Le fonds ambitionne, soutenir l’émergence des solutions innovantes aux problématiques de développement avec pour socles, la rigueur de l’évaluation scientifique et l’expérimentation. Le fonds concerne les pays à revenus faibles et intermédiaires parmi lesquels le Cameroun.
Le Fonds d’innovation pour le développement (FID) lancé depuis le mois de décembre 2020 par l’Agence française de développement (AFD) en direction des pays qualifiés à revenus faibles et intermédiaires obéit à une démarche précise. Il finance toute solution innovante dont le but est de lutter contre la pauvreté et les inégalités, un potentiel de généralisation qui pourra faciliter le développement, mais aussi « les nouvelles approches (base technologie) conçues pour être utiles, durables et accessibles et qui peuvent dans les faits avoir un impact considérable sur la vie des plus pauvres, seront éligibles », relève-t-on dans un communiqué rendu public.
Les domaines qui font l’objet de priorité de ce fonds sont : l’éducation la santé, le changement climatique et l’égalité de genre. Entre autres structures concernées, les ONG, les institutions de recherche, les gouvernements, les entreprises privées. Les subventions du FID sont reparties en cinq paliers à savoir : la préparation du projet (avec une enveloppe allant jusqu’à 50 000 euros), la phase pilote (jusqu’à 200 000 euros), la mise en œuvre du projet (jusqu’à 1,5 millions d’euros), le passage à l’échelle généraliste (jusqu’à 4 millions d’euros) et la transformation des politiques publiques (TPP, jusqu’à 150 000 euros).
Selon l’AFD, il est question à travers ces subventions, de « tester de nouvelles idées, d’expérimenter et de démonter sur la base de demarches d’évaluations scientifiques éprouvées les innovations qui fonctionnent, puis de développer à une large échelle, les solutions les plus efficientes et porteuses d’impact positif ».
Il faut cependant indiquer que, pour entrer totalement en possession de ce financement, les candidats soumissionnaires qui auront déposé au préalable leurs propositions via le portail en ligne se feront évaluer sur trois critères clés que sont : la preuve rigoureuse d’impact, le coût-efficacité de l’innovation et le potentiel de généralisation et durabilité.
Innocent D H
Il s’agit du projet d’appui à la recherche-action sur la pandémie et à la définition de la riposte africaine à l’épidémie de Covid-19 et du projet du renforcement des capacités de réponse des ministères de la Santé en Afrique à la pandémie de Covid-19.
Décidément le pays d’Emmanuel Macron est résolument engagé à apporter sa contribution dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus au Cameroun. Il se trouve que le pays a été choisi avec d’autres pays africains notamment 15, pour bénéficier d’un financement de l’Agence française de développement (Afd). L’annonce de cette subvention est contenue dans un communiqué qui date du 21 avril 2020. Cet appui s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Covid-19-Santé en commun », mise en place par l’Afd.
Deux projets du Cameroun vont donc être financés. Il s’agit du projet d’Appui à la recherche-action sur la pandémie et à la définition de la riposte africaine à l’épidémie de Covid-19 (Ariacov), dont le montant de subvention est de 2,2 millions d’euros. Le montant sera reversé à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Ensuite, du projet du renforcement des capacités de réponse des Ministères de la Santé en Afrique à la pandémie de Covid-19 dont l’enveloppe s’élève à hauteur 2 millions d’euros.
Il faut savoir que les deux projets suscités ont été présentés par S.E Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun. Le Diplomate français l’a fait lors de l’audience de la semaine passée que lui a accordée le Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation le Dr Madeleine Tchuinte. Lors de ladite audience, il avait annoncé qu’un financement de 700 millions de FCFA allait être mis à la disposition du Cameroun pour soutenir la recherche scientifique. Il avait été précisé que ces fonds seront consacrés aux activités des chercheurs du Centre Pasteur, de l’Institut de recherche pour le développement et du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement du Cameroun (Cirad).
