L’homme politique, assez contesté au sein du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a pris sur lui de suivre ses camarades qui depuis plusieurs jours s’en prennent à « la fiancée » du peuple parce qu’elle a proposé de tourner le dos à toutes vaines revendications et de se tourner vers l’avenir.
« J'ai lu un torchon que certains appellent "analyse" l'auteure écrit des inepties. J'en ai relevé trois principales :
La première c'est qu'en croyant porter la critique à la camarade Michèle Ndocki elle fait allusion à Nelson Mandela. Je rappelle que le Grand Nelson Mandela se battait contre un régime blanc, raciste et ségrégationniste.
Il était prêt à mourir en prison tant que celui-ci ne reconnaissait pas l'égalité de tous les citoyens Sud-africains en droits et en devoirs. Il ne s'agissait pas de débat ou de divergence de vue à l'intérieur d'un parti politique, il ne parlait pas comme militant du Congrès National Africain (ANC).
Or Michèle Ndocki parle en tant que militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et par ricochet donne un point de vue sur le maintien ou non d'une stratégie qui, à son avis, a montré ses limites. C'est un débat interne, rien à voir avec la situation de Mandela.
Son second argument c'est que Michèle Ndocki est fatiguée (et doit descendre du train), dire qu'on ne partage pas un point de vue signifie qu'on n'est plus déterminé ?
Vraiment le comble de la stupidité analytique, est-ce parce qu'on exprime un point de vue différent qu'on est « lassé » de la lutte ? Croyez-vous que le Che Guevara et Fidel Castro n'avaient pas de divergences de vue sur certaines stratégies ?
Vous croyez que c'est par magie qu'ils ont surmonté leurs divergences et ont vaincu le régime pro-américain de Batista ? Allez-vous renier ou chasser votre fils de la maison parce qu'il vous a dit « papa suis pas d'accord avec ça »?
Son troisième argument majeur c'est la pseudo comparaison avec le Révérend Martin Luther King, là encore on touche le fond. Comment peut-on comparer un Pasteur qui n'appartenait à aucune chapelle politique et qui s'adressait au Monde sur la situation des Noirs à Michèle N’docki qui donne son point de vue sur la stratégie circonstancielle d'un parti politique?
Et je vois que des zozos applaudissent. En tout cas qui se ressemble s'assemble. L'auteure de ce post abject et abscond doit être recyclée si elle est militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Le déficit d'éducation politique devient criard. A bon entendeur... »!
N.R.M
Dans un message publié sur son mur Facebook mercredi 27 novembre, Michèle Ndoki, a annoncé son intention de demander des explications à Maurice Kamto, après le retrait brusque du parti, à la course au municipales et législatives 2020.
Le président du mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto doit désormais rendre des comptes suite à sa décision de ne pas engager son parti aux prochaines élections. Dans les rangs, les hostilités viennent d’être lancées par Michèle Ndoki qui, a manifesté son intention de demander des explications à son « père ».
C’est ainsi qu’elle a publié successivement deux post un peu humoristiques en moins de 24 heures. Cependant, les messages sont plutôt clairs. « A tous ceux qui se demandent comment je réagis à l’annonce du boycott des élections par le MRC veuillez noter deux points ouvrez les guillemets mon père ne veut pas le mariage virgule je ne me marie pas fermez les guillemets point », a d’abord posté l’avocate.
« A la ligne. Maintenant que ma future belle-famille a été chassée virgule je vais aller dans la chambre de mon père réclamer des explications sur ce retournement soudain virgule que mon fiancé et moi on comprenne point », est revenue en charge, Michèle Ndoki.
Lire aussi : Législatives et municipales de 2020 : Cabral Libii met le flou sur sa participation à ces élections
L’avocate, communément appelée « la fiancée du peuple », candidate à la députation pour la commune de Douala 1er, un peu plus déçu, veut savoir les raison du désistement du MRC. Et comme elle, le journaliste Sam Séverin Ango qui a rejoint les rangs du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, il y’a peu, a exprimé sa déception. « Je suis quelque peu déçu (…) Pour l’instant ce qu’il nous reste à espérer c’est qu’il y ait à minima le renvoi de cette élection. »
Rappelons que, c’est lors d’une déclaration à la presse le 25 novembre, que, Maurice Kamto a surpris non seulement ses adversaires mais aussi son propre parti en annonçant que le MRC n’allait pas prendre part aux élections législatives et municipales du 9 février 2020. Maurice Kamto a précisé que le MRC n’ira pas aux élections, aussi longtemps que la crise et l’instabilité perdureront dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest. « Tenir des élections dans les conditions actuelles de déstructuration de ces régions anglophones reviendrait à cautionner la partition de fait du Cameroun », a insisté Maurice Kamto. L’autre principale raison de ce retrait est la non-révision du code électoral que le MRC estime avantageux au parti au pouvoir.
Danielle Ngono Efondo
Michèle Ndoki, membre actif du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a annoncé sa candidature aux élections législatives prévues en février 2020.
C’est évidemment sur son compte Facebook officiel que l’avocate camerounaise, Michèle Ndoki a annoncé, dimanche dernier, qu’elle aimerait siéger au sein de l’hémicycle de Ngoa Ekele lors des prochaines législatives, en tant que candidate du MRC. « Ça va être le moment de vérité. Avis à tous ceux qui me disent la Fiancée du Peuple, le mariage est prévu le 9 février 2020. J’aurai peut-être l’honneur de devenir Madame la Députée… A vous de me dire. « Kamerun, Ekombo’a mwaye », a-t-elle écrit.
