La cérémonie a eu lieu ce jeudi au siège de l’Eglise Evangélique du Cameroun à Akwa Douala. Le Président du Bureau Exécutif contesté de l’Eglise Evangélique du Cameroun, Samuel Hendje TOYA a procédé à la remise de caches nez et d’autres instruments nécessaires à la mise en œuvre des mesures barrières au sein des paroisses de l’Eglise.
Cette œuvre s’inscrit dans le cadre des mesures de lutte contre le coronavirus prises par la haute hiérarchie de l’EEC. Des mesures qui vont en droites lignes avec les prescriptions du gouvernement de la République et de l’OMS. Rappelons que les paroisses de l’EEC sur l’ensemble du territoire ont dû s’adapter à l’exigence de ne pas réunir plus de 50 personnes en un lieu. Avec l’appui des différents étages de l’administration de l’église, les paroisses tiennent le coup tant bien que mal.
L’action qui vient d’être posé n’aurait pu être accompli sans le soutien de la MEU (une organisation missionnaire allemande). Des kits de protections ont été remis aux présidents des différentes régions synodales de l’EEC ou à leurs représentants. Ceci pour aider les fidèles à respecter les mesures barrières édictées par le Gouvernement du CAMEROUN et l’OMS. A cette occasion un comité chargé d'entreprendre toutes les actions visant à encourager les chrétiens à se protéger contre le CORONA VIRUS a été installé. La direction de l'EEC amorce ainsi un long processus qui s'inscrit dans le sillage de l'appel lancé par le Président de la République son Excellence Paul BIYA qui dans son récent discours à la Nation a invité tous les camerounais ainsi que toutes les forces vives de notre Pays à s'unir pour combattre la redoutable Pandémie de la COVID 19.
Au terme de cette première étape, étape qui concernait essentiellement quelques régions synodales, (étant entendu qu’il fallait éviter de rassembler un grand nombre de personnes en un lieu). Dès la semaine prochaine une autre distribution des kits sera faite aux établissements scolaires de l’EEC, ensuite à d'autres régions synodales. Ces dons étaient constitués de cache-nez ; Cubitenaires ; Gel hydro alcooliques et autres. Le Président Général de l'Eglise Évangélique du CAMEROUN, Professeur Jean Samuel HENDJE TOYA a en personne présidé toutes les articulations de cet événement. Il a dit la détermination de l'EEC à soutenir les fidèles et tous les ouvriers de l'Eglise pendant cette période très difficile. Le pasteur Pierre MAKON MA NGUE Président de la région synodale du WOURI centre l’une des régions synodales ayant reçu des dons a exprimé sa satisfaction de voir l'Eglise Évangélique du CAMEROUN se mobiliser depuis le Bureau National au sommet jusqu'à la base pour lutter contre cette Pandémie. Le Pasteur TCHOUMI Secrétaire régional du WOURI-SUD a adressé à DIEU une Prière pour qu'il puisse venir au secours de ses créatures en danger et comble l’église, la MEU et tous les dirigeants et bienfaiteurs ainsi que leurs dons de bénédictions. La cérémonie s’est achevée dans la joie et la communion fraternelle.
Stéphane NZESSEU
Selon les informations publiées par notre confrère Le Bled Parle, le médecin personnel du Chef de l’Etat est décédé aux premières heures de ce vendredi, 22 mai 2020. Marius Etoundi s’en va quelques semaines après la disparition du pilote de Paul Biya, Benoit Betam et de son conseiller technique Tikela Kemone.
A en croire ce site d’information, le médecin colonel Marius Etoundi, originaire de Konabeng dans l’arrondissement d’Obala, département de la Lékié, région du Centre s’en est allé très tôt ce vendredi, 22 mai 2020 aux environs de 02 heures. Cette même source informe avoir appris que le médecin en charge de la Santé du Président Paul Biya pendant des décennies, a rendu l’âme à l’hôpital central de Yaoundé et aurait été enterré quelques heures après. Ce qui amène certaines personnes à croire à un décès des suites de la Covid-19, mais aucune information ne confirme cette thèse.
Le 23 avril 2020, c’était Benoît Betam, le Commandant à bord de l’avion présidentiel qui est mort à Douala des suites d’un arrêt cardiaque. Certaines révélations après sa disparition renseignent sur la version des faits du pilote de l’avion présidentiel conservée pendant 16 ans.
