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C’est le point de vue de Cabral Libii, président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) qui considère que l'Humilité et la Modestie sont les grandes leçons à tirer de la crise du coronavirus

 

 

« La science ultra-avancée n'arrive toujours pas à décoder toutes les caractéristiques de ce virus. Son origine est-elle naturelle ou artificielle ? Provient-il des chauves-souris ou des pangolins? Y-a-t-il ou pas des fragments d'ARN de VIH dans son génome ou pas? Est-ce une arme biologique ou issue d'un croisement inter-espèce ?

La médecine archi-sophistiquée n'arrive toujours pas à trouver le bon médicament ou vaccin pour traiter les malades qui meurent par milliers chaque jour. Chloroquine, Remdesevir, Tocilizumab, la nicotine et même le cannabis ont déjà été essayés avec des succès plus où moins mitigés à travers le monde. Aujourd'hui les malades sont mis sous respirateurs et quelques semaines après on les déconseille! L'hypothèse de la mise au point d'un vaccin efficace et consensuel, n'est pas pour demain...

Les politiques publiques en matière de santé sont hétérogènes et inefficaces. Aux premiers jours de l'épidémie, le confinement semblait une grande évidence. On critiquait même les pays qui n'avaient pas encore adopté cette stratégie. Certains y voyaient même « la main » qui allait détrôner des régimes perpétuels. Mais au fil du temps, son impact peu perceptible sur le fort taux de mortalité, est l'objet d'une remise en cause dans certains Etats.

D'autres pays essayent de faire le grand saut vers l'inconnu en pariant sur l'immunité collective, sujette à toutes les craintes à cause de son coup humain "probable". Par ailleurs, dans les pays les plus préparés et apparemment les plus rationnels en matière de gestion publique, comme en occident, la mortalité est catastrophique.

Dans les pays fragiles africains, promis à l'apocalypse, la mortalité du coronavirus reste relativement faible et en dessous des fléaux habituels (paludisme, tuberculose, maladies diarrhéiques, accidents de la voie publique, etc...).

 Aucun scientifique, aucun grand médecin, ni aucun gouvernement ne détient pour l'instant, la solution ultime à la plus grave crise mondiale de la décennie qui débute. Il faut avoir l'humilité et la modestie de le reconnaître.

Le Cameroun, à l'instar de tous les pays du monde est donc dans l'impasse. Nous scrutons tous le ciel, à la recherche d'un signe du ciel bleu.

En réalité, on n'exige pas a notre gouvernement de trouver la solution miracle contre pandémie. Elle n'est pas à portée de main. En revanche, ce qu'on lui demande c est d'avoir la Confiance du Peuple dans la gestion de la crise sanitaire et économique du Covid 19.

Le peuple, conscient des enjeux, veut être sûr que les personnes qu'il a "mandatées" pour le diriger travaillent effectivement pour son intérêt et qu’ils font de leur mieux, malgré les moyens limités et les incertitudes.

Les cinq piliers sur lesquels repose la confiance du peuple en ses dirigeants sont: le pragmatisme, l'efficience, la transparence, la concertation et le sens du bien commun. Comment ces 5 piliers auraient-ils ou se manifester dans la gestion de cette crise?

 

Le Pragmatisme

Comment comprendre qu'un gouvernement aux ressources limitées puisse s'enfermer dans une tour d'ivoire et installer une bureaucratie étouffante, teintée de calculs pernicieux, dans la réception des contributions matérielles et logistiques venant des députés, des associations, des organisations internationales et même des partis politiques? Pourquoi paralyser des écoles, des lieux de culte, dans des zones rurales et zones d'éducation prioritaire quand on peut ouvrir en premier les bars en ville? Quelle rationalité permet de comprendre ces décisions ?

L'Efficience

Selon les estimations du Minsante, la gestion de la crise du Covid 19 va coûter 58 milliards. A quoi sert cet argent? Pourra-t-on en profiter pour démocratiser les tests de dépistage qui sont pour l'instant concentrés dans les grands centres urbains et réservés à quelques chanceux? Pourra-t-on en profiter pour renforcer les capacités des districts de santé, qui sont les unités opérationnelles de notre système de santé, en équipements et logistiques ?

 Pour l'instant, les dépenses en matière de factures des hôtels de confinement, d'achats de mobiliers de sites de confinement dans les logements sociaux et les faits divers de mauvaise gestion des personnels du Centre des Opérations des urgences de santé publique (Cousp), nous font douter.

La Transparence

Le Président de la République a récemment créé un fonds de lutte contre le Covid 19. En dehors de la contribution étatique, des citoyens et toutes autres organisations volontaires sont appelées à y contribuer.

