durant leur séjour carcéral ici ? Qui plus est, s’il est pris en compte dans le dépistage les cas suspects du fait des symptômes que présentent ces cas, quid des cas asymptomatiques ?
Un jeune est mort brusquement il y a quelques jours. Qui sait si cette mort-subite n’était pas liée à un covid-19 asymptomatique ?!!! Avec cette seconde vague de Covid19 un test général des détenus afin de pouvoir ainsi enrayer la chaîne de contamination en isolant pour traitement général les personnes infectées n’est-il pas indispensable ? Une désinfection générale de la prison n’est-elle pas imaginable ?
Faut-il continuer comme c’est le cas à présent de faire des rotations de navettes prison-parquet(tribunal) en surchargeant comme de coutume les véhicules alloués à cette tâche ? Ne faut-il pas multiplier les navettes en fixant des quotas ou des paliers par voyage, de la prison au parquet et du parquet à la prison dans le respect d’un minimum de distanciation ?
Et d’ailleurs est-il humain de transporter ordinairement les prisonniers et les garde-prisonniers parqués comme du bétail et ce y compris souvent dans des camions non aménagés pour le transport des personnes humaines ?!! Actuellement, dans un camion de transport affecté aux navettes prison-parquet, aussi bien les détenus dans leur section, que les gardiens dans la leur, sont debout sans aucun support d’appui, agglutinés les uns aux autres, et ballottés entre eux tout au long des trajets.
Ceux qui se retrouvent dans les « cars Hiace », bien qu’assis, n’en mènent pas plus large pour autant, puisque ces détenus se retrouvent surchargés avec les gardes en rangées de cinq sur des banquettes déjà ordinairement réservées pour quatre.
Toutes choses qui en période Covid-19 sont précisément l’exemple de ce qu’il ne faut surtout pas faire. La surcharge ce n’est pas exactement ce qu’on peut décrire comme étant un geste (mesure)-barrière et ceci avec ou sans trait-d’union entre les mots !! Dans un tel contexte seule la providence explique que des hécatombes Covid19 ne soient pas encore observées dans la prison.
Plus grave, il a été pris des mesures dont le bien-fondé est difficilement compréhensible. En effet le droit inaliénable des visites à fait l’objet d’une violation inadmissible en donnant l’impression que Les visites ne s’harmonisent pas avec la prise en compte des mesures-barrières.
Résultat des courses on a supprimé les sièges et bancs et les prétendues visites ont été ramenés à des exercices de passage de témoin. On arrive on prend son repas, ou alors on salue tout juste son visiteur, et on repart … cela ne se comprend pas. Pourquoi écorner le principe des visites plutôt que de veiller à sa sauvegarde par une observance draconienne des mesures-barrières ?
Pourquoi ne pas simplement établir un calendrier, à titre exceptionnel et crise sanitaire oblige, qui rallonge de deux ou trois jours les visites en les réglementant en fonction ou des quartiers où alors de la moyenne habituelle des visites ? Un rallongement de jours garantirait une division réglementée par deux du volume de visiteurs.
On aurait ainsi une plus grande certitude de respect minimal des mesures-barrières de distanciation durant des visites qui désormais se feraient exceptionnellement 6 jours/7 jours de la semaine, mais en fonction des quartiers où alors tout simplement d’un calendrier se fondant sur le volume des visites usuelles.
On pourrait donc avoir les visités du premier palier, celui de ceux recevant leurs visites aux jours habituels de Mardi, jeudi et dimanche. Le deuxième palier serait constitué, des jours supplémentaires affectés exceptionnellement aux visites durant le temps que sévit la pandémie Covid19. À défaut pourquoi ne pas simplement garder les visites aux jours établis, mais prendre le soin de multiplier par trois ou quatre le nombre de bancs ou de sièges dédiés aux visites ?
Cela permettrait donc d’éviter de violer un principe de visites qui est non seulement un droit inaliénable pour les détenus, mais aussi un élément de régulation social puissant agissant positivement sur le moral des détenus. Ce moral dont la détérioration du peu que j’en ai appris ici, a souvent été le départ de situations graves et incontrôlables dans la prison.
