Ils sont nombreux les voyageurs qui sont comme pris au piège des tests Covid. Face à la rareté des tests PCR dans les centres agréés, sans parler de la lenteur dans le service qui met parfois trois jours voir plus au lieu de deux comme recommandé par le ministre de la santé, face à tout cela, de nombreux voyageurs se laissent convaincre par le marché noir autour de cette affaire de tests.
Notre témoin a bien pris soin d’atterrir et de passer les contrôles de l’aéroport de Roissy Charles De Gaule en France avant d’autoriser que nous partagions son témoignage.
« Je me nomme Germaine Matsing, je vie en Belgique. Il y a quelques jours je suis venu au Cameroun pour prendre part aux obsèques d’un parent très proche dans la région de l’Ouest Cameroun. Comme c’est généralement le cas, les obsèques se déroulent le vendredi et le samedi. Puisque j’ai boulot pressant j’ai fait les réservations pour arriver au pays le vendredi matin par Douala et repartir dimanche soir par la même ville. De sorte qu’arrivée le matin du vendredi, j’ai environ 04 heures de temps pour arriver dans le village à l’Ouest.
Maintenant, j’ai appris qu’en quittant du Cameroun il me faut faire un test Covid. Or, selon les informations que j’ai, les seuls centres agréés où les voyageurs à partir de l’aéroport de Douala peuvent faire les tests c’est dans la ville de Douala. Mais comment quelqu’un qui arrive vendredi et doit repartir deux jours plus tard et en plus un weekend peut faire ? Il faut avouer que c’est compliqué. De plus, les tests ne sortent pas dans l’heure d’après, il faut attendre au moins 24 heures.
C’est alors que samedi, après l’inhumation, je me souviens qu’il faut que j’ai un test pour repartir le lendemain. Puisque je compte quitter le village le dimanche pour prendre le vol du dimanche soir. Je reussi à avoir un premier contact au sein de l’hôpital Laquintinie de Douala. Je lui explique ma situation, et il me demande 30.000 fcfa pour qu’il m’envoie les résultats négatifs sans que je n’ai besoin de faire le test. Quelques minutes plus tard, un frère j’en parle à un frère qui lui devait rentrer le mardi sur la France. Il me dit qu’il a un meilleur contact. Et ce dernier, que j’ai contacté, est à l’hôpital Général de Douala. Lui il nous a pris 15.000 fcfa chacun. Je lui ai transféré les sous et il m’a envoyé, via WhatsApp, dans les minutes qui suivaient les résultats négatifs de tests Covid avec les en-têtes. Bref un document qui a tout de légal. »
Comme on peut s’en rendre compte, avec ce test entre les mains, elle a pu traverser sans soucis les barrages à l’aéroport de Douala, et même pour entrer sur le territoire français. Comme quoi, ce test avait toutes les allures de vraies. Mais déjà on peut se rendre compte qu’il y a un réseau de distribution des tests PCR à des personnes qui n’ont jamais été prélevées.
Alertes sur les mafias autour des tests Covid au Cameroun
Stéphane NZESSEU
Geert Vanden Bossche Ph.D est virologue indépendant et expert vaccinal, ancien employé chez GAVI et la Fondation Bill & Melinda Gates.
A toutes les autorités, scientifiques et experts de la planète, ainsi qu’à la population mondiale.
Je suis tout sauf un anti vaccin. En tant que scientifique je n’utilise habituellement pas de plateformes de ce type pour prendre positions sur un sujet lié aux vaccins. En tant que virologue et expert des vaccins je fais une exception uniquement lorsque les autorités de santé approuvent l’administration de vaccins d’une façon qui menace la santé publique, plus précisément lorsque les données scientifiques sont ignorées. La situation actuelle, extrêmement critique, me pousse à diffuser cet appel d’urgence. Etant donné l’ampleur sans précèdent des interventions humaines dans la pandémie de covid 19 qui risquent d’entrainer une catastrophe mondiale sans égal cet appel ne pourra donc pas être assez fort.
Comme je l’ai dit, je ne suis pas contre la vaccination. Au contraire, je peux vous assurer que chacun des vaccins actuels a été conçu, développé et fabriqué par des scientifiques brillants et compétents. Cependant, ce type de vaccins prophylactiques sont complètement inappropriés, et même très dangereux, lorsqu’ils sont utilisés dans des campagnes de vaccination de masse pendant une pandémie virale. Les vaccinologues, les scientifiques et les cliniciens sont aveuglés par les effets positifs à court terme des brevets individuels, mais ne semblent pas s’inquiéter des conséquences désastreuses pour la santé mondiale.
À moins que je ne me trompe scientifiquement, il est difficile de comprendre comment les interventions humaines actuelles empêcheront les variants circulants de se transformer en monstre sauvage.
Dans une course contre la montre, je termine mon manuscrit scientifique, dont la publication est malheureusement susceptible de venir trop tard étant donnée la menace sans cesse croissante de propagation rapide des variants hautement infectieux. C’est pourquoi j’ai décidé de poster un résumé de mes conclusions ainsi que mon discours d’ouverture lors du récent Sommet sur les vaccins dans l’Ohio sur LinkedIn. Lundi dernier, j’ai fourni aux organisations internationales de santé, y compris l’OMS, mon analyse de la pandémie actuelle sur la base d’informations scientifiquement documentées sur la biologie immunitaire du Covid-19. Compte tenu du niveau d’urgence, je les ai exhortés à prendre en considération mes préoccupations et à lancer un débat sur les conséquences néfastes d’une nouvelle « évasion immunitaire virale ». Pour ceux qui ne sont pas des experts dans ce domaine j’attache une version plus accessible et compréhensible des faits scientifiques derrière ce phénomène insidieux.
Bien qu’il n’y ait pas de temps à perdre, je n’ai pas eu de retour jusqu’à présent. Les experts et les politiciens sont restés silencieux tout en étant manifestement toujours désireux de parler de l’assouplissement des règles de prévention des infections et des libertés printanières.
Mes déclarations ne sont basées que sur la science. Elles ne seront contredites que par la science.
Alors que l’on peut à peine faire des déclarations scientifiques incorrectes sans être critiqué par ses pairs, il semble que l’élite des scientifiques qui conseillent actuellement nos dirigeants mondiaux préfèrent garder le silence. Des preuves scientifiques suffisantes ont été mises sur la table. Malheureusement, elles restent ignorées par ceux qui ont le pouvoir d’agir. Combien de temps peut-on ignorer le problème alors qu’il existe actuellement des preuves massives que l’évasion immunitaire virale menace maintenant l’humanité ? Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas - ou n’avions pas été avertis.
Dans cette lettre angoissante, j’ai mis en jeu toute ma réputation et ma crédibilité. J’attends de vous, gardiens de l’humanité, du moins la même chose. C’est de la plus haute urgence. Ouvrez le débat.
Il faut inverser la tendance par tous les moyens !
