L’économiste camerounais estime les hommes politiques de tous les bords ne cherchent qu’à préserver leurs propres intérêts personnels. Il affirme en effet, « n’écoutez plus les hommes politiques avec leurs discours mielleux ».
Dans sa sortie, Dieudonné Essomba fait allusion aux hommes politiques qui sont au pouvoir et ceux qui aspire à le prendre. S’agissant des premiers, l’économiste note qu’ils aiment parler au nom du vivre ensemble et de l’unité nationale, alors qu’eux-mêmes n’accordent pas d’intérêt à cela. Ce qui l’amène à écrire, « il y a tout simplement une ruse pour maintenir les 5.000 milliards de FCFA du budget sous leur contrôle ! Derrière ces déclarations d’unité nationale se cache une stratégie diabolique : celle de confisquer un argent qui appartient à tout le monde et le gérer soi-disant au nom de l’intérêt de tous ! Tenez ! N’a-t-on pas organisé en grandes pompes un Grand dialogue national qui a abouti à une décentralisation avancée avec statut spécial pour les Anglophones ? N’a-t-on pas adopté, dans le même sillage, le code de la décentralisation qui promettait 15% du budget aux régions et aux communes ? Mais qu’a-t-on vu au contraire ? Seulement une minuscule portion de 1%, du reste affecté à des tâches de salaires, d’organisation de séminaires et d’entretien de Conseils nationaux de la décentralisation ! ».
Dieudonné Essomba précise par ailleurs, « la bureaucratie centrale ne veut rien entendre et ne décentralisera jamais le pouvoir ! Tout ce qu’ils font aujourd’hui, c’est tenter de gagner du temps, dans l’espérance que la situation va se calmer et que le peuple camerounais finira par se résigner en disant : on ne peut rien contre les gens de Yaoundé ! Laissons-les gérer seuls l’argent du pays ».
« Ils sont mêmes les plus dangereux »
Pour ce qui est des opposants politiques, l’expert des questions économiques invite les camerounais non seulement à ne plus tomber dans le piège des hommes politiques qui se présentent à eux comme des opposants. Ils ne sont mieux que ceux qui sont au pouvoir. Ce qui les différencie, c’est juste parce qu’ils cherchent encore à accéder au pouvoir, à gérer aussi l’argent du budget de l’Etat. Dieudonné Essomba constate, « ce sont des imposteurs qui convoitent la gestion de cet argent, et veulent se substituer à Biya et ses gens pour faire comme eux. Ils ne veulent aucun changement du système ! Ils sont mêmes les plus dangereux ! Le vrai changement au Cameroun, c’est l’argent ! C’est la gestion des 5.000 milliards du budget. Et la vraie révolution que les Camerounais doivent faire est la suivante : sommer les gens de Yaoundé de partager l’argent ! Il n’y aura jamais d’autres révolutions au Cameroun que celles de partager l’argent du budget ! L’argent du budget appartient collectivement à tous les Camerounais et personne ne peut s’arroger la gestion en faisant ce qu’il veut pour se passer pour une divinité magnifique ! ».
Innocent D H
Les établissements scolaires de ce département de la région du Nord viennent de bénéficier d’un don anti covid-19 du secrétaire d’Etat auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants et victimes de guerre. Koumpa Issa dans son élan de générosité n’a pas oublié les personnes vulnérables de cette unité administrative.
Le don anti covid-19 du secrétaire d’Etat auprès du ministre du ministre de la défense aux établissements scolaires est composé 5 000 masques, 150 litres de gels hydro alcooliques, des cartons de savons et des pulvérisateurs. Un important dispositif qui permet aux élèves des classes d’examen du département du Faro de reprendre le chemin de l’école en toute quiétude.
Selon le donateur, le geste rentre en droite ligne de l’opération un élève, un enseignant, un masque, un morceau de savon. Cette opération a pour objectif, d’éloigner le spectre de la pandémie des établissements scolaires. « Nous avons voulu protéger la jeunesse scolaire pour qu’aucun fils et fille de ce département ne meure du coronavirus », explique Koumpa Issa.
Les personnes vulnérables n’ont pas été oubliés par Koumpa Issa, élite du département. Il s’agit des pensionnaires de la prison principale de Poli, les conducteurs de motos taxis, les veuves et orphelins, les anciens combattants et personnels de santé. Ils ont reçu des produits désinfectants, des thermoflashs et 500 masques chirurgicaux.