Idéalement une part de ce qui est ici suggéré comme mesures en formes d’interrogations, aurait parfaitement pu être le produit par exemple de fonds Covid19 alloués au département ministériel en charge des prisons, à savoir le Minjustice.
Il y aurait beaucoup à dire et redire sur cette question, mais le format présent ne permet hélas pas d’aller plus loin pour des besoins de concision. Il est en effet difficile de se montrer exhaustif sur cette question puisqu’en filigrane elle renvoie plus largement à la politique de santé publique en milieu carcéral. Chose quasiment inexistante dans notre Pays, dont il est bien connu qu’il est en soi un désert de politiques publiques sectorielles.
Or en cette matière, ceux qui récoltent le feu des critiques car en front-office, le personnel carcéral et en particulier celui dédié à l’infirmerie, ne sont pas toujours, loin de là, les responsables de ce qui dysfonctionne. Je ne pense pas que la prison lance des appels d’offres en vue de son remplissement.
Ceux qui remplissent en vain les prisons depuis les tribunaux doivent prendre leurs responsabilités, car en laissant aller à vau-l’eau cette institution hautement sensible qu’est celle judiciaire, par une administration suspecte et douteuse, le corollaire en est la surpopulation carcérale. Or cette surpopulation est un danger réel et un catalyseur objectif de propagation de la Covid19.
La sortie du Président Élu Maurice Kamto sur cette question il y a peu, résonne avec une force accrue. De toutes les façons, rien ne permet de comprendre que des personnes poursuivies ou simplement prévenues dans le cadre d’infractions bénignes se retrouvent en détention plutôt que soumises à d’autres types de pénalités, ou alors que celles présentant les garanties légales exigées ne puissent bénéficier des procédures en habeas corpus.
Rien aussi ne permet de comprendre que nos prisons soient majoritairement pleines de prévenus non encore définitivement jugés, alors que la liberté, judiciairement parlant, est consacrée comme le principe et sa privation l’exception. Au Cameroun injuste de Paul Biya, il y a belle lurette que ce principe a été dévoyé et inversé, puisque dorénavant c’est l’emprisonnement le principe et la liberté l’exception.
Il est tout autant curieux de trouver dans les prisons des personnes victimes des errements de certains juges pouvant valablement concourir pour le prix de quincaillier de l’année, mais assurément pas pour celui de Magistrat !! De fait, au-delà d’une justice qui dysfonctionne, il y a plus grave encore, celle qui condamne ou retient captif l’innocent pour des raisons politiques ou en soumission aux pouvoirs d’argent voire du fait de toutes sortes de trafics d’influence abjectes.
Je vois ici à Kondengui des gens accusés pour des motifs fallacieux dont certains responsables de la justice camerounaise inféodés au Régime-injuste Biya, ne peuvent nullement ignorer le caractère grotesque. Cependant Etoudi regarde et laisse prospérer cette incurie de certaines strates d’une justice injuste entre les mains de personnes usant dans certains cas de méthodes de truands.
Manœuvres « magistralement » mafieuses, en vue de satisfaire des desseins inavoués en rupture de ban avec l’intérêt général et celui de la justice. C’est une honte nationale ! Or il faut mettre tout ceci en lien avec la réflexion à laquelle j’invitais les lecteurs de votre journal plus haut, à savoir quelle est la place que la méchanceté occupe dans le projet politique de Paul Biya. Oui ces choses traduisent le peu de considération que l’illégitimité régimephoto Biya accorde aux vies et personnes humaines.
Quelle est la valeur d’un système judiciaire et carcéral dont l’un des buts est aussi la réhabilitation par la réinsertion sociale (resocialisation) post-carcérale, si ce système est en lui-même aussi méprisant de la vie humaine et autant affranchi des règles sociales, de celles de droit, et celles de simple humanisme ?
Comment resocialiser quand l’outil de resocialisation déshumanise, est déshumanisé en soi, et est asocial en soi ? Ce système, fidèle aux travers du Renouveau de Paul Biya, ne soigne donc pas la société, au contraire il en accroît les travers en les exacerbant !!!
Si le système veut punir des comportements asociaux en étant lui-même asocial quel résultat pouvons-nous en attendre ? Aucun de bon en tous cas!!!