URGENCE DE SANTÉ PUBLIQUE D’INTÉRÊT INTERNATIONAL
Pourquoi la vaccination de masse au milieu d’une pandémie crée un monstre irrépressible
La question clé est la suivante : pourquoi personne ne semble s’inquiéter de l’évasion immunitaire virale ? Permettez-moi d’essayer d’expliquer cela au moyen d’un phénomène plus facile à comprendre: la résistance aux antimicrobiens. On peut facilement extrapoler ce fléau à la résistance à nos « antibiotiques antiviraux » self-made. En effet, les anticorps (ANTICORPS) produits par notre propre système immunitaire peuvent être considérés comme des antibiotiques antiviraux auto-fabriqués, qu’ils font partie de notre système immunitaire inné (ANTICORPS dits « naturels ») ou obtenus en réponse à des agents pathogènes spécifiques (entraînant ce qu’on appelle ANTICORPS « acquis »). Les anticorps naturels ne sont pas spécifiques aux germes alors que les ANTICORPS acquis sont spécifiquement dirigés vers l’agent pathogène envahisseur. À la naissance, notre système immunitaire inné est « inexpérimenté » mais bien établi. Il nous protège d’une multitude d’agents pathogènes, empêchant ainsi ces agents pathogènes de causer des maladies. Comme le système immunitaire inné ne se souvient pas des agents pathogènes qu’il a rencontrés (l’immunité innée n’a pas de soi-disant « mémoire immunologique »), nous ne pouvons continuer à compter sur elle à condition que nous le gardons « formé » assez bien. La formation est obtenue par une exposition régulière à une myriade d’agents environnementaux, y compris des agents pathogènes. Cependant, à mesure que nous vieillissons, nous serons de plus en plus confrontés à des situations où notre immunité innée (souvent appelée « première ligne de défense immunitaire ») n’est pas assez forte pour arrêter l’agent pathogène au portail d’entrée (principalement des barrières muqueales comme l’épithélie respiratoire ou intestinale). Lorsque cela se produit, le système immunitaire doit compter sur des molécules effectrices plus spécialisés de notre système immunitaire pour combattre l’agent pathogène. Ainsi, à mesure que nous grandissons, nous montons de plus en plus l’immunité spécifique aux pathogènes, y compris les ANTICORPS très spécifiques. Comme ceux-ci ont une affinité plus forte pour l’agent pathogène (par exemple, le virus) et peuvent atteindre des concentrations élevées, ils peuvent très facilement surpasser nos anticorps naturels pour se lier à l’agent pathogène / virus. C’est précisément ce type d’Anticorps hautement spécifique et de haute affinité que les vaccins Covid-19 actuels induisent. Bien sûr, le noble but de ces Anticorps est de nous protéger contre Covid-19. Alors, pourquoi devrait-il y avoir une préoccupation majeure en utilisant ces vaccins pour lutter contre Covid-19 ?
Eh bien, à l’image des règles applicables aux antibiotiques antimicrobiens classiques, il est primordial que nos « antibiotiques antiviraux » auto-fabriqués soient disponibles en concentration suffisante et soient adaptés aux caractéristiques spécifiques de notre ennemi. C’est pourquoi, en cas de maladie bactérienne, il est essentiel non seulement de choisir le bon type d’antibiotique (basé sur les résultats d’un antibiogramme), mais aussi de prendre l’antibiotique assez longtemps (selon la prescription). Le non-respect des exigences risque d’accorder aux microbes une chance de survivre et, par conséquent, peut provoquer la reprise de la maladie. Un mécanisme très similaire peut également s’appliquer aux virus, en particulier aux virus qui peuvent facilement et rapidement muter (ce qui est, par exemple, le cas des coronavirus); lorsque la pression exercée par l’armée de défense immunitaire (lire : la population) commence à menacer la réplication et la transmission virales, le virus prendra une autre apparence afin qu’il ne puisse plus être facilement reconnu et, par conséquent, attaqué par le système immunitaire hôte. Le virus est maintenant en mesure d’échapper à l’immunité (soi-disant: « évasion immunitaire »). Cependant, le virus ne peut compter sur cette stratégie qu’à condition d’avoir assez de place pour se répliquer. Les virus, contrairement à la majorité des bactéries, doivent compter sur les cellules hôtes vivantes pour se répliquer. C’est pourquoi l’apparition de « mutants d’évasion » n’est pas trop inquiétant tant que la probabilité pour ces variantes de trouver rapidement un autre hôte est assez éloignée. Cependant, ce n’est pas particulièrement le cas lors d’une pandémie virale! Au cours d’une pandémie, le virus se propage partout dans le monde avec de nombreux sujets excrétant et transmettant le virus (y compris les « porteurs » asymptomatiques). Plus la charge virale est élevée, plus la probabilité que le virus rencontre des sujets qui n’ont pas encore été infectés ou qui ont été infectés mais qui n’ont pas développé de symptômes est élevée. À moins qu’ils ne soient suffisamment protégés par leur défense immunitaire innée (par ANTICORPS naturels), ils attraperont la maladie covid-19 car ils ne peuvent pas compter sur les ANTICORPS acquis. Il a été largement rapporté, en effet, que l’augmentation de S (spike) spécifiques ANTICORPS chez les personnes infectées asymptomatiquement est plutôt limitée et seulement de courte durée. En outre, ces ANTICORPS n’ont pas atteint la pleine maturité. La combinaison de l’infection virale sur fond de maturité et de concentration sous-optimales d’anticorps permet au virus de sélectionner des mutations lui permettant d’échapper à la pression immunitaire. La sélection de ces mutations se produit de préférence dans la protéine S car il s’agit de la protéine virale responsable de l’infectiosité virale. Au fur et à mesure que les mutations sélectionnées confèrent au virus une capacité infectieuse accrue, il devient maintenant beaucoup plus facile pour le virus de causer des maladies graves chez les sujets infectés. Plus les gens développent une maladie symptomatique, plus le virus peut sécuriser sa propagation et se répliquer (les personnes qui développent une maladie grave va répliquer plus de virus et pour une plus longue période de temps que les sujets infectés mais asymptomatiques).
