Célestin Djamen le président d’APAR appelle à être prudent avec des partis politiques dits de l’opposition qui flirte avec les sécessionnistes et militent ainsi pour la partition du Cameroun.
Après la manifestation de Paris, Célestin Djamen dans une nouvelle tribune, affirme qu’il ne pouvait rester sans rien dire après avoir vu un rapprochement entre des partis politiques dits de l’opposition et les partisans de la sécession du Cameroun. Demandant aux camerounais d’être prudents face à cet état de choses, le président d’APAR rappelle que la patrie doit être placée au-dessus de la tribu et de toute autre chose.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Célestin Djamen
APAR n’attaque ni les individus ni des partis concurrents mais APAR dénonce ou apprécie, si besoin, les actes posés, quel que soit leur provenance et leurs auteurs (Gouvernement ou Partis politiques). C’est cela la Nouvelle Opposition, c’est cela faire la politique AUTREMENT.
Un Apariste n’apprécie pas pour PLAIRE. Un Apariste ne dénonce pas non plus pour NUIRE. Un Apariste parle pour construire et pour RASSEMBLER toutes les filles et tous les fils du pays (Extérieur et intérieur) longtemps divisés par la haine et le tribalisme, sans avoir automatiquement besoin de citer les individus ou les groupes d’individus qui se reconnaîtront toujours. Chez nous a APAR le PRINCIPE précède L’ÉGO, les valeurs passent avant les intérêts nombrilistes et crypto-fascistes ou suprémacistes.
Il est d’une nécessité impérieuse non seulement de demeurer vigilant sur les actes de collusion incestueuse entre des partis politiques légalement établis et les Séparatistes Ambazoniens mais il est surtout urgent d’évacuer la peur d’avoir peur de se faire passer pour un opposant de l’Opposition tant qu’on est dans la défense des intérêts PATRIOTIQUES.
En 1961 une partie de notre territoire, la Northen Cameroon fût rattachée par un forceps référendaire onusien au Nigéria voisin, aujourd’hui des brasseurs de vent et le cheval fou, à travers cette Alliance horripilante veulent redonner vie à cette funeste expérience.
Plus jamais ça !
Camerounais levons-nous comme un seul homme pour dénoncer cette ruée vers l’Absurde et cette tentative de dévergondage de la République. Les partis des ténèbres et les sympathisants de l’AntiCameroun trouveront toujours APAR sur leur chemin. APAR prône le respect des valeurs républicaines, des Institutions de la République. APAR combat ce qu’il dénonce dans ses Statuts et dans son projet de Société.
APAR ne restera jamais dans un silence complice quant aux actes ayant un impact négatif sur la Société sous prétexte que ces actes émanent d’un parti dit d’opposition, sous prétexte qu’on va se faire passer pour l’opposition à l’Opposition.
Les partis qui ne sont pas dans la majorité Présidentielle sont-ils forcément des partis d’opposition ? Un parti qui flirte avec des Sécessionnistes et donc qui milite pour la partition du Cameroun directement ou indirectement est-il encore un parti d’opposition ? Restons vigilants chers Aparistes.
Le Projet de Société APAR c’est D’ABORD un Cameroun uni, puissant et fort, « la PATRIE D’ABORD la tribu après » tel est notre leitmotiv. Tous ceux qui s’attaquent à L’Unité nationale et aux Institutions fondamentales de la République (parti au pouvoir ou partis dit d’Opposition) s’attaquent à APAR. Nos contradicteurs sont nos adversaires et il faut absolument les respecter mais les ennemis de la République sont nos ennemis. Nous ne pouvons pas écrire un projet de Société et ne pas le défendre. C’est irresponsable et absurde. Seuls les principes nous intéressent, pas les individus ou les organisations ès qualité, malgré tout le respect que nous leur devons.
Nous avons déjà rappelé à APAR qu’on ne peut pas être Apariste et sécessionniste ou sympathisant en même temps. Nos lois répriment cela. Qui peut défiler en France avec les drapeaux des nationalistes corses ? Qui peut défiler en Espagne avec les drapeaux des nationalistes catalans?