Au fond et pour vous répondre une bonne fois pour toute, la Covid19 n’est pas une nouveauté au Cameroun, socialement parlant, elle a une figure tutélaire et un véhicule promotionnels. La première se nomme Paul Biya et le second se nomme le Renouveau, tous deux socles granitiques de l’illégitime régime-photo Biya. Une Covid19 originelle ».
N.R.M
Cela ressemble à un accessoire de film de science - fiction ou un truc de gamer bien équipé mais « Team discover » pourrait s’avérer bien plus pratique que cela.
Mis au point par une équipe de cinq étudiants hongrois arrivée en tête dans la catégorie Santé et vie du hackathon EUvsVirus, ce dispositif imprimé en 3D a pour but de permettre aux patients Covid de faire surveiller leurs signes vitaux - température, saturation en oxygène ou encore fréquences respiratoires - à distance :
Les données recueillies sont transmises en temps réel sur une plateforme de surveillance, permettant aux soignants de garder un œil en même temps sur une grande quantité de patients. « Nous donnons des superpouvoirs aux infirmières, en leur permettant de surveiller cent patients dans le temps normalement nécessaire pour en checker un seul. Tout en étant à distance du risque », se félicite l’équipe hongroise, dont le prototype ne coûte que 21 euros.
Un analyseur vocal capable de détecter le Covid-19
C’est l’un des temples de la recherche scientifique mondiale. Au MIT (Massachusetts Institute of Technology), le prestigieux institut américain, des scientifiques ont développé un nouveau modèle d’intelligence artificielle. Baptisé « Cough-scrutinizing » [qui scrute la toux], l’outil est capable de détecter le Covid-19 par le son ! Oubliée l’introduction profonde et désagréable de l’écouvillon dans les narines, ici, le dépistage du Covid-19 se fait à partir d’une simple toux forcée.
Pour accomplir cet exploit, les chercheurs ont bien nourri leur intelligence artificielle, lui faisant ingérer les sons de dizaines de milliers d’enregistrements de toux et de mots prononcés par des porteurs du virus. Et les résultats sont plus que prometteurs : la machine affiche une précision de 98,5 %.
Plus surprenant, l’efficacité est également au rendez-vous sur l’analyse d’échantillons sonores de malades asymptomatiques. Un « outil de diagnostic prédictif », avance l’Observatoire Netexplo, qui y voit un mode innovant de « détection non invasive des personnes infectées, asymptomatiques ou non, pour tenter d’enrayer le plus tôt possible la contamination en chaîne et à grande échelle ».
Cet outil, s’il se démocratisait, pourrait dans le futur permettre de tester des personnes fragiles ou de très jeunes enfants, chez qui il est difficile voire impossible de pratiquer un dépistage naso-pharyngé par PCR. Ou qui pourrait être utilisé auprès de populations situées dans des zones peu dotées en tests de dépistage.
Un robot polyglotte pour visiter les malades
Manque de personnel. Manque de masques, de surblouses ou d’autres équipements de protection des soignants. Tout cela, la France l’a éprouvé, en particulier durant la première vague de l’épidémie, où les soignants ont été massivement contaminés par le coronavirus.
Mais elle n’est pas la seule, et de nombreux pays ont fait et font encore face à de telles difficultés. Pour tenter d’y remédier, des étudiants de l’École polytechnique de Dakar, en Côte d’Ivoire, ont créé « Docteur Car », un robot médical équipé d’innovations anti-Covid.
Leur invention, qui ressemble à un petit chariot, a plusieurs atouts en poche. Polyglotte, le petit robot parle pour l’instant l’anglais, le français, mais aussi le pulaar et le wolof, deux langues parlées au Sénégal, au Mali et dans d’autres pays de l’Afrique de l’ouest.
Téléguidé par une appli, il se déplace dans les salles d’isolement pour livrer médicaments et repas aux malades, réduisant ainsi les contacts entre les soignants et les patients contagieux. Une innovation qui pourrait à l’avenir être utilisée dans des zones manquant d’équipements ou de soignants, lors d’épisodes épidémiques.
N.R.M
C’est le message porté ce Mardi, par le Dr Guy Sandjon, président de l’Ordre des médecins et le Dr Franck Dange Nana, président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens, tous deux reçus par Chief Joseph Dion Ngute, Premier ministre.
