Jean Claude Tsila dans un communiqué rendu public ce Mardi a regretté le comportement irresponsable des habitants et a résolu que ceux qui seront pris dès Jeudi vont répondre de leurs actes.
Un laissez aller qui prend de plus en plus d’ampleur
Et dont les effets se font ressentir depuis quelques semaines, après la décision prise par L’Etat d’alléger les mesures mises en place au mois d’Avril afin de lutter efficacement contre la crise sanitaire : « L’embellie qui a été observée sur le front de la lutte contre la propagation du Covid-19 grâce aux efforts conjugués du Gouvernement de la République et de tous a laissé croire à certains habitants de la cité capitale Camerounaise que cette pandémie a été vaincue…
Ce mirage donne lieu à des attitudes et des comportements inciviques de la part de certains de nos concitoyens qui pourraient saper des mois d’efforts soutenus et de sacrifices ».
Les comportements en question
Ce sont des agissements qui « se résument au non – respect des mesures barrières édictées par les pouvoirs publics, notamment :
Le port systématique du masque dans les lieux publics
Le respect de la distanciation sociale dans les débits de boissons et les véhicules de transport en commun, les taxis, les motos ».
Les sanctions
Dans le document, Jean Claude Tsila rappellent à tous que : « L’Ensemble de ces mesures demeurent en vigueur ».
Par conséquent, il informe à tous que : « Des contrôles visant le respect de ces mesures débuteront le Jeudi 14 Mai 2020, sur l’ensemble du Département du Mfoundi et s’effectueront sous la houlette des Sous – préfets et des responsables locaux des Forces de Maintien de l’Ordre…
Ces contrôles visent aussi bien les véhicules de transport en commun, les motos taxis que les débits de boisson et les lieux de culte. Aussi, tout véhicule de transport en commun ou toute moto surpris en marge du respect des mesures barrières (port du masque par le chauffeur et les clients) sera systématiquement conduit à la fourrière municipale ».
De plus, « Il en sera de même des débits de boissons et des lieux de culte qui feront le cas échéant, l’objet de fermeture temporaire. Quand aux habitants de la cité capitale réfractaires au port systématique du masque dans les lieux publics, ils seront interpellés et remis en liberté après avoir arboré le masque… ».
A la fin de sa mise en garde, le Préfet du Département du Mfoundi en appelle à la conscience de tous et de chacun car, « C’est grâce à un sens élevé des responsabilités et de civisme pour le renforcement du respect des mesures barrières en vigueur que sera définitivement vaincue la pandémie du Covid-19 ».
Nicole Ricci Minyem
L’élue de la Nation a mis en objet : La contestation sur la pratique des prix
La lettre
« La pandémie de la Covid 19 qui s’est imposée à nous, fait des ravages tant dans nos grandes métropoles que dans certaines campagnes, faisant des milliers de victimes dont l’issue semble utopique jusqu’ici.
L’urgence d’une synergie d’actions s’impose pour combattre cet ennemi redoutable été je reste convaincue que le respect des mesures barrières, une communication adaptée, une transparence managériale, et des mesures d’accompagnement subséquentes restent les armes pour son éradication totale.
Parmi les mesures barrières prescrites par votre gouvernement, il y a le port obligatoire du masque dans les lieux publics. Mais je m’interroge sur la qualité de ces masques, mais surtout des prix pratiqués.
Comment pouvez – vous rester silencieux face à certaines dérives déloyales des opérateurs économiques qui entretiennent la surenchère?
Savez – vous que les masques confectionnées par la Cotonnière Industrielle du Cameroun (Cicam) coûte 1300 FCFA ?
Où sont passés les slogans forts tels que : « L’accessibilité des produits de grande consommation à moindre coût, pour la lutte contre la vie chère ?
Je vous exhorte donc à saisir la structure indexée pour qu’elle puisse ramener les produits au prix de 200 FCFA, qui devrait être homologués. Et de revisiter votre politique de contrôle des prix sur le marché, mais surtout de la qualité de ces produits… ».
