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Dans une lettre rédigée ce 24 Août et adressée au Préfet du Département du Dja et Lobo, le collectif du personnel sur la base de la loi régissant le code du travail en vigueur au Cameroun, annonce un arrêt de travail le 1er Septembre prochain pour une durée indéterminée.

 

Les motifs sont mentionnés dans la correspondance

« En effet, nous accusons à ce jour onze (11) mois d’arriérés de salaires ; de fait, nous réclamons le non – paiement des salaires d’Octobre 2019 à Août 2020… ».

 

Les démarches entreprises

« Nous avons donc à cet effet entrepris les démarches suivantes, auprès de notre hiérarchie :

Communication de Monsieur le Maire au mois d’Avril 2020, rassurant le personnel communal que la situation sera bientôt arrangée ;

Rencontre entre le Maire et les délégués du personnel en date du 29 Juillet 2020 pour s’enquérir des démarches de la hiérarchie afin que les agents communaux aient des salaires ;  

Convocation par les délégués du personnel d’une réunion avec tous les agents communaux en date du 05 Août 2020, le Maire se faisant alors représenter par son premier adjoint, pour faire non seulement la restitution de la rencontre avec le Maire, mais aussi pour voir dans quelles mesures une grève pourrait éventuellement avoir lieu, à partir du 1er Septembre si rien n’est fait du côté de la hiérarchie ;

Rencontre entre les délégués du personnel et le Maire en date du 20 Août 2020 pour signifier à la hiérarchie que la grève est imminente ;

Réunion présidée par les délégués du personnel dans les locaux de la commune et avec les agents communaux en date du 21 Août 2020 avec pour résolution d’observer un mouvement de grève pour une durée indéterminée…

Plus loin, les délégués du personnel font savoir à l’autorité administrative que malgré ces arriérés de salaire, tous se sont rendus quotidiennement au travail, en respectant les heures de service et servant les usagers sans état d’âme.

Aujourd’hui, ils entendent également faire prévaloir leur qualité de « Pères et Mères de famille, ayant des responsabilités, des obligations et des devoirs envers leurs familles respectives… ».

Ne pouvant plus joindre les deux bouts, faute de salaires, ils font savoir au Préfet du Dja et Lobo qu’ils « n’ont d’autre solution que de manifester leur mécontentement au travers de la grève annoncée ».

 

Arriérés de salaire : Une tare partagée par de nombreuses communes

Même si certains n’osent pas entreprendre la même démarche que le personnel de la commune d’arrondissement de Zoetélé, nombreux sont les travailleurs au sein de ces municipalités qui travaillent pendant de longs mois sans salaire.

Ceux – là, pour s’en sortir, n’hésitent pas à arnaquer grassement les  usagers requérant des services. Une attitude honteuse pour ces parents qui cherchent ainsi à survivre et est malheureusement connue par leur hiérarchie qui ne dit mot.

Les prix exigés pour tel ou tel autre service sont fixés selon en fonction de la tête du « client » et s’il y’a la moindre protestation, le dossier est illico presto envoyé dans le panier à ordures.

Et portant, payer régulièrement les salaires des employés de la mairie devrait être chose aisée, pour ces maires et leurs principaux collaborateurs qui vivent comme des princes. Malheureusement !!! 

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Société
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Emmanuel Talla, selon l’Ong Mandela Center International aurait pris cette décision extrême parce que « abusivement licencié », il n’a perçu ni ses arriérés de salaire, encore moins les indemnités de licenciement.

 

Les faits tels que rapportés par cette organisation

Dans le document publié dans diverses plates formes, « Mandela Center International » laisse entendre qu’Emmanuel Talla « a été débauché d’une carrière chinoise à Yaoundé en Janvier 2019 par les responsables d’une nouvelle société qui depuis un an, exploite une carrière de pierre à Bandjoun… 

Après confirmation comme cadre de cette société et responsable du pont – bascule en Mai 2019, il a été abusivement licencié le 04 Mai 2020 au mépris de l’arsenal juridique régissant le droit du travail, avec ses arriérés de salaire ».