De leur point de vue, l’augmentation du nombre de décès et la recrudescence des cas recensés dans les hôpitaux, sans oublier les appels quotidiens de détresse nécessitent la prise des mesures drastiques, donc la vaccination si le Cameroun veut lutter contre les formes sévères du Corona Virus
Dr Guy Sandjon, président de l’Ordre des médecins du Cameroun : « Nous ne sommes pas un pays à part dans le monde ; tous les pays européens et africains vont à la vaccination ; C’est vrai, il y a des incidents. Il faut que le rapport, le ratio bénéfices-risques soit toujours très important…
C’est le cas avec la vaccination. On pourra choisir le vaccin qu’on veut. Ceux qui ne veulent pas de vaccin ne le prendront pas ; mais croyez-moi en tant que professionnel de la Santé, la vaccination, comme pour la rougeole, comme pour la méningite, comme pour le tétanos est une vaccination sûre et sécurisée… ».
Inscris dans le même registre, le Dr Franck Dange Nana, président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens du Cameroun corrobore les propos de son collègue
« Nous avons proposé que la vaccination soit un point d’honneur à la réponse à cette deuxième vague. Elle est plus meurtrière, plus insidieuse ; Nous perdons de jour en jour, les membres de nos familles…
Nous devons, tous autant que nous sommes participer à cette campagne. Il est important de nous protéger, de protéger nos familles parce que le nombre de morts ne cesse d’augmenter ».
Solution rejetée en permanence par les Populations
Très peu confiant de la probité morale de leurs médecins pour des raisons qui leurs sont propres, les Camerounais qui estiment que « le vaccin, tel que cela leur a été enseigné à l’école est pris afin de prévenir les maladies et non pour les soigner » ;
Certains ajoutent que : « Les grosses légumes se vaccinent d’abord, ainsi que les membres de leurs familles, avant de venir nous parler de leur vaccin là ; Encore que nous ne sommes pas certains que le vaccin inoculé à ceux qui ont l’argent et le pouvoir sera le même qui nous sera injecté…
Nous sommes très bien dans notre pharmacopée traditionnelle. Que le Gouvernement mette les moyens qu’il faut pour une production massive des décoctions de Monseigneur Kleda par exemple, au lieu de nous parler de ce vaccin dont les blancs eux-mêmes ne veulent pas. Nous voyons les dégâts que cela causent chez eux ».
Il est par ailleurs important de relever que les mesures édictées par le Gouvernement ne sont toujours pas respectées.
Lors des obsèques du Lamido de Garoua par exemple, il y avait plus de cinquante personnes sous les tentes retenues à cette occasion et, l’on a pu se rendre compte que les différentes personnalités n’étaient pas distantes les unes des autres de Un mètre.
Dans les transports en commun, les marchés et autres lieux publics, très peu de Camerounais arborent le masque, sont en possession des gels hydro alcooliques. Lorsque les amis et connaissances se retrouvent, au lieu de se saluer avec le coude, ils ont renoué avec les accolades à l’Africaine.
Le combat à mener est de longue haleine.
Nicole Ricci Minyem
Le lien aurait été établi par Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins, alors que l’Agence européenne du médicament (EMA) va se réunir sur le dossier jusqu’au 09 avril prochain.
« Nous pouvons désormais le dire, il est clair qu’il y a un lien avec le vaccin. Ce qui cause cette réaction, cependant, nous ne le savons pas encore (…)
Pour résumer, dans les prochaines heures nous dirons qu’il y a un lien, mais nous devons encore comprendre comment cela se produit », affirme Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins, alors que l’Agence européenne du médicament (EMA) doit se réunir sur le dossier du 06 au 09 avril.
Des cas de thromboses cérébrales chez les jeunes interrogent l’EMA
« Nous cherchons à obtenir un tableau précis de ce qui se passe, à définir de manière précise ce syndrome dû au vaccin (…) Parmi les personnes vaccinées, il y a un nombre de cas de thromboses cérébrales chez les personnes jeunes supérieur à ce à quoi nous nous attendrions. Cela, nous devrons le dire », a-t-il encore déclaré.
Depuis plusieurs semaines, des suspicions sont apparues sur de possibles effets secondaires graves, mais rares, après l’observation chez des personnes vaccinées avec AstraZeneca de cas de thromboses atypiques.