La gestion de ces fonds aurait dû également être consensuelle avec un comité paritaire incluant L'Etat, la société civile, les partis politiques et des citoyens reconnus pour leur probité morale.

En outre, on observe également une cacophonie sur les bilans statistiques de l'épidémie qui varie d'une source à l'autre. Certes, la compilation des informations est fastidieuse en raison de notre système d'information sanitaire désuet, mais la publication des chiffres doit faire l'objet d'un consensus après vérifications rigoureuses.

La Concertation

Une crise n'est pas gérée comme un événement ordinaire. Il faut mettre en place des actions urgentes, transversales et acceptées de tous.

Pour le Covid 19, un comité de crise aurait dû être mis en place, piloté par le Président de la République lui-même et comprenant des acteurs étatiques concernés, mais aussi, des scientifiques et experts, des acteurs de la société civile, les élus locaux et les partis politiques.

Les décisions issues de ce comité auraient été consensuelles et acceptées par tous. Même en dehors des crises aiguës, la concertation doit demeurer permanente dans la gestion des affaires publiques.

 

Le Sens du Bien Commun

Les deniers publics proviennent de la sueur et du sang des contribuables. La gestion devrait donc être très rigoureuse. Surtout dans des pays à faibles ressources comme le nôtre. Une crise n'est pas l'occasion pour s'enrichir de façon éhontée.

Les dirigeants devraient donc faire attention à la qualité de la dépense publique, surtout en ce qui concerne la passation des marchés publics du matériel et équipements médicaux et logistiques.

L'appel à la concurrence, la sélection des meilleures offres qualité-coût et la transparence dans la sélection des concurrents même en situation d'urgence devrait hanter tous les dirigeants en charge de la gestion de la crise du Covid 19 actuelle.

Les camerounais ne sont pas encore remis du choc des marchés scandaleux et foireux de la Can 2019. Pendant que les auteurs se pâment allègrement de leurs forfaitures, le Président ajuste patiemment comme a son habitude, les Scènes du prochain Acte d'humiliation...

Rien ne les oblige à ajouter les traumatismes financiers dans la gestion de cette crise sanitaire.

Au demeurant, il semble tard ou difficile pour les dirigeants actuels d'intégrer du pragmatisme, de l'efficience, de la transparence, de la concertation et le sens du bien commun pour (re)gagner la confiance du peuple.

Mais la bonne nouvelle que j'ai à vous annoncer chers compatriotes, est que ces 5 piliers sont bien intégrés dans notre projet de société du Cameroun qui Protège et qui Libère les Energies.

Et ce Cameroun là, arrive bientôt. Tenez bon »!

 

N.R.M

 
 
 
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Le journaliste a cassé sa plume dans les premières heures de ce dimanche matin au CHU de Yaoundé. Il n’est pas décédé de suite de Covid 19. En tout cas c’est difficile à dire au regard des faits.

 

Contrairement à ce qui est avancé par certains informateurs, rien ne permet de dire avec certitude jusqu’ici que le journaliste Simon Meyanga est décédé de suite de Covid 19. Notre confrère est décédé hier dimanche 10 mai 2020 à Yaoundé, au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Yaoundé des suites de courte maladie.

Selon des sources familiales, le journaliste en service au secrétariat général du Comité Central du RDPC, le parti au pouvoir, y a été conduit la veille, 09 mai, suite à un malaise. Mais elle rappelle qu’il souffrait depuis quelques jours déjà. Près d’une semaine environ. Dès son arrivée, les médecins ont tout de suite remarqué ses difficultés respiratoires. Il aurait immédiatement passé un test de COVID-19 qui s’est avéré négatif.

C’est alors que le personnel soignant qui s’occupait de lui, s’est dit qu’il s’agirait certainement d’une autre maladie respiratoire. Ils se sont orientés vers une autre pathologie liée aux poumons. Mais le communicant va décéder quelques temps plus tard. Et la mort plutôt subite et inattendue de l’ancien étudiant de l’ESSTIC (école de journalisme de Yaoundé), a ravivé les soupçons d’une infection au Coronavirus.

Aussi, les médecins ont-ils préconisé son inhumation immédiate. Question de ne pas prendre de risque avec sa dépouille. C’est ainsi que dans la même journée de dimanche il sera inhumé dans son village natal à AYOS. C’est grâce à l’intervention des responsables du RDPC, la famille du défunt a pu bénéficier d’une dérogation pour conduire la dépouille dans son village natal où l’ancien patron de la communication de la CNPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) a été mis en terre, sous l’encadrement des équipes de lutte contre le dangereux virus.