Il faut savoir que le financement que l’AFD apporte aux 16 pays africains parmi le Cameroun se chiffre à 12 millions d’euros en subvention soit 7, 871 milliards de FCFA.
Liliane N.
La société des Plantations du Haut Penja (PHP), filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille, n’a récolté que 12 tonnes de poivre de Penja, contre 40 tonnes il y a encore quelques années. Une baisse vraiment considérable.
Selon le responsable de la production du poivre à la PHP, Jules Kamdem, Cette baisse de production, est la conséquence de la diminution des surfaces cultivables, du fait des bio-agresseurs. « Il s’agit de champignons qui déciment les plantations. Ils détruisent notamment les racines du poivrier. La situation est telle que si rien n’est fait pour combattre ces champignons, le poivre de Penja n’a pas d’avenir. Pour l’instant, les chercheurs nous ont simplement conseillé de délocaliser nos plantations », explique Jules Kamdem.
En effet, les anciennes plantations de poivre de la PHP, infestées de champignons nocifs aux poivriers, ont été recyclées en bananeraies, souligne nos confrères Investir au Cameroun. En raison de cette réalité, les superficies servant à la production du poivre de Penja au sein de cette unité agro-industrielle ont été réduites de moitié. À en croire Jules Kamdem, elles sont passées de 40 hectares, il y a encore quelques années, à seulement 21 hectares de nos jours.
« Vous avez dû constater que depuis sa labellisation, il y a une ruée vers le poivre de Penja. Mais le volume de la production ne suit pas. C’est à cause de ces champignons qui détruisent les poivriers. Il faut que les chercheurs viennent s’installer sur le site de Penja pour pouvoir trouver une solution à ces bio-agresseurs », affirme le responsable de la production du poivre de Penja à la PHP.
D’après certaines sources, en 2018, l’Agence française de développement (AFD) a financé un programme de recherche, afin d’éviter le péril qui menace le poivre de Penja. L’on se souvient que c’est ce même bailleur de fonds qui avait contribué à la labellisation du poivre de Penja par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), dans le cadre d’un programme sur les indications géographiques.
À la faveur de sa labélisation, le prix du kilogramme du poivre de Penja, épice prisée par les meilleurs cuisiniers à travers le monde, est passé de 2500 à 14 000 FCFA. Cette aubaine pour les producteurs de Penja et ses environs semble progressivement se muer en cauchemar, à cause de bio-agresseurs qui ont pris possession des terres de la localité de Penja, située dans la région du Littoral du Cameroun.
Notons que, La culture du poivre a été introduite au Cameroun par Antoine Decré, planteur de bananes à Penja, qui a décidé d'implanter dans cette zone, reconnue pour son terroir volcanique, quelques lianes de Piper nigrum provenant d'Inde. La première exportation, un sac de 40 kg de poivre blanc, a eu lieu en mars 1958.
Danielle Ngono Efondo
Combler le gap du personnel enseignant et soignant dans les régions du septentrion. C’est le fil conducteur des échanges qui ont lieu au cours d’une audience que le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative Joseph LE, a accordé à Côme Dechery, responsable équipe projet gouvernance financière à l’Agence française de Développement (AFD) mercredi, 3 juillet 2019 à Yaoundé.
« Nous sommes venus au ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative pour discuter d’un projet stratégique qui consiste à investir 60 milliards de F pour les trois prochaines années. Ceci pour dynamiser l’accès aux services de base dans trois régions du septentrion », a confié Côme Dechery, rapporte Cameroon Tribune.
Pour mener à bien ce projet, le responsable équipe projet gouvernance financière à l’AFD et les experts qui l’accompagnent vont conduire toute cette semaine des échanges fructueux avec les ministères de la Santé publique, de l’Education de base et des Finances. Pour ce qui est de la Fonction publique et de la Réforme administrative, il a été question d’étudier comment mobiliser les ressources humaines de l’Etat qui constitue la plus grande richesse du Cameroun.