Une présence active sur le terrain
Il faut rappeler que l’Honorable Rolande Ngo Issi, invitée dans son département afin prendre part à la cérémonie de remise des dons du Chef de l’Etat, a relevé les incongruités qui apparaissent par rapport à ce qui concerne les récipiendaires. Elle a regretté que ces derniers aillent dans les ménages des personnes nanties, au détriment des autres qui en auraient eu grand besoin.
C’était aussi l’occasion de réunir autour d’une même table, les autorités départementales et régionale, de même que les PCA de sa zone de compétence : Dibang, Ngog Mapubi, Bot Makak et Nguibassal.
Il était question de travailler en symbiose, afin que les promesses électorales prennent corps et que les populations puissent bénéficier des retombées du développement auxquelles elles aspirent tant.
C’est ainsi qu’il a été envisagé la création d’un espace de travail commun, pour l'accompagner dans la réalisation concrètes de divers projets.
Il faut relever qu’il y en a déjà un bon nombre sur la table notamment la demande des semences dans le domaine agricole pour celles qui sont déjà disponibles, ou encore, l'obtention de l'électrification de quatre villages dans ce département...
Nicole Ricci Minyem
L’entreprise Google a annoncé il y a deux semaines que son outil de visioconférence, initialement destiné aux professionnels, est désormais disponible pour tous les types d’utilisateurs. Il faut juste avoir un compte Google, et ceci est gratuit.
Au terme de deux semaines de réajustements techniques, Google Meet peut dès ce mercredi être utilisé par les usagers de Google. L’entreprise américaine a annoncé ce mardi que le déploiement était terminé. L'outil de visioconférence, initialement conçu pour les entreprises, est ainsi désormais accessible à tous via le lien « meet.google.com » ou sur iOS ou Android.
Dès le début de cette pandémie à Covid 19, Google a constaté que sa plateforme de visioconférence était de plus en plus sollicité. Au cours du mois de Mars dernier, l’entreprise a ouvert au public les fonctionnalités avancées de Google Meet en les laissant en accès gratuit pour les utilisateurs de la suite des outils Google. Depuis lors, elle a vu l'utilisation quotidienne augmenter de 30 fois, ajoutant environ 3 millions de nouveaux utilisateurs par jour le mois dernier (Avril).
En plus d'élargir l'accès à l'outil, Google a cherché à tirer parti de la situation actuelle en augmentant la prise en charge de Meet, en ajoutant de nouvelles fonctionnalités et en le rendant directement accessible depuis Gmail.
Des visioconférences sécurisées
Google donne des moyens de communiquer non seulement aux entreprises mais aussi aux particuliers de manière sécurisé. Les mêmes protections sécuritaires qui ont fait sa force dans le service aux entreprises est désormais mis à jour pour sécuriser avec les mêmes performances les communications privées. Meet est inclus dans G Suite et G Suite for Education. Meet est aussi disponible dans le monde entier.
Avec Meet, organiser un appel vidéo professionnel n'est plus une épreuve. Il suffit de créer une réunion, puis de partager un lien. Plus besoin de vérifier si vos collègues, clients ou utilisateurs disposent du compte ou des plug-ins appropriés. Grâce à l'interface légère et rapide, ainsi qu'à la gestion intelligente des participants, vous pouvez très facilement programmer un appel vidéo avec plusieurs personnes.
Grâce à l'intégration totale de Meet avec G Suite, il est possible de participer à une réunion directement à partir d'un événement Agenda ou d'un e-mail d'invitation. Accédez à tout moment aux informations importantes concernant l'événement, que vous preniez part à la réunion depuis votre ordinateur, votre téléphone ou une salle de conférence.
Avec les applications iOS et Android de Meet, vous voyez vos réunions du jour, ainsi que les informations importantes provenant d'Agenda. Vous pouvez alors participer d'une simple pression sur l'écran. Par ailleurs, dans l'édition Enterprise de G Suite, un numéro de téléphone est associé à chaque réunion pour offrir à tous les invités le confort d'utilisation dont ils ont besoin, même s'ils se déplacent dans des zones sans connexion Wi-Fi ni réseau de données.