C’est cet environnement et ces circonstances ayant entourés le décès de Simon Meyanga qui laisse croire à plusieurs que ce serait le Covid 19 qui aurait emporté l’éminent journaliste. Simon Meyanga, repose désormais en paix dans son village natal par Ayos, ville située à près de 140 kilomètres à l’Est de Yaoundé, dans le département du Nyong-et-Mfoumou. Pourtant une semaine avant, il était sur le plateau de Canal Presse sur Canal 2 international pour parler de sa mise à l’écart comme patron de la communication de la CNPS. Un évènement qui l’avait douloureusement marqué.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Dans une lettre ouverte elle invite le président le président du comité de gestion du Scsi de ne pas profiter de cette pandémie pour « empoisonner » les personnes incarcérées dans les maisons d’arrêt à travers le pays

 

« A l'attention de Monsieur Penda Ekoka

Monsieur,

C'est avec beaucoup d'attention que j'ai lu la correspondance que vous avez adressée au Ministre d'Etat chargé de la justice du Cameroun, relative à une offre de masques et des gels hydro alcooliques dans le cadre de la lutte contre le Covid 19 ...

Y faisant suite, permettez moi, en ma qualité de présidente de l'association des familles des personnes détenues dans les prisons du Cameroun, de vous faire part de mon inquiétude face à ce qui peut s'apparenter à une tentative de mise en danger des vies des prisonniers.

Monsieur,

Vous êtes sans ignorer que les masques et les gels utilisés dans le cadre de la prévention contre le Covid 19, sont soumis à un protocole strict et à des normes particulières pour être homologués.

Or, jusqu'à ce jour, les masques et les gels estampillés survival Cameroon que vous distribuez clandestinement dans les rues de Yaoundé, n'ont fait l'objet d'aucune homologation scientifique ...

Monsieur,  

Je ne vous apprends pas que votre initiative est d'abord une vaste campagne de marketing politique, au profit du Mrc et de son leader.

Laquelle, a pour but principal d'imposer une cohabitation de fait dans la sphère politique camerounaise...

A cet effet,

Vous êtes sans ignorer que de très hautes personnalités qui sont vos opposants politiques sont détenues dans ces prisons.

Je crains qu'un poison puisse subtilement être introduit dans vos dons, pour détériorer la santé de vos éventuels futurs challengers dans la course à l'alternance politique au Cameroun ...

Monsieur Penda Ekoka,

Vous êtes un père de famille, je sais que vous comprendrez mes appréhensions. L'homme que vous avez décidé de servir de bouclier, a été ministre délégué auprès du ministre de la justice.

Vous et vos compagnons d'infortune avez récemment séjourné à la prison de Yaoundé.

Vous connaissez la vulnérabilité des prisonniers, le stress qu'engendre le fait de subir des décisions pour lesquelles votre avis ne compte pas ...

Comment pouvez-vous oser une démarche à travers laquelle, vous sollicitez que ce soit le ministre de la justice qui reçoive les dons destinés aux prisonniers, alors que vous connaissez les réalités de l'intérieur ?

Alors que vous pouviez réunir les associations qui œuvrent dans les prisons pour leur offrir ces dons afin de vous rassurer qu'elles arriveront à leurs bénéficiaires ?

Monsieur,

Je peux comprendre votre impréparation, elle est certainement due au fait que vous n'ayez réellement aucune feuille de route dans le cadre de la prévention de cette crise sanitaire ...

Dans ce cas, permettez-moi de craindre que nos parents prisonniers ne vous servent que de faire-valoir, pour masquer une vaste opération de détournement de la cagnotte qui vous a été gracieusement offerte, par des gens qui ne connaissent pas les réalités de notre pays ...

Monsieur,

Vous êtes un ancien prisonnier. Vous savez qu'en réalité, malgré le port de masques et les gels, il faut une distanciation sociale pour que la prévention contre le Covid 19 soit efficace ...

Or, les effectifs actuels des prisons camerounaises ne permettent pas de mettre en œuvres les mesures barrières. Si vous m'aviez contacté au préalable, je vous aurais proposé de prendre une partie de votre cagnotte, pour payer les dépens qui retiennent des jeunes précaires dans les prisons.

Il y en a qui sont obligés d'allonger leurs peines de prison de 6 mois parce qu'ils sont incapables de s'acquitter de 50 000 FCFA auprès du greffe, afin de retrouver la liberté.

Monsieur, vous savez que la liberté n'a pas de prix, la santé non plus ...

Monsieur, vous avez déjà été privé de liberté, ne laissez personne vous priver de votre humanité… ».