« Ce don va apporter un grand soutien à la prison principale de Poli. Nous recevons plusieurs personnes parmi lesquelles des étrangers. Il faut que les détenus portent les masques », confie le régisseur de la prison.
Les bénéficiaires ont tenu de manière unanime à remercier le Gouvernement, mais surtout le donateur pour cet acte louable dans le combat quotidien contre la propagation de la Covid-19. Précisons que jusqu’ici, le département du Faro dans la région du Nord n’a pas encore enregistré un cas testé positif à la maladie.
Innocent D H
Selon la Crtv, le président du Sénat va revenir au Cameroun dans les prochains jours.
Dans l’édition du journal de 20 heures 30 du 31 mai 2020, un démenti a été fait sur un fake news qui annonce la mort de Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat. Ce démenti survient après qu’il ait été largement relayé sur la toile dans la journée du 31 mai, une supposée mort de celui qui préside actuellement aux destinées de la chambre haute du Parlement et qui se trouve en ce moment à l’étranger.
« Dans le prolongement de la rentrée scolaire (ce lundi 1er juin 2020, ndlr), se profile la rentrée parlementaire. A ce sujet, il y a lieu de dire que le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, regagnera le Cameroun dans les tous prochains jours, après un contrôle médical de routine en Europe », a indiqué la présentatrice du journal.
A titre de rappel, toujours suite à des rumeurs annonçant Marcel Niat Njifenji dans un état critique, Guy Merlin Ndjike son attaché de cabinet avait fait une mise au point dans le journal Avenir. Cette mise au point a été publiée dans l’une des éditions du journal parues la semaine dernière.
« S.E M le président du sénat a effectué un déplacement pour l’Europe en vue d’effectuer sa traditionnelle visite sanitaire. Au moment de son départ du Cameroun, il ne présentait aucun signe inquiétant dont fait allusion certaines langues . Il y est allé comme tout citoyen en vue de son habituel suivi médical. Toutes autres informations en circulation n’est que mensongères » a déclaré Guy Merlin Ndjike.
Liliane N.
L’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun affirme n’avoir fait aucune demande d’audience.
Il n’y a pas eu de demande d’audience. Par conséquent, Paul Biya le Président de la République n’a pas refusé de recevoir Peter Henry Balerin, l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun. La représentation diplomatique américaine située à Yaoundé la capitale, a fait ce démenti le dimanche 31 mai 2020. Elle a réagi après que sur la toile, un certain Nzui Manto Yi Sepsep sur son compte Facebook a posté le 30 mai 2020, le message suivant : "Flash : Demande d'audience de l'Ambassadeur américain rejetée par le cabinet civil !l'Ambassadeur dit qu'il est Thomas (Sic)".
Ce message qui semble visiblement être un fake news une fois publié, a été aussitôt repris par d’autres internautes. Et il a été relayé d’une page à une autre. Même certaines personnes qui se présentent comme des lanceurs d’alerte l’ont repris. D’où le démenti que l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun a tenu aussi à faire. "Des informations récentes circulant sur les réseaux sociaux au sujet d'une prétendue demande d’audience de l'Ambassadeur avec le Président Biya sont fausses. Il n'y a eu aucune demande de cette nature et, par conséquent, aucune demande n'a été rejetée", peut-on lire dans le tweet de la représentation diplomatique.
Pour mieux comprendre le fake news auquel l’Ambassade américaine apporte un démenti survient dans un contexte où, des personnes continuent de vouloir faire croire à d’autres que le Président Paul Biya n’est plus de ce monde. Déjà après qu’il ait accordé une audience le 16 avril 2020 à S.E Christophe Guilhou l’Ambassadeur de la France au Cameroun, le diplomate avait été accusé d’avoir pris part à un montage. S’il est vrai que l’apparition du Chef de l’Etat le 19 mai dernier a réussi à convaincre une grande partie de la population, qu’il ne s’agit que des fake news, il est tout aussi vrai qu’il y en a qui préfèrent se voiler les yeux et chercher à masquer la vérité.
Rappelons que selon les usages diplomatiques au Cameroun, le Président Paul Biya reçoit en audience les chefs des missions diplomatiques à la demande préalable de leurs gouvernements. Autrement dit, si le Gouvernement des Etats-Unis souhaite par exemple, porter un message au Président camerounais, son ambassadeur introduit une demande préalable d’audience, précisent les experts.
Liliane N.
Les administrateurs de la Banque mondiale ont approuvé le 28 mai dernier, un prêt de 376 millions de dollars, soit plus de 221 milliards de FCFA, au titre du quatrième financement additionnel du Projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD, un acronyme anglais). Dans cette enveloppe, 44 milliards de FCFA sont mis à la disposition du Cameroun.