Des dizaines de cas ont déjà été recensés, dont plusieurs se sont soldés par un décès. Au Royaume-Uni, il y a eu 30 cas et 7 décès sur un total de 18,1 millions de doses administrées au 24 mars. En France, l’Agence du médicament (ANSM) a recensé 12 cas [de thromboses], dont 4 décès chez des personnes ayant été vaccinées avec ce sérum, sans pouvoir établir de lien à ce stade.
Jusqu’ici, l’EMA soutenait qu'« aucun lien causal avec le vaccin n’est prouvé », même s’il est « possible », et que les avantages de la vaccination contre le coronavirus l’emportent toujours sur les risques.
Un vaccin suspendu en Norvège et au Danemark
Pour Paul Hunter, spécialiste en microbiologie médicale de l’université d’East Anglia interrogé par l’AFP, « les éléments de preuves penchent plutôt dans le sens que le vaccin Oxford-AstraZeneca soit bien la cause ».
Par précaution, plusieurs pays ont décidé de ne plus administrer ce vaccin en dessous d’un certain âge, comme la France, l’Allemagne et le Canada. La Norvège et le Danemark ont carrément suspendu son utilisation pour l’instant.
De son côté, AstraZeneca a assuré en mars qu’il n’y avait « aucune preuve de risque aggravé », et assuré samedi que « la sécurité des patients » constituait sa « principale priorité ».
N.R.M
Selon le leader du Mrc, il s’agit d’une urgence humanitaire à cause de la recrudescence de la pandémie et, de son point de vue, des mesures doivent être prises afin de procéder à la libération immédiate de certains prisonniers.
Pour étayer ses propos, l’homme politique dans la déclaration faite ce dimanche a notamment fait allusion à cette « nouvelle phase de contamination et de décès accrus dus à la Covid-19, qui est désormais plus virulente et plus meurtrière que lors de la phase précédente… ».
Et peut être dans l’optique de confondre le pouvoir en place, il a repris la déclaration faite par le ministre de la Justice – Gardes des Sceaux le 25 Mars dernier, lors de la réunion du Comité interministériel chargé d’évaluer et de suivre la mise en œuvre de la stratégie de riposte du gouvernement contre la pandémie du coronavirus au Cameroun :
« L’environnement carcéral au Cameroun est caractérisé par la surpopulation et des difficultés à faire respecter les mesures-barrières, notamment la distanciation physique...
La surpopulation carcérale s'accompagne de l’insalubrité et d'une très grande promiscuité qui sont incompatibles avec les règles d’hygiène. Elle favorise l'accumulation et la conjugaison des facteurs objectifs de transmission du coronavirus…
Depuis plusieurs mois, de nombreux cas de prisonniers testés positifs sont rapportés dans diverses prisons à travers le pays. Une étude gouvernementale menée dans 21 prisons sur les 70 que compte le Cameroun, et dont les résultats ont été rendus publics faisait état d'environ 700 détenus contaminés ».
Ces chiffres sont en deçà de la réalité, estime Kamto Maurice
Qui ajoute qu’ « En tout état de cause, ils sont aujourd'hui dépassés. Il est très préoccupant de constater qu'aucune statistique fiable ne peut être donnée par le Gouvernement sur le taux réel d'infection dans les prisons et par conséquent de décès suite à la Covid-19…
La pénurie des tests Anti-Covid-19 à travers le pays, y compris dans les aéroports, est aujourd'hui connue de tous. C'est consciente de cette situation critique dans les prisons, que l'Administration a décidé d'un certain nombre de mesures, dont la limitation des visites aux détenus…
Malheureusement, cette mesure est vécue comme une punition par ces derniers. De plus, elle n'est pas la solution appropriée au défi sanitaire actuel en raison de la surpopulation carcérale à cause de laquelle la propagation de la Covid-19 prend un tour dramatique dans les prisons ».
Un clin d’œil à ses camarades détenus
Toutefois, avec cette constante référence aux organismes internationaux et cette fois, il fait siens, les propos de Michelle Bachelet - Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme :
« Les personnes détenues uniquement en raison de leurs opinions politiques ou pour d’autres formes d’activisme en faveur des droits de l’Homme ne devraient certainement pas être traitées plus sévèrement ou exposées à un plus grand risque…
J’appelle à la libération inconditionnelle des défenseurs des droits de l’Homme, des manifestants pacifiques, des avocats, des prisonniers politiques et de toutes les autres personnes privées de leur liberté pour avoir exprimé leurs opinions ou exercé leurs droits de toute autre manière… ».