L’objectif étant de multiplier les enseignants dans les salles de classes, les sages-femmes dans les centre de santé dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua et de l’Est aussi peut-être dans la perspective d’ améliorer le taux de scolarisation des enfants, le taux d’accouchements assistés pour les femmes enceintes et bien sûr réduire la pauvreté.
« Nous avons trouvé un partenaire ouvert et à l’écoute. Avec lequel, nous avons abordé les ambitions du Cameroun notamment en termes de recrutement à la Fonction public pour combler le déficit en termes d’enseignants dans les écoles, le personnel soignant dans les formations sanitaires », a conclu Côme Dechery.
Rappelons que le Cameroun et l’Agence Française de Développement entretiennent des relations privilégiées et nourrissent un partenariat très dense. Ces relations sont anciennes, l’AFD ayant accompagné le développement du Cameroun depuis 1960, dans les périodes de prospérité comme de difficultés.
Les financements accordés par l’AFD sont importants en volume, le Cameroun étant traditionnellement l’un des principaux bénéficiaires des financements de l’AFD en Afrique. En moyenne annuelle, les engagements du groupe AFD ont représenté près de 150 Mds FCFA (230,75 M€) par an en moyenne depuis 2002.
Les secteurs d’intervention de l’AFD sont diversifiés agriculture, secteur forestier, infrastructures, éducation, santé, énergie, secteur privé... Les instruments financiers mobilisés sont variés : prêts, subventions, Contrat de désendettement et développement (C2D), prises de participation….
Otric N.
« Depuis quelques jours, des rumeurs circulent dans les réseaux sociaux et font état d’une imaginaire disparition de l’ingénieur général en aéronautique civile, Thomas Owona Assoumou. Et dans le souci d’éclairer le l’opinion nationale et internationale à la suite de ces allégations divulguées pour des raisons inavouées, nos fins limiers se sont livrés à une vérification rigoureuse.
Selon plusieurs sources concordantes et dignes de foi, l’actuel patron des Aéroports du Cameroun Thomas Owona Assoumou, puisqu’il s’agit de lui, n’a pas disparu comme le laisse entendre l’auteur anonyme de ce post devenu viral sur web.
Confirmation a été faite par une source très proche du directeur général des Aéroports du Cameroun joint au téléphone. Elle nous a appris ce dimanche 07 avril 2019 aux environs de 19h, sur un ton serein, que le DG des ADC « est entrain de voyager ». « Mon patron voyage sur autorisation de Monsieur le Premier ministre », a-t-il renchéri sans nous livrer sa destination.
S’agissant du prêt de 30 milliards F Cfa accordé par l’Agence française de développement, l’auteur de ce « tract virtuel », dans sa folle envie de nuire, semble avoir des connaissances approximatives sur la question. L’AFD n’a pas accordé un prêt de près de 30 milliards de Francs à l’Etat du Cameroun. Il s’agit plutôt d’un Prêt Non Souverain (PNS) de 46 millions d’euros (près de 30 milliards de Francs) accordé aux Aéroports du Cameroun pour booster le processus de certification de l’aéroport international de Douala dans le cadre du P.R.A.D-2015.
A retenir
Joint au téléphone, un expert financier camerounais ayant requis l’anonymat, a éclairé notre lanterne sur la notion de Prêt Non Souverain (PNS). « Les prêts dits "non souverains" sont des prêts accordés à des collectivités locales ou établissements publics, sans garantie des États », a-t-il glissé. « Au Cameroun, les ADC font partie des rares établissements publics ayant bénéficié de ce type de prêt auprès de l’AFD », nous a confié une source proche du dossier à l’Agence régionale de l’AFD Yaoundé.
Pour ce qui est du processus de certification de l’aéroport international de Douala, beaucoup d’arguments penchent en faveur des ADC. Car, plusieurs réalisations faites dans le cadre du P.R.A.D-2035 à l’instar de la réhabilitation des chaussées aéronautiques – piste d’atterrissage - sont appréciées par des pilotes étrangers comme le prouve la « Fiche recueil ressentis équipage sur la piste d’atterrissage 12/30 » que vous avez en image.