Malheureusement, l’augmentation de courte durée de ANTICORPS S-specifique ne suffit pas à contourner les gens ayant des anticorps naturels et innés. C’est-à-dire qu’avec un taux croissant d’infection dans la population, le nombre de sujets qui sont infectés tout en éprouvant une augmentation momentanée des S-ANTICORPS spécifiques augmentera régulièrement. Par conséquent, le nombre de sujets qui sont infectés tout en éprouvant une diminution momentanée de leur immunité innée augmentera. Par conséquent, un nombre sans cesse croissant de sujets deviendront plus susceptibles de contracter une maladie grave au lieu de ne présenter que des symptômes bénins (c.-à-d. limités aux voies respiratoires supérieures) ou aucun symptôme. Au cours d’une pandémie, en particulier les jeunes seront touchés par cette évolution que leurs anticorps naturels ne sont pas encore largement supprimés par une panoplie d’« acquis ». Les ANTICORPS naturels, et l’immunité naturelle en général, jouent un rôle essentiel dans la protection contre les agents pathogènes car ils constituent notre première ligne de défense immunitaire. Contrairement à l’immunité acquise, les réponses immunitaires innées protègent contre un large spectre d’agents pathogènes (alors ne compromettez pas ou ne sacrifiez pas votre défense immunitaire innée!). Étant donné que les anticorps naturels et les cellules immunitaires innées reconnaissent un spectre diversifié d’agents étrangers (c.-à-d. non autonomes) (dont seulement certains ont un potentiel pathogène), il est important, en effet, de le maintenir suffisamment exposé aux défis environnementaux. En gardant le système immunitaire inné (qui, malheureusement, n’a pas de mémoire!) ENTRAINES, nous pouvons résister beaucoup plus facilement aux germes qui ont un réel potentiel pathogène. Il a, par exemple, été rapporté et scientifiquement prouvé que l’exposition à d’autres coronavirus tout à fait inoffensifs causant un « rhume » peut fournir une protection, bien que de courte durée, contre Covid-19 et ses fidèles sbires (c.-à-d. les variantes les plus infectieuses).
La suppression de l’immunité naturelle, en particulier dans les groupes d’âge plus jeunes, peut donc devenir très problématique. Il ne fait aucun doute que le manque d’exposition dû à des mesures de confinement rigoureuses mises en œuvre dès le début de la pandémie n’a pas été bénéfique pour maintenir le système immunitaire inné des gens bien formé. Comme si cela ne compromettait pas déjà fortement la défense immunitaire innée dans ce segment de population, il y a une autre force en jeu qui améliorera considérablement les taux de morbidité et de mortalité dans les groupes d’âge plus jeunes : LA VACCINATION DE MASSE des PERSONNES ÂGÉES. Plus le groupe d’âge ultérieur sera vacciné et, par conséquent, protégé, plus le virus est forcé de continuer à causer des maladies dans les groupes d’âge plus jeunes. Cela ne sera possible que s’il s’échappe vers les ANTICORPS spécifiques à S qui sont momentanément élevés chez des sujets précédemment asymptomatiquement infectés. Si le virus parvient à le faire, il peut bénéficier de l’immunité innée (momentanément) supprimée, causant ainsi la maladie chez un nombre croissant de ces sujets et assurant sa propre propagation. Choisir des mutations ciblées dans la protéine S est donc la voie à suivre pour que le virus améliore son infectiosité chez les candidats qui sont enclins à obtenir la maladie en raison d’une faiblesse transitoire de leur défense immunitaire innée.
Mais en attendant, nous sommes également confrontés à un énorme problème chez les personnes vaccinées car elles sont de plus en plus confrontées à des variantes infectieuses affichant un type de protéine de plus en plus différent de l’édition du vaccin (l’édition ultérieure provient de la souche originale, beaucoup moins infectieuse au début de la pandémie). Plus les variantes deviennent infectieuses (c.-à-d. en raison du blocage de l’accès du virus au segment vacciné de la population), moins le vaccin protégera. Déjà aujourd’hui, le manque de protection conduit à l’excrétion virale et à la transmission chez les receveurs de vaccins qui sont exposés à ces souches plus infectieuses (qui, soit dit en passant, dominent de plus en plus le domaine). C’est ainsi que nous transformons actuellement les vaccins en porteurs asymptomatiques qui excrètent des variantes infectieuses.
À un moment donné, dans un avenir probablement très proche, il va devenir plus rentable (en termes de « retour sur investissement de sélection ») pour le virus d’ajouter quelques autres mutations (peut-être juste une ou deux) à la protéine S de variantes virales (déjà doté de mutations multiples améliorant l’infectiosité) dans une tentative de renforcer encore sa liaison au récepteur (ACE-2) exprimée à la surface des cellules épithéliales permissives. Cela permettra maintenant à la nouvelle variante de surpasser les ANTICORPS vaccinaux pour se lier au récepteur ACE. C’est-à-dire qu’à ce stade, il ne faudrait que très peu de mutations ciblées supplémentaires dans le domaine de la liaison des récepteurs viraux pour résister pleinement aux anticorps spécifique Covid-19, que ce soit obtenu par le vaccin ou par une infection naturelle. À ce stade, le virus aura, en effet, réussi à accéder à un énorme réservoir de sujets qui sont maintenant devenus très sensibles à la maladie que leurs ANTICORPS spécifiques sont maintenant devenus inutiles en termes de protection, mais parviennent encore à assurer la suppression à long terme de leur immunité innée (c’est-à-dire, infection naturelle, et surtout la vaccination). Le réservoir sensible comprend à la fois les personnes vaccinées et celles qui se sont laissées avec suffisamment d’ANTICORPS spécifiques à S en raison de la maladie covid-19 précédente). Ainsi, MISSION ACCOMPLIE pour Covid-19, mais une SITUATION DÉSASTREUSE pour tous les sujets vaccinés et covid-19 personnes séropositives comme ils ont maintenant perdu à la fois, leur défense immunitaire acquise et innée contre Covid-19 (tandis que les souches hautement infectieuses circulent!). C’est « un petit pas pour le virus, une catastrophe géante pour l’humanité », c’est-à-dire que nous aurons fouetté le virus dans la population plus jeune jusqu’à un niveau qu’il faut maintenant peu d’efforts pour Covid-19 pour se transformer en un virus hautement infectieux qui ignore complètement à la fois le bras inné de notre système immunitaire ainsi que l’adaptatif / acquis. L’effort pour le virus devient maintenant encore plus négligeable étant donné que de nombreux receveurs de vaccins sont maintenant exposés à des variantes virales hautement infectieuses tout en n’ayant reçu qu’un seul vaccin. Par conséquent, ils sont dotés d’ANTICORPS qui n’ont pas encore acquis des fonctionnalités optimales. Il n’est pas nécessaire d’expliquer que cela va juste améliorer encore l’évasion immunitaire. Fondamentalement, nous serons très bientôt confrontés à un virus super-infectieux qui résiste complètement à notre mécanisme de défense le plus précieux: le système immunitaire humain.
De tout ce qui précède, il devient de plus en plus difficile d’imaginer comment les conséquences de l’intervention humaine étendue et erronée dans cette pandémie ne vont pas anéantir une grande partie de notre population humaine. On ne pouvait penser qu’à très peu d’autres stratégies pour atteindre le même niveau d’efficacité en transformant un virus relativement inoffensif en une arme biologique de destruction massive.
Il est certainement également intéressant de mentionner que les mutations de la protéine S (c’est-à-dire exactement la même protéine qui est sujette à la sélection des mutations d’évasion) sont connues pour permettre aux coronavirus de franchir les barrières des espèces. C’est-à-dire que le risque d’évasion immunitaire médicamenteuse pourrait permettre au virus de passer à d’autres espèces animales, en particulier le bétail industriel (p. ex., élevages porcins et avicoles), n’est pas négligeable. Ces espèces sont déjà connues pour accueillir plusieurs coronavirus différents et sont généralement logées dans des fermes à forte densité de stockage semblable à la situation du virus de la grippe, ces espèces pourraient servir de réservoir supplémentaire pour le virus du COVID-19.