Stéphane NZESSEU
C’est l’une des principales décisions prises à l’issue d’une session du Bureau du Comité exécutif de la Fecafoot tenue par visioconférence le 12 mai 2020. L’instance faîtière du football camerounais s’est prononcée sur la situation actuelle des compétitions dans un contexte marqué par les ravages de la pandémie de Covid-19.
L’arrêt définitif des championnats de football au Cameroun pour la saison 2019-2020, est l’un des points forts des résolutions prises par le Comité exécutif de la Fecafoot. Bien avant la tenue de la session de ce comité, une réunion du Comité technique transitoire, élargie au président de la Fecafoot, au Syndicat des Clubs d’Elites du Cameroun (Sycec), au Syndicat national des Footballeurs du Cameroun (Synafoc), à la Commission Sécurité de la Fecafoot qui s’est tenue. Egalement organisée par visioconférence, cette rencontre a permis de se prononcer sur les suites à donner aux championnats professionnels Elite one et Elite Two.
Tous ces meetings ont eu lieu à la suite des concertations précédemment organisées par le Bureau du Comité exécutif avec les autorités gouvernementales, la Ligue de Football Féminin du Cameroun (Lfpc) et les dix Ligues régionales.
Principales résolutions
Se basant sur les arguments et suivant les recommandations de la Commission médicale relatives à l’impératif de préservation de la santé des acteurs, le Bureau exécutif de la Fecafoot a pris d’importantes résolutions. Il s’agit tour à tour : « de l’arrêt définitif des championnats professionnels Elite One et Elite Two, du championnat national de football féminin de première division et des championnats nationaux de football des jeunes de la saison 2019-2020 ; l’annulation des championnats régional, départemental, d’arrondissement et de football féminin deuxième division de la saison 2019-2020 ».
Principales implications
Ces résolutions prises par le Comité exécutif de l’instance faîtière du football camerounais implique en référence aux dispositions du règlement du championnat Elite One saison 2019-2020, « le club classé 1er du championnat professionnel Elite One est déclaré champion 2019-2020 et représentera le Cameroun à la Ligue des clubs des champions de la CAF. En dérogation aux dispositions du règlement du championnat Elite One saison 2019-2020, les clubs relégables et respectivement classés aux 15ème, 16ème, 17ème et 18ème places sont maintenus en championnat Elite One. En application des dispositions du règlement du championnat professionnel Elite Two, saison 2019-2020, les clubs respectivement classés 1er et 2ème dudit championnat sont promus en championnat professionnel Elite One dès la saison 2020-2021 ».
Le Comité exécutif précise aussi, « en dérogation aux dispositions du championnat Elite Two saison 2019-2020, les clubs relégables et respectivement classés 13ème et 14ème places sont maintenus en championnat Elite One. En application des dispositions du Règlement du championnat national de football féminin de première division, saison 2019-2020, le club classé 1er dudit championnat est déclaré champion 2019-2020 ».
« En dérogation aux dispositions du règlement du championnat national de football féminin de première division saison 2019-2020, les clubs relégables et respectivement classés aux 10ème, 11ème et 12ème places sont maintenus dans le championnat », décide le Comité exécutif de la Fecafoot.
Enfin, « tous les clubs des compétitions amateurs et des jeunes annulées sont réaffiliés d’office pour les compétitions de la saison 2020-2021 chacun en ce qui le concerne dans sa division de la saison annulée », informe le ledit Comité
Innocent D H
La décision des « sage » est désormais disponible. Après plusieurs mois d’hésitation entre « le » ou « la » Covid 19. Une décision qui conforte la position qu’avait déjà fait savoir au mois de mars dernier l’Office québécois de la langue française.
Ils sont nombreux qui se demandaient, faut-il dire « le » ou « la » Covid-19 ? La question a longtemps divisé entre les journalistes et les citoyens ordinaires, difficile de trouver une médiane. Mais cette fois c’est la bonne, tous seront d’accord. Depuis quelques heures, on peut lire ou entendre chez certains journalistes de la presse française un « la » Covid-19, encore emprunt d’hésitation.