S’en est suivi un déferlement de réactions sur sa page Facebook, l’incitant à déposer sa candidature. « Malgré que je sois à Yaoundé, je prie tous ceux qui sont à Douala 1er de donner leur voix à cette héroïne, qu'on finisse avec les fiançailles et qu'on passe à autres choses », écrit Bertrand Ngoune. « Je suis de tout cœur avec vous, Me Ndocki. Le vent du changement est arrivé. Que le Seigneur vous guide », commente à son tour Freddy Njomo Wandji.
« Il n y a aucun doute que le peuple t épousera et que tu seras une épouse fidèle dont le foyer aura des fondations celles de la vérité, du changement et surtout de l’éducation de tes enfants. Bravo, nous t accompagnerons dans ce grand défi. » Renchérit Nadine Meusi.
Des centaines de commentaires qui, encouragent « l’amazone » comme elle se fait appeler par ses fans, à tenir bon et à mener ce combat. Rappelons que, le président Paul Biya aa convoqué le corps électoral pour février 2020 en ce qui concerne les élections législatives et municipales.
Michèle Ndoki s’est fait connaitre au cours de la campagne présidentielle d’octobre 2018. Ses nombreuses sorties médiatique et sa participation à la défense du contentieux post-électoral lui ont attiré la sympathie populaire. Avocate au barreau du Cameroun, elle tient actuellement le flambeau de la politique au féminin. Son engagement et ses différentes prises de position forcent le respect. Elle entre en politique avec le Cameroon People’s Party (CPP) de Edith Kah Walla qu’elle quitte par la suite en 2014. Puis s’engage dans des actions avec la société civile durant 2 ans avec des organisations telles Freedom Génération et rallie le parti politique Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) en décembre 2016, devient première vice-présidente nationale des femmes du MRC et responsable des activités du parti dans la première circonscription de Douala. Après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle en 2018, elle a été embastillée avec plusieurs autres militants du MRC, puis libérée à la faveur d’un décret présidentiel.
Danielle Ngono Efondo
La vice-présidente du directoire des femmes du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun estime que « l’amorce de ces assises est faussée ».
« Merci, Seigneur, Allah, à la vie, à nos mères, pères, frères et sœurs, fils et filles. Merci pour votre engagement aux Nations-Unies, à l'Union Européenne, à l'Union Africaine et au Africa Forum résolument engagé à accompagner le Cameroun à sortir de cette impasse.
Merci à tous pour vos mots, vos appels téléphoniques, vos réunions, vos lettres, vos conférences, vos articles, vos rapports, vos gros titres, vos messages sur Twitter, Facebook, WhatsApp, vos pensées, votre bonne volonté, votre dévouement, votre engagement pour la paix au Cameroun.
Il en faut plusieurs, parfois une personne, pour déclencher une guerre. La violence se propage, envahit, et pendant un moment, nous avons l’impression que la destruction conduira à l’ordre et à l’harmonie. Ensuite, inévitablement, nous réalisons que, comme toujours, l'ordre et l'harmonie résulteront de notre capacité à pardonner, à persuader, à créer, à aimer. Le temps est enfin venu d'admettre qu'il ne s'agissait pas de savoir qui est le plus autoritaire ou le mieux armé, mais de savoir comment concevoir notre destin. On ne nous demande pas de renoncer à nos proches qui sont morts injustement ou d'ignorer nos blessures encore si fraîches.
Nous nous devons, à nous-mêmes et à nos proches qui sont encore là, en colère et pourtant forts et vivants, de surmonter notre douleur. Le moment est enfin venu de trouver une réponse commune à cette question cruciale. Quel espoir y a-t-il pour le reste d'entre nous ?
Bien sûr, l’amorce est faussée : Décider d'entamer le « dialogue » à Yaoundé avec l'actuel Premier ministre qui préside les pourparlers n'est pas souhaitable si l'on veut instaurer la confiance entre les parties. Tel qu’il est décrit et organisé aujourd'hui, cette initiative de dialogue, nous devons le dire, à très peu de chances de nous ramener à la paix. Néanmoins, nous devons reconnaître que la nécessité du dialogue est maintenant reconnue par tous, ce qui est un petit pas, mais un pas dans la bonne direction.
Le moment est venu de faire preuve de bon sens, de capacité de négociation et de persuasion. Pour commencer à exiger, à trouver des solutions. J'espère et j’ai confiance que chacun d'entre vous, citoyens, activistes, journalistes, avocats, dirigeants, représentants des États de l'Afrique et du monde entier qui ont eu la gentillesse de se sentir concernés par la "catastrophe qui se prépare" au Cameroun savent que votre contribution singulière sera essentielle à la réalisation de ce que nous sommes sur le point de créer.
Nous allons transformer cette tragédie en une success story de gens suffisamment courageux et éclairés pour défendre l'intérêt général, au-delà de ceux de dirigeants égoïstes. Pour ce faire, nous aurons besoin de l’aide, du soutien et de l’influence des parties prenantes habituelles : elles se connaissent. Mais plus important encore, nous aurons besoin de vos yeux, de vos oreilles, de votre bouche et de votre cerveau.
Parlez, mes compatriotes, surveillez et faites savoir à vos dirigeants que vous surveillez. Le pouvoir du simple fait de regarder est plus grand que vous ne pouvez l’imaginer. Seulement avec vous, nous réussirons le Kamerun, le Cameroun ou l'ancien Cameroun que nous méritons.
Nous devrions être enthousiasmés par la perspective de créer le futur que nous voulons et ne pas hésiter à dire ce que nous pensons être juste. Nous y parviendrons et serons fiers de nous tous quand nous le ferons. Car nous aurons enseigné à nos enfants qu'il n'y a rien de mal à penser et à le dire. Je vous aime tous… ».