Emmanuel Talla, selon l’Ong Mandela Center International aurait pris cette décision extrême parce que « abusivement licencié », il n’a perçu ni ses arriérés de salaire, encore moins les indemnités de licenciement.
Les faits tels que rapportés par cette organisation
Dans le document publié dans diverses plates formes, « Mandela Center International » laisse entendre qu’Emmanuel Talla « a été débauché d’une carrière chinoise à Yaoundé en Janvier 2019 par les responsables d’une nouvelle société qui depuis un an, exploite une carrière de pierre à Bandjoun…
Après confirmation comme cadre de cette société et responsable du pont – bascule en Mai 2019, il a été abusivement licencié le 04 Mai 2020 au mépris de l’arsenal juridique régissant le droit du travail, avec ses arriérés de salaire ».
C’est la raison pour laquelle
« Il a décidé ce jour de mettre un terme de façon horrible à ses jours si ses arriérés de salaire et ses indemnités de licenciement abusif ne lui sont pas versés ».
Interpellé et gardé par la police
Dans le même document, « Mandela Center International » fait savoir qu’au-delà de ce « licenciement », Emmanuel Talla « croupit sans assistance, dans les cellules du commissariat de la sécurité publique de Bandjoun… ».
Un fait social qui touche de nombreux Camerounais
Surtout en cette période de crise sanitaire. C’est du moins le prétexte pris par ceux qui choisissent ces dernières semaines de se séparer de leurs employés ou collaborateurs.
Et même si la volonté de mettre un terme à leurs jours n’est pas toujours manifeste ou alors pas de la même manière, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un phénomène de plus en plus inquiétant.
La perte d’un emploi, surtout si l’on a été débauché d’un précédent boulot parce qu’on a démontré qu’on est doté des compétences nécessaires peut « plonger l’être humain même le plus solide dans un état de détresse inimaginable. Jeune ou vieux, personne n’est épargné par le traumatisme que cela engendre et parfois pour y faire face, cela nécessite un suivi psychologique de chaque instant en plus du soutien sans faille de la famille», selon Hervé Nkoa – psychologue.
Les résolutions prises par « Mandela Center International »
Résolue à ce que justice soit rendu à Emmanuel Talla, cette Ong affirme que « Tout sera mis en place pour la préservation des intérêts de la victime conformément à la législation en vigueur dont les indemnités de licenciement prévues par certains articles du code du Travail ».
Nicole Ricci Minyem
Avec un ton qui lui est personnel, l’ancien Directeur de la communication du ministère de la Défense a donné une réponse caustique que de nombreux internautes ont jugé opportune au regard des sorties aux « tendances extrémistes » affichées par le musicien depuis que « des individus au calendrier caché appellent de tous leurs vœux, la mort du Président de la République »
« Monsieur Richard Bona, j'avais de l'estime pour vous, mais vous venez de la détruire pour qu'elle se transforme en un profond mépris. Vous avez insulté tout un peuple, toute une nation. Qui vous en donne l'outrecuidance, vous qui devenez les vrais singes d'une société occidentale atone, en perte de repères et de valeurs?
Avec plusieurs amis, nous venons de brûler tout ce qui ressemble à vos productions dans nos discothèques, ainsi vous amuserez la galerie chez vos employeurs qui vous adulent au prorata des insultes proférées à l'endroit du pays qui vous a vu naître.
Si Manu Dibango, paix à son âme, suivait ce déshonneur qui vous colle définitivement à la peau comme l'ingrat dont vous en paraissez être le modèle le plus absolu, il se retournerait dans son repos éternel.
Une virtuose sans âme est un tam-tam sans écho. Dans votre sillage désormais, la sulfureuse honte! En tout état de cause, ni les mots, ni le maquillage ne feront de vous leur frère, ceux à qui vous faites apparemment plaisir vous trouveront bien un défaut de faciès pour vous ostraciser après service rendu ».