« En résumé, peu après notre décollage de Nsimalen, nous avons eu un problème technique. Il s’agissait en fait d’un problème de volets de bord d’attaque qui sont restés bloqués en position intermédiaire. Mon équipage, assisté par le médecin accompagnateur n’a pas réussi à résoudre dans un premier temps le problème. Il s’agissait en fait d’un moteur d’entraînement des volets qui était grippé. Par radio, j’ai pu joindre notre maintenance à Douala qui m’a confirmé avoir la pièce de rechange en magasin et pouvoir nous dépanner en 30 minutes. J’ai aussitôt informé notre passager VIP de la situation. Le choix étant de revenir sur Nsimalen, de continuer sur Paris avec la panne, c’est-à-dire, en volant très bas avec une vitesse très réduite, ou alors de venir à Douala pour un dépannage rapide. Je crois que sa décision de venir à Douala était la plus sage. Bien entendu après avoir mis en alerte les autorités locales. Mais seulement deux minutes avant l’atterrissage à Douala, nous avons réussi à débloquer les volets et nous avons mis le cap sur Paris que nous avons atteint après 05 heures 45 minutes de vol sans autre incident. Maintenant, qu’un pilote affirme qu’on peut effectuer un long vol avec une telle anomalie, et de surcroît avec un VIP à bord, c’est quand même surprenant », apprend-on.
Indiquons aussi que, la mort a emporté 01er mai dernier, Tikela Kemone, Conseiller technique à la présidence de la République. Celui-ci s’en est allé des suites de maladies, ont indiquées de sources crédibles.
Innocent D H
Au moment où les Etats envisagent d’élargir de plus en plus d’atténuer les mesures de confinement prises afin de ralentir la propagation de la pandémie une étude met en garde sur le fait que les gouttelettes provenant d’une personne qui tousse peuvent voyager beaucoup plus loin que deux mètres en présence de vent, même très faible.
Des chercheurs de l’Université de Nicosie, la plus grande université de Chypre, en mer Méditerranée, ont mesuré l’effet de la vitesse du vent sur le transport des gouttelettes de salive à l’aide d’une simulation informatique.
Les spécialistes ont utilisé un modèle mathématique en tenant compte d’une température ambiante de 20 °C et d’une humidité relative de 50 %, tout en supposant qu’un individu, qui ne porte pas de masque, a une toux « légère ». Ils ont d’abord vérifié ce qui se passe quand on tousse dans un environnement où il ne vente pas du tout.
Dans ces conditions, les gouttelettes de salive projetées dans l’air tombent rapidement au sol dans un rayon d’un mètre.
Même à 4 km/h
Or, en ajoutant au modèle un vent de seulement 4 km/h soufflant dans la même direction que les gouttelettes produites par la toux, ils ont constaté que certaines d’entre elles peuvent parcourir jusqu’à six mètres en cinq secondes.
Pour un vent qui souffle un peu plus fort, de 15 km/h, les gouttelettes parcourent à peu près la même distance, mais en moins de deux secondes, d’après cette simulation.
La concentration et la taille des gouttelettes liquides diminuent à mesure qu’elles sont transportées dans l’air. Les grosses particules sont les premières à chuter sous l’effet de la gravité.
Si cette étude nous apprend que les particules de salive en suspension dans l’air peuvent voyager à plus de deux mètres sous l’effet du vent, elle ne se prononce pas sur leur capacité à transmettre le coronavirus dans ces circonstances.
Étiquette respiratoire
On sait que la COVID-19 se transmet par les gouttelettes émises par les personnes malades quand elles toussent, éternuent ou même ne font que parler, mais qu’en est-il du nuage de fines particules qui subsiste à plusieurs mètres de l’émetteur et à l’air libre ?
Les chercheurs ne répondent pas à cette question, mais invitent à la prudence. « En fonction des conditions environnementales, la distance sociale de deux mètres pourrait ne pas suffire », préviennent-ils, en référence aux consignes sanitaires de nombreux pays.
Ces travaux démontrent l’importance de l’étiquette respiratoire, comme tousser et éternuer dans son coude. Le port du masque est une autre façon de prévenir la dispersion de ces fameuses gouttelettes, vectrices de la COVID-19.
N.R.M
C’est à 18h que le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a lui aussi choisi de parler à ses concitoyens, en revenant sur des points qui selon lui, doivent interpeller tous ceux qui ont à cœur l’Unité Nationale avec tout ce que cela implique.