En raison de l’intervention humaine, le cours de cette pandémie a été complètement perturbé dès le début. Des mesures de prévention des infections généralisées et rigoureuses, combinées à des campagnes de vaccination de masse utilisant des vaccins inadéquats, mèneront sans aucun doute à une situation où la pandémie devient de plus en plus « hors de contrôle ».
Paradoxalement, la seule intervention qui pourrait offrir une perspective pour mettre fin à cette pandémie (autre que de la laisser courir son cours désastreux) est ... la vaccination. Bien sûr, le type de vaccins à utiliser serait complètement différent des vaccins conventionnels en ce sens qu’ils n’induisent pas les suspects habituels, c’est-à-dire les cellules B et T, mais les cellules NK. Il existe, en effet, des preuves scientifiques convaincantes que ces cellules jouent un rôle clé dans la facilitation de l’élimination complète de Covid-19 à un stade précoce de l’infection chez les sujets asymptomatiquement infectés. Les cellules NK font partie du bras cellulaire de notre système immunitaire inné et, à l’état d’ANTICORPS naturel, elles sont capables de reconnaître et d’attaquer un large éventail diversifié d’agents pathogènes. Il existe une solide justification scientifique pour supposer qu’il est possible d’« éduquer» les cellules NK de manière à reconnaître et à tuer les coronavirus en général (y compris toutes leurs variantes) à un stade précoce de l’infection. Les cellules NK ont de plus en plus été décrites comme étant dotées de la capacité d’acquérir la mémoire immunologique. En éduquant ces cellules de manière à leur permettre de reconnaître et de cibler durablement les cellules, notre système immunitaire pourrait être parfaitement armé pour une attaque ciblée dans l’univers des coronavirus avant l’exposition. Comme la défense immunitaire à base de cellules NK fournit l’immunité stérilisante et permet une protection à large spectre et rapide, il est raisonnable de supposer que l’exploitation de nos cellules immunitaires innées va être le seul type d’intervention humaine restante pour arrêter la propagation dangereuse des variantes covid-19 hautement infectieuses.
Si nous, les êtres humains, nous engageons à perpétuer notre espèce, nous n’avons plus d’autre choix que d’éradiquer ces variantes virales hautement infectieuses. Cela nécessitera en effet de grandes campagnes de vaccination. Toutefois, les vaccins à base de cellules NK permettront principalement à notre immunité naturelle d’être mieux préparées (mémoire!) et d’induire l’immunité du corps (ce qui est exactement le contraire de ce que font actuellement les vaccins Covid-19, car ceux qui transforment de plus en plus les receveurs de vaccins en porteurs asymptomatiques qui excrètent le virus). Il ne reste donc pas une seconde pour que les engrenages soient modifiés et pour remplacer les vaccins tueurs actuels par des vaccins vitaux.
Les premières doses de vaccins anti-covid-19 arriveront au Cameroun dans deux semaines. L’information est contenue dans un tweet du Ministre camerounais de la Santé publique, Manaouda Malachie, publiée le 5 mars dernier. Ce seront des produits de la firme britannique AstraZeneca.
Après les diligences rendues possibles par le Président Paul Biya, le Cameroun recevra dans deux semaines, ses premières doses de vaccin britannique AstraZeneca, dans le cadre de la facilité Covax, un plan mondial lancé en 2020 dans le but de garantir l’accès aux vaccins pour les pays du monde considérés comme étant très pauvres. La marque est celle fabriquée par l’institut de sérologie de l’Inde.
L’on apprend que le Cameroun devrait recevoir au total près de 1,76 million de doses de ces vaccins pour la période allant de février à mai 2021. Le Gouvernement compte ainsi rendre ces premiers vaccins gratuits suivant les différents ordres de priorité. Le ministre de la Santé publique fait savoir : « Conformément à l’avis du Conseil scientifique et du NITAG, les cibles prioritaires pour la vaccination contre la Covid sont : les personnels de santé, les personnes de plus de 50 ans avec comorbidités, les personnes vulnérables, les enseignants, les groupes spéciaux et la masse ».
Le Gouvernement devrait s’assurer du suivi des règles d’administration du vaccin tel que suggérées par l’initiative Covax. Ces vaccins ne seront pas obligatoires, indique le membre du Gouvernement. Ainsi, chaque personne décidera en toute liberté, de l’opportunité de se protéger ou non contre la Covid-19, pour éviter des polémiques entre les partisans et opposants au vaccin.
Innocent D H
Telle est l’introduction de la correspondance que Samuel Billong - président du « Mouvement Réformateur » a adressée à Paul Atanga Nji – ministre de l’Administration Territoriale alors que ce dernier magnifiait les actions menées par le gouvernement sous l’impulsion du Président de la République.
Si pour le Minat, l’engagement présidentiel visant la riposte du Covid 19 a été mené avec prudence et efficacité, le leader du MR estime qu’il est « inopportun actuellement de célébrer une quelconque victoire alors que le Cameroun a perdu des centaines de personnes et au moment où la pandémie continue de tuer des compatriotes y compris dans le corps médical…
Résultat peu honorable du gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire
Dans sa lettre ouverte, Samuel Billong estime que comparativement aux pays comme la Côte d’ivoire et le Ghana qui sont sur les plans de la démographie, de la culture, du niveau de développement...quasiment au même niveau que le Cameroun, les « résultats ne sont pas si élogieux… ».
En date du 07 Juillet 2020
Pays | Nombre de morts | Taux de létalité | Pourcentage de décès pour dix mille habitants |
Cameroun | 359 | 2,41% | 1,43% |
Côte d’Ivoire | 76 | 0,68% | 0,3% |
Ghana | 129 | 0,59% | 0,43% |
Comparaison avec les pays du Nord
Selon le leader du MR, « elle est tous simplement malheureuse et trompeuse. L’écart entre nos résultats et les leurs n’a rien avoir avec la gestion de la pandémie. Il est dû à la différence des structures démographiques avec une espérance de vie en bonne santé de l’ordre de 50 ans pour le Cameroun et d’environ 72 ans pour les pays du nord. Ces derniers ayant par ailleurs une importante tranche du 3ème âge de personnes à la santé fragile entre 72 ans et 82 ans en moyenne ».
Au-delà de l’utilisation de l’image du Chef de l’Etat, le président du « Mouvement Réformateur » pense qu’il y’a lieu de se poser un certain nombre de questions, notamment sur :
« La contribution du ministère de l’Administration Territoriale dans le suivi de l’application des mesures de la riposte gouvernementale au COVID19.
Au-delà d’une communication propagandiste, quelle a été en définitive la part de chacun des départements ministériels concernés dans le mauvais résultat du pays tel qu’il ressort des statistiques ci-dessus » ?