Le post qui engendre la polémique
L’homme qui a pris la nationalité américaine et qui est dans une logique de dénigrement du Vert – Rouge – Jaune et du Chef de l’Etat Camerounais estime que : « La réussite du coup de la succession de gré à gré actuellement en cours de téléchargement au Cameroun emportera la responsabilité des Camerounais qui, par leur veulerie, auront décidé de faire plus que toucher le fond, auront entrepris l’irrémédiable descente aux enfers… ».
D’après lui, « Si les Camerounais réussissent encore l’exploit de se laisser empoisonner la vie par les spécialistes du holdup politique, alors il ne prendra plus la parole pour parler du Cameroun. Cet originaire du département de la Haute – Sanaga avait conclu son appel en « Invitant tous les Camerounais sans distinction de chapelle ou d’origine à faire leur le combat du refus de la perpétration de la forfaiture ».
Richard Bona jette son Canal d’Or remporté il y a 11 ans à la poubelle
N.R.M
L’homme politique, assez contesté au sein du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a pris sur lui de suivre ses camarades qui depuis plusieurs jours s’en prennent à « la fiancée » du peuple parce qu’elle a proposé de tourner le dos à toutes vaines revendications et de se tourner vers l’avenir.
« J'ai lu un torchon que certains appellent "analyse" l'auteure écrit des inepties. J'en ai relevé trois principales :
La première c'est qu'en croyant porter la critique à la camarade Michèle Ndocki elle fait allusion à Nelson Mandela. Je rappelle que le Grand Nelson Mandela se battait contre un régime blanc, raciste et ségrégationniste.
Il était prêt à mourir en prison tant que celui-ci ne reconnaissait pas l'égalité de tous les citoyens Sud-africains en droits et en devoirs. Il ne s'agissait pas de débat ou de divergence de vue à l'intérieur d'un parti politique, il ne parlait pas comme militant du Congrès National Africain (ANC).
Or Michèle Ndocki parle en tant que militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et par ricochet donne un point de vue sur le maintien ou non d'une stratégie qui, à son avis, a montré ses limites. C'est un débat interne, rien à voir avec la situation de Mandela.
Son second argument c'est que Michèle Ndocki est fatiguée (et doit descendre du train), dire qu'on ne partage pas un point de vue signifie qu'on n'est plus déterminé ?
Vraiment le comble de la stupidité analytique, est-ce parce qu'on exprime un point de vue différent qu'on est « lassé » de la lutte ? Croyez-vous que le Che Guevara et Fidel Castro n'avaient pas de divergences de vue sur certaines stratégies ?
Vous croyez que c'est par magie qu'ils ont surmonté leurs divergences et ont vaincu le régime pro-américain de Batista ? Allez-vous renier ou chasser votre fils de la maison parce qu'il vous a dit « papa suis pas d'accord avec ça »?
Son troisième argument majeur c'est la pseudo comparaison avec le Révérend Martin Luther King, là encore on touche le fond. Comment peut-on comparer un Pasteur qui n'appartenait à aucune chapelle politique et qui s'adressait au Monde sur la situation des Noirs à Michèle N’docki qui donne son point de vue sur la stratégie circonstancielle d'un parti politique?
Et je vois que des zozos applaudissent. En tout cas qui se ressemble s'assemble. L'auteure de ce post abject et abscond doit être recyclée si elle est militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Le déficit d'éducation politique devient criard. A bon entendeur... »!
N.R.M
Le parti politique dirigé par l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, indique que le gouvernement, n’a formulé aucune mesure pour éviter la contamination au Coronavirus, des élèves.
Le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) ne souhaite pas que la rentrée scolaire programmée pour le 1er juin prochain, soit maintenue. Selon le parti politique de Serge Espoir Matomba, les conditions pour une reprise de classes ne sont pas réunies, avec la crise sanitaire qui a occasionné l’arrêt des cours dans tout le Cameroun.
