Sous la conduite de Me Yondo Black, l’initiative Survie Cameroon Survival Initiative a fait un important don de matériel de prévention du Covid 19 à Monseigneur Samuel Kleda.
Ce lundi 04 mai 2020, une cérémonie de donation en faveur de la lutte contre le Covid 19 s’est déroulée dans les murs de l’archevêché de l’église catholique de Douala. Une délégation SCSI (Survie Cameroon Survival Initiative) s’est rendue auprès de Mgr Samuel Kleda pour lui remettre un don de matériel anti Covid 19 constitué comme suit : 2.000 masques chirurgicaux, 300 tests COVID 19, 3.850 masques barrières.
La délégation SCSI est conduite par le bâtonnier YONDO BLACK MADENGUE, Président de la commission de parrainage SCSI. Cette délégation est constituée du Docteur en médecine Modeste Ngono, de M. Bapeck et de M. Alain Boutchang. La collaboration entre Mgr Samuel Kleda et Survie Cameroun Survival Initiative (SCSI) est officielle. Il ressort de cette rencontre de ce jour, que le prêtre et SCSI entendent poursuivre leur entente pour mieux lutter contre le coronavirus dans notre pays.
Rappelons que Maurice Kamto a salué la recherche effectuée par Mgr Kleda pour ce qui est du traitement à donner aux personnes atteintes par le coronavirus. Dans un de ses communiqués rendus publics il y a quelques jours maintenant, il avait indiqué que le leadership de SCSI devait se rapprocher du prélat, dans le cadre d’une collaboration.
Maurice Kamto indiquait qu’il fallait étudier de quelle manière, on peut apporter une aide à Mgr Kleda pour mettre sa solution à la disposition des personnes atteintes par le Covid-19. Cette remise est le début d’une série de donations qui suivra son cours dans les jours à venir. SCSI a saisi cette occasion pour remercier l’Archevêché de Douala pour son accueil et sa disponibilité à utiliser les dons remis, en vue d’apporter un plus dans l’aide accordée aux populations dans la lutte contre le Covid 19, à travers le système médico-social à la réputation bien établie dont dispose l’Archevêché.
C’est le lieu de rappeler que Mgr Kleda a conçu une potion faite à base des plantes grâce à laquelle, de nombreuses personnes testées positives au virus du Covid-19, ont retrouvé la santé. Une initiative que les camerounais via l’initiative SCSI saluent et soutiennent. L’archevêché de Douala attend encore que son médicament soit homologué par l’Etat du Cameroun.
Traitement du Coronavirus : Mgr Samuel Kleda n’a donné sa recette à personne
Stéphane NZESSEU
Selon une nouvelle note politique de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, tous les pays doivent dès à présent prendre des mesures pour amoindrir les impacts sur la faim et l'insécurité alimentaire dans un avenir plus ou moins lointain.
Les prévisions concernant l'économie mondiale varient au niveau des détails mais tous pointent vers une récession historique. Le Fonds monétaire international s'attend maintenant à ce que le produit intérieur brut mondial diminue de 3,0 pour cent cette année, en comparaison aux prévisions de janvier qui tablaient vers une croissance de 3,3 pour cent.
Cette récession importante devrait également donner lieu à la première véritable récession en Afrique subsaharienne - où près d'un quart de la population souffre de sous-alimentation - en l'espace de 25 ans.
Dans le rapport sur l’Etat de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2019, les analystes de la FAO ont indiqué que les ralentissements et les récessions économiques avaient contribué à faire augmenter les niveaux de sous-alimentation dans 65 des 77 pays ayant enregistré de telles hausses entre 2011 et 2017.
Cela souligne le risque de tendances négatives à venir pour ce qui est des souffrances liées à la faim. La note propose également une analyse des données portant sur l'approvisionnement alimentaire depuis 1995 en s'appuyant sur l'indicateur de développement statistique de la prévalence de la sous-alimentation de la FAO et les associe aux précédentes tendances économiques des pays importateurs nets d'aliments.