Le leader du MR a en outre relevé des comportements qui, selon lui ont entraîné la propagation du virus sur le territoire national, à l’instar « du non respect des mesures barrières, le refus de se faire détecter ou encore, l’insuffisance dans la maîtrise de la circulation en zone Cemac… ».
Pour lui, la contenance de la crise sanitaire au Cameroun est le seul mérite du corps médical qui « a été effectivement à la tâche, souvent sans les protections idoines mais, jusqu’au sacrifice suprême, beaucoup ayant laissé leur vie, ayant exposé directement leur famille pour nous sauver du Coronavirus… ».
Autre fait relevé dans le courrier adressé au Minat
Le « bilan de la longévité du Chef de l’Etat Camerounais à la tête de ce pays, en plus de son passage dans la haute administration. Pour le leader de cette formation politique, il s’agit à ce « niveau d’un cas d’école…par exemple parce qu’après la modification constitutionnelle de 2008 ayant laissé sur le carreau des dizaines de jeunes qui s’y opposaient de manière préventive, un groupe de citoyens a depuis lors, le sentiment d’une certaine supériorité sur le peuple ou une partie de la Nation. C’est ce qui a entraîné les revendications corporatistes dans les régions du Nord et du Sud Ouest… ».
Il est important de préparer les prochaines victoires.
Pour Samuel Billong - président du Mouvement Réformateur, afin de faire face aux pandémies futures, il est convient aujourd’hui de « Sortir de la propagande et préparer les victoires futures du Cameroun, par l’amélioration des conditions de travail des professionnels de la santé, en leur offrant une rémunération à la hauteur de leurs immenses sacrifices, en investissant effectivement pour la santé pour tous et en faisant de la préservation de la vie un impératif au- delà de tout ».
Nicole Ricci Minyem
Le Cameroun comme tous les pays du monde subit les conséquences de cette maladie qui fait des millions de morts. Face à cette situation, les réponses économiques sont diverses et le Cameroun comme les autres pays réfléchi à des solutions concrètes pour relancer une économie interne viable susceptible de soutenir son économie.
Au Cameroun les productions alimentaires sont extrêmement faibles en rapport à la croissance des populations, et pour y faire face on importe de plus en plus de denrées. De la production à la consommation il n’existe aucune organisation, aucune structuration qui puisse aider à compiler les données et gérer la fluidité des échanges.
Certains pays développés tels la France ont déjà commencé à prendre des mesures socio-économiques et écologiques qui sont déjà en application ou en prospectives suivant l’évolution de la pandémie.
Les mesures qui se prennent ou celles à venir sont les fruits des observations et des analyses du vécue pendant la crise. Je veux dire les enseignements tirés de la vie socio-économique des populations pendant la pandémie. Des mesures heureuses ou malheureuses c’est selon, que l’Etat accepte de supporter pour maintenir un semblant d’équilibre social ou pour relancer les économies affectées.
Les enseignements à tirer de la pandémie et les opportunités pour l’économie sont nombreuses.
" 1. Je commencerais par vous faire remarquer que nous n’avons de stocks de réserve alimentaire nulle part au Cameroun et nous sommes permanemment dans la ligne de mire de la crise alimentaire. C’est-à-dire l’incapacité de toutes les populations à se nourrir simplement, sans parler de quantité ni de qualité et de prix qui sont du ressort de la sécurité alimentaire. Au Cameroun les productions alimentaires sont extrêmement faibles en rapport à la croissance des populations, et pour y faire face on importe de plus en plus de denrées. De la production à la consommation il n’existe aucune organisation, aucune structuration qui puisse aider à compiler les données et gérer la fluidité des productions et des demandes. Situation qui ouvre un champ d’opportunité dans les cultures qu’on pourrait considérer de stratégique. J’ai cité : Le riz, le maïs, les tubercules, le sorgho…etc. Des opportunités tant dans les productions que dans les technologies de transformation et de commercialisation. Bref, dans les industries agroalimentaires en générale.
Parlant des bassins de production, on pourrait en compter des dizaines au Cameroun. Tenez par exemple : région de l’Extrême nord : riz, soja, oignon, haricot ; région du Nord : arachide, oignon, haricot ; région de l’Adamaoua : igname ; région de l’Ouest : maïs, haricot, pomme de terre ; région du Centre : igname, plan¬tain ; région du Nord-ouest : maïs, pomme de terre, riz. Le Maïs, le riz, le sorgho et les tubercules transformés en farine ou non, sont les cultures locales qui entrent fortement en concurrence avec ces importations.
2. Les mesures de confinement total très efficaces contre la propagation du coronavirus ne sont mal¬heureusement pas envisageables dans le contexte économique de la plupart des pays d’Afrique noire. Car ils n’auront pas les moyens financiers nécessaires pour accompagner les populations à survive du confinement et aider le pays à se relever de la crise économique qui suivrait ce confinement
3. La nécessité de rendre de milieu rural agréable à vivre, nous ramène au cœur des problématiques d’aménagement des terroirs dans ses aspects des productions agricoles et de valorisation de ses diversités et atouts touristiques ; sans oublier ce champs extrêmement prolifique que constituent les forêts et la diversité naturelle de nos écosystèmes. Imaginez ce que nous procurerait l’exploitation intelligente de notre biomasse avec la vente de la taxe Carbonne.
4. Voyez-vous, La renégociation des accords de partenariats internationaux tels que les APE s’impose. La pandémie a remis en cause certaines certitudes. Fini, pourrait-on dire les illusions de la mondialisation, les certitudes de la « sagesse des marchés » ou du progrès techno¬logique. On semble tous ramenés à l’essentiel et à une vision plus modeste, espérant que demain sera un autre jour. Le Président français réalise je le cite : « C’est une folie que 80% des médicaments soient produits en Chine ou Inde alors qu’on a laissé fermer les laboratoires, que 30% de l’alimentation vient de l’extérieur. » Les mots «souveraineté alimentaire » et « résilience des agricultures familiales » se trouvent réhabilités et si on tire les leçons surtout dans le domaine agricole et celui des négociations commerciales. Ce sont d’immenses opportunités économiques qui se présentent dans diverses chaines de production !
5. La médecine traditionnelle et la phytothérapie reprennent leurs galons. Dans les familles aujourd’hui, chacun y va de sa potion contre le paludisme dont les symptômes ont des similitudes avec ceux de la Covid-19. Il y en a de toutes les cou¬leurs, à boire ou à croquer. Autres n’attendent même pas les symptômes pour en consommer. Autant d’op¬sociales mais aussi économiques à saisir dans la recherche, les technologies de transformation, de conservation et de mise en marché….
Il me souvient de la controverse animée par l’OMS et le Gouverne¬ment Malgache au sujet du « Covid-organics », nom d’appellation donné au médicament à base d’Ar-témisia, découvert par les chercheurs malgaches et qui donne de très bons résultats contre le coronavirus. Au Cameroun on parle de l’Artemisia depuis plusieurs années et le SAILD (Service d’appui aux initiatives locales de développement via la Voix du Paysan) fait la promotion de cette plante. Autant d’opportunités. "
Des opportunités économiques dont la condition sinéquanum de mise en oeuvre reste la volonté politique pour orienter et catalyser les initiatives dans ce secteur Agro-sylvo-pastorale.