Enième « provocation » de Survival Cameroon : Christian Penda Ekoka écrit au ministre d’Etat – ministre de la Justice Garde des Sceaux 

 

N.R.M

 
 
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Patricia Ndam Njoya – Maire de la localité dans une correspondance adressée au Chef de l’Etat Camerounais laisse entendre que les populations ont besoin des kits de dépistages, d’appareil respiratoire… en lieu et place des masques, gants, savon, sceaux, bidons.

 

Extrait de sa lettre

« Si vous nous aviez consulté quant à l’utilisation judicieux de ce « Don spécial », nous aurions pu, à l’attention de votre haute gouverne, indiqué notre option pour sa mise à disposition ou affectation dans les différents comptes bancaires ou consignations spéciales, afin que chaque commune, en fonction de son Plan de riposte, engagé depuis le début du mois de mars, pressente ses besoins réels en ce moment qui, en tout cas, se trouvent au-delà du stade : savon, masques, gants, savon, seaux, bidons lave-mains.

Nous avons besoin des kits de dépistages, d’appareil respiratoire, mais aussi de prise en charge socio-sanitaire, d’aménagement des sites pour approvisionnement, de mise en quarantaine, d’inhumation, de mobilisation et sensibilisation des populations en ordre varié et spécifique…

Par rapport à la gestion du Fonds Spécial de Solidarité, la députée et maire de l’Union Démocratique du Cameroun précise : « Nous, Maires du Syndicat des Communes du Noun, souhaitons, du moment où il est clairement question de décentralisation, la stratégie de riposte, qu’elle soit confiée aux Maires sans qu’il ne leur soit imposée la Présidence du Sous-préfet, et, à l’avenir, veiller à les consulter pour être en adéquation avec le développement des stratégies qu’ils ont déjà sur place… ».

 

Des dons qui doivent être un plus

Un point de vue que nombreux trouvent intéressant, en arguant que : Chaque commune vit ses réalités, par rapport à la crise sanitaire que traverse le Cameroun. Les besoins des communes d’Arrondissement de Douala et Yaoundé à ce stade de la pandémie ne sont pas les mêmes qu’à Maroua, encore moins à Foumban. C’est en se basant sur la réalité du terrain que les uns et les autres proposent des points de riposte, en fonction de l’évolution de la maladie.  

Les mêmes estiment en outre que dans chaque ménage, chaque personne peut s’offrir des masques, gants, morceaux de savon, sceaux, bidons parce qu’il s’agit des objets usuels.

Par contre, dans les hôpitaux, le besoin reste permanent, malgré les moyens mis à la disposition du personnel médical par les pouvoirs publics et autres acteurs de bonne volonté, qui ont répondu à l’appel du Chef de l’Etat Camerounais.

En rappel, le Chef de l’Etat a pris des dispositions afin que les populations ainsi que les personnes atteintes du Covid 19 bénéficient de quelques présents.

Ces derniers ont été solennellement remis par le ministre de l’Administration Territoriale il y’a quelques semaines, aux gouverneurs des dix régions.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Dans un communiqué rendu public, le Syndicat national des exploitants des débits de boisson (Synedeboc) se réjouit des mesures d’assouplissement et de soutien au secteur économique décidées par le chef de l’Etat le 30 avril 2020. Les membres de cette organisation syndicale disent merci au Président de la République pour cette réponse pertinente apportée à leurs doléances portées à la haute attention du Premier Ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.

 

Les débits de boisson sont identifiés parmi les secteurs économiques les plus touchés par les mesures de restriction anti-covid-19 instituées par le Gouvernement pour contenir cette pandémie dès sa survenue. Par exemple, la fermeture des snacks bars dès 18 heures pendant plus d’un mois a provoqué un gros manque à gagner pour les tenanciers.

Les mesures d’assouplissement et de soutien prises par le Chef de l’Etat sont perçues comme un ouf de soulagement. Une raison de plus de dire merci à Paul Biya, le père de la Nation. Dans ce communiqué signé de son coordonnateur, Valery Ntendie, le Synedeboc exhorte le Président de la République à poursuivre cette œuvre de soutien au secteur brassicole, acteur important de l’économie camerounaise et pourvoyeur de nombreux emplois directs et indirects. 

Le Syndicat s’engage, « à poursuivre la lutte contre le Covid-19, engagés aux côtés du Gouvernement à travers la systématisation du respect des mesures barrières dans les débits de boisson », relève-t-on. 

Le Synedeboc garantit en outre que, « le lavage des mains régulier à l’eau et au savon, la mise à disposition du gel hydro alcoolique, le port du masque et des gangs obligatoires par le personnel, la réduction de 50% des places assises dans les débits de boisson pendant la durée de la pandémie, l’usage obligatoire des thermo flashs aux entrées pour les établissements de loisir (snacks bars, cabarets, boîtes de nuit etc.), le respect de l’aération autant que possible des espaces de débits de boisson sont désormais de rigueur dans les débits de boisson et feront l’objet de contrôle de la part du syndicat ». 