La crise sanitaire du Covid 19 ne doit pas annihiler toutes les autres crises. Notamment, celle du vivre ensemble, selon le député de la Nation : « C’est lorsque l'unité d'un pays est menacée qu'il faut la marteler avec force ! Depuis quelques années, l'unité et l'intégrité de notre pays sont ébranlées jusqu'aux tréfonds de leurs fondations. Cette situation est l’aboutissement d'un processus unitaire de cohésion sociale mal construite ou mal gérée... Très peu de choses unissent désormais au quotidien les camerounais. Le sentiment national s'est effrité et le repli identitaire a fortement progressé. Pourtant, La volonté des camerounais d’être unis, que dis-je ? Réunis, était au cœur du combat indépendantiste ».
Mais plus encore,
« La nouvelle menace à la cohésion sociale nous vient du numérique. La démocratisation de l'accès à internet s'est malheureusement accompagnée de la libération de la parole tribale. Les citoyens à visages découverts ou sous anonymat n'hésitent plus à proférer des paroles haineuses à longueur de journée sur les réseaux sociaux, visant la dévalorisation ou l'humiliation de l'autre ou de sa communauté. Presque personne n'y échappe. Citoyens ordinaires, hauts cadres de l'administration, journalistes et hommes de médias, hommes politiques, scientifiques et autres grands intellectuels se laissent aller facilement à des abaissements tribaux pour défendre des idées qui leur paraissent justes ».
Invite à un moment de réflexion à l’occasion de la 45ème édition de la Fête de l’Unité Nationale
« Je vous demande de vous arrêter un instant et de regarder vos enfants ou votre prochain dans les yeux. Imaginez le futur que vous voulez pour eux, un pays instable et sanglant? Contre qui voulez-vous vous battre ? Contre le pouvoir responsable de notre triste situation ou bien contre vos propres compatriotes victimes de cette mal -gouvernance endémique ? Votre propre concitoyen que vous détestez, que vous insultez, que vous méprisez ou que vous craignez n'est pas l'origine de vos malheurs… L'unité nationale commence par l'unité des cœurs ».
Renouer avec ces bonnes vielles habitudes
Pour le président du Pcrn, « Il est grand temps de panser définitivement les plaies de l’« accident historique » du 4 mars 1916. Date à laquelle, notre pays devenu une « marchandise » destinée à payer les dommages de guerre, fit l’objet d’une partition entre puissants qui sépara arbitrairement des familles appartenant depuis l’antiquité, à la même souche. La « greffe » référendaire du 20 mai 1972, après 45 ans de vie séparée de 1916-1961 et 11 années de cohabitation de1961-1972, n’y est visiblement pas parvenue. Nous devons aujourd’hui avoir le courage de rouvrir le débat au sujet de la date de célébration de notre fête nationale ».
Reconstruction de la Mémoire Nationale
Un vaste programme qui passe par :
L’Institution des journées du souvenir en mémoire à nos résistants à la colonisation et des pionniers de l'indépendance.
La Construction des monuments et des stèles commémoratives à la gloire des héros nationaux;
La Création d’un panthéon national, qui aura une appellation nationale consensuelle où reposeront les restes des grandes figures de notre pays tels que Douala Manga Bell, Um Nyobe, Ahmadou Ahidjo, Francis Bebey, Mongo Beti ou encore Manu Dibango.
La création d’Instituts des langues et cultures nationales correspondant aux grandes zones linguistiques, chargés d’encadrer la recherche à l’effet notamment d’ériger un guide d’inter culturalité, manuel encyclopédique récapitulant l’ensemble des pratiques culturelles de tous les peuples camerounais…
Pour la mise en œuvre de ces projets et de bien d’autres mentionnés dans son discours, Cabral Libii a décidé de créer un Institut du Patrimoine National.
Le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a conclu son propos en martelant sa volonté à œuvrer au quotidien pour un Cameroun qui Protège et qui Libère les Energies ».
Nicole Ricci Minyem
Selon les dernières données, le Noun compte 51 cas confirmés sur les 165 que la région de l’Ouest totalise dans son ensemble.
Dans la région de l’Ouest, l’état du Coronavirus dans le département du Noun préoccupe plus les autorités. La raison étant que ce département enregistre à lui tout seul, presque la moitié des cas déclarés positifs dans ladite région. Statistiquement, on parle de 51 cas sur les 165 comptabilisés dans 13 des 20 districts de santé de la zone. Pour mieux comprendre la préoccupation des autorités, il faut observer les chiffres.