En l'absence de politiques efficaces et mises en place en temps opportun, des millions de personnes pourraient venir grossir les rangs des personnes souffrant de la faim suite à la récession provoquée par la pandémie du COVID-19. Ce nombre varie selon la gravité des contractions économiques, allant de 14,4 millions à 38,2 millions, voire même 80,3 millions, en cas de contraction véritablement dévastatrice de 10 points de pourcentage dans l'ensemble des 101 pays importateurs nets d'aliments.
La note politique avertit sur le fait que le résultat réel pourrait être pire si les inégalités actuelles en matière d'accès à la nourriture venaient à s'empirer. Les détails des différents scénarios possibles et de la méthodologie sont disponibles dans les notes politiques et techniques qui les expliquent en donnant plus de détails.
« La note politique offre des preuves dans le but de placer la lutte contre la faim en priorité en période de relance économique », a déclaré, Marco V. Sánchez, Directeur général adjoint de la Division de l'économie du développement agricole à la FAO.
Protéger le commerce et les chaînes d'approvisionnement alimentaire
Même si le monde ne doit pas faire face à des pénuries alimentaires, la FAO urge les pays à faire de leur mieux pour assurer la continuité du commerce et des chaînes d’approvisionnement alimentaire et augmenter la production agricole pendant cette crise sanitaire internationale.
Les réponses monétaires et fiscales de grande ampleur que les gouvernements sont en train d'élaborer afin de répondre à la récession économique, représentent une opportunité de lutter contre certains problèmes tenaces d'inégalité et d'accès à une nourriture saine dans les pays à moyen et à faible revenu.
Les transferts d'argent en espèce ou en nature, les nouvelles lignes de crédit pour les principaux acteurs des systèmes alimentaires, les programmes de protection sociale, le soutien aux revenus et les programmes de distribution tels que les banques alimentaires et la livraison de repas scolaires devraient concerner les personnes les plus vulnérables et les plus pauvres.
Il existe des exemples d'initiatives d'"incentives en échange de nourriture" dans les pays à faible et à moyen revenu- au moins 106 pays ont introduit ou adopté des mesures de protection sociale face à la pandémie du COVID-19, selon une revue des mesures politiques de protection sociale de la Banque mondiale et de l'Organisation mondiale du travail - bien que la capacité de certains pays africains à effectuer des transferts d'argent s'est révélé jusqu'à présent assez faible.
La coopération et l'aide internationales seront nécessaires pour aider les pays les plus pauvres et les plus vulnérables et cela peut se traduire par des pays bénéficiaires réallouant davantage de leurs propres ressources en vue d'atteindre les objectifs escomptés et d'éviter une aggravation des inégalités en matière d'accès à la nourriture.
Faire en sorte que les mesures publiques de stimulation se traduisent par des initiatives visant à renforcer l'accès à la nourriture lors de la pandémie représente également une occasion de renforcer la résilience des systèmes alimentaires en vue de les protéger des ralentissements et des récessions économiques à l'avenir.
N.R.M
Arborant les blouses de morguiers, quelques individus ont décidé de s’en prendre une fois de plus, à l’un des bâtiments diplomatiques du Cameroun afin de s’en prendre au Chef de l‘Etat du Cameroun ainsi qu’à l’Institution qu’il incarne.
Après avoir sauté par-dessus la barrière, comme le font les malfaiteurs qui agissent dans l’irrégularité afin d’accomplir leurs sombres desseins, ils se sont mis à piailler sur la cour de l’ambassade : « Nous réclamons le corps de Biya Paul. Nous appelons ici sur la cour, l’ambassadeur illégitime afin qu’il vienne nous rejoindre. Le moment est venu l’ambassadeur légitime de prendre possession des lieux. Par ailleurs, nous voulons mettre le locataire des lieux en garde contre toute tentative et implication dans un gouvernement de gré à gré organisé au Cameroun… ».
A l’approche des adeptes de la subversion, le personnel de l’institution diplomatique a fermé les portes, ce qui a incité les agresseurs à cogner violemment sur les battants.
D’après J. Rémy Ngono, il s’agit entre autres des nommés : - Djif Djimeli - Olivier Tchanang- le responsable de Dipson Production - Thierry Fotso - Fosso le Résistant – des individus qui ont pour surnom Python ou Kalla…Tous disent que leur action a pour nom de baptême "Opération Covid 19".