Il faut dire que tout le monde ou presque jusqu’ici se prêtait à dire « le » Covid 19. Et pourquoi ? L’Académie française y répond en faisant savoir qu’il s’agit du fait qu’au départ de la crise on parlait plus du Coronavirus. Le « du » étant un dérivé de la forme condensé de la forme masculine qui identifiait le mot « Virus ». De ce fait à cause du masculin du mot « virus » on disait « le » Coronavirus.
Le mot virus étant ici le mot central dans l’expression. Fort de cette habitude, lorsque les scientifiques ont donné le nom « covid 19 » à la maladie en question, les uns et les autres sont restés sur l’utilisation au masculin de « Coronavirus » pour l’applique à « Covid 19 ». Or la construction de l’expression est tout à fait différente.
Le mot « Covid-19 » est l’appellation officielle de la maladie transmise par le virus SARS-CoV-2. C’est la contraction de l’expression anglaise « Coronavirus disease 19 » (pour 2019), nommée dans un premier temps « nouveau coronavirus 2019 » (ou 2019-nCoV). « Le "d" de Covid est l’initiale de disease, "la" maladie. Donc, pour moi, et ce n’est que mon avis : la Covid-19 », estime Laurent Lagrost, directeur de recherche à̀ l’Inserm. C’est aussi l’explication avancée par l’OMS.
« On utilise le féminin pour le terme Covid-19 car c’est la maladie. Cependant, Covid-19 virus = virus de la Covid-19, est masculin ». Une position que va confirmer dans son avis l’Académie Française. La difficulté avec Covid est qu’il s’agit d’un acronyme d’origine étrangère. Covid est l’abréviation du terme anglais « Coronavirus disease » qui se traduit par « maladie du coronavirus ». « Maladie » étant un mot féminin la règle devrait donc bien être d’employer le féminin quand on utilise le terme Covid. Après tout, on parle de « la » CIA (Central Intelligence Agency) pour désigner l’agence de renseignement américaine. En français, « agence » est un mot féminin.
Etait-il nécessaire de corriger le tir ? Nécessairement. De plus si l’on considère le choix fait par le Québec. Ici, alors que le masculin était employé initialement, l'Office québécois de la langue française a décidé de lui substituer un féminin. Pour lui, la Covid-19, s'agissant de l'acronyme de Coronavirus Disease 2019, traduit donc la maladie. Et la maladie étant féminin, il faut désormais s'y tenir. Sur l'impulsion du gouvernement québécois, « le » Covid a déjà été remplacé par « la » Covid dans tous les documents administratifs, dans la communication publique, et les citoyens s’y sont déjà mis.
Stéphane NZESSEU
Depuis qu’ils savent que la date du 1er Juin est envisagée pour la reprise des cours, ils ne veulent pas perdre une seule minute et travaillent d’arrache pied dans afin d’obtenir le résultat voulu.
Toutes les voies sont explorées, que ce soit avec les groupes WhatsApp crées au sein des établissements scolaires, ou encore à travers les regroupements de camarades, selon les matières et à ce moment, ils se soutiennent mutuellement.
C’est le cas par exemple de ces élèves du collège le Pharaon
« Je suis Arthur manuel, je suis en classe de 1ère A4All. Nous avons commencé à travailler depuis le début de l’année scolaire et comme je m’en sors assez bien en philosophie, j’aide mes camarades. Dans notre groupes, il y a deux autres camarades qui comprennent l’allemand et l’anglais et, là où nous avons des blocages, ils nous montrent comment il faut faire… ».
« Je m‘appelle Charlotte Stéphanie, moi aussi, je suis en classe de 1ère A4All. Quand je travaille avec mes camarades, il y a des choses que je comprends plus facilement, peut être parce que nous sommes entre nous. C’est vrai que nous avons recours à nos enseignants, quand nous sommes vraiment bloqués… ».
Au niveau de Dunamis School, la fondatrice et ses collaborateurs enseignants les enfants du CMII et Class Six ont remis à leurs élèves, des devoirs à faire, qu’ils remettent à la fin de chaque semaine. Des corrections et autres remarques sont faites, dans le but de guider l’enfant lorsqu’il rencontre des blocages et que les parents se trouvent dans l’incapacité de le faire.