La répartition géographique est la suivante : 02 cas à Njimom, 02 cas à Bangourain, 02 à Koutaba, 17 à Foumbot et 28 à Foumban. Seuls les arrondissements de Magba, Malantouen, Massangam et Kouoptamo sont pour l’heure épargnés. Et pas pour longtemps, si l’on tient compte du flux des populations et de certaines pratiques qui ont cours dans ce département.
Fort de cette situation, Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest a sorti un communiqué. Dans ledit communiqué, il a interdit aux populations de continuer à mener certaines activités culturelles, durant le risque de contamination est élevée. « Le gouverneur de la région de l’Ouest à l’honneur d’attirer l’attention des populations du département du Noun sur la nécessité d’adopter les comportements responsables face à la pandémie du Covid-19 », a-t-il écrit.
De façon générale, les autorités notamment celles du Ministère de la Santé appelle les populations à ne pas relâcher dans l’observance des mesures barrières édictées par l’Organisation mondiale de la Santé et le gouvernement. A la date du 18 mai 2020, le pays a enregistré 27 nouveaux cas positifs, 14 décès et 56 guérisons.
Liliane N.
C’est l’épouse de ce dernier qui a renforcé l’hypothèse de l’empoisonnement du pasteur. Hypothèse qui couvait déjà depuis vendredi soir, alors que l’Homme de Dieu se sentait de plus en plus mal. La thèse du décès de suite de la Covid 19 est complètement balayée par cette dernière et par plusieurs fidèles dont certains nous ont révélé des choses sous cape.
Après l’annonce du décès du Pasteur principal de Kingship Ministries International, c’est la panique. Le pasteur a toujours présenté une figure très forte. D’ailleurs il lui est reconnu des pouvoirs supra naturels extraordinaires. Nous allons apprendre que sa puissance lui permettait, au-delà des guérisons miraculeuses et d’autres actes prodigieux, il est souvent arrivé que l’homme de Dieu « sorte de son corps » et revienne quelques heures après. C’est l’une des raisons pour lesquelles les fidèles du pasteur Ndifor ne digèrent pas le fait qu’on leur ait « trop vite arraché » la dépouille de leur « Père ».
C’est alors qu’ils vont commencer à donner foi aux rumeurs qui circulaient déjà le vendredi. Celui d’un certain empoisonnement de leur « Dady ». Maintenant, c’est son épouse qui divulgue l’information. Et elle y croit mordicus. Melvis Afanwi fait savoir que son mari s’est rendu le mardi de la semaine dernière à Yaoundé. Il y a rencontré des autorités (dont elle refuse de dire les noms).
Il y est resté jusqu’à jeudi. Et une fois revenu, il s’est mis à se plaindre de maux de ventre. Jeudi, vendredi et samedi, c’était la fin. Le mystère demeure sur qui a éliminé le prédicateur et le faiseur de miracle. D’autres sources proches de cette communauté nous font savoir que ce n’était pas la grande sérénité au sein de cette mégachurch e devenir.
La croissance exponentielle de l’église et la gestion parfois contestée du principal pasteur attisait des frustrations et des appétits dans son entourage. De plus, avec la désignation de son épouse comme pasteur dans la communauté il y a juste un mois, il y en a qui voyaient s’échapper la chance d’accéder à la haute mangeoire. Ces sources nous ont indiqué que dans les jours à venir, l’église va certainement entrer dans une crise ouverte et les masques vont tomber. Il y en a qui contestent déjà à son épouse la capacité de gérer l’église de son mari. Arguant qu’elle n’a ni la vocation, ni le charisme pour le faire.
Des pistes et autres qui pourraient justifier le départ brusque du pasteur principal de Kingship. Difficile de savoir si c’est l’un de ses proches ou une autorité de la république qui aurait mis fin à la vie de l’ancien candidat à la présidence de la République. Melvis Afanwi, son épouse est encore en pleine retraite spirituelle pour se préparer à prendre la place de son époux. Toutefois, le certificat de genre de mort fait état d’un décès de suite de la Covid 19. D’où la décision de mettre en quarantaine toute l’église du feu pasteur Franklin Afanwi.
Stéphane NZESSEU
Le don du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) servira dans la mobilisation des caravanes sonores pour leur déploiement à travers villes et campagnes du Cameroun. Objectif contribuer efficacement dans la sensibilisation des populations sur l’impératif du combat commun contre la pandémie de coronavirus.