Selon des informations officielles, il s’agit de la deuxième phase du projet qui fait l’objet du financement de la Banque mondiale. Il permettra ainsi d’assurer l’intensification des activités en cours dans les pays africains tels que la Côte d’Ivoire, le Mali et le Tchad, puis l’extension des activités similaires au Cameroun et en Guinée. A en croire la Banque mondiale, l’enveloppe accordée au pays de Paul Biya est d’une valeur de 75 millions de dollars, soit 44 milliards de FCFA.
Les précisions du directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, Abdoulaye Seck sont claires à propos de la cible ce financement, « l’ambition du Cameroun à l’horizon 2035 mise sur une population en bonne santé et instruite pour concrétiser l’énorme potentiel du pays au service d’une prospérité partagée (…). Toutefois, en raison des mariages d’enfants, des grossesses précoces et fréquentes et des abandons scolaires prématurés, les filles, de même que les futurs enfants sont exposés à un risque accru de problèmes de santé et une diminution importante de leur accès à l’éducation et de leurs perspectives de revenus à l’âge adulte. Le SWEDD 2 agira comme un levier d’autonomisation des filles et de renforcement du capital humain et se focalisera dans un premier temps sur trois régions : l’Extrême-Nord, le Nord et l’Adamaoua, où environ 700 000 filles âgées de 10 à 19 ans sont exposées à ces risques ».
Innocent D H
Le pays de Paul Biya pourrait s’attendre à un pic chaotique de contamination au Covid-19 dans les prochains jours, prédit la British Medical Journal Global Health (BMJ Global Health). La revue scientifique anglaise préfigure également un nombre important de décès estimé à 5074.
Le rapport de l’étude effectuée par la BMJ Global Health sur l’avenir du coronavirus en Afrique laisse découvrir son pessimisme s’agissant de la gestion de cette pandémie au Cameroun. Le document constitué de 13 pages rendu public durant ce mois de mai, indique que le nombre total estimé des infections se situe à 08 millions 640 mille 261.
Le nombre d’infections bénignes (pas très graves) pourrait être de 687 117, tandis que celles sévères pourraient atteindre 4791 et les plus critiques 2990, pour un total de 5074 décès.
La revue scientifique ajoute que sans mesures adaptées pour assurer le contrôle de la propagation du virus, les estimations annoncent une explosion des cas de contamination au Cameroun comme dans plusieurs pays du continent à moyen et à long terme. Elle présage, « la pandémie pourrait se propager plus lentement en Afrique, avec moins de cas graves et de décès que dans d’autres parties du monde, comme aux Etats-Unis et en Europe, mais elle devrait persister plus longtemps, voire plusieurs années ».
Il faut indiquer dans ce rapport, sont particulièrement mal côtés les pays comme l’Afrique du Sud, l’Algérie et le Nigéria. Parmi ceux considérés comme peu vulnérables, il y a la Mauritanie et le Tchad.
Innocent D H
Comme tous les derniers samedis du mois de Mai, les chrétiens du monde entier consacrent un jour pour tous ensemble mener des actions d’évangélisation sur tous les continents. En Australie, en Amérique du Sud, en France, dans toutes et l’Europe et dans plusieurs pays africains dont le Cameroun, ce samedi 30 Mai, ils vont investir les rues de toutes les villes du pays pour parler du Salut en Jésus-Christ à tous les passants.
Cette année, au lieu d’un jour uniquement, les fidèles chrétiens sur l’ensemble du globe terrestre se sont donné un mois pour évangéliser. Pour la première fois, au lieu de la journée mondiale de l’évangélisation, on a parlé du mois mondial d’évangélisation. Un mois qui a commencé le 1er Mai dernier, et dont l’apothéose des activités sera ce samedi sur l’ensemble du territoire national.
Pour ce qui est de la ville de Douala, la mobilisation est importante. Une série d’action précise sont envisagée sur le terrain de l’évangélisation. Déjà dans la journée d’hier jeudi et ce vendredi, il y a des sorties d’évangélisation qui se font dans le quartier de Bali et ses environs. Ce vendredi, les uns et les autres envisagent communiquer la parole du salut au niveau de la rue de la joie et ses alentours. Ils se donnent toute la soirée pour le faire.