Certains parents ont, en plus des solutions précédentes, requis le concours des répétiteurs qui accompagnent leur progéniture selon qu’ils soient scientifiques ou littéraires.
Christiane Batchom : « Lorsque j’ai inscrit les enfants en début d’année, mon fils est inscrit en classe de 1ère dans un collège de la place et lors des réunions des parents d’élèves, en plus de la pension payée, nous avons eu la promesse du corps enseignant que des cours de soutien seront donnés aux enfants avec des travaux dirigés et autres. Malheureusement, avec cette crise sanitaire, les choses ne se sont pas déroulées comme convenu. Mon fils a de la peine à se concentrer avec les leçons données à la télévision et il n’a même pas le programme. Je me suis donc vue obligée de chercher des répétiteurs qui vont travailler avec lui, jusqu’au moment où les dates des examens seront communiquées».
Il faut cependant relever que la mise en place de ces dispositions ne semble pas véritablement concerné tout le monde. Quelques élèves ont décidé de profiter de ces longues semaines d’attente, afin de vaquer à d’autres occupations, à l’instar du commerce.
« Je m’appelle Vivien Temgoua, je suis élève en classe de 3ème et je viens de Babadjou et je suis arrivé ici en ville au mois d’Avril. Je suis venu l’aider pour son commerce, elle vend les vivres qu’elle achète dans d’autres villes. A côté, je vends aussi les masques au marché d’Etoudi, comme c’est ça qui passe maintenant… Nous ne sommes pas sûrs chez nous que l’école va continuer mais, si on nous dit qu’il faut repartir à l’école, je vais repartir chez nous…J’apprends souvent seul quand je rentre à la maison le soir, avec les autres enfants de ma tante ».
Ces exemples prouvent que la situation actuelle occasionnée par le coronavirus ne donne pas la possibilité aux élèves et aux enseignants, la possibilité de se préparer en toute quiétude. Les parents ne sont pas en reste mais, la recherche d’un résultat positif à la fin de l’année incite les uns et les autres à scruter toutes les alternatives.
Nicole Ricci Minyem
Des jeunes ont été arrêtés ce lundi après-midi au marché Mokolo à Yaoundé par les policiers du Commissariat du 2e arrondissement situé dans ledit marché. Leur crime, avoir décider de distribuer gratuitement aux populations des gels hydroalcooliques et des masques de protection en tissu. Pour les forces de l’ordre, ces jeunes camerounais violent la loi en distribuant ces objets nécessaires à la lutte contre le Coronavirus.
Ils sont 10 jeunes camerounais. Ils ont été présentés devant le Procureur de la République ce mardi (si l’on s’en tient aux déclarations du patron du Commissariat du 2e arrondissement de Yaoundé). Ils se sont portés volontaires pour distribuer les produits mis à la disposition des camerounais par l’initiative Survie Cameroun.
Ils avaient commencé la distribution des gels et des caches nez sans aucun problème, c’est alors que vont survenir les agents de la police camerounaise. Ces derniers vont dans une brutalité incompréhensible confisquer les produits ainsi distribués pour par la suite entraîner les jeunes volontaires au sein de son poste de police. Olivier Bibou Nissack décrit ce qui s’est passé par la suite.
« Une fois les humanitaires entre les murs du Commissariat Central Numéro II, nombre d'entre eux va déclarer vouloir être interrogé en présence de leur conseil, tout en demandant pour quel motif ils avaient été arrêtés et conduits au Commissariat. Interrompant les auditions de ceux qui souhaitaient la présence d’un conseil, il leur sera permis d’entrer en contact avec eux. C’est ainsi qu’une équipe d’assistance va arriver sur les lieux. Sous le contrôle des conseils présents, et en réaction à la question du motif des interpellations et des auditions en cours des humanitaires, une réponse renversante sera entre autres donnée par une dame Officier de Police Principal en charge de certaines auditions : ''violation de la réglementation en vigueur". Interrogée sur la disposition réglementaire précise qui était ici violée en procédant à la distribution gratuite de masques de protections et gels hydroalcoolisés anti-covid-19, la dame officier dira qu'il faut poser cette question au chef d'unité « aux épaules remplies de galons » et pas à elle. Sur la même lancée les auditionnés diront pour l’essentiel d’entre eux, à leurs proches présents, avoir déclaré sur les Procès-verbaux qu’ils ont demandé ne serait-ce qu’à lire l’arrêté préfectoral d’interdiction ayant été violé, sans que cela ne le leur soit présenté par les policiers. »
Il est bon de rappeler que c’est certainement la suite de l’acharnement manifesté par le ministre de l’administration territorial à l’égard de l’initiative Survie Cameroun. Ou alors un excès de zèle de certains agents de l’Etat. Puisqu’il est difficile de comprendre que cette même distribution se fait actuellement dans les marchés et les quartiers de la ville de Douala sans que ses volontaires ne soient particulièrement inquiétés.