L’intervention de la police allemande
Après plus d’une heure de brouhaha, temps que leur a accordé S.E Jean Marc Mpay qui n’a pas voulu faire de vague, les subversifs ont finalement été embarqués par la police allemande. Les coups de pieds et autres, les cris d’orfèvre lancés par ceux qui quelques minutes plus tôt voulaient déloger les représentants du Cameroun n’ont pas semblé émouvoir les représentants des Forces de maintien de l’ordre qui a nettoyé la représentation diplomatique Camerounaise de cette présence indésirable.
A qui profite le crime ?
C’est regrettable que des Camerounais présents dans un pays étranger, s’attèle au quotidien à poser des actes d’une telle barbarie, pour faire entendre leur voix. La crise sanitaire que traverse le Cameroun, comme de nombreux autres pays dans le monde, leur a donné une fois encore, l’occasion de s’en prendre au Président de la République, une Institution qu’ils ont pourtant « tué » à travers des messages postés sur les réseaux sociaux.
L’on est amené à se poser la question de savoir s’ils avaient l’occasion, avant l’arrivée du Covid 19, de voir le Chef de l’Etat Camerounais au quotidien.
La présidentielle d’Octobre 2018 a permis à tous de voir naître une catégorie d’acteurs politique, prêt à tout, pour prendre le pouvoir, quitte à adopter des attitudes les plus viles.
Dans l’optique improbable que ce pouvoir tant désiré tombe entre leurs mains, que vont – ils faire de l’image du Cameroun et de ses Institutions qu’ils détruisent au quotidien ?
Comment comprendre que des individus, qui pour certains, ont une certaine notoriété aussi bien sur le plan national qu’international, grâce à ce régime qu’ils disent combattre, osent agir de manière aussi ignoble, abjecte, infâme, juste parce qu’ils veulent être appelés Président de la République ?
Lorsqu’on est un vrai homme politique, on prend la peine de soigner son image et, on ne se mêle pas des réseaux mafieux parce qu’on sollicite leur concours pour atteindre des objectifs de bas étage.
Le Cameroun est au dessus de tout et tous. Il doit être préservé par ceux qui se réclament comme fils et fille de cette Nation puisque le pouvoir, et les vénalités qui vont avec passent.
Nicole Ricci Minyem
Milan Trojanovic, Directeur de l’Appui à la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique Minusca, à travers une correspondance datée du 1er mai 2020, est revenu sur sa décision, qui a créée la polémique.
Les chauffeurs camerounais, transporteurs de cargo de marchandises peuvent désormais entrer en République centrafricaine (Rca). La décision qui leur interdisait l’accès en Rca a été annulée. Il faut dire que ladite décision dont l’auteur est Milan Trojanovic avait été prise en fin avril. Le Directeur de l’Appui à la Minusca avait recommandé à ces derniers de trouver un moyen par lequel, les chauffeurs placés en Rca pouvaient reprendre les engins de transport une fois à la frontière. Cette mesure qui a été prise dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus, ayant créé une vive polémique, Milan Trojanovic a dû revoir sa copie.
«Avec effet immédiat, je voudrais vous informer qu’en raison de malentendus flagrants de l’objet des deux lettres ci-jointes datées respectivement des 28 et 30 avril, concernant le transport des marchandises entre le Cameroun et la République centrafricaine par des entrepreneurs de la Minusca, j’annule par la présente ces deux lettres, dans leur intégralité. Toutes les questions qui y sont soulevées sont nulles et non avenues», peut-on lire dans sa correspondance du 1er mai 2020.
Toutefois, il indique que en s’adressant aux chauffeurs camerounais, «en ce qui concerne le transport des marchandises de la Minusca, vous vous conformerez aux procédures, règles et règlements en vigueur convenus bilatéralement entre les gouvernements du Cameroun et de la République centrafricaine pour la gestion des mouvements du secteur des transports à travers la frontière».
Liliane N.
Attendu depuis quelques temps, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) a finalement publié le 27 avril 2020 son rapport sur la politique monétaire de la sous-région qui a motivé les décisions prises un mois plus tôt lors de son premier Comité de politique monétaire(CPM) de l’année. Un document qui fixe ainsi sur les déterminants de la réponse de la Banque centrale aux conséquences de la pandémie de Covid-19.