“Au regard de la difficulté du Gouvernement à remplir toutes les conditions organisationnelles, matérielles et sanitaires à cet effet, pour autant que l’on constate qu’il annonce aucune mesure d’accompagnement des établissements scolaires notamment la distribution gratuite des masques et des gels hydro alcooliques etc aux élèves et aux enseignants, le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) lui demande de renoncer à la rentrée scolaire du troisième trimestre 2019-2020 prévue ce 1er juin et d’organiser les examens et concours officiels sur la base du taux de couverture actuelle des programmes”, a écrit Serge Espoir Matomba.
Le Purs suggère au gouvernement de prendre plutôt le temps pour bien préparer la prochaine rentrée scolaire, en intégrant le fait que la pandémie du Coronavirus soit encore présente, en ce moment-là. Le parti politique de Serge Espoir Matomba précise qu’aucun événement politique, économique, social et culturel ne doit être considéré comme une urgence, si toutes les dispositions relatives à la sécurité sanitaire ne sont pas prises.
Il faut indiquer qu’avant le Purs, les Syndicats d’enseignants du Cameroun ont également indiqué qu’ils n’étaient pas favorables à la reprise des cours le 1er juin prochain. Ils ont déclaré être offusqué du fait que la date de la rentrée ait été fixée sans les avoir consulté au préalable. Ils ont par ailleurs formulé 8 propositions parmi lesquelles, “échelonner au besoin la reprise des classes en commençant dans le secondaire par les terminales pour éviter l’engorgement des campus”.
Reprise éventuelle des cours le 01er Juin : Les doléances des enseignants au Premier Ministre
Liliane N.
La décision a été publiée le 22 mai 2020. Les sept pays membres du club de Paris, un groupe de créanciers bilatéraux accordent au Cameroun le droit de suspendre le service de sa dette, sur la période allant du 01er au 31 décembre 2020.
A la lecture de la décision rendue publique, les pays qui ont accepté de reconnaître ce droit au pays de Paul Biya sont les suivants : l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Japon, la République de Corée et la Suisse. Dans sa teneur, le communiqué précise, « le club de Paris a reconnu que la République du Cameroun est éligible à bénéficier de l’initiative. Par conséquent, les représentants des pays créanciers du Club de Paris ont accepté d’accorder à la République du Cameroun une suspension du service de la dette pour une durée déterminée ».
En obtenant récemment la Facilité rapide de crédit du FMI pour résister à la menace sanitaire due au Covid-19, le Cameroun renforçait son éligibilité à ce Droit, lui qui l’était déjà de par son statut de pays pauvre. Le pays de se donne ainsi pour défi, de mettre les ressources libérées au profit de l’augmentation des dépenses dédiées à l’impact sanitaire, économique, et social du coronavirus. Le Cameroun devra aussi, demander à tous ses autres créanciers officiels bilatéraux un traitement du service de la dette en conformité avec la fiche agréé, apprend-on.
Il faut également rappeler que la Chine, un autre membre de G20 avait déjà assuré en faveur du Cameroun une restructuration de la dette en 2019, cependant sa participation à l’initiative du Club de Paris, reste encore à définir. En effet, il était prévu que le Gouvernement procède au remboursement à hauteur de 472 milliards de FCFA de sa dette extérieure.
En 2019 déjà, un document du ministère des Finances précisait que le remboursement de la dette bilatérale du Cameroun se situait à 241,16 milliards de FCFA. 151,4 milliards représentait la seule dette du pays en vers l’empire du milieu.
Innocent D H
L’auteur du titre à succès « Coucou », dans une vidéo qui tourne en boucle ces dernières heures sur les réseaux sociaux estime que le Gouvernement est arrivé à bout de ce qu’il pouvait proposer à son peuple. Faisant savoir qu’elle n’a connu qu’un seul Président au Cameroun, l’artiste conditionne le développement du pays à une véritable alternance au sommet de l’Etat.