C’est la raison pour laquelle

« Il a décidé ce jour de mettre un terme de façon horrible à ses jours si ses arriérés de salaire et ses indemnités de licenciement abusif ne lui sont pas versés ».

Interpellé et gardé par la police

Dans le même document, « Mandela Center International » fait savoir qu’au-delà de ce « licenciement », Emmanuel Talla « croupit sans assistance, dans les cellules du commissariat de la sécurité publique de Bandjoun… ».     

Un fait social qui touche de nombreux Camerounais

Surtout en cette période de crise sanitaire. C’est du moins le prétexte pris par ceux qui choisissent ces dernières semaines de se séparer de leurs employés ou collaborateurs.  

Et même si la volonté de mettre un terme à leurs jours n’est pas toujours manifeste ou alors pas de la même manière, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un phénomène de plus en plus inquiétant.

La perte d’un emploi, surtout si l’on a été débauché d’un précédent boulot parce qu’on a démontré qu’on est doté des compétences nécessaires peut « plonger l’être humain même le plus solide dans un état de détresse inimaginable. Jeune ou vieux, personne n’est épargné par le traumatisme que cela engendre et parfois pour y faire face, cela nécessite un suivi psychologique de chaque instant en plus du soutien sans faille de la famille», selon Hervé Nkoa – psychologue.

Les résolutions prises par « Mandela Center International »

Résolue à ce que justice soit rendu à Emmanuel Talla, cette Ong affirme que « Tout sera mis en place pour la préservation des intérêts de la victime conformément à la législation en vigueur dont les indemnités de licenciement prévues par certains articles du code du Travail ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Faits divers

Le département des services techniques du groupe agro-alimentaire public observe depuis le 18 septembre 2019, un arrêt de travail à Tiko, dans la région du Sud-ouest.

 

La Cameroon development corporation (CDC) est dans la tourmente depuis près de deux semaines. Les employés du secteur banane, qui subissent de plein fouet la cessation d’activités de l’entreprise, sont entrés en grève. En juillet dernier, d’après leurs déclarations, ils accusaient 12 mois d’arriérés de salaires.

Ceux du département des services techniques de l’entreprise, basé à Tiko, ne sont pas mieux lotis. Et après des arrêts de travail en décembre 2018 et juillet 2019, la tension est de nouveau montée d’un cran. Depuis, le 18 septembre 2019 ils ont rejoint leurs collègues dans le débrayage. Ils disent réclamer en tout 13 mois d’arriérés de traitement salarial.

Dans leur ensemble, rapporte plusieurs journaux dont Eco Matin, les personnels des différents segments d’activités de l’agroalimentaire subissent de plein fouet les conséquences désastreuses dues à la situation d’insécurité dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

Si l’on connait les raisons pour lesquelles les employés sont en grève, il est difficile d’avoir une réaction de l’équipe dirigeante de l’entreprise. Aucun des responsables de la CDC joints au téléphone n’entend s’épancher publiquement sur la question. Certains préfèrent juste indiquer sous cape que « nous attendons un soutien significatif du gouvernement ». Lequel soutien, d’après certaines données, serait capital. Des sources internes indiquent en effet que la CDC a subi des pertes de 32 milliards de FCFA depuis le début de cette année.

Pour reprendre ses activités, « la CDC sollicite un financement de 29 milliards de FCFA du gouvernement camerounais dont 7 milliards de FCFA sont nécessaires pour le secteur de l’hévéa, 14 milliards de FCFA pour les bananeraies, 7 milliards FCFA pour les palmeraies. Le reste devrait servir à financer les arriérés de salaires », indiquait Franklin Ngoni Njie, directeur général de la CDC, le 18 janvier 2018.

Le gouvernement camerounais s’est récemment engagé à renflouer les caisses du géant agro-industriel de notre pays, à hauteur de 13 milliards de FCFA. C’est dans cette optique qu’un premier décaissement de 3,7 milliards de FCFA a été débloqué pour le règlement des arriérés de salaires des employés, à 14 mois. Insuffisant face aux attentes de la CDC. Le gap différentiel se fixe ainsi à plus de 26 milliards de FCFA. Obligé de colmater les brèches, le management de la CDC fait face à de récurrents mouvements de grève de son personnel.