Ses propositions
« Dans la perspective de cette libération humanitaire désormais vitale, je propose que soient examinés les cas des personnes suivantes :
les personnes âgées, les sujets porteurs de comorbidité, les auteurs de délits mineurs, les délinquants primaires auteurs de délits mineurs, les mineurs auteurs de délits, les femmes enceintes, les auteurs de détournements de deniers publics disposés à restituer les sommes détournées, les personnes qui attendent désespérément d'être jugées, parfois au-delà des délais fixés par le Code de procédure pénale, les personnes arrêtées dans cadre de la guerre civile dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest, les journalistes, les lanceurs d'alerte, les militants et sympathisants du MRC arrêtés dans le cadre les Marches Pacifiques organisées le 22 septembre 2020, et plus généralement, tous les prisonniers d'opinion ».
Il finit ses propos en affirmant que : « Ne pas prendre la décision humanitaire qu'impose la situation actuelle dans nos prisons face à cette nouvelle vague de la Covid-19 reviendrait à laisser volontairement se développer un foyer objectif de propagation du coronavirus et, par conséquent, favoriser la persistance, voire l’aggravation de l’épidémie en cours au Cameroun ».
N.R.M
Dans une lettre ouverte adressée à son patron, l’expert en économie de la santé dit sa déception quant à la politique de gestion de la santé publique mise en place par Manaouda Malachie. Il s’offusque et dénonce les maux dont souffrent de plus en plus les hôpitaux et leurs personnels.
Dr Albert Ze est Lauréat du Prix Africain de l’Excellence pour l’année 2019 qu'il a reçu en Côte d'Ivoire le 5 octobre 2019. Un prix décerné en Côte d'Ivoire par le Comité scientifique du Super Prix africain de l'Excellence (SPADE), il a honoré le Cameroun en recevant la distinction de "Meilleur chercheur en santé pour le Développement 2019". Munie d'un parcours assez atypique, ce jeune chercheur et natif d'Ebolowa (région du Sud Cameroun), est titulaire d’un Doctorat PhD en Economie, Mathématiques et Econométrie, spécialisé en Economie de la Santé (avec mention Très honorable et félicitations du Jury) depuis 2011.
Monsieur le Ministre,
C’est avec une profonde tristesse et un sentiment de déception que je vous adresse une fois de plus ces mots. A votre arrivée à la tête de ce département ministériel qui est sans doute l’un des plus importants dans un pays, vous nous avez présenté votre vision très ambitieuse fondée sur l’humanisation des soins.
En effet, après avoir présenté le contenu de votre vision sur la chaine nationale, il est apparu que vous aviez une connaissance limitée sur le sujet dont vous êtes l’auteur; ce qui n’est pas un problème parce que vous n’êtes pas expert dans ce domaine.
L’ayant ainsi constaté, je vous ai fait un ensemble de propositions, allant premièrement de la définition du concept d’humanisation des soins à son implémentation. Mais comme vous avez décidé de foncer tête baissé grâce à vos visites inopinées et vos sanctions sur le personnel en évitant de plonger sur les vraies difficultés qui détruisent le système de santé au quotidien.
Je ne voudrais pas revenir sur l’explication de votre vision, mais je voudrais juste vous faire part du fait que depuis votre arrivée, il y a 2 ans, notre système de santé, qui fonctionnait déjà dans un état perturbé, est dans une profonde décroissante et en agonie.
- Comment comprendre que, dans une vision d’humanisation des soins, on retrouve à mainte reprise des vidéos et des images d’un patient sur les réseaux sociaux?
- Pourquoi avoir puni certains personnels de santé pour ces mêmes faits et rester silencieux depuis que les images de votre patient le Prof Mendo Ze, font le Buzz?
- Est-ce à dire que vous avez définitivement abandonné le système de santé ou alors votre enthousiasme est fini?
Par ailleurs:
- Dois-je rappeler que les patients ayant besoin d’hémodialyse sont toujours livrés à la mort?