Qui peut défiler au Sénégal avec les drapeaux des nationalistes Casamançais? Or, ne pas dénoncer celles ou ceux qui défilent avec les Ambazoniens est un acte de complicité MAJEUR et bien sûr coupable. Il y a des silences utiles mais il y a surtout aussi des silences complices mortels. La République doit rester debout…à l’abri de ses oripeaux sécessionnistes.
Excellente journée à vous tous. Que Dieu vous comble de ses grâces!
Célestin Djamen Président national de APAR
Célestin Djamen, président de l’Alliance Patriotique et Républicaine du Cameroun affirme que sa formation politique prône la salubrité et l’éthique patriotiques.
Après le direct de Christian Penda Ekoka sur sa page Facebook le 01er mai dernier au sujet de l’affaire de l’audit de Survie Cameroun Survival Initiative (SCSI), Célestin Djamen, ancien militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) réagit. Celui qui est désormais président d’un parti politique dans notre pays, affirme qu’avec le live de Penda Ekoka, on peut comprendre que la confiance avec son allié politique Maurice Kamto est rompue.
« Rions un peu vous permettez ????? Qui peut être plus Clair que Christian PENDA EKOKA Dans cette vidéo ? Ecoutez bien, la confiance est totalement et définitivement rompue. Les moutons de panurge ont cru à leurs inepties de bug pour dissimuler les 330.000 €. Ça ne pas se passer ainsi même dans 20 ans !!!! Je crois que le bug vient de bugger... Les mœurs politiques doivent totalement et définitivement changer dans ce pays. J'avais prédit ce qui arrive aux Talibans lobotomisés. Les choses ne font que commencer... l'espace politique sera débarrassé des mouches du coche et des charognards. L'ordre regnera... APAR prône la salubrité et l'Ethique politiques », a écrit Célestin Djamen.
A titre de rappel, le malaise entre Christian Penda Ekoka et Maurice Kamto part de l’explication fournie par le président du MRC sur le trou de plus de 300 mille euros dans les fonds de l’initiative SCSI. L’ancien candidat a parlé d’un bug informatique. Et, son allié refuse de cautionner ladite explication.
« Le ‘‘bug informatique, vous y croyez ? Est-ce que M. Djoko y croit ou alors les gestionnaires de la plateforme ? », a écrit Christian Penda Ekoka.
Liliane N.
Du point de vue de l’ancien responsable du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, il s’agit d’une question de « Moralité publique ». Dans un post publié il y’a quelques heures sur facebook il invite les Cameroun à « Décrier les actes et non pas les individus »
Sa publication
« Décrions les actes pas les individus. Même en admettant la pseudo-explication du bug informatique et la panne du convertisseur de devises, la question essentielle demeure: a t-on retrouvé la somme manquante?? Où sont passés les 217 .000.000 CFA?
De nombreuses questions me taraudent l'esprit par ricochet: Pourquoi avoir sollicité ou « nommé » Christian Penda Ekoka comme Gestionnaire du Scsi alors qu'il y avait déjà un vrai patron, l'argentier en chef et patron du Mrc –Europe Henri Djoko?
Le gap de 330.000 € n'est-il pas sous-estimé sinon comment comprendre que monsieur Djoko refuse l'accès de la Plateforme technologique à Christian Penda, président ou dindon de la farce du Scsi, afin de connaitre le vrai montant de la collecte avant sa nomination? Il me devient que le vrai gap serait de 900.000 €.
Les détournements de fonds issus d'une collecte faisant appel au Public ne sont-ils pas assimilables au détournement de fonds publics? Si oui une action judiciaire est-elle envisageable?
Des Responsables politiques à la moralité douteuse méritent-ils la confiance du Peuple?
Les escrocs politiques, du Pouvoir, comme de l'Opposition ou de la présumée Opposition ont-ils droit de Cité ? On attend toujours L'Audit, même dans 10 ans... ».