Enfin, le Synedeboc invite tous ses membres à se conformer aux mesures prescrites par le Chef de l’Etat, Paul Biya avec le plus grand sérieux. 

 

Innocent D H

 

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Deux mois après que le Cameroun se soit engagé à lutter contre cette maladie, et presqu’un mois après la décision du port obligatoire des masques faciaux par tous les camerounais, c’est maintenant que la Cicam met à la disposition des citoyens, des cache-nez. Et à quel prix ?

 

Les masques faciaux conçus par la Cicam sont sur le marché depuis ce jeudi matin 07 mai 2020. Soit deux mois pratiquement après que le Cameroun se soit complètement engagé dans la lutte contre le virus et un mois après que le gouvernement ait décidé du port obligatoire du masque par tous les camerounais ((le 09 avril pour application dès le 13 avril 2020).

Seulement, il s’agit d’un retard qu’on peut comprendre quand on observe la qualité du produit qui vient de sortir des usines de la Cicam. Il était bon dans un premier temps de procéder à la composition du type de tissu approprié. C’est-à-dire un tissu fait avec du coton à 100%. Mais un tissu respectant les conditions techniques de barrage pour les virus au travers de dépôt des projections sur le tissu.

Il fallait également que le dosage du coton permette à la fois de bloquer le virus mais aussi à celui qui le porte de continuer de respirer mieux qu’avec les autres masques en tissu. Une fois cette étape passée, il était nécessaire de procéder à des tests de performances ainsi qu’à des tests de résistances après lavage.

C’est à l’issue de cette batterie de tests que la Cicam peut affirmer avec certitude que le masque facial qu’ils mettent à la disposition des camerounais est 100% coton, lavable à 15 reprises précisément et ce dans des conditions précises. Notamment, à 60° C en 30 minutes. Et vous pouvez le repasser et le reporter. La qualité de ce masque a été validée par le ministère de l’Industrie et par l’ANOR.

Pour le montant de l’unité, il faut le dire, il est exorbitant. Un masque facial à 1300 fcfa par ces temps de crise, c’est cher payé. Puisqu’il ne faut pas oublier que l’activité économique tourne au ralenti et les camerounais sont de plus en plus démunis. Quand bien même ce serait une occasion pour la Cicam de faire du chiffre d’affaire, il faut reconnaître que ce n’est pas judicieux.

En ce temps de crise où tout le monde se serre la ceinture, on se serait attendu à ce que la Cicam y participe. Et à défaut de procéder à des distributions gratuites, il aurait été plus intéressant de le donner aux camerounais à un prix raisonnable. Le cache nez coûte 1300 fcfa l’unité. D’après les arguments défendus par certains proches de la maison 1300 fcfa divisé par 15 lavages revient à 86 f l’utilisation. Un argument spécieux.

Riposte contre le Covid-19 : La Cicam va produire 15 millions de masques sécurisés et normalisés par mois

 

Stéphane NZESSEU

 

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mercredi, 06 mai 2020 14:15

Covid 19 : Qu'est-ce que l’artémisia ?

La plante est au cœur de toutes les révélations et au centre de tous les conflits opposants pharmacie traditionnelle et pharmacie industrielle. Mais qu’est-ce vraiment l’artémisia.

 

Les toutes premières utilisations de cette plante, l’artémisia ou l’armoise, remontent à très longtemps dans la civilisation humaine. Cette plante était jadis utilisées pour soigner les problèmes de santé que connaissent très souvent les femmes. C'est la raison pour laquelle on l'a baptisée Artémise, terme dérivé du nom de la déesse Artémis.

Ses propriétés médicinales sont en effet similaires aux actions bénéfiques apportées par cette divinité grecque, comme la facilitation de l'accouchement, le soulagement des femmes ayant des règles douloureuses et la régularisation du cycle menstruel. En Orient, dans certains pays asiatiques comme la Chine, cette plante est utilisée en moxibustion pour apaiser les douleurs et cautériser les lésions.

De nos jours, cette médication est surtout recommandée pour stimuler l'appétit, guérir les différentes affections touchant l'appareil respiratoire et l'appareil digestif, ainsi que pour favoriser la circulation veineuse. C’est certainement la raison pour laquelle on la voit réapparaître dans les traitements proposés pour soigner le Covid 19.

 

Comment la reconnaître ?