La suite, Samedi le 30 Mai, ce sera la Journée Mondiale d'Évangélisation proprement dite. A cet occasion, quatre (04) pôles d’évangélistes vont quadriller la ville de Douala:
Pour le Pole 1, le rassemblement est prévu dès 9h00 à l'église Bethel Cathédrale de la Vie (derrière l'hôtel Makepe Palace). Le Pole 2 de son côté se réunira également à partir de 9h00. Mais cette fois ci au niveau de l’église CBC (située à Mboppi, à côté de l'hôpital Bingo). Il y aura un Pole 3. Pour sa part l'évangélisation s’effectuera à Nyalla. Et le Pole 4 enfin, se déploiera dans le Marché Ndogpassi et ses environs.
Il est également prévu, dans le respect des mesures barrières, des Flash Mob et Concert en plein air. L’objectif est de créer dans les rues de la capitale économique des activités qui serviront comme attraction pour mobiliser un petit nombre de personnes à qui les évangélistes pourront par la suite leur parler de Jésus Christ et leur distribuer des traités évangéliques. Ce samedi, il sera question d’apporter la bonne nouvelle au maximum de camerounais.
Stéphane NZESSEU
Aujourd’hui, aucun Etat ne peut envisager une croissance économique et un développement sociétal serein sans pleinement intégrer sa diaspora. Conscient de sa responsabilité dans la marche du Cameroun vers l’émergence, la diaspora camerounaise dans les pays d’Europe et d’Amérique du Nord a décidé de conjuguer ses efforts pour l’essor du Cameroun prospère que nous appelons de tous nos vœux. Or, comme le disait déjà Pierre Simon Ballanche, « le monde matériel est un emblème, un hiéroglyphe du monde spirituel ». D’où ce choix stratégique de commencer par prier pour ce pays qu’ils veulent voir debout. C’est le choix opéré par l’association CHANGE OUR NATION.
Dès ce vendredi 29 Mai et ce durant trois jours, les camerounais de plusieurs pays dans la diaspora en accord avec de nombreux autres sur le territoire national vont mettre ensemble leur voix et leur foi pour appeler à plus de miséricorde divine sur la « Terre de nos ancêtres ».
Au menu de leurs échanges avec le Dieu Tout Puissant, l’éveil, le réveil et la prise de conscience de la diaspora camerounaise sur le potentiel qu’elle représente et sa contribution au développement global du Cameroun ; le retour des membres de la diaspora camerounaise à la vie de Jésus Christ et aux valeurs prônées par la Bible ; l’appel à une véritable convergence de vue et de stratégie au sein de la diaspora dans son déploiement envers le Cameroun ; des prières pour l’inspiration de projets, d’idées, de stratégies originaux et adaptés aux réalités locales pour une croissance efficiente et bien d’autres sujets de prières qui vont pour l’essentiel dans le sens de la construction d’une diaspora solide et portée vers le développement du Cameroun plutôt que vers l’exacerbation de sa division en donnant caution aux débats qui nuisent profondément à la cohésion sociale et à l’unité nationale.
Dans un contexte où les projecteurs sont sur la diaspora camerounaise dont une frange de sa composante s’illustre au quotidien par des actes de destructions des édifices publics, quand ce ne sont pas des « vendeuses de piment » qui à longueur de journée communiquent aux yeux du monde une mauvaise identité de la Nation que dieu nous a donné en héritage.
Il était enfin temps, pour cette autre diaspora consciencieuse et craignant Dieu, de se lever et reprendre les rênes de la situation qui semble pourrissante aujourd’hui. Mais comme Jésus Christ a ressuscité son ami Lazare dont la dépouille était en décomposition en disant une seule parole, il est possible pour cette nouvelle diaspora chrétienne de redonner vie à la diaspora camerounaise et partant, redonner vie à l’image d’un Cameroun plus triomphant. Un Cameroun unie et prospère. Vivement que l’association CHANGE OUR NATION inspire d’autres.
Stéphane NZESSEU
Selon une compilation des statistiques publiées par le Système d’information des filières (SIF), depuis le 27 mai 2020, la borne supérieure du prix moyen du kilogramme de fèves de cacao au Cameroun est redescendue à 1 150 FCFA, contre 1 200 FCFA depuis un mois et demi. Ce qui laisse découvrir une décote légère de 50 FCFA et qui s’explique par plusieurs facteurs.
Malgré cette légère baisse du prix moyen du kilogramme de fèves du cacao au Cameroun, le minimum servi aux producteurs par les acheteurs résiste à 1 050 FCFA depuis environs 3 mois. Pour mieux doper les capacités de négociation des producteurs face aux acheteurs, la SIF assure au quotidien et en temps réel, la livraison des prix du marché local et international.