Souvenons-nous que du fait de ce conflit ouvert entre Atanga NJI et les actions de Survie Cameroun, le ministre de la Santé avait refusé d’accepter les dons de Survie Cameroun pourtant nécessaire pour les personnels de santé au plus fort de la crise à Covid 19. On ne cite plus les demandes de fermetures de compte auprès des opérateurs téléphoniques et auprès de Afriland First BANK. Vivement que ce soit le bien-être des camerounais qui prime.
Arrestation des volontaires de Survie Cameroun : Bibou Nissack dénonce un crime contre l’humanité
Stéphane NZESSEU
En tant que pays le plus meurtri par le nouveau Covid 19, le pays de Donald Trump ne cesse de franchir de bien tristes barres symboliques.
Ces centaines de décès ont été dépassés lundi, selon le comptage de l’université Johns Hopkins. Surtout, ce bilan dramatique pourrait être sous-estimé de plusieurs milliers, ont averti les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies.
Un bilan quotidien en baisse
L’ensemble du territoire ne doit pas faire face à la pandémie de la même manière. La pire situation a lieu à New York. La ville compte à elle seule le quart des morts déplorées, avec près de 20.000 décès. Au total, les Etats-Unis devraient atteindre 103.000 morts d’ici le 30 mai, selon une moyenne de 20 modèles épidémiologiques réalisée par des chercheurs de l’université du Massachusetts.
Mais, pour la première fois depuis début avril, le bilan journalier enregistré dans le pays est passé dimanche sous la barre des 1.000 morts, avec 776 décès déplorés sur 24h. Il est toutefois trop tôt pour dire si cette baisse dénote une réelle tendance. En effet, si l’épidémie est en recul à New York, de nouveaux foyers sont apparus ailleurs, comme dans la région de la capitale Washington.
Le virus au cœur de la Maison-Blanche
Malgré ces mauvais chiffres, le président américain s’est une nouvelle fois lundi félicité de sa gestion de la crise. « Nous avons développé une capacité de tests (de dépistage) inégalée dans le monde », a ainsi estimé le locataire de la Maison-Blanche, soulignant que « 9 millions » de tests avaient été réalisés dans le pays.
En plus de se préoccuper du sort des Américains, la Maison-Blanche tente actuellement de limiter la propagation du coronavirus en son sein. Mais les premiers cas sont là. Et l’épicentre du pouvoir américain est un lieu où la distanciation sociale est difficile à appliquer.
Donald Trump a cependant assuré que les chances que des membres de son cercle proche, ou lui-même, soient touchés par le Covid-19 étaient minimes. Mais, dans le même temps, le président américain a évoqué la possibilité de réduire ses contacts avec son vice-président Mike Pence, après un cas de coronavirus dans son entourage.
Surtout, tout le monde à la Maison-Blanche n’est pas aussi optimiste que Donald Trump. Kevin Hassett, conseiller économique du président, a résumé le week-end dernier le sentiment général d’une formule laconique : « Cela fait peur d’aller travailler».
N.R.M
Invité par Radio France Internationale et France 24 il y a quelques heures, Andry Rajoelina a battu en brèche, toutes les critiques mises en avant, notamment par l’Organisation Mondiale de la Santé et bien d’autres sur l’efficacité et les supposés dangers du produits dont il vante les qualités t qui, selon soigne le Coronavirus. Au cours de cet entretien, il a dénoncé ce que nos confrères de la presse africaine ont considéré comme une attitude condescendante envers la médecine africaine.