Plante vivace de 50 à 150 cm de haut (sachant qu’elle parfois aller jusqu’à 03 mètres selon les conditions de culture), l'armoise est facile à identifier grâce à ses tiges florifères élancées, rougeâtres, un peu velues et striées. Ses feuilles oblongues, découpées en segments et auriculées à la base, sont de couleur vert foncé sur la face et blanc cotonneux sur le revers. Ses petites fleurs tubuleuses jaunes ou rougeâtres sont regroupées en un capitule solitaire.

Celles-ci dégagent une odeur très forte, parfois désagréable. La période de floraison de cette plante herbacée se situe entre les mois de juillet et d'octobre. L'armoise produit des akènes ovoïdes, d'environ 2 mm de long, pourvus de petites épines. Les organes de la plante utilisés en phytothérapie sont notamment les feuilles et les sommités fleuries. Ces parties vont passer sous diverses applications selon la thérapie souhaitée.

L’armoise annuelle peut être confondue avec l’ambroisie (Ambrosia artemisiifolia), espèce d'un genre voisin, reconnue comme l’une des premières causes d’allergies polliniques (y compris cutanées). Les feuilles de l’armoise annuelle sont très divisées, de couleur vert clair, et l’odeur est très forte quand on les froisse entre les doigts, tandis que celles de l’ambroisie n’ont aucune odeur.

 

Son efficacité

Les principes actifs contenus dans ses feuilles sont les alcools sesquiterpéniques, les lactones sesquiterpéniques et les acides sesquiterpéniques. Des flavonoïdes, des coumarines, des polyines, des stérols et des triterpènes y sont également présents. L'essence extraite de ses sommités fleuries renferment également des lactones sesquiterpéniques, dont l'artémisine, des thuyones, de l'hydroxycoumarine, des flavonolglycosides, des polyines, des coumarines, des tanins et de nombreux oligo-éléments tels que le calcium, le potassium, le zinc, le magnésium, le phosphore, le souffre et l'iode.

L’armoise annuelle peut être confondue avec l’ambroisie (Ambrosia artemisiifolia), espèce d'un genre voisin, reconnue comme l’une des premières causes d’allergies polliniques (y compris cutanées). Les feuilles de l’armoise annuelle sont très divisées, de couleur vert clair, et l’odeur est très forte quand on les froisse entre les doigts, tandis que celles de l’ambroisie n’ont aucune odeur.

Très efficace contre le paludisme, la plante contient notamment de l'artémisinine, une lactone sesquiterpénique qui s'est révélée efficace à titre curatif et préventif 15 contre des formes graves de paludisme (en particulier contre Plasmodium falciparum devenu en de nombreux endroits résistants aux médicaments classiques).

La capacité de l'armoise à calmer les douleurs causées par les règles et les contractions musculaires s'explique par sa propriété antispasmodique. Cette plante agit également comme un stimulant utérin et des fonctions digestives, d'où sa faculté de déclencher et régulariser les flux menstruels, ainsi que de traiter les troubles digestifs. Et aujourd’hui, c’est ce médicament naturel qui est employé pour guérir du Covid 19 avec beaucoup d’efficacité.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Une résolution prise par le Pr Idrissou Alioum- Recteur de cette institution académique afin de permettre aux cop’s de rester concentrés malgré les restrictions imposées par le Covid 19.

 

Des dispositions fortement appréciés et dont les uns et les autres entendent bénéficier au maximum, à l’instar d’Abakar Mahamat Brahim est un étudiant en deuxième année histoire à la faculté des Arts, Lettres et sciences Humaines : « Après avoir téléchargé le cours numérisé et les thèmes de travaux dirigés. Je me joins aux autres membres de mon groupe. L’enseignant nous a demandé de constituer des plates-formes numériques. J’ai aussi reçu, à travers l’application Classroom, d’autres contenus des unités d’enseignement… ».

Souaibou - étudiant en faculté des sciences pense qu’au-delà du problème lié à la lenteur de la connexion internet, il est important que le E – Learning soit adapté au contexte estudiantin en prenant en compte, tous les paramètres : « Bien que nous ayons accès aux cours, il est difficile de poursuivre les études sans matériels et une bonne connexion internet. Je crois qu’il faut adapter ce type d’enseignement à distance à nos réalités… J’essaye de m’adapter car je ne veux rien perdre de mon année académique qui me coûte déjà cher. J’ai d’autres camarades qui vivent les mêmes difficultés, car n’ayant pas d’ordinateurs, encore moins les Smartphones».    