Charlotte Dipanda est en vedette ces dernières heures sur les réseaux sociaux. Vous vous demanderez certainement si elle vient de mettre un nouvel album ou clip sur le marché discographique. Oui peut-être, mais le motif pour lequel la star camerounaise fait plus parler d’elle sur la toile en ce moment, reste sa sortie sur la Voix de l’Amérique. Charlotte Dipanda étale en effet, son chagrin sur le Gouvernement de son pays. Elle se dit déçue de n’avoir connu qu’un seul Président de la République au Cameroun.
« J’avoue que moi par exemple, je n’ai connu qu’un seul président, le président actuel. Que ce que ça ferait du bien d’avoir une autre proposition, de se dire que c’est une époque qui est inéluctablement révolue aujourd’hui. Et qu’on a besoin de voir ce que ce que le pays peut apporter à cette jeunesse-là qui est différente, parce que c’est une jeunesse aussi ouverte à l’extérieur qui voit ce qui se passe ailleurs et qui l’espère pour son pays. En tout cas il est temps qu’on propose autre chose », lance la chanteuse camerounaise.
Charlotte Dipanda pose l’alternance au sommet de l’Etat comme condition sine qua non pour le développement. Pour cette voix d’or de la musique camerounaise, « il est temps que le Cameroun se développe. Parce que tant qu’il n’y a pas d’alternance, il n’y a pas de développement possible. Je pense que l’Etat actuel est arrivé à bout de ce qu’il pouvait proposer au Cameroun et qu’humblement, il gagnerait à céder la place à une nouvelle gouvernance. Sans rancune ! ».
Indiquons que c’est l’une des premières fois que l’on note une sortie de Charlotte Dipanda sous un ton satirique vis-à-vis du régime en place dans son pays. Dans l’imagerie populaire, l’artiste était plus connue pour ses belles chansons, ses magnifiques passages à l’émission The Voice Afrique francophone, ainsi que pour sa success-story.
Innocent D H
La photo fait le tour de la toile. L’artiste musicien avait été primé en 2009 par la célèbre cérémonie de récompense des meilleurs acteurs de la culture de chaque année, les Canal d’Or.
C’est par un post sur son compte facebook, que le bassiste crée la sensation. Une image sur laquelle on voit le trophée trôner au milieu d’autres ordures. L’image est accompagnée d’un message : « Allez poubelle !!! #garbage. Tout ce qui n’a pas un sens est jeté… C’est quoi "Musien" ??? musée ?? J’ai retrouvé ça dans un vieux carton. On me l’avait envoyé par la poste. Ahhh les prix des platventristes. Tout est penché même le trophée. Bienvenue au pays où on a du bois et l’or…Mais les trophées sont en karabot »
En fait, sur le prix décerné au meilleur musicien World en 2009, on y lit « Artiste ou Musien World ». Richard BONA dit l’avoir sorti d’un carton et l’a balancé à la poubelle. Et les internautes de se demander s’il fût possible de conserver un carton fermé pendant 11 ans sans savoir son contenu. Etant entendu que cela lui fût envoyé par la poste.
Il faut dire que depuis quelques années, Bona Pinder Yayumayalolo, (à l’Etat Civil, plus connu de son nom d’artiste Richard Bona) s’illustre comme un farouche pourfendeur du régime de Yaoundé. Régime politique dont il dénonce les tares et les avatars chaque fois qu’il en a l’occasion. Il s’en prend aux différents responsables de l’administration de notre pays qui se démarquent par une gestion approximative de leur secteur d’activité.
Reconnaissons également que ces sorties de Monsieur Richard BONA sont le fruit d’une frustration. La frustration d’être originaire d’un pays dont une bonne frange des administrateurs sont aussi incompétents. Dans le désir de tirer les gens par le haut, l’artiste qu’il est joue avec les mots et les images pour s’attaquer aux problèmes des camerounais et interpeller, dans la mesure du possible, les responsables de l’Etat sur la déliquescence de la société.