- Les nouveaux nés continuent de mourir faute de couveuses
- Le choléra est de retour, bien que ce soit désormais une habitude même avant vous
Les centres de santé restent fermés dans plusieurs localités faute de personnel alors que vous avez annoncé un recrutement important à votre arrivée, mais hélas !!!
Tout ce que vous avez annoncé, comme promesse n’a jamais vu le jour, pendant ce temps le système se dégrade.
Votre équipe de fanatiques dira que vous avez, sans doute, été perturbé par la crise sanitaire, mais la gestion de ce chapitre ne vous dédouane non plus sur plusieurs éléments dont je ne reviendrais plus ici.
Monsieur le Ministre, ayant constaté que vous n’êtes pas prêt à collaborer avec ceux qui ont des idées pour améliorer ce système de santé, je m’abstiens désormais de vous faire des propositions, mais je ne manquerais pas très souvent de relever à chaque fois les manquements de votre parcours à la tête de notre santé.
Bonne semaine à vous et à tout le Cameroun.
Albert ZE, Economiste de la santé
24 mars 2020 – 24 mars 2021, un an déjà que le monument de la World Music, Manu DIBANGO s’est éteint. Un an plus tard, le souvenir reste vivace, bien que les camerounais n’aient pas encore eu l’occasion de faire le deuil.
Dans les rues de Douala ce mercredi 24 mars, on entend par endroit, depuis certains bars et quelques magasins, de sonorités au saxophone qui rappellent bien le Père de « Soul Makossa ». Est-ce intentionnel ou pure coïncidence ? Difficile de savoir. Toujours est-il que certains camerounais auraient voulu marquer le souvenir de cette date du 24 mars, jour du décès de l’artiste camerounais, de suite de Covid-19, dans un hôpital en France.
Pour ceux que nous avons rencontré dans les artères d’Akwa, ils ont un regret, le peuple camerounais n’a pas encore fait le deuil du départ de ce génie. Calvin FOPA déplore « vous avez vu aux Etats Unis quand Micheal Jackson est mort, souvenez-vous de la mobilisation qu’il a eue derrière. De l’évènement et de tous ce qui s’est passé. On a organisé des évènements pour permettre au moins à ses fans de faire le deuil du départ de leur icône. Au Cameroun on enterre nos idoles comme a comme si de rien n’était. La seule fois où j’ai vu ici un vrai deuil d’une star de la musique c’éatit Kotto BASS et là encore, je crois que c’était même une initiative spontanée des populations qui ont fait un cortège jusqu’au cimetière à Bonabéri. Nous on n’a pas encore vraiment fait le deuil du grand Manu DIBANGO. » Et juste derrière lui, un de ses accompagnateurs qui écoute notre conversation se sent l’envie de réagir « il faut aussi citer Johny Halliday en France. Ses obsèques étaient du venez voir. Et pourtant, Manu Dibango était plus grand que Micheal Jackson qui avait même piraté une de ses chansons. Mais on ne fait rien ».
Nos chers compatriotes sont bien d’accord que jusqu’ici, la Covid continue de sévir au Cameroun et dans le monde et que dans l’état des choses il n’est pas très évident d’organiser des évènements en sa mémoire selon son rang et la considération qu’il avait auprès des camerounais, des africains et du monde entier. De plus, il ne faut pas négliger l’équation « avis de la famille » dans le processus. On se souvient qu’à l’époque de son décès, la famille s’était opposé aux initiatives de l’artiste Papillon qui devant la lenteur des autorités de la culture avait voulu organiser une série d’évènements en guise d’obsèques de Manu DIBANGO au Cameroun.
En attendant, continuons de savourer la riche discographie qu’il nous a laissé en héritage.
Stéphane NZESSEU
Depuis quelques jours, de nombreux camerounais dénoncent des pratiques douteuses autour des tests Covid à partir de la ville de Douala. A côté d’un précédent article publié sur www.agencecamerounpresse.com sur cette mafia, une nouvelle alerte nous vient d’un autre témoignage recueilli par le site www.camerounweb.com en date du 20 mars 2021. Cette fois ci, c’est le centre de test du parcours Vita à Douala.