 

Les premiers résultats d’un travail de longue haleine

Avant d’atteindre ce niveau qui, il faut le dire demande que d’autres dispositions soient prises afin de compléter celles qui existent déjà, selon les directives données par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement Supérieur, Pr Idrissou Alioum et ses collaborateurs ont dû cravacher dur : « L’objectif était la mise en route du E-Learning à l’Université de Maroua. Il a fallu dans un premier temps, visualiser toutes les plates-formes déjà créées et procéder à des échanges d’expériences de même qu’à d’éventuels  ajustements, en sachant qu’il a été demandé aux Institutions Universitaires de faire des choix adaptés et adaptables à leur environnement en la matière… ».  

Le Recteur précise que : « Schématiquement, la typologie des plates-formes présentées par les établissements allie variété et efficacité et se décline en : e-campus.fs.univmaroua-cm - foad.falshmaroua.cm – googleclassroom – slack – moodle – whatsapp - neoms. Il apparaît clairement que certaines plates-formes s’apparentent au Massive open online course (Mooc). Ainsi, trois actions ont été considérées comme prioritaires à savoir : la mise à disposition des enseignements sous une forme ou sur une autre (word ; pdf ; PowerPoint et même vidéo), les discussions ou interactions éventuelles et l’évaluation. De manière empirique, les plates-formes disponibles offrent de réelles possibilités à l’épineux problème de massification des effectifs dans certaines filières ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Alice Sadjo dans une lecture qui semble plus partisane qu’autre chose, invite le Gouvernement et  ceux des Camerounais qui ne cautionnent pas des actions de bravade cachées sous une fausse philanthropie à revenir à « l'humanité, seule vectrice de citoyenneté ».

 

Sous d'autres cieux, dans un contexte normal, des élans de cœurs et de générosité comme ceux dont s'est montré capable le peuple camerounais en un laps de temps en volant au secours de leurs compatriotes nécessiteux auraient dû susciter un standing ovation (des applaudissements nourris) de la part de la nation reconnaissante.

Car c'est dans les moments d'adversité comme celui auquel nous faisons face avec le Covid 19, qu'un véritable peuple se rappelle qu'il est, avant toute autre considération, une grande famille.

C'est par ces moments d'adversité que surgit l'instinct de conservation, la prise de conscience de ce que l'autre c'est mon ciel, car je ne suis ce que je suis que parce que nous sommes.  

En d'autres termes, que si l’autre venait à disparaître, ceci entraînerait ma propre disparition.  Nos destinées étant intrinsèquement et inextricablement liées.

J'ai la faiblesse de croire que c'est cette  tradition des mortels que nous sommes, que c'est ce précepte éminemment moral qui aura été le déclencheur de l'initiative Survival Cameroon.

La réaction des camerounaise de l'intérieur et de la diaspora répondant favorablement à cette initiative par leurs dons multiformes étant la preuve, s'il en fallait, que l'idée n'était pas mal venue.

D'où vient-il donc qu'aujourd'hui, une action à priori normale et non dangereuse soit devenue le théâtre hideux d'une stigmatisation tous azimuts d'une partie du corps social  Camerounais?

D'où vient-il, que dans un contexte où des malades se plaignent de la précarité des soins, où les médecins décrient la vétusté du plateau technique et en meurent au quotidien, où les chercheurs faute de moyens semblent ne plus savoir où donner la tête, où vous et moi sommes des victimes potentielles de cette pandémie eu égard à l'incohérence de la riposte gouvernementale...

D'où vient-il disais-je, que des présents des citoyens de bonne volonté, destinés à leurs frères et sœurs soient devenus le tremplin d'une danse macabre où des gens rivalisent d'hypocrisie, de cynisme et de satanisme sur l'hôtel des souffrances, des larmes du désespoir et de la mort qui arrache violemment de nos yeux nos bien aimés chaque jour qui passe ?

On se croirait témoin oculaire et oriculaire d'une résolution manifeste d'une clique de pervers décidés à déconstruire à n'importe quel prix le fil d'Ariane qui constitue le substrat de cette patrie nôtre...

Est-ce dissimulés derrière le ridicule épouvantail qu'ils nomment pompeusement "LOIS", lesquelles lois leur ont tant servi de marche pieds quand bon leur semblait, est-ce dissimulés derrière ce minable cache-sexe qu'ils trouvent de l'énergie à mettre au service d'autant d'animosité, de rejet et d'exclusion d'une partie du peuple camerounais dont le seul péché sous-entendu d'être d'une coloration partisane autre ?

Est-ce pour avoir dit non à un système moribond dont le désastre économique et humanitaire n'est plus à démontrer qu'il faut couper et jeter dans les feux de l'enfer jusqu'à la générosité de cette partie du corps social Camerounais ?

En un mot comme en mille, que reste t-il à inscrire au crédit d'une telle dispensation (vous dites gouvernance), qui aura refusé aux camerounais jusqu’au droit de s’aimer par delà les carcans partisans ?  