D’une certaine manière ce serait un autre acte de dénonciation de l’amateurisme et de la négligence qui anime le milieu culturel de chez nous et qui justifierait cet acte qui choque. Mettre à la poubelle un trophée d’une cérémonie patronnée par la première dame du Cameroun, Chatal Biya. De plus, ce trophée, décernée en mondio-vision présente une coquille révélatrice.
Toutes choses qui nous donnent de dire qu’il faudrait inscrire l’acte de l’artiste dans un contexte de dénonciation. Il est naturellement attendu des excuses de l’organisation des Canal d’Or sur cette sortie provocante de Richard BONA.
Stéphane NZESSEU
Le 18 mai dernier a eu lieu en vidéoconférence entre le ministre camerounais des Travaux publics (Mintp) à Yaoundé et le directeur général du Groupe Fayat à Paris, la signature du contrat public-privé pour la réalisation des 14 postes de péage routier. Il en résulte que cette première phase des travaux devra débuter ce mois de mai afin d’assurer la mise en exploitation partielle de ces infrastructures dans 12 mois.
De sources crédibles, les 07 premiers postes de péage automatiques vont être construits dans les localités de Mbalmayo, Boumnyebel, Edéa, Tiko, Mbanga, Nsimalen et Nkometou. Ces importantes infrastructures vont être dotées d’un système de communication vers les usagers via un site web ; une plateforme de péage de 50m de large ; des îlots séparateurs de voies de 2m de large ; des entonnements de 50m de part et d’autre de la plateforme. Sont aussi prévus, des bâtiments (R+) d’exploitation ; des centres d’entretien notamment à Tiko et à Mbankomo ; un centre d’exploitation et de maintenance à Mbankomo ; 42 000 m² d’aires de parking aménagés et espaces marchands dans l’ensemble ; une classification automatique de véhicules et un système de reporting des données.
Une fois la mise en exploitation des 07 premiers ouvrages assurée, le calendrier des travaux prévoit que les autres 07 péages connaîtront un décalage de 10 mois. Pour la mise en œuvre des 14 péages automatiques au Cameroun, une enveloppe globale de 28,94 milliards de FCFA est nécessaire.
En terme de recettes à l’Etat, leur mise en service permettra de générer 07 milliards de FCFA en 2021, et pourront atteindre 53,59 milliards en 2039 sur la base d’un tarif unique de 500 francs, apprend-on. Pour ce qui est des recettes nettes à reverser à l’Etat, elles partiront de 5 482 milliards en 2021 et atteindront 48,995 milliards en 2039, année indiquée pour la fin du contrat.
Il est utile de rappeler que ce projet de construction et d’exploitation de quatorze postes de péage automatiques au Cameroun, a été présenté pour la première fois aux investisseurs depuis le 18 mai 2016 par le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi.
Innocent D H
L’Ambassade du Cameroun en France fait savoir dans un communiqué, que c‘est à bord des vols d’Air France, que la première vague de camerounais bloqués à l’étranger, à cause du Coronavirus, regagnera le pays.
C’est une bonne nouvelle pour les camerounais qui sont en France, et qui espéraient depuis retourner au pays. Antoine Ahmadou le Chargé d’Affaire ad intérim de l’Ambassade du Cameroun en France, Antoine Ahmadou, dans un communiqué rendu public, fait savoir à ces compatriotes, que la compagnie Air France, a reçu du Chef de l’Etat, l’autorisation de reprendre ses vols en direction du Cameroun.
Le premier départ qui est prévu pour le lundi 25 mai 2020, aura pour point de départ l’Aéroport Roissy Charles de Gaulle. La destination de ce vol est l’aéroport International de Yaoundé-Nsimalen.
Toutefois, nos compatriotes qui regagneront le pays devront se soumettre à des mesures prises pour éviter toute propagation et importation de la Covid-19 dans notre pays. Ces mesures sont que chacun devra obligatoirement avoir un billet pour accès à l’aérogare. Les accompagnants n’auront pas accès à l’aérogare.