L’obligation de faire preuve d’une probité morale à toute épreuve
Surtout si l’on se positionne comme juge de conscience de tous, tout en se prévalant de posséder des qualités qui font défaut aux autres. L’on n’est dès lors pas surpris que l’audit de Survie Cameroun intéresse la quasi majorité des Camerounais.
Il faut dire que ces derniers se montrent assez inquiet et se permettent quelquefois d’établir un lien entre ce qui aurait pu advenir du budget du Cameroun, au cas où le Mrc accédait au pouvoir.
Leur aurait-on servi le prétexte du Bug pour justifier la disparition des dizaines de milliards ? Très peu se seraient peut être aventuré à poser des questions, puisque la réponse est toute trouvée et elle est servie à profusion par les défenseurs du Bug informatique dont il est question : « On a détourné des milliers de milliards pendant 40 ans et vous avez été incapables de demander des comptes. De quel droit vous arroger vous cette liberté maintenant qu’il s’agit des comptes internes d’un parti politique ?
Au vu de ce qui se passe, tout porte à croire que l’on est très loin d’avoir le fin mot par rapport à l’audit de Survie Cameroun. Comment dans ce cas ne pas partager le point de vue de ceux qui affirment que le Cameroun a échappé à quelque chose de grave en 2018 ?
Nicole Ricci Minyem
Pour Célestin Djamen le président du nouveau parti politique APAR, la constitution peut être mise de côté, lorsqu’il s’agit de l’intégrité du territoire.
Contrairement à Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) qui demande à ce que la constitution soit respectée au Tchad, Célestin Djamen de l’Alliance Patriotique et Républicaine du Cameroun approuve la situation politique actuelle du pays du feu Idriss Deby Itno. Pour lui, au nom de l’intégrité du territoire on peut bien mettre de côté la constitution d’un pays.
«A situation exceptionnelle des mesures exceptionnelles. On doit suspendre la constitution dans le contexte d’invasion, d’attaque du pays. Il faut préserver d’abord l’intégrité. La constitution ne sert à rien si le pays est attaqué. La mesure la plus urgente est que les militaires prennent le contrôle pour sauver la nation», a-t-il déclaré lors du débat dominical du 25 avril 2021 de la chaîne Vision 4.
Il faut noter que les camerounais se montrent très intéressés par la situation politique au Tchad. Comme Célestin Djamen il y en a qui approuvent le fait que le pouvoir ait été donné à Mahamat Deby qui avec le Conseil militaire a indiqué avoir 18 mois pour organiser la transition. Jean Yves Le Drian le ministre français des Affaires étrangères, a précisé la raison pour laquelle la France cautionne le fait que la constitution tchadienne n’ait pas été respectée.
«Il y a des situations exceptionnelles. Logiquement, ce devrait être le président de l’Assemblée nationale tchadienne, mais il a refusé en raison des situations exceptionnelles de sécurité, nécessité d’assurer la stabilité de ce pays. Il importe maintenant que le conseil de transition qui s’est mis en place indique la manière dont il veut travailler, qu’il soit l’acteur de la sécurisation. Il y a dans cette transition, beaucoup de chefs militaires», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Célestin Djamen présente son parti APAR, comme une formation politique respectueuse de la constitution et de la stabilité du Cameroun.
Célestin Djamen et son nouveau parti politique dont il est le fondateur L’Alliance Patriotique et Républicaine (APAR) ont une vision assez éloignée de celle du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). En donnant sa toute première conférence de presse ce mercredi 21 avril 2021, Célestin Djamen a indiqué qu’il ne sert à rien d’être un héros mort.
«Jouer au héros mort n'apporte rien au peuple. Si vous voulez aider vos frères Camerounais, il faut passer par la sensibilisation et s'imposer dans le jeu politique. APAR se voit comme un parti qui respecte la stabilité et la Constitution du Cameroun. Nous nous engageons fermement à respecter nos institutions», a-t-il déclaré.
Célestin Djamen n’exclut pas l’idée de tisser des alliances avec d’autres partis politiques et même le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) au pouvoir.