A la lecture de ce document, l’on découvre que l’institution bancaire est partagée entre la volonté d’assurer le soutien des économies de la sous-région affaiblies par les méfaits de la crise sanitaire du coronavirus, d’une part. D’autre part, la Beac est confrontée au devoir de préserver la parité entre la francs CFA et l’euro, sa principale mission.
La baisse drastique des prix du pétrole dès l’exercice 2014, les réserves extérieures de la communauté ont considérablement chuté à moins de deux mois d’exportation, ce qui a fait craindre dans la foulée, une dévaluation du francs CFA. Pour éviter le pis, vers la fin de 2016, les Etats constituants la communauté ont opté lors du sommet extraordinaire tenu à Yaoundé, pour un ajustement budgétaire sous l’assistance du Fonds monétaire international(FMI). Ajoutée à cette situation économique déjà difficile, la survenue de la pandémie de coronavirus. Selon le constat fait par la Beac, « le niveau des réserves de change de la zone est ressorti à 3,2% d’importations des biens et services à fin décembre 2019, soit un niveau à peine supérieur au minimum de 3 mois d’importations des biens et services sachant qu’il est exigé un niveau de 5 mois pour les pays exportateurs de matières premières comme ceux de la Cemac ».
La pandémie de coronavirus devrait avoir des conséquences économiques et financières néfastes avaient projeté les experts. Dans sa projection pessimiste, la Banque centrale prévoit une récession de l’économie de la Cemac avec −4,9 et une chute du PIB pétrolier de l’ordre de 15% contre 2% en 2019. Ce laisse découvrir, une dégradation des déficits budgétaire et courant respectivement à 6.6 et 8,6 contre 0,2% et 15% l’année précédente, c’est-à-dire en 2018. Ainsi, la Beac alerte, « si les pays africains ne luttent pas efficacement contre la pandémie de Covid-19 pour limiter les conséquences économiques et financières, la situation macroéconomique deviendrait insoutenable ». L’institution d’émission des pays de la Cemac ajoute, « un fort recul des réserves autour de 2 mois d’importations des biens et services, voir en deçà ».
Risques sur la parité monétaire
Pour la Beac, « une telle évolution se traduirait par une réelle menace pour la stabilité extérieure de la monnaie, soulignant ainsi le fait qu’en l’absence d’ajustement budgétaire et de mobilisation conséquents des financements extérieurs, la Beac serait de nouveau soumise aux mêmes risques sur la parité de sa monnaie qu’en fin 2016 ». Cette inquiétude est partagée par l’agence de notation, Fitch Ratings qui estime que la baisse des prix du pétrole exerce une forte pression sur la parité entre le franc CFA et l’Euro.
Innocent D H
Il s’agit d’un produit fait à base d’une plante médicinale appelée l’Artemisia.
Le Covid-Ntem, c’est comme ça que l’Organisation des Tradipraticiens de la région de l’Ouest (Osemeto) appelle le produit, qu’il a mis sur pied pour traiter les personnes atteintes par le Coronavirus. Ledit produit fait à base d’Artemisia selon les Tradipraticiens de l’Ouest, peut être aussi utile dans la prévention du Covid-19.
Noukagheu Nya, ethnobotaniste et président de cette Organisation, indique que « ce produit efficace contre le paludisme peut être pris à titre préventif et curatif contre le Coronavirus ». Il ajoute que « le Covid-Ntem entre dans le cadre du plan ‘‘Binan anti-Covid’’ mis en place lors des travaux de l’assemblée générale extraordinaire de l’OSEMETO tenus le 20 avril 2020 à Bafoussam ».
Ces Tradipraticiens de la région de l’Ouest déclarent être disposé à apporter leur aide dans la lutte que le gouvernement a engagé contre le Coronavirus. Ils sont prêts à mettre à la disposition des populations, « des semences des écorces et des plants de certaines espèces identifiées à savoir l’artemisia annua, le quinquina, le piper umbrellatum. Ils se disent être prêts à produire et à conditionner des phytomédicaments de réserve pouvant servir en cas d’évolution rapide de la pandémie ».