Ce don est prioritairement accordé aux quatre régions d’intervention de l’Unicef au Cameroun. « Le ministère de la Communication dans sa volonté de sensibilisation des communautés sur les gestes barrières définies par le Gouvernement et sur les mesures de précaution par rapport à cette transmission de la Covid-19 a décidé de pouvoir sensibiliser l’ensemble des communautés au niveau de chacun des districts sanitaires du pays. Nous n’apportons qu’une contribution à cette sensibilisation qui va se faire aux travers des caravanes. Mais, notre don va concerner plus particulièrement les villes de Yaoundé, Douala ainsi que les quatre régions prioritaires de notre programme de coopération à savoir l’Adamaoua, l’Est, le Nord et l’Extrême-Nord », explique Jacques Boyer, le représentant de l’Unicef au Cameroun.
Les 300 mégaphones mis à la disposition du ministère de la Communication par l’Unicef, arrivent au moment où le taux de contamination au coronavirus augmente à une vitesse exponentielle au Cameroun. Selon les chiffres officiels, le pays va bientôt franchir la barre de 3500 cas. Les pouvoirs publics à leur niveau continuent d’intensifier la sensibilisation pour mettre hors d’état de nuire ce virus mortel qui est déjà à l’origine de la disparition de près de 145 personnes au Cameroun en l’espace de 02 mois seulement.
Le coronavirus anéantit des systèmes de santé déjà fragiles, plus de 6000 enfants de moins de 5 ans supplémentaires pourraient mourir chaque jour en l’absence de mesures immédiates, à en croire les prévisions de l’Unicef.
En rappel, l’Unicef est un organisme du système des Nations unies qui travaille dans 190 pays et territoires pour sauver des vies d’enfants en défendant leurs droits.
Innocent D H
Le système de Santé, l’accès aux soins de santé pour tous et, en toile de fond, la gratuité de soins pour les futures mères…Ce sont les sujets qui ont constitué l’essentiel de la rencontre de ce Lundi, en l’élue de la Nation et le membre du Gouvernement
La publication de l’honorable Nourane Fotsing sur sa page facebook
« Hier, Lundi 18 Mai j'ai été une nouvelle fois reçu en Audience par le Ministre de la Santé, Malachie Manaouda. En plus d'aborder les questions sur la Covid-19, les hôpitaux mobiles, nous avons longuement (50min) échangé sur les préoccupations qui font l'actualité ces derniers jours dans notre pays!
Nous devons penser un système de santé qui protège ceux qui donnent la vie. Il est de notre devoir de garantir aux générations futures, un système de santé meilleur que celui que nous avons hérité de nos devanciers.
Nous avons abordé la question de la gratuité de l'accouchement ! Les textes de loi parlent de 6.000 FCFA l'accouchement normal et 40.000 FCFA la césarienne. J'ai plaidé pour la Gratuité totale ! Comment en arriver là, si certains centres hospitaliers se permettent de toujours défier la hiérarchie en facturant des sommes exorbitantes aux patients ?
Mais comment arriver à cette gratuité si nous même ne sommes pas prêts à souscrire une assurance santé permanente ?
La conscience de chacun est ainsi interpellée.
Étant moi même maman de triplets, j'ai été profondément attristée suite à la nouvelle d'une jeune mère, ayant perdu ses quadruplets dans un hôpital de la capitale. Je profite ainsi pour adresser à cette famille mes condoléances les plus sincères et attristées.
J’ai salué le courage et la détermination du Ministre à utiliser des mesures fortes désormais, pour faire respecter la réglementation notamment le cas récent d'un centre de santé fermé dans la capitale économique de notre pays ».
L’avis de ses électeurs
Dans cette manière de faire qui lui est particulière, la député est allée rendre compte à ses électeurs, à l’issue de sa deuxième rencontre avec le ministre de la Santé Publique et ces derniers, au-delà des encouragements, ont soulevé des points qui, d’après eux, vont toujours constituer un blocage si leur prise en compte n’est pas effective.
Ils ont entre autres parlé de : l’Intégration du personnel de santé après les formations avec le paiement des salaires et autres – la possibilité pour les familles Camerounaises, surtout les moins nantis à souscrire à une Assurance Maladie – la Couverture Santé Humanitaire…
Nicole Ricci Minyem
Selon le Dr Engelbert Kameni le Coordonnateur de l’Archidiocèse de Douala, le produit fait à base de plantes conçu par Mgr Samuel Kleda n’a pas encore de nom.