De sources bien informées, plusieurs facteurs permettent d’expliquer le léger infléchissement observé sur le prix maximum aux producteurs. Il y a l’abondance des pluies ces dernières semaines avec pour effets immédiats les difficultés d’accès aux bassins de production du Cacao au Cameroun. A cette cause, il faut ajouter la diminution des stocks disponibles sur le marché compte tenu du dynamisme des achats depuis plusieurs mois. D’une part, le pays a enregistré l’arrivée de nouveaux broyeurs sur le marché. D’autre part, les transformateurs ont augmenté leurs capacités productives.
Soulignons que des indicateurs ont confirmées en 2019 que le Cameroun ne devrait pas atteindre ses objectifs de production de 600 000 tonnes de fèves de cacao en 2020, comme prévu dans le programme de relance des filières cacao-cafés que le Gouvernement a adopté en 2014. A s’en tenir aux prévisions faites par Fitch Solutions, filiale de Fitch Group au même titre que l’agence de notation financière Fitch Ratings, la production cacaoyère du Cameroun pourra culminer seulement à 330 000 tonnes en 2023, année au cours de laquelle elle ne dépassera pas 285 000 tonnes.
Innocent D H
Tel est l’axe de réflexion proposé par Anne Feconde Noah, Porte parole du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale.
« Si l'optimisation de la dépense publique a toujours été une préoccupation majeure au Cameroun, la survenance de la crise de la Covid-19 et son inévitable impact économique sur les prévisions budgétaires, en font désormais un impératif.
Au nombre des postes de dépenses à questionner dans l'urgence, il y a ceux issus de la superposition de structures publiques et parapubliques budgétivores, mais ayant soit le même objet, soit des objets raprochables.
Cette superposition est visible dans plusieurs secteurs, mais je prendrais comme exemple d'illustration, celui des petites et moyennes entreprises, dans lequel ce système de doublonnage multiplie les doubles emplois. Un toilettage y est nécessaire.
Il existe au Cameroun :
1- Un ministère des PME
2- Une banque des PME
3- Un bureau de mise à niveau des PME
4- Une agence de promotion des PME
5- Une agence de promotion des investissements dont l'objet est certes plus étendue.
Si la pertinence du ministère des PME est évidente même si l'on essaye encore de mieux cerner son apport réel, tout comme celle de la banque des PME, qui devrait néanmoins être refinancée ; il y a lieu de questionner l'apport des structures 3 et 4.
Toutes les 2 coûtent chers à l'Etat, en terme de fonctionnement, mais encore leurs missions sont similaires. Même les jeux de mots les plus subtils, ne sauraient faire de différence nette entre les deux structures susvisées.
D’ailleurs c'est très laborieux de leur trouver un impact avéré sur le rayonnement des PME locales. L'agence de promotion des investissements privés quant à elle, interroge sur la traçabilité de ses résultats, au regard des espoirs que sa création a suscités.
Même si elle n'est pas limitée aux seules PME, leur promotion doit légitimement faire partie de ses missions si l'on s'en tient à son objet.
Au lieu de maintenir l'agence de promotion des PME, et le bureau de mise à niveau des PME, l'API dont le potentiel est sous utilisé, pourrait reprendre leurs missions.
La promotion des PME se ferait entre autre par le bénéfice des incitations visées par la loi n0 2013/004 du 18 Avril 2013,et naturellement la formation.
Jusqu'ici l'API même n'échappe pas à l'opacité des procédures désormais naturelle au Cameroun, malgré son incidence négative sur la réputation et l'économie de notre pays. C'est le moment de travailler sur ce point, pour plus d'efficacité.
L'agence de promotion des investissements privés a quelquefois délivré des agréments à des investisseurs étrangers, qui s'en seraient servis pour lever des financements et se fondre dans la nature. Sans égards pour les projets initiaux.
Il est temps de donner la priorité aux investissements privés locaux, dont le suivi est plus aisé, mais dont les activités génèrent également des recettes à l'Etat.
Pour amortir l'impact économique de la COVID-19, la dissolution de l'APM et du BMNPME est une solution, ou tout au moins leur transformation en des directions logées au sein du ministère des PME.
Dans une telle hypothèse, les personnels seraient redéployés au ministère et à l'API. L'ANOR devrait de la même façon être logé au MINMIDT.
C'est une solution applicable à tous les cas similaires ».
N.R.M