Ne voulant pas connaître une rupture de stock de ce produit comme cela est le cas pour celui proposé par Mgr Samuel Kleda, les Tradipraticiens « ont décidé de la relance du programme ‘‘collectivité santé’’. L’OSEMETO s’est dit être déterminée à fournir des semences pour la production de 900 mille plants d’artemisia annua à travers les chefferies traditionnelles et les communes, pour une multiplication dans les champs et les domiciles ».
A titre de rappel, Mgr Samuel Kleda a conçu lui aussi, un produit fait à base de plantes qu’il donne aux personnes testées positives au Coronavirus. Depuis donc le début de la semaine dernière, ledit produit n’est plus disponible. La raison étant que la demande a été très forte. De nombreuses personnes ayant eu vent de ce que le prélat guérissait le Covid-19, se sont ruées à l’évêché de Douala.
Liliane N.
Les éditeurs de presse du Cameroun ont décidé d’observer une journée morte.
La presse écrite camerounaise connaît des situations difficiles. Le malaise semble de plus en plus profond dans ce secteur des médias. La pandémie du Coronavirus qui affecte de nombreux domaines d’activité, impacte elle aussi fortement dans ledit secteur. Et pour exprimer leur ras-le-bol, les patrons des journaux écrits ont décidé d’observer une journée morte le lundi 4 mai 2020.
Dans le communiqué qui a sanctionné leur assise, les éditeurs de presse du Cameroun formulent 10 points qui constituent leur problème. Ces points vont de l’absence de soutien du gouvernement, en cette période de Coronavirus, en passant par le nombre jugé limité des insertions publicitaires dans les journaux à capitaux privés, sans oublier l’aide à la presse débloquée de façon tardive et aussi les arriérés sans cesse croissants dont les auteurs sont les organismes et les administrations du service public. Prenant à témoin la communauté nationale et internationale, les éditeurs de presse déclarent se réserver le droit d'entreprendre d’autres actions pour restaurer la Presse dans son rôle d’information.
Ci-dessous les 10 points tels que notés dans la correspondance des patrons de presse écrite
1- le refus de l'État de soutenir la résilience de la presse à capitaux privés face à la pandémie du Covid-19 ;
2- L’accentuation de la fragilité économique de la presse du fait des mesures de restriction prises par l'État dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 ;
3- Le non déblocage à temps de l'appui institutionnel de l'État anciennement appelé (aide à la presse) aux médias à capitaux privés ;
4- L’accumulation des arriérés de payement des prestations dues à la presse par les organismes et administrations publiques ;
5- L’accès très limité des journaux à capitaux privés à la commande publique, en ce qui concerne les insertions publicitaires ;
6- L’amaigrissement croissant du portefeuille publicitaire et les prolongements inexpliqués des dates de payement desdites publicités par les entreprises ;
7- La mévente des journaux consécutive aux difficultés de distribution sur l'étendue du territoire ;
8- La fiscalité inadaptée à l'entreprise de presse et le non-respect des conventions et des accords nationaux et/ou internationaux ;
9- La non mise en œuvre des recommandations pertinentes des États généraux de la Communication de 2012, notamment le non toilettage de la loi sur la communication sociale au Cameroun ;
10-Les arrestations arbitraires des journalistes dans l'exercice de leur fonction et le maintien des peines privatives de libertés pour des faits de presse en contradiction avec les standards et engagements internationaux du Cameroun.
Liliane N.