Nous attirons l’attention des autorités de santé qui multiplient les efforts pour assainir le processus de tests Covid-19 pour les voyageurs à partir de la ville de Douala. Curieusement, on n’entend pas les mêmes dénonciations venant de Yaoundé. Malgré la mise en place d’une plate-forme virtuelle, il en a encore qui développent des stratégies autour des centres pour spolier les pauvres citoyens camerounais.
Le témoignage reçu par nos confrères dit ceci :
« Je viens vers vous dénoncer une situation assez gravissime qui se passe actuellement au Parcours Vita à Douala concernant les Test de COVID-19.
Il se passe que pour voyager de l’aéroport de Douala pour un pays étranger le ministère de la Santé a prévu une application où vous devez vous enregistrer 72h avant et cette application vous indiquera à quel point à Douala suivant votre Lieu d‘habitation vous devrez vous faire tester 48h avant votre départ.
Mais depuis près de deux semaines ceux qui travaillent au parcours Vita ont organisé une mafia terrible, vraiment terrible ! Il faut dire qu‘au Cameroun on n‘a plus de limite pour se faire de l’argent.
La Mafia telle qu'elle fonctionne
Après vous être enregistré, quand vous allez comme prévu 48h avant faire votre test, ces gens vous repèrent, et vous font passer le test, après avoir passé le test, ils vous rassurent que les résultats sortiront et vous seront envoyé par E-mail, ce qui est déjà anormal. Et puis 48h après, c’est à dire le jour du voyage, quand vous les appelez puisque vous n’avez toujours pas reçu de message venant d’eux, ils vous rassurent et vous disent de ne pas vous inquiéter, tout en vous sondant, en vous posant les questions telles que : vous voyagez à quelle heure ? Avec quelle agence ? Vous vivez dans quel quartier ? Quelle est la profession de votre père ?
Après cela ils attendent quelques heures avant l’embarquement, ils vous appellent et vous disent que vous devriez venir récupérer votre test sur place, rajoutant qu'il y a plein de monde là-bas, les gens se disputent et votre résultat pourrait se perdre. Tout pour vous mettre en panique.
Une fois sur place, ils vous amènent sur le côté et vous présentent discrètement un faux résultat positif, et vous explique qu’en dehors des 10000fcfa frais de test si vous leur remettez 50000fcfa ils vous donnent un résultat négatif.
Ils savent que vous n’avez pas trop le choix, et quand vous leur remettez les 50000fcfa ils vous sortent votre vrai résultat négatif, déjà fait et signé depuis. Il se pourrait que le responsable de poste de test au parcours Vita soit au courant de tout ça, puisque quand ils le font, il est à côté et observe toute la scène.
Il est à remarquer qu’ils choisissent bien leur cible, c’est la raison pour laquelle ils vous posent toutes ces questions ! Et si vous étiez vraiment positif, ils ne voudraient même pas se rapprocher de vous pour expliquer que vous devez leur remettre 50000fcfa.
Les questions qu’ils vous posent sont bien réfléchies: La profession de votre père et votre quartier pour savoir si vous n’êtes pas "fils de ..." et si vous n’avez pas de relation... votre Agence de voyage et votre heure de voyage pour vous mettre bien la pression puisqu’après que vous leur aurez donné le nom de votre agence de voyage, il vous font même une sorte de menace en vous faisant comprendre qu’ils sont obligés d’envoyer vos résultats à votre agence de voyage, au cas où vous voudriez trouver une autre solution ailleurs.
Donc leurs cibles est généralement des jeunes gens « no Name » venant des familles modestes ou pauvres qui voyagent pour leur première fois pour l’Europe. Je pense qu’ils n’osent pas le faire à des gens qui vivent déjà ici en Occident et qui étaient en vacances au pays, ou à des gens qui viennent de bonnes familles. C’est vraiment une situation assez grave, je l’aurais à peine cru si mon petit frère n’avait pas été victime il y a 3 jours (dans la journée du 17 mars 2021, ndlr). Merci beaucoup de m’aider à aviser les camerounais et nos autorités ».
Ces nombreux témoignages sont des alertes à l’endroit des autorités de santé pour davantage assainir l’environnement autour de la pratique des tests Covid et du rendu des résultats aux citoyens.
Stéphane NZESSEU