Que retiendra donc l’histoire de votre dispensation mesdames et messieurs. D'avoir exposé des camerounais à la mort par votre haine qui n'a plus de retenu ?

La solidarité inter-citoyenne en temps d'adversité, de menace de mort cesse t'elle dans notre territoire d'être un acte éminemment noble et humain ?

D'où vient-il qu'une action de don (rien que ça !) ait pu virer dramatiquement à la chasse ouverte aux sorcières, et qui plus est, avec tous les moyens de l'État et par les agents même de l'État ?

Un État sensé être au dessus des partis politiques, sensé être le point de jonction et de réconciliation par delà les divergences, les disputes quelques profondes qu'elles fussent ?

D'où vient-il qu'après avoir pillé, violé, tué, et refusé à ce peuple ne serait-ce que le début du commencement des conditions basiques d'une vie décente, d'où vient-il que vous vous résolviez à présent à leur inculquer le désamour de son prochain, le tirant ainsi à franchir le rubicond pour basculer dans l'animalité.

 

D'où cela vient-il mes frères ?

Dites à cette belle nation ce qu'elle vous doit. Ce qu'elle vous a fait pour que vous la déconstruisiez avec autant d'acharnement.

Et nul doute qu'avec le même élan dont elle a fait preuve dans le cadre de survivalCameroun, elle se mobilisera et payera sa dette pour être enfin libérée d'un tel boulet des êtres sans foi, sans cœur, sans idéal, sans principe, sans limite, sans amour...

Chers légalistes de la dernière heure, avant de lancer ainsi la pierre à un simple acte de générosité, de grâce, avant de lancer la pierre de la loi au citoyen qui vient fraternellement, regardez-vous dans un miroir et posez cette question à la personne que vous y verrez: Que vaillent concrètement les lois dont vous parlez au Cameroun, par delà Covid-19 et à la lumière des praxis du Renouveau compilées jusqu'ici ?

Revenons à l'humanité, seule vectrice de citoyenneté.
Pinçons-nous. Ayons un sursaut. Ça urge ! Une citoyenne meurtrie ».

 

N.R.M

 

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Le Président du Groupe l’Anecdote vient de poser un acte qui va certainement marquer un tournant important dans la considération que plusieurs avaient encore à l’endroit de ce médicament que vient de mettre sur pied Monseigneur Samuel KLEDA.

 

 

Jean Pierre Amougou Belinga vient d’offrir un montant de 50 millions de FCFA à Mgr Samuel Kleda. Le « Pape » des médias au Cameroun montre par cet acte qu’il y croit. Il croit fermement aux prouesses de ce médicament que vient de mettre en place les équipes de l’archevêque de Douala. Un acte qui tranche avec les controverses installées par l’ordre national des médecins et les réticences du ministère de la santé publique, sans parler du silence assourdissant de Madeleine Tchuente et du ministère de la recherche scientifique et de l’innovation. Le fondateur de Vision 4 fait confiance à la médecine naturelle. Mais davantage, il croit au Cameroun et aux camerounais.

Jean Pierre Amougou Belinga montre la voie. Il donne ainsi de comprendre aux autres hommes d’affaires qu’il faut investir dans le produit développé par notre médecine locale. C’est le cas de dire ici que ce secteur d’activité est resté jusqu’ici l’un des parents pauvres de l’investissement dans notre pays. Déjà, l’on sait qu’il ne faut pas compter sur pas compter sur l’OMS et sur les bailleurs de fonds internationaux, car ils ont plus intérêt à faire tourner l’industrie de « BIG PHARMA ».

C’est donc de la responsabilité des africains et des camerounais eux-mêmes de mettre de l’argent dans leur produit de santé naturelle pour espérer non seulement soigner les populations qui constituent sa première force ouvrière, mais aussi de créer une véritable industrie locale de production de médicaments locaux. Et pour celui qui s’est également démarqué par la promotion du savoir-faire camerounais hors des frontières camerounaises, c’est une occasion de montrer une fois de plus qu’il est prêt à participer à la promotion de ce que le Cameroun compte comme valeur et comme richesse.

Une action caritative qui accompagne une autre action caritative. Il faut le rappeler, l’archevêque de Douala a décidé de soigner les patients gratuitement. Il est seulement demandé aux patients de présenter un document qui prouve qu’on a été testé positif au Covid 19. Il va sans dire que l’église est animée d’une volonté d’aider les hommes et les femmes qui sont victimes de cette maladie. A cette œuvre ecclésiale, Jean Pierre Amougou Belinga joint sa main d’association. Un acte de foi.

Lutte contre le Covid 19 : Survie Cameroun fait un don à Samuel Kleda

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01