" Ça ne vous a pas échappé que je me suis appesanti sur les opportunités du secteur agricole pour essentiellement réitérer ici le cri d’alarme que nous avons lancé pour l’éventualité d’une crise alimentaire au Cameroun. Ce risque reste d’actualité et avec une probabilité plus grande. Nous nourrissons l’espoir que les pouvoirs publics prennent ce cri au sérieux. Quand vous imaginez que 70% de camerounais vivent de l’Agriculture, il ne vous échappe pas ce que toute action dans ce domaine agricole aurait des résultats retentissant sur les emplois, sur la souveraineté alimentaire, sur la répartition des richesses entre le maximum de camerounais, sur le développement du tissu industriel et autres."
Par Stéphane NZESSEU
Alors que le Cameroun, tout comme le reste du monde atteint l’une des phases les plus critiques de la maladie, l’entreprise de Ciment du pays n’a pas voulu rester en marge de l’action citoyenne et a résolu de mener des actions concrètes au niveau de certaines communes à travers la distribution des kits hygiéniques.
Ces derniers sont constitués de gels hydro alcooliques, de sceaux, fontaines d’eaux et bien d’autres, d’une valeur estimée à 20 millions de FCFA.
Le partage des dons a commencé dans le 4ème arrondissement de la capitale économique du Cameroun, plus précisément dans le quartier Bonabéri dans lequel est installé l’un de ses sites de production.
Les équipes de Cimencam ont ensuite effectué une descente dans la commune de Mombo (à quelques kilomètres de la ville de Nkongsamba, dans le département du Moungo, région du Littoral).
Une action saluée par l’autorité administrative - Aneurin Mbuge-sous-préfet de la commune de Mombo : « Cette lutte contre la pandémie de coronavirus concerne tout le monde. Nous disons merci à Cimencam pour cet appui ».
Dans la partie septentrionale du pays, le convoi s’est rendu dans la localité de Figuil et, comme lors des précédents arrêts, les représentants de Cimencam ont reçu la reconnaissance des représentants du peuple. Mana Messingue, maire de Figuil : « Je voudrais remercier Cimencam pour cette aide sanitaire qui va à l’endroit de nos populations ».
Dans la région de Centre, c’est à Mbankomo que la remise des dons s’est poursuivie au grand bonheur des autorités administratives locales qui ont témoigné leur gratitude à l’endroit de Cimencam pour ce geste.
Au niveau de la capitale politique du Cameroun, la caravane a marqué un temps d’arrêt à Yaoundé III au grand bonheur des récipiendaires. Sabine Voundi - Député suppléante de la commune de Yaoundé : « Nous disons merci à Cimencam pour ces dons. Nous les encourageons dans ce sens pour la lutte contre le Covid-2019 ».
A l’Ouest, les kits ont été remis à la commune de Foumbot à la grande satisfaction de l’exécutif communal : Njoya Hinoussa - Maire de Foumbot : « Je profite de ce meilleur sentiment pour remercier Cimencam de vive voix, au nom de la population de Foumbot que je représente et à mon nom personnel ».
En plus de la distribution des dons, Benoît Galichet – Directeur Général de Cimencam fait savoir que leur action va s’étendre au niveau des hôpitaux : « On travaille sur un gros don avec le Ministère de la santé pour les aider à s’équiper en respirateurs, en masques, en tests pour qu’il soit à même les moyens de guérir proprement les populations qui malheureusement pourraient être affectées et pourraient tomber malades aux suites de cette pandémie ».
Nicole Ricci Minyem
Le premier vol Air France arrivé sur le sol camerounais dans la soirée du 15 juin dernier a donné à se rendre compte du sérieux et de la rigueur du dispositif mis en place par les autorités camerounaises pour éviter que la maladie fasse son entrée sur le territoire avec ces passagers qui recommencent à venir sur le Cameroun.
Le tout premier vol commercial est arrivé sur la ville de Douala dans les tours de 16 heures 45. A partir de cette heure d’arrivée, il a fallu attendre 5 heures de temps pour voir le dernier passager sortir de l’aéroport international de Douala. La raison, la méticulosité des mesures mises en place par le gouvernement.
En effet, au sortir de l’avion, les passagers sont conduits en fil vers une salle de l’aéroport où les uns après les autres, ils sont testés. Les équipes du ministère de la Santé publique, habillées en conséquence, avec toutes les précautions nécessaires, reçoivent et appliquent les tests aux passagers du Vol en provenance de Paris.
Il faut dire qu’au sortir de ce vol, il y a des passagers qui présentaient des résultats de test à la Covid 19. Des résultats consécutifs aux examens qu’ils ont fait dans leurs pays avant embarquement. Les agents du ministère de la Santé ont examiné ces résultats et se sont intéressés à la place qu’occupait ledit passager dans l’avion.
Mais malgré la présentation de ce document, ça n’excluait pas un test puisque des contacts ont pu se faire pendant le voyage. Passager après passager, ils ont été testés. Chacun a attendu sur place le résultat de son test rapide. C’est une fois les résultats remis qu'ils pouvaient sortir de l’aéroport. C’est ainsi que progressivement, et ce, pendant près de 5 heures de temps, les passagers du tout premier vol se sont présentés pour se faire prélever.
Au sortir de l’aéroport, tous se disaient satisfait de la prise en charge. Même si on peut déplorer le nombre très réduit du personnel affecté à la tâche. Ce qui a eu pour conséquence de faire traîner sur la longueur l’opération de test. Or, il y avait assez de test pour le nombre de passager présent. Il était donc possible de multiplier les postes de prélèvement. Car, il est difficile pour un voyageur d’avoir passé plus de 06 heures de vols et de venir attendre dans le hall d’un aéroport pendant plus de 04 heures de temps et pourtant il est à destination. Le souhait de tous est de que le mécanisme soit plus rapide dans les jours à venir.
Stéphane NZESSEU
L’hôpital de la CNPS a été le théâtre d’une scène de plus ahurissante dans le cours de la semaine dernière. Un accrochage entre une famille réclamant la dépouille de l’un des leurs, accusé d’être décédé de suite de coronavirus.
Depuis le début de cette crise à coronavirus, on assiste à des échauffourées entre personnels de santé et les membres des familles autour de la gestion des dépouilles de personnes décédées à la suite de cette maladie. Le problème, c’est l’obligation qu’i y a à emmener ces corps et les inhumer dans la précipitation, et dans des conditions qui n’honorent pas toujours les personnes ainsi décédées. C’est donc une des malheureuses situations du genre que l’hôpital de la Caisse national de Prévoyance Sociale d’Essos a connu au cours de la semaine dernière.