La rénovation et la reconfiguration progressives de l’Aérogare passagers suscitent l’admiration des usagers.
Des avancées qui attirent plusieurs compagnies aériennes n’hésitant de frapper aujourd'hui à la porte des ADC S.A. engagés dans un vaste chantier de modernisation des plateformes aéroportuaires du pays. Le challenge grand et beaucoup reste encore à faire.
La région de l’Extrême-Nord du Cameroun, partie intégrante de celle sous régionale du Lac-Tchad ploie depuis de nombreuses années sous le joug de conflits de toutes sortes. A elle seule, de source officielle, elle concentre environ 40% des besoins humanitaires du pays. Avec la guerre contre Boko Haram qui l’a lourdement affectée, elle a connu et continue de connaitre de nombreux et massifs déplacements de populations.
C’est afin de permettre aux populations de cette zone de résister aux chocs provoqués par ces déplacements forcés et les conséquences qui vont avec que le Conseil Norvégien pour les réfugiés (NRC) a développé en partenariat avec l’Agence Française de développement (AFD) le projet IsolT. Ledit projet se fera sur quatre grands axes qui sont : le renforcement de l’accès à l’identité civile, le renforcement de la cohésion sociale et de l’accès aux droits fonciers, le soutien au redressement économique des ménages et enfin, l’amélioration de l’accès à une éducation de qualité pour les enfants et en particulier les filles. Prévu pour une durée de trois ans, les ressources allouées à ce projet s’élèvent à 7 000 000 d’euros soit un peu plus de 4 milliards de francs CFA.
Présidée par le Gouverneur de la région de l’Extrême-nord, Midjiyawa Bakari, la cérémonie de lancement de ce projet s’est déroulée le jeudi 03 avril dernier au complexe WoÏla à Maroua en présence d’un parterre important de personnalités dont Judith Tchafack Sonné, chef des programmes du Conseil Norvégien pour les réfugiés qui à cette occasion a déclaré : « au-delà des actions d’urgence habituelles de l’acteur humanitaire qu’est le NRC, pour proposer des solutions durables aux populations affectées par la crise à travers l’amélioration de la gouvernance au sein des territoires dans lesquelles elles résident pour un meilleur accès aux services éducatifs et aux opportunités économiques ».
Et de poursuivre, « le projet IsolT qui sera mis en œuvre par le NRC au Cameroun et au Nigéria vise de manière spécifique, à renforcer les mécanismes de gouvernance des institutions locales afin d’améliorer la résilience des populations les plus vulnérables parmi les populations hôtes, les déplacées, les retournées et les réfugiés dans les Etats du Borno et de l’Adamawa au Nigéria et les départements du Mayo-Sava, Mayo-Tsanaga et le Logone et Chari au Cameroun ».
Pour sa part, le représentant de l’Agence Française de développement (AFD) indique que cette initiative intervient en complément des autres interventions de l’AFD en faveur des régions du Septentrion notamment la région de l’Extrême-Nord.
« Les actions de l’AFD se matérialisent par le financement de nombreux programmes. Au total, ce sont près de 60 milliards de Fcfa qui ont directement été engagés par l’AFD en faveur de l’Extrême-Nord, depuis 08 ans. Le projet IsolT porté par NRC représente une intervention à la fois originale et essentielle, tant par les thématiques qu’elle couvre, que par les approches qu’elle promeut et les zones d’intervention qu’elle vise. Il vise à donner aux réfugiés, déplacés et populations hôtes, les ressources matérielles et légales pour surmonter sur la durée les situations de précarité dans lesquelles elles se trouvent, à leur offrir des perspectives et à renforcer le respect de leurs droits fondamentaux », explique Perrot Minnot Jean Benoît, responsable de l’AFD.
Le projet s’engage concrètement à favoriser d’une part, le retour volontaire des déplacées en assurant un accompagnement de ces derniers d’un pays à l’autre, et d’autre part, à les encadrer jusqu'à ce que soient pleinement réunies, les conditions de leur réinsertion.