Il y en a dix neuf et chacune d’elle va permettre de soulager les secteurs durement impactés par cette crise sanitaire selon le Premier Ministre – Chef du Gouvernement qui a lu le communiqué ce Jeudi
L’ouverture au-delà de 18 heures, des débits de boissons, des restaurants et des lieux de loisirs, avec obligation pour les clients et usagers de respecter les mesures barrières, notamment le port du masque de protection et la distanciation sociale ;
La levée de la mesure réduisant le nombre réglementaire de passagers dans tous les transports en commun par bus et taxis. Le port du masque restant obligatoire et la surcharge interdite ;
La suspension au titre du 2ème trimestre 2020 des vérifications générales de comptabilité, sauf en cas de comportement fiscal suspect ;
Le report du délai de dépôt des Déclarations Statistiques et Fiscales sans pénalités en cas d’acquittement du solde correspondant
L’octroi de moratoires et de différés de paiement aux entreprises directement affectées par la crise, suspendant les mesures de recouvrement forcé à l’encontre de celles-ci
Le soutien à la trésorerie des entreprises à travers l’allocation d’une enveloppe spéciale de 25 milliards de FCFA, pour l’apurement des stocks de crédits de TVA en attente de remboursement ;
Le report au 30 septembre 2020 du délai de paiement de la taxe foncière pour l’exercice 2020 ;
La déductibilité totale pour la détermination de l’impôt sur les sociétés des dons et libéralités consentis par les entreprises pour la lutte contre la pandémie du COVID-19 ;
L’exonération de la Taxe de séjour dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration pour le reste de l’exercice 2020, à compter du mois de mars ;
L’exonération de l’impôt libératoire et de la taxe de stationnement pour les taxis et motos taxis, ainsi que de la taxe à l’essieu au titre du 2ème trimestre. Cette mesure pourrait être étendue au reste de l’année 2020 ;
L’exonération au titre du 2ème trimestre, de l’impôt libératoire et des taxes communales (droit de place sur les marchés, etc.) au profit des petits revendeurs de vivres (bayam sellam) ;
La suspension temporaire pour une durée de 3 mois, du paiement des frais de stationnement et de surestaries dans les ports de Douala et de Kribi pour les produits de première nécessité ;
La mise en place d’un cadre de concertation MINFI-MINEPAT, avec les principaux acteurs économiques, afin d’atténuer les effets de la crise et de favoriser une reprise rapide de l’activité ;
La suspension, pour une durée de trois mois, à savoir avril, mai et juin, des contrôles sur place de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) ;
L’annulation des pénalités de retard de paiement des cotisations sociales dues à la CNPS, sur demande justifiée ;
L’étalement sur trois mois du paiement de la dette des cotisations sociales des mois d’avril, mai et juin 2020, sur demande justifiée ;
Le maintien, pendant les trois prochains mois, à savoir de mai à juillet, du paiement des allocations familiales aux personnels des entreprises ne pouvant s’acquitter des cotisations sociales ou ayant mis leurs personnels en congé technique en raison de la baisse conjoncturelle d’activité, notamment dans la restauration, l’hôtellerie, les transports ;
L’augmentation du niveau des allocations familiales de 2 800 FCFA à 4 500 FCFA ;
L’augmentation de 20% du niveau des anciennes pensions n’ayant pas bénéficié de la revalorisation automatique survenue du fait de la réforme de 2016.
Par ailleurs, le Président de la République a décidé de proroger, pour une durée supplémentaire de 15 jours, renouvelable en cas de nécessité, les autres mesures prises le 17 mars 2020, dans le cadre de la riposte contre la pandémie du COVID-19.
Nicole Ricci Minyem
Lasse d’entendre et de lire les commentaires parfois désobligeants des Camerounais postés sur les réseaux sociaux par rapport à la destination prise par ce don, l’honorable Nourane Fotsing est allée s’enquérir de la situation
« Après plusieurs interpellations à propos des sacs de riz et plusieurs autres Dons offerts à l'État, J'ai personnellement entrepris des démarches afin de voir plus clair ! Les sacs de riz sont encore là et nous allons nous impliquer afin de vous rendre compte effectivement de la gestion de nos dirigeants…La Pandémie du Covid-19 nous frappe durement et certains un peu plus ! Nous devons donc orienter les Dons vers les plus vulnérables et nécessiteux » !
Malgré cette assurance, ils sont nombreux, ces Camerounais qui se posent la question de savoir à quel moment la distribution sera effective et quels seront les critères à remplir pour en recevoir.
Une interrogation qui a tout son sens, au moment où les conditions de vie de plusieurs personnes, notamment ceux qui vivent des « petits métiers » deviennent particulièrement difficiles, à cause d’un confinement plus ou moins partiel.