«L’APAR n’est pas l’Alpha et l’Oméga et c’est pourquoi nous avons créé un secrétariat national afin de collaborer avec les autres partis politiques», a déclaré transfuge du MRC.
Célestin Djamen a indiqué au passage que le MRC son ancien parti politique, de son point de vue, est enfermé dans une opposition radicale qui ne sert pas sa cause, encore moins celle du peuple camerounais. De ce fait, il ne faudra pas attendre son parti politique dans la politique de boycott des élections.
«APAR n’est pas dans la lignée de ceux et celles qui boycottent les élections. Dans un pays, que vous soyez de l’opposition ou non les institutions sont pérennes. Les hommes disparaissent, les dirigeants décèdent, mais le Cameroun demeure. Le Cameroun c’est un don de Dieu, il est au-dessus de nous, des partis politiques. On ne rejette pas son pays, le Cameroun est consubstantiel pour l’homme Camerounais», a-t-il ajouté.
Liliane N.
En prédisant la mort du MRC et par ailleurs du SDF, Célestin Djamen affirme que son parti Alliance Patriotique et Républicaine du Cameroun, entrera très vite dans le top 5 des formations politiques de notre pays.
Célestin Djamen s’est exprimé ce matin de 15 avril 2021, sur les antennes d’Abk radio. Sans passer par quatre chemins, le président du parti Alliance Patriotique et Républicaine du Cameroun (APAR), a pour une énième fois prédit la mort du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto. En présageant un avenir plutôt radieux pour son nouveau parti politique.
« Il y a 318 partis politiques au Cameroun, mais vous en connaissez combien ? A peine créé, APAR fait déjà l'actualité et compte intégrer le top 5. Le SDF et le MRC sont pratiquement morts. La mort du MRC est peut-être lointaine mais certaine », a déclaré l’homme politique qui à son départ du parti de Maurice Kamto assumait la fonction de secrétaire national aux Droits de l’homme du MRC.
Pour ce qui est de l’objectif premier de son parti, il va se consacrer dans la formation politique. Pour lui, il s’agit du «passage obligatoire pour tout militant» qui aspire à devenir membre de l’APAR.
Cameroun : Célestin DJAMEN créé "enfin" son parti politique
Il faut savoir que le parti politique de Célestin Djamen a déjà été légalisé par le ministère de l’Administration territoriale. Selon des sources, il aura pour siège la ville de Douala, précisément le quartier Bessengue. Le politicien dit avoir déjà « beaucoup de demandes d'inscriptions », alors que son parti ne vient que de voir le jour. Il le présente comme une formation politique dans laquelle, la libre pensée est acceptée cependant dans un cadre disciplinaire.
Liliane N.
On l’a annoncé depuis sa sortie fracassante du MRC. Il a attendu le bon moment pour officialiser son projet. Désormais, Célestin DJAMEN a lui aussi son instrument pour assurer son positionnement politique.
Pendant très longtemps, l’ancien cadre du SDF et du MRC nourrissait l’ambition de mettre sur pied sa propre formation politique. Aujourd’hui, c’est fait. Il est aujourd’hui le président de l’APAR, entendez « Alliance Patriotique et Républicaine du Cameroun ».
L’accomplissement d’un parcours politique où à plusieurs reprises, il a subi selon lui, humiliation et déconsidération. Sa voix ne se faisait plus entendre, et parfois, il ne comprenait plus les choix politiques des patrons des partis politiques dans lesquels il était. Au départ, il se serait bien contenté d’une fonction de maire ou de député, mais comme le MRC n’a pas voulu le lui offrir, aujourd’hui il va se donner des moyens propres pour y arriver.
Le nouveau patron politique de l’APAR n’est pas très ambitieux. Son objectif paraît très simple. Puisque le MRC a déjoué ses projets en annonçant la veille du jour de fermeture du dépôt des dossiers de candidature pour les municipales et législatives que le parti ne prendra pas part aux échéances électorales, il était hors de question pour lui de continuer de travailler avec ce parti politique.