Très rapidement, le Directeur Général de la CNPS, Alain Noël Mekulu Mvondo, tient à rassurer les patients de cet hôpital qu’ils peuvent continuer de faire confiance à ce centre hospitalier de référence. Dans sa communication, il fait savoir : « L’hôpital de la CNPS reste un établissement où la qualité de service et l’empathie vis-à-vis des patients sont des principes fondamentaux, respectés par l’immense majorité du personnel soignant et administratif. Dans le cadre de cette politique sociale, le CHE, chaque année, reçoit et traite gratuitement plusieurs centaines de malades démunis, dans des conditions élevées de confort et de qualité des soins. »
Au même moment, le Directeur général rappelle aux usagers qu’il est à leur disposition. « Il y a lieu de rappeler aux patients et autres assurés sociaux que les numéros de téléphone et adresses mail du Directeur Général et des principaux responsables de l’organisme sont affichés dans tous les services, afin que tout manquement ou incident soit immédiatement porté à leur intention, pour suite appropriée. »
Comme quoi, les patients peuvent se référer à la hiérarchie de l’hôpital en cas de conflit. Une ouverture et une accessibilité qui sera certainement un moyen d’apaisement. Comme plusieurs autres centre de santé confrontés à ces conflits autour des dépouilles décédées de suite de COVID 19, l’hôpital de la CNPS a mis en place des procédures particulières pour la bonne information des familles des patients, mais davantage pour l’accompagnement de celle-ci dans ces moments douloureux.
Gestion des dépouilles du Covid-19 : Après des dénonciations répétées, le ministre de la Santé apporte des clarifications
Stéphane NZESSEU
Le Centre d’importation et de production de tests de Yaoundé a été créé avec l’appui de la Corée du Sud.
Depuis le 05 juin 2020, le Centre d’importation et de production de tests de Yaoundé fonctionne. Il a été inauguré par le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, en présence de BOK Kyeol Phyou, l’Ambassadeur de la Corée du Sud au Cameroun. Le Centre est appelé Mediline médical. Il naît d’un accord passé entre notre pays et la Corée du Sud. On comprend ainsi le fait qu’il s’est associé avec l’entreprise coréenne SD Biosensor. Cette association vise à apporter des réponses concrètes à des pandémies comme celle du Coronavirus. SD Biosensor est connu dans le monde pour être leader dans le diagnostic in vitro et la production des tests.
Sur l’importance de ce Centre, il faut noter qu’il va servir dans la gestion des installations sanitaires, l’importation et la distribution des produits pharmaceutiques. Selon Sunguk Yoon le Cordonnateur du projet, le Centre d’importation et de production de tests de Yaoundé a déjà quelques faits d’âmes palpables à l’aéroport international de Nsimalen et à l’aéroport de Douala.
Présente à la cérémonie d’inauguration, S.E BOK Kyeol Phyou l’Ambassadeur de la Corée du Sud au Cameroun satisfaite par l’apport de son pays dans la lutte contre le Coronavirus chez nous, a indiqué au passage que chez elle, la pandémie a été très vite contenue. Et cela a été possible grâce à la mise en place des tests de dépistage rapides et massifs. Elle a souligné que toutes les personnes qui présentaient des symptômes du Coronavirus ont été dépistés. Ce qui a permis de détecter à temps les personnes atteintes par la maladie et freiner la chaîne de propagation de la Covid-19.
Au cours de la cérémonie d’inauguration du Centre d’importation et de production de tests de Yaoundé, la presse a appris qu’un autre a été créé aussi dans la ville de Douala, dans le but d’assurer la chaîne de distribution optimale. Il va être soutenu par un logiciel qui vise à garantir la gestion, le suivi et la traçabilité des produits.
Liliane N.
Au départ de la discorde, la sortie du chef de terre accusant le curé de l’église catholique d’être atteint par le Covid 19. Une information qui s’est révélée erronée après les tests. Ce qui a suscité cette réaction de l’Abbé Blaise G. Manguele.
« Monsieur le sous-préfet,
Au moment où le monde entier se trouve englué dans une déréliction effroyable, ébranlé par une pandémie qui jusqu’ici surplombe le dogmatisme scientifique, provoque avec dérision la raison instrumentale, tutoie minimalement les intelligences retorses de la planète, je suis tombé fortuitement sur votre note circulaire y afférente publiée dans les réseaux sociaux, et actuellement objet de beaucoup de controverses et de curiosité.
L’ayant trouvée trop primesautière et saugrenue, la spontanéité de ma plume téméraire m’a interpellé vivement, dans mon élan de citoyen d’abord et ensuite de prêtre du diocèse d’Eseka que je suis.
Ma tentative de lui résister s’est avérée vaine, et évidemment le faire serait tout simplement une manifeste malhonnêteté intellectuelle, tant envers moi-même qu’envers vous et le public qui vous lit.
Je tiens de prime abord à préciser que ma réaction s’inscrit dans l’ordre de l’indignation que cause votre acte. Réfléchissant sur le tournis qui vous aurait poussé à une telle ignominie, j’ai été de nouveau tenté à vouloir percer la mythologie qui entoure votre être, et qui sous-tend la légèreté de votre plume.
Oui, légèreté, parce que vous êtes vraisemblablement de l’espèce rare. Je rends grâce à Dieu de m’avoir donné de résister cette fois à cette tentation qui friserait d’une argumentation ad hominem et dénuerait mon intervention de sa consistance.
Par ailleurs, il me convient de relever que je ne suis ni un second couteau, ni un faux profil agissant par procuration pour le compte du curé de Mahomy que vous avez eu l’audace de dénuder sans vergogne.
Il sait et peut se défendre, s’il le veut bien. Permettez-moi, sans plus tarder, de recourir tout de go à votre lapalissade pour rappeler à votre mémoire et à celle du public l’incongruité de votre acte :
En date du 22 mai 2020 vous aviez signé et publié une note circulaire, adressée au Chef de Service de Santé d’Eseka ( avec ampliations au Préfet, chefs des village environnants et archives), portant résultats médicaux du Cure de la Paroisse Saint Luc de Mahomy, dans laquelle vous affirmez péremptoirement qu’il avait été testé positif au coronavirus et qu’il suivait en ce moment-là des soins à l’hôpital central de Yaoundé ; et vous ordonniez à cet effet un test de dépistage au séminariste stagiaire et à tous les gens du coin.
Curieusement, après ce tohu-bohu qui a semé de la panique et de la psychose auprès des populations, les résultats médicaux de l’abbé sortiront plutôt le 25 mai, c’est-à-dire, 3 jours plus tard après la publication de votre fameuse « bulle », où il est mentionné clairement par les médecins agréés que l’abbé ne souffre pas et n’a jamais souffert du coronavirus. Quel dévergondage ! Quelle légèreté monsieur le Sous-préfet !
Permettez-moi de m’interroger sur votre conduite énigmatique :
Avez-vous un problème particulier avec ce serviteur de Dieu, ou alors, c’est juste par une haine gratuite, mieux, un sentiment anticlérical propre aux impies et aux ennemis de l’Eglise, que vous avez décidé de laminer publiquement un homme délicat de cette manière-là ?
