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Un médecin roué de coups par une famille dans un hôpital à Douala

jeudi, 23 avril 2020 13:21 Stéphane NZESSEU

Dr Frédérik Landry EYOUM EBOA, médecin à l’hôpital CEBEC de Bonabéri a failli laisser sa blouse dans un affrontement qui l’a opposé aux membres d’une famille frustrée par la mention que celui-ci a inscrit sur le certificat de genre de mort de leur mère.

 

Le médecin chef de l’hôpital CEBEC de Bonabéri a été roué de coups par une famille qui estime que leur maman ne peut pas être atteinte de Covid 19. D’après le témoignage de la journaliste Annie Payep, il s’agit d’une situation rocambolesque consécutive non seulement au défaut de tests rapides du Coronavirus sur les personnes décédées ces derniers jours dans différents hôpitaux, mais aussi de l’insécurité dans nos hôpitaux. Insécurité qui expose les soignants à tout type d’agression.

 Maman Cathérine, 62 ans, diabétique est arrivée à l’hôpital la nuit du 16 au 17 avril souffrant de problème cardiaque, asthénie intense, douleur thoracique. Samedi le médecin au vu des signes que présentent la dame mourante et des mouvements des derniers jours, soupçonne Covid 19. La dame décède le même samedi soir. Alors, le médecin chef de l’hôpital CEBEC décide d’informer la famille et leur fait savoir qu’au vu des soupçons et selon les procédures en vigueur, il ne peut pas leur remettre le corps et on doit enterrer. Tout se gâte. A partir d’ici, les versions du médecin et de la famille commencent à diverger.

Du côté de la famille on fait savoir que le médecin n’avait pas délivré le certificat de genre de mort qui attestait effectivement que la dame est décédée de suites de Covid 19 et qu’en l’absence du document, le gardien du cimetière a refusé que la tombe soit creusée la nuit de samedi.  C’est alors que la famille décide de tout remettre au lendemain matin. Et c’est le dimanche matin que le médecin remet le certificat de décès sur lequel on peut lire « cas suspect Covid 19 ». Sauf que le Dr Frédérik Landry EYOUM EBOA signale que malgré le certificat signé, il sera roué de coups par certains membres de cette famille. Le médecin ne fait pas mention de l’absence du certificat de décès samedi et la famille s’est gardée de dire qu’elle avait violenté le médecin. Dr EYOUM aurait reçu des promesses de mort fermes. C’est très dommage. On doit éduquer nos populations et renforcer la sécurité des hôpitaux.

Il faudrait signaler que ce n’est pas la première fois que des patients se plaignent de cette question de certificat de décès où il est écrit « cas suspect Covid 19 », ce qui entraîne une obligation de mettre en terre des personnes sans certitude réelle de leur situation de contamination. Et la journaliste de se demander « pourquoi ne pas faire des tests post mortem rapide pour être sûr ? ça n’existe pas ? »

Jusqu’au jour d’aujourd’hui, au sujet du cas de Mme Yogo, l’employée du port Autonome de Douala et épouse du commissaire qui lui aussi, est décédé par la suite, la famille n’est pas sûr qu’elle soit décédée de suite de Covid 19. Car c’était écrit sur son certificat « Cas suspect Covid 19 ». Pas de confirmation du test jusqu’à ce jour.

 

Stéphane NZESSEU

 

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