Or, son positionnement traditionnel en tant qu’opposant lui empêche de prendre une carte au sein du RDPC. Pis, ce n’est pas garanti qu’avec cette carte, il aura le champ libre pour assouvir ses ambitions politiques. Il était donc question pour lui d’envisager la création d’un parti politique à laquelle il donnerait une orientation qui lui sied.
En attendant découvrir le réel positionnement idéologique du nouveau parti de Célestin DJAMEN (pro gouvernemental ou pas), il n’est pas superflu de dire que ce ne sont pas les idéologies qui conduisent les choix du nouveau président de l’APAR. Il a prouvé lors de son passage au SDF puis au MRC que les questions d’idéologies politiques ne sont pas les points sur lesquels il met le plus grand accent. Le plus important c’est de réussir à tirer son épingle du jeu, à se positionner.
Désormais, il a les mains libres pour se déployer et qui sait, dans quatre ans, espérer glaner un siège au parlement ou une place à la tête d’une mairie contrôlée par le RDPC. Pour ce faire, Célestin Djamen doit maintenant aller à la conquête de ceux qui voudront bien collaborer avec lui. Puisqu’une entreprise politique n’est pas une œuvre solitaire. A moins que l’objectif ne soit qu’une responsabilité d’un portefeuille ministériel ou alors de Directeur d’une grande Société d’ETAT. Bon vent à l’APAR…
Stéphane NZESSEU
Le porte-parole du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) dans une tribune ce dimanche, 20 décembre a fait des clarifications sur la démission de son ex-camarade de parti, Célestin Djamen.
Joseph Ateba a saisi l’opportunité pour faire disparaître les confusions qui continuent d’entourer la démission de Célestin Djamen sur la scène politico-médiatique camerounaise. « Il faut comparer ce qui est comparable. Cette publication n’est pas une réponse à Mariane Ekane parce qu’elle mérite aucune attention mais d’éclairer les Camerounais qui risqueraient d’être entraînés dans son ignorance et sa tentative de manipulation intéressée », indique d’entrée de jeu le porte-parole du parti du Pr Maurice Kamto.
Dans cette tribune, le Joseph Ateba précise que le Mrc n’a aucun problème avec le départ de M. Djamen. Il rappelle par ailleurs que l’engagement politique étant libre et seuls ceux dont le Mrc est le fonds de commerce et un titre d’existence en parlent.
« En une phrase je leur dirai que, Maurice Kamto a soutenu John Fru Ndi en tant que candidat de l’Union pour le changement sans être militant du SDF tout comme il est le seul ministre du gouvernement qui n’est devenu militant (personnalité ressource) après sa nomination et a gardé son indépendance jusqu’à sa démission », martèle le militant du parti arrivé deuxième à la présidentielle de 2018.
Pourquoi le départ du Mrc de Célestin Djamen est-il problématique quand on constate que le leader de ce parti, Kamto Maurice, lui-même a quitté le Sdf, a travaillé pour le gouvernement et s’est finalement installé avec le Mrc ? Ainsi s’interroge Joseph Ateba. En guise de réponse, le porte-parole du Mrc cite quelques exemples. « Tchiroma Issa a quitté le Pnud pour créer l’Andp avec Ahmadou Moustapha, et maintenant son Fsnc. Ayah Paul Abine a laissé le Rdpc au Parti d’action populaire, puis a créé le Parti d’action populaire. Kah Wallah est partie du Sdf, pour créer son parti Cpp. Ekindi Jean Jacques a quitté le Rdpc pour former son député et maintenant de retour au Rdpc, formé La Dynamic, tenté une fusion avec le Sdf, maintenant plongé dans le Mrc. Bar. Ashu Emmanuel a quitté le Sdf pour créer son Parti réformiste (…) », évoque-t-il.
Innocent D H
Invité ce dimanche sur le plateau de Cam Tv, un média privé émettant depuis la capitale politique du Cameroun (Yaoundé), Célestin Djamen estime que le boycott des élections municipales et législatives de février 2020 au Cameroun a tout simplement aidé le Rdpc à bien asseoir son hégémonie.