Il est important de relever sans cesse, surtout en cette période de crise sanitaire que des Hommes – Femmes et Jeunes ont, au fil des ans, réussi à créer des conditions qui leur permettent aujourd’hui de s’assumer mais aussi, de fuir le vice, l’ennui, l’envie et le besoin. Et ceux là vivent beaucoup plus dans les grandes métropoles parce qu’au village, certes on a également besoin des dons ; toutefois, ceux qui travaillent vaillamment ont d’autres besoins que nutritionnels.
Par ailleurs, malgré les dispositions mises en place par le gouvernement, afin que la prise en charge des personnes des personnes confinées ne manquent de rien, ils sont nombreux qui postent des vidéos chaque jour, pour se plaindre du fait qu’ils ne reçoivent pas à manger dans les hôtels et autres lieux retenus pour leur quarantaine.
Bien qu’il soit important pour l’équilibre de chaque être humain de varier ses repas, ce riz, qui semble t –il est de bonne qualité, peut déjà permettre de régler un certain nombre de problèmes
« Les plus vulnérables et les nécessiteux » attendent donc avec impatience, que commence la distribution du riz offert par Orca, comme le révèle le témoignage recueilli auprès de Marthe Mado – vendeuse de condiments au petit marché de Ngousso : « Nous ne voulons pas apparaître comme des mendiants mais, il faut dire que depuis que le corona virus est là, c’est à peine si je vends un demi panier de condiments. Je ne peux même pas parler des pertes enregistrées au cours des dernières semaines et le papa des enfants n’a plus de chantiers, tout est fermé…Nous, on voit seulement à la télé qu’on a donné le riz, mais nous savons que nous devons nous battre nous-mêmes parce que les grands là bas vont certainement vendre tous ces sacs et partager l’argent entre eux ».
Nicole Ricci Minyem
Monseigneur Samuel Kleda est péremptoire. Son traitement guérit complètement du Covid 19. Le prélat et homme de science camerounais est formel. Il a soigné un nombre important de malades pour que son traitement soit reconnu comme un traitement efficace du Covid 19.
Au cours d’une conversation avec la presse, l’Archevêque de Douala a servi les preuves des performances de son traitement. Devant les journalistes, Mgr Samuel Kleda affirme que le produit naturel que son équipe et lui ont développé est efficace contre le coronavirus.
Il affirme avoir soigné de nombreuses personnes, parmi lesquels des médecins. Il compte le distribuer gratuitement aux malades. Mgr Samuel Kleda n’est plus hésitant. Il est aujourd’hui plus que sûr de lui. C’est confirmé, son Protocol de traitement fait à base de plantes naturelles a soigné plusieurs malades y compris des médecins venus des hôpitaux de Douala.
Des médecins qui sont exposés à la maladie faute d’équipement adéquat et de protection nécessaire pour recevoir les patients. Le produit est même déjà rare dans les hôpitaux en question. Puisqu’il faut le dire, ces médecins guéris sont devenus les agents commerciaux du produit de l’archevêque Samuel Kleda.
Le prochain défi pour l’équipe du prélat est qu’il est temps de développer des méthodes afin de voir comment rendre disponible pour tous et dans la gratuité. Le produit dans les jours à venir, devra être mis à la disposition des populations. Il sera principalement disponible dans les hôpitaux catholiques.
En attendant, le procédé de fabrication du produit est bien gardé secret. La formule de composition n’est pas connue et le prélat ne le rend pas encore public parce qu’il ne veut pas que les camerounais cherche à le reproduire sans connaitre comment juger les doses.
Ce qui aura pour conséquence de dénaturer le produit. Le membre de l’épiscopat dit n’avoir pas encore reçu la visite de l’équipe médicale dépêché par le ministre de la santé pour étudier ensemble la portée de ce médicament pour une éventuelle reconnaissance gouvernementale.
Il faut rappeler que Samuel kleda a reçu plusieurs félicitations de plusieurs acteurs de la société civile. Dont le président du MRC qui a salué la découverte du Prêtre tradi-therapeuthe et a souhaité que le comité de gestion du fonds survie Cameroun se rapproche de l’Archevêque pour l’accompagner dans la guérison des camerounais. Il est possible que dans les jours à venir d’autres organisations s’associent à l’archevêque pour la production à grande échelle et la promotion du produit camerounais.
Stéphane NZESSEU