Le port du masque est obligatoire à l’entrée de l’aérogare à CDG jusqu’à la sortie de l’aérogare de Yaoundé. Chaque voyageur va devoir présenter à l’embarquement un test de dépistage de la Covid-19 qui date d’au moins 7 jours. En plus de cela, il devra souscrire à un engagement de confinement durant une période de 14 jours.
Liliane N.
Une thématique qui cadre avec la crise sanitaire qui sévit dans le monde à l’heure actuelle et qui démontre, au fil des semaines que les solutions pour en venir à bout se trouvent dans la nature.
Et c’est dans la même logique que le Cameroun s’est joint au reste du monde, pour commémorer cette édition. Aucune manifestation publique n’a été prévue ce jour. Cependant, Hélé Pierre, ministre de l’Environnement, de la protection de la Nature et du Développement durable tient à faire passer ce message : La biodiversité, grâce à sa forte variété des êtres vivants sur la terre, reste la solution thérapeutique idoine, qui devrait être exploitée par la médecine mondiale, afin d’en venir à bout de cette pandémie.
Un message partagé par la Directrice Générale de L’Unesco
« Cette année, alors qu’une pandémie sans précédent frappe le monde depuis plusieurs semaines, ces journées offrent l’opportunité de rappeler une nouvelle fois que seule une démarche transversale et ambitieuse peut permettre de construire un avenir plus durable du point de vue écologique.
De ces trois piliers, c’est sans doute la question de la biodiversité qui a été la plus évoquée au cours de ces dernières semaines de confinement généralisé. Le repli vers la sphère intime et la désertion de la plupart des espaces publics ont temporairement brouillé le partage de l’espace entre l’être humain et les autres espèces. On a ainsi vu des animaux inhabituels déambuler en ville, des espaces naturels entiers être réinvestis par des espèces qui ne se cachaient plus pour nicher et se perpétuer.
En sortant des marges invisibles à laquelle on la condamne habituellement, la nature a pendant un temps semblé reprendre son territoire. En nous donnant à voir dans un temps limité ce que nous peinons habituellement à percevoir, cette parenthèse confinée nous a rappelé, par contraste, ce que le Rapport mondial de la Plate-forme scientifique intergouvernementale sur la biodiversité et les services éco systémiques (IPBES), publié il y a un an à l’UNESCO, disait déjà: le monde du vivant s’efface et les maladies infectieuses proliféreraient sur cette disparition.
Cette disparition nous menace directement: le tissu vivant qu’est la biodiversité ne nous est pas étranger, de lui dépendent notre alimentation, notre santé, notre bien-être.
Cette pandémie doit donc nous engager à nous penser dans ce tissu d’interdépendances et à nous mobiliser plus encore afin de nous détourner de la trajectoire destructrice dans laquelle nous sommes engagés.
Des solutions existent. L’UNESCO les recense, les analyse et surtout les fait connaître: une rencontre en ligne aura ainsi lieu ce 22mai, pour faire entendre tous les savoirs, toutes les connaissances qui s’élaborent aux quatre coins du monde, au sein du Réseau mondial des réserves de biosphère, des sites du patrimoine mondial, du réseau global UNESCO ou dans des communautés autochtones qui ont tant à nous apprendre sur un autre rapport au vivant.
En cette Journée internationale de la diversité biologique, formons donc le vœu que cette crise sanitaire donne une impulsion décisive à la protection de la biodiversité et faisons plus que jamais nôtre cet aphorisme d’Édouard Glissant, «agis dans tonlieu, pense avec le monde ».
En rappel, la biodiversité au Cameroun est riche car, elle se situe au 4ème rang africain pour la flore et au 5ème rang pour la faune. Elle est abondante et caractérisée par une diversité d’espèces florales et fauniques.
Nicole Ricci Minyem