Dans sa posture de Coordonnateur de l’Archidiocèse de Douala, le Dr Engelbert Kameni s’est exprimé à propos d’un produit présenté comme étant, celui mis sur pied par Mgr Samuel Kleda, pour traiter la pandémie du Coronavirus. Ce produit est appelé kledavid. L’Archidiocèse est formelle.
Il ne s’agit pas du produit fait à base de plantes par l’ancien président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc). D’ailleurs il n’a pas encore été baptisé. “Nous ne reconnaissons pas ce produit... Le produit (de Mgr Kleda) n’a pas encore de nom”, a-t-il déclaré sur les antennes du Poste national.
Il faut rappeler qu’il y a moins d’un mois, où l’ancien président du Cenc est monté au créneau pour indiquer publiquement, qu’il n’a transmis à aucune personne la recette du produit, dont il se sert pour traiter les personnes atteintes par la Covid-19. « Je n’ai jamais mis sur le réseau, une recette à base de plantes pour soigner le Coronavirus. Que ça soit clair pour tout le monde. C’est une responsabilité grave », a-t-il déclaré.
L’ancien président du Cenc avait indiqué qu’il n‘a pas révélé la composition de son produit parce qu’il redoutait des manipulations malveillantes de plantes par des tiers. Et les faits semblent aujourd’hui donner raison au prélat. «Si les gens se disent ‘‘nous avons reçu des recettes de Monseigneur, maintenant nous nous lançons’’… ils risquent de s’empoisonner», avait-il déclaré, en mettant en garde.
Le "Kledavid" n’est donc pas le produit de Mgr Kleda. Son remède est disponible dans les formations sanitaires comme l’Hôpital catholique Saint-Paul de Nylon, l’hôpital catholique Notre Dame de l’Amour de Logpom, et l’hôpital catholique Saint Albert Le Grand de Bonabéri.
Traitement du Covid-19 : Mgr Kleda “Tout le monde aura mon produit à partir de lundi (18 mai)”
Liliane N.
Abbas Mahamat Tolli a décidé de taire les inquiétudes du public en affirmant que les informations publiées depuis quelques semaines par une certaine presse sont erronées.
Les grandes lignes du Document
Dans le communiqué rendu public en début de semaine, le Gouverneur de la BEAC a tenu à préciser que : « Contrairement aux informations diffusées sur certains médias, faisant croire à une possible dévaluation du Franc CFA, l’évolution de la pandémie dans sa zone d’émission n’a pas influencé négativement le niveau des réserves de charge, qui demeure confortable…
Au 10 Mai 2020, les réserves de charge de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) se situent à 53 48,8 Milliards FCFA, représentant près de cinq (5) mois d’importations de biens et services pour un taux de couverture extérieure de la monnaie de 74,17% ».
Une nette augmentation contrairement à 2019
« Comparées à la situation observée un an plus tôt, lesdites réserves de charge qui s’élevaient à 4113 Milliards au 10 Mai 2019, soit un taux de couverture extérieure de la monnaie à 63,55% ont enregistré une augmentation de 30% ».
Il y a lieu de se féliciter
Ecrit Abbas Mahamat Tolli dans son communiqué : « Au regard de cette évolution, l’on peut se satisfaire de la consolidation des réserves de change communautaire, à la faveur non seulement d’une mise en œuvre efficace des dispositions de la réglementation des charges, en particulier celles relatives aux rapatriements et aux rétrocessions, mais aussi des actions des pouvoirs Publics des Etats Membres de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), soutenus en cela par les partenaires au développement pour maîtriser les effets de cette pandémie sur la situation économique desdits Etats ».
La vigilance reste de mise
Le Gouverneur de la BEAC a tenu à rassurer le public que la « BEAC va continuer de suivre de près les conséquences sur l’économie et la monnaie commune de la propagation du Covid 19 et, se tient prête à ajuster le cas échéant, tous ses instruments de gestion de sa monnaie pour préserver les conditions de liquidité, dans le système bancaire. Elle va ainsi assurer la transmission harmonieuse de sa politique monétaire dans la CEMAC…Maintenir la stabilité du pouvoir d’achat des ménages et garantir la soutenabilité extérieure de la monnaie commune, le FCFA… ».
Nicole Ricci Minyem