Oui, monsieur le Sous-préfet, on vous l’aurait dit, au cours de votre formation, et de quelque manière que ce soit, dans un cours portant sur des accords entre l’Eglise Catholique Romaine et l’Etat, que le prêtre est un homme délicat.
Qu’allez-vous faire des archives qui désormais stigmatisent le Curé comme porteur du coronavirus ? Aurez-vous le courage de dire à votre archiviste de prendre le temps de les détruire ?
Savez-vous que le Curé en question œuvre dans un diocèse qui a à sa tête un Prélat, reconnu licitement et validement par le Saint Siège comme répondant au nom de tous les prêtres de cette Eglise particulière ?
Vous auriez dû pourtant vous rapprocher de lui pour avoir la vraie version des faits, que de vouloir vous déployer à la manière de la « poudre de perlimpinpin ».
Dites-moi par quelle prestidigitation avez-vous pu obtenir ces faux résultats, puisque personne n’arrive à comprendre comment un homme de votre acabit, avec la structure de l’être que vous incarnez, pouvez agir par confabulation ou affabulation pour une histoire aussi sensible ?
Pouvez-vous en toute honnêteté me dire, dans un langage nu de la sincérité, le mobile de votre lettre, mieux la téléologie de votre acte ? Au nom de quoi publieriez-vous la maladie de quelqu’un, jusqu’aux réseaux sociaux, un autre citoyen comme vous, quel que soit son statut ?
Enfin, savez-vous que vous occupez une position noble qui ne vous permet pas de telles bévues grotesques ?
Faisons un peu parler le droit duquel vous êtes supposé être l’expert, le garant, et l’interprète authentique, pour mettre en perspective la gravité pénale de l’acte que vous avez tendance à relativiser :
Monsieur le Sous-préfet, l’éthique médicale émanant du décret N°83-166 du 12 avril 1983 portant sur le Code de déontologie médicale à son article 4 stipule que le médecin est tenu par le secret professionnel et ne peut révéler le secret médical qu’avec l’accord du patient. Si ceci est demandé avec rigueur au médecin à plus forte raison vous qui ne l’êtes pas. Voulez-vous me dire que vous ignorez cela ? Je ne pense pas.
Vous avez empiété malicieusement sur un domaine qui n’est pas le vôtre, tombant ainsi dans le délit d’usurpation de fonction et de titre respectivement réprimé aux articles 216 et 219 de la loi pénale N°2016 du 12 juillet 2016 du Code en vigueur. Sauf si vous allez me convaincre que votre autorité vous permet d’agir en lieu et place d’un médecin.
Vous avez collé à tort une maladie au Curé et publié dans les réseaux sociaux. Ceci n’entre-il pas dans le cadre des délits d’injure, de diffamation et de violation d’intimité condamnés aux articles 270 et 350 du Code en vigueur ?
Monsieur le Sous-préfet, vous avez causé un préjudice grave sur la personne et la vie pastorale de cet homme de Dieu, que les chrétiens, depuis votre sortie rocambolesque, fuient littéralement. Ah oui, sa pastorale a pris un coup. J’ai attendu désespérément, après la véracité des faits, que vous fassiez une deuxième sortie épistolaire pour corriger le tir. Malheureusement il me semble que ce genre de déploiement n’entre pas dans votre grammaire mentale.
Chef de terre, dans un parcours académique, il y a des esprits qu’il faut courtiser intellectuellement, du moins ne serait-ce qu’en passant comme F. Eboussi Boulaga qui parlent de « l’éthique de la responsabilité historique de la pensée », ou encore Karl Popper qui développe le principe de la « falsifiabilité », de la « réfutabilité », de la « vérifiabilité », ou de la « testabilité » : principes philosophiques qui posent que, toute information quelle que soit la source doit être passée aux cribles de la pensée critique.
Cher monsieur, nul n’a besoin d’un mandat nominatif ou électif pour s’exprimer au nom de la raison. « Elle est la chose du monde la mieux partagée », pour emprunter à Descartes. Faites-en usage.
Monsieur le Sous-préfet, ayez de l’estime pour l’éthique et la responsabilité. Ne nous faites pas penser que vous êtes un parvenu, un arriviste qui a usé des moyens peu orthodoxes, comme le font certains, pour devenir ce que vous êtes.
Vous avez honteusement trahi la grande Ecole de l’Administration et de la Magistrature (ENAM) qui nous produit des dirigeants dignes qui font l’honneur de la nation camerounaise. Malheureusement à côté de cette règle, l’exception est de rencontrer certains administrateurs pyromanes et ogres.
C’est aberrant de parler ainsi d’un administrateur civil comme d’un imposteur criminel. Voilà une saisissante aporie. Or, entretenir des apories est le propre des espèces rares dont vous semblez malheureusement faire partie.
Toute personne ayant vu votre publication a eu des rictus de dégoût devant une sordide espièglerie, une gaucherie abasourdissante, une maladresse irascible et ahurissante. Par votre acte, vous avez remporté la palme d’or de l’obtusité et de l’auto-abêtissement, heureusement étranges au corps administratif auquel vous appartenez.
Puis-je vous rappelez monsieur le Sous-préfet : vous êtes le chef de terre. Un chef de terre, c’est un père. Le représentant du Chef de l’Etat dans la circonscription de son commandement. En tant que père, à la suite du Chef de l’Etat, vous avez le devoir de protéger, d’illuminer, de soutenir vos administrés, de rallumer la flamme du peuple qui menace de s’éteindre sous les assauts des maladies, de la pauvreté, de l’obscurantisme, de la barbarie, et du tribalisme.
Vous devez stimuler l’espérance, quel que soit le cas, et non œuvrer à répandre la psychose et la puanteur toxique à la manière d’un « père abusif » de qui le penseur congolais Yves Valentin Mudimbe recommande vivement de se « défaire ».
Je m’expurge enfin métaphysiquement devant cette imposture à l’œil nu et vous dénonce comme homme sans scrupules. Il n’y a pas lieu de banaliser l’irréflexion et la bêtise, encore moins l’ensauvagement dans l’administration : « la force doit revenir à la loi ». Vous vous êtes attaqué à l’Eglise.
Vous avez touché publiquement et gratuitement l’amour propre d’un serviteur de Dieu, pire que le virus n’en aurait fait. Je vous conseille, fraternellement, de réparer promptement le préjudice causé à cet innocent et la psychose engendrée dans sa communauté.
Si vous n’avez pas la peur de Dieu ni un minimum de respect envers ceux qu’il s’est choisi, avisez-vous au moins à songer l’humanité en vous et l’éthique de la personnalité que vous incarnez, descendez du haut de votre piédestal glorieux et demandez pardon. Cela vous vaudra beaucoup de bénédictions et d’admiration.
Merci de me lire avec beaucoup d’intérêt.
Que Dieu vous bénisse ».
N.R.M