« Si ce n‘était pas Madagascar et si c‘était un pays européen qui avait découvert ce remède, est-ce qu’il y aurait autant de doutes ? Je ne pense pas », a affirmé le Président Malgache.
Madagascar a fourni à sa population et à plusieurs pays africains, une boisson à base d’artemisia, une plante à l’effet thérapeutique reconnu contre le paludisme, en affirmant qu’il prévenait et soignait le Covid-19.
Les éventuels bienfaits de cette tisane, baptisée Covid Organics, n’ont été validés par aucune étude scientifique.
Il faut rappeler que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde il y’a quelques jours, les dirigeants africains contre la tentation de promouvoir et d’utiliser la potion malgache sans tests scientifiques.
Promoteur en chef de cette décoction, M. Rajoelina en a réaffirmé lundi l’efficacité.
« La preuve que nous pouvons montrer maintenant, c’est bien évidemment la guérison de nos malades. Il n’y a pas de mort actuellement à Madagascar ».
A ce jour, 185 cas d’infections au Covid-19 ont été rapportés sur la Grande île, dont 105 guérisons et aucun mort.
« Je pense que le problème, c’est que ce produit vient d’Afrique et on ne peut pas admettre, on ne peut pas accepter qu’un pays comme Madagascar … ait mis en place cette formule pour sauver le monde », a regretté le chef de l’Etat.
Cependant, « Rien ne nous empêchera d’avancer, ni un pays, ni une organisation », a affirmé Andry Rajoelina en réponse aux mises en garde de l’OMS.
Interrogé sur l’absence d’essais cliniques confirmant les vertus de sa tisane, il a rappelé qu’elle avait le statut de remède traditionnel amélioré et ne nécessitait donc, avant d‘être distribuée, qu’une observation clinique selon les indications du guide élaboré par l’OMS.
« Nous avons respecté les normes éthiques reconnues universellement en matière d‘études et de recherches cliniques…C’est une guerre contre le Covid-19, mais ce n’est pas la force militaire ou la puissance économique qui jouent actuellement, mais Dieu, a conclu M. Rajoelina. Le Seigneur nous a donné les plantes médicinales pour aider notre pays et le monde entier à lutter contre cette maladie », a martelé le président malgache.
N.R.M
La reprise de ses vols commerciaux annoncée le pour le mois de juin 2020, Air-France prévoit rétablir ses liaisons à destination du Cameroun pour la date exacte du 15 juin prochain. Une information qui suscite interrogation quand on sait que pour l’instant les frontières aériennes restent fermées pour des mesures de lutte contre la propagation du Covid-19.
Selon la programmation du transporteur français, 03 vols par semaine sont prévus pour desservir les aéroports de Yaoundé-Nsimalen et Douala, à partir de Paris Charles de Gaulle. Toutefois, il faut situer l’annonce faite par la compagnie aérienne française de reprendre ses vols commerciaux en direction du Cameroun dans un contexte particulier.
Les frontières aériennes, terrestres et maritimes sont fermées depuis le 18 mars 2020 par le Gouvernement. Cette mesure a été renouvelée trois fois et jusqu’à l’heure actuelle, elle reste en vigueur. Avec la reprise de ces trafics aériens programmée pour le 15 juin en destination du pays de Paul Biya, tout laisse à croire que cette fermeture des frontières sera levée avant cette date en tenant compte bien sûr de l’évolution de la pandémie.
En rappel, le 10 mai dernier, Dr Manaouda Malachie, le ministre camerounais en charge de la Santé publique informait par un tweet, les dispositions adoptées par le pays en cas de relance des activités dans le domaine du transport. Le ministre indiquait, « avec les tests rapides, nous ferons systématiquement les analyses à l’aéroport et une décision sera simplement prise ».
Air-France va reprendre ainsi ses vols commerciaux non seulement vers le Cameroun, mais aussi en direction d’autres pays africains, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Sénégal, la Centrafrique, le Gabon entre autres.
Innocent D H