« La décision de boycott des élections municipales et législatives ne devrait jamais être, une prise de position unilatérale. Cela devait être un débat au niveau de tous les militants de base et un débat resserré au niveau du directoire du parti. Cela n’a jamais été le cas. Je mets au défi quiconque, de me démontrer, que cela a été le fruit d’un débat. Cela a été le fruit d’une décision personnelle ». Célestin Djamen fait savoir que jusqu’à ce jour, il n’y a pas de suite à la fameuse affaire de boycott. C’est pourquoi le politique s’interroge, « C’est une maladresse absolument historique, cela a été une erreur fatale politique extrêmement grave, il n’y a pas eu de plan B. Qu’elle est la suite d’un boycott ? ».
L’homme politique indique par ailleurs, « Le boycott dans le cas du Cameroun, il y a des précédents juridiques. Le Sdf en son temps, avait déjà boycotté les élections, notamment en 1997 pour la présidentielle, cela n’a pas fonctionné. Le boycott ne fonctionne pas au Cameroun. Le boycott n’impressionne pas le président Paul Biya. Le boycott n’a aucun effet politique au Cameroun. Comment un homme aussi averti peut-il s’embourbé dans les pistes déjà connues qui ont fait l’objet d’un flop ».
Pour finir, Célestin Djamen soutient, « Il est important de comprendre que la politique c’est aussi l’apprentissage. Quand on n’a pas l’humilité de reconnaitre qu’on a fait des erreurs, quand on n’a pas la maturité de corriger ses erreurs alors là, on n’est pas un homme politique. Le boycott a renforcé le Rdpc. Quand le remède devient plus dangereux que le mal, il faut arrêter de prendre ce remède ».
Innocent D H
Pour Célestin Djamen démissionnaire du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, si Maurice Kamto a été aux affaires durant 7 années, il peut lui aussi servir son pays.
Alors que depuis l’annonce de sa démission du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), une rumeur fait état de ce que Célestin Djamen pourrait se retrouver dans le prochain gouvernement, le concerné lui-même vient encore d’attiser les commentaires dans de sens. Intervenant sur les ondes de Radio Balafon le jeudi 17 décembre 2020, l’ancien cadre du MRC a indiqué qu’il est disposé à servir le Cameroun. Il accepterait bien d’être au service du Cameroun cependant pas au service d’un individu.
«Monsieur Kamto a beaucoup inspiré les gens. Monsieur Kamto, disait-on à l’époque, allait pour servir la République, le gouvernement. Je crois si j’ai bonne mémoire qu’il a fait sept ans au gouvernement et on a trouvé ça tout à fait normal. Je pense que Célestin Djamen peut aussi considérer qu’il est en mesure de servir la République. Je rappelle que monsieur Kamto était ministre de Paul Biya. Il est aujourd’hui président d’un parti d’opposition», a déclaré Célestin Djamen.
Au cours de son passage sur Radio Balafon, Célestin Djamen a ouvert une comparaison avec le leader du MRC. Il a évoqué le fait que celui-ci a servi le Cameroun dans le cadre de l’affaire Bakassi âprement disputée. En conclusion, si Maurice Kamto avec qui il a été emprisonné pour avoir marché après l’élection présidentielle de 2018 a été aux affaires, pourquoi pas lui.
«Je suis prêt à servir mon pays dans tous les domaines. Je ne rends pas service à un individu. Je rends service à mon pays. De la même manière que monsieur Kamto à l’époque a été sollicité pour venir remplacer l’équipe foireuse qui conduisait l’affaire de Bakassi, il a accepté au nom de la République… Et mieux encore, il est allé au gouvernement pour servir la République me semble-t-il. La même logique m’anime et je crois que c’est fondé parce qu’en vérité, quand on fait appel à vous parce que les choses ne marchent pas très bien parce qu’on pense que vous avez les qualités pour apporter une espèce de contribution à l’édification d’un pays encore plus prospère, je ne vois pas de raisons pour lesquelles je dirais «non» quand mon pays m’appelle», a-t-il ajouté.
Liliane N.