Ce nouvel arrêt de travail observé par les employés intervient au lendemain de la reconnaissance par l’Etat du Cameroun, des deux Régions anglophones, comme « zones économiquement sinistrées ». Augurant un plan de refinancement et de relance industrielle. La CDC dispose d’un capital social de 35,7 milliards de FCFA.

Dotée d’espaces cultivables constitués de banane, hévéa et huile de palme sur 42 000 hectares. Elle est, après la fonction publique, le deuxième employeur du Cameroun avec officiellement 22 036 employés temporaires et permanents.

 

Otric N. 

 

Published in Entreprises

Selon des sources internes à la compagnie, cette situation impacte sur le plan moral, psychologique, sécuritaire et même du rendement des employés qui manquent de concentration et ne peuvent plus pour la plupart se rendre à leur lieu de travail.

 

Les employés de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) sont sans salaire depuis le mois de février 2019. Une situation qui a poussé les délégués du personnel de « L’étoile du Cameroun » à saisir le directeur général de la compagnie, Ernest Dikoum, pour réclamer le paiement des salaires des mois de février et de mars 2019.

Dans leur correspondance, relayée par le magazine Investir au Cameroun, les délégués expliquent que « cette situation a plongé les employés dans un état de précarité multiforme et croissante ». L’on apprend alors que « depuis plusieurs mois, un salaire sur deux est payé ». « Quand bien même un employé recevrait un salaire sur deux, ses charges restent de l’ordre de deux mensualités et in fine, entre les engagements bancaires, les factures et charges diverses, il se retrouve débiteur à peine son compte crédité », déplorent les délégués du personnel dans leur lettre.

Si L’Etoile du Cameroun peut se targuer d’avoir transporté plus de 25 millions de passagers et effectué environ 37 294 vols selon les standards internationaux, force est de constater que l’entreprise camerounaise peine réellement à prendre son envol. Lors de son lancement en 2011, la compagnie nationale aérienne ambitionnait de devenir l’une des premières compagnies en Afrique. Aujourd’hui, Camair-Co est incapable de satisfaire même la demande nationale. Les arriérés de salaires viennent davantage ternir l’image de cette entreprise.  

Les premiers sons discordants ont retentis en janvier 2019, lorsque la compagnie annonçait des revenus de 1,4 milliard de FCFA, contre 2,4 milliards de FCFA en janvier 2018. Le top management de la compagnie projetait d’ailleurs un fléchissement plus important dans les mois à venir.

D’autant plus que, sur une flotte de six avions dont dispose Camair-Co, un seul aéronef est fonctionnel. Il s’agit du MA60 (Modern ARK 60) de fabrication chinoise. Les cinq autres appareils (un Boeing 767-300 ER, deux Boeing 737-700, un MA60 et un  Bombardier Q400) sont cloués au sol en raison de pannes diverses. La situation des salariés de Camair-Co ne surprend donc pas.

Lors de la session plénière des questions orales au sénat en mars dernier, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, le ministre des Transports, a été appelé à apporter des éclairages sur le sujet de la compagnie nationale aérienne Camair-Co. Notamment en ce qui concerne la mise en œuvre du plan de relance proposé par Boeing.

Pour répondre à cette préoccupation, le Ministre des Transports a opté de dresser l’état des lieux de la compagnie nationale aérienne. De cet état des lieux, il ressort que ledit Plan de relance de la Camair-Co a été conçu pour une période de sept années. Il a connu une révision le 29 mai 2018.

Le 17 avril 2017, l’entreprise a acquis deux aéronefs et est donc passé du statut de locataire à propriétaire. Le nombre d’aéronefs de la compagnie a été porté à six le 29 mai 2018, jour où Camair-Co a acquis un autre engin.

Cependant a noté Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, la compagnie connait des problèmes depuis le mois de février 2019. Il y a à l’heure actuelle quatre aéronefs qui sont au sol. Les moteurs de deux doivent être réhabilités. Ce qui explique selon le ministre, la baisse des services offerts, des destinations couvertes mais aussi les revenus de la compagnie.

 

Otric N.

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01