L’artiste Richard Bona affirme que les principaux atouts de Maurice Kamto sont l’honnêteté et l’intégrité.
Richard Bona maintient la confiance qu’il a envers Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Le bassiste a écrit un message dans ce sens sur son compte Twitter dans la matinée de ce 12 mai 2021.
« Professeur KAMTO, je vous renouvelle toute ma confiance et mes encouragements. L'honnêteté et l'intégrité sont de loin vos atouts les plus importants... You stand like a #rock », a tweeté le célèbre bassiste.
On peut comprendre par ce tweet de Richard Bona, qu'il se range du côté de Maurice Kamto dont la bonne foi est remise en cause par son allié politique Christian Penda Ekoka.
L’audit des fonds récoltés dans le cadre l’initiative Survie Cameroun pour la lutte contre la pandémie du coronavirus a créé la polémique et un grand malaise entre les deux alliés. Il y a eu une différence de plus de 300 mille euros entre les montants déclarés par les gestionnaires de Survie Cameroun et les sommes affichées sur les plateformes de collecte de l’argent.
Lire aussi : Maximilienne Ngo Mbe déplore la discorde entre les responsables de l'initiative Survie Cameroun
Dans le but de lever tout équivoque et de jouer la carte de la transparence, Maurice Kamto a commandé un audit. Il a été d’abord confié au cabinet ACDB Consulting, qui a publié son rapport en janvier 2021, confirmant l’écart des différents montants, sans en indiquer l’origine. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a instruit un un second audit. Celui est réalisé par trois firmes : Adequi, HCS Company (Pays-Bas) et Loop IT Methods (Inde).
Cependant le 22 avril dernier, Maurice Kamto révélant les résultats de l’audit, le président du MRC met de côté l’hypothèse d’un détournement de fonds et avance la raison d’un «bug informatique». Seulement, cette explication ne plaît pas à son allié Christian Penda Ekoka qui trouve que ce n’est pas sérieux de faire gober ça aux donateurs de Survie Cameroun.
Liliane N.
Selon l’artiste musicien camerounais son collègue doit savoir que l’artiste est là pour prôner la paix et non la guerre. Belka Tobis s’exprimait ainsi à la faveur de son invitation au programme hebdomadaire « Dimanche avec vous » le 27 décembre dernier sur Equinoxe Télévision.
Revenant sur sa querelle avec Richard Bona, Belka Tobis a déclaré sur Equinoxe Télévision : « C’est un très bon musicien. Mais (…) on n’a pas la même façon de voir les choses. Tout simplement, lui dit que le lion est mort, moi je dis que le lion est vivant. Tout simplement, ça a fait des petits problèmes. J’ai été incompris, c’est tout simplement ça ».
En le clash entre les deux artistes musiciens camerounais a été provoqué sur les médias, tout étant parti d’une chanson de Richard Bona. En effet, dans sa chanson intitulée « Allo Fokou », celui-ci appelle le Président Paul Biya à quitter le pouvoir. Une composition qui n’est pas du goût de son collègue, Belka Tobis qui dira depuis la France dans une autre chanson : « On ne veut pas la haine chez nous ».
Sur Radio France internationale (Rfi), Belka Tobis indiquait déjà : « Je n’ai rien contre Richard Bona, qui est d’ailleurs un très grand musicien que j’apprécie. Mais le seul bémol est qu’il prône la guerre. Mais moi, je prône la paix. Il n’est pas en train de jouer son rôle d’artiste. L’artiste est là pour la paix et non pour la guerre. J’aimerais vraiment, si Richard Bona veut participer, faire évoluer son pays le Cameroun, qu’il parle vraiment, qu’il essaie un peu d’apaiser tous les Camerounais. Je veux qu’on passe par le dialogue que le Président de la République camerounais a donné, Monsieur Paul Biya. Mon seul parti politique, c’est la paix. Après soixante ans d’indépendance, je n’aimerais pas qu’il ait la guerre dans mon pays. Je veux qu’on avance. J’aimerais que nos enfants avancent dans la paix ».
Traitant son collègue de « pseudo artiste », Richard Bona répliquait : « Si vous voulez créer une polémique avec quelqu’un, mais trouvez-moi un élément de référence ou un élément d’équivalence pour qu’il y ait polémique. Il faut qu’il y ait un élément de comparaison pour qu’il y ait polémique. Polémique avec qui ? ».
Innocent D H
Après quelques semaines de compétitions, le comité de pilotage du challenge musical lancé par le féru de la guitare Bass, Richard BONA publie les résultats. Et sans grande surprises, c’est le slam interpellateur du poète Christian MPONDO qui est plébiscité par les internautes du monde entier.
C’est le jour où la communauté internationale s’arrête pour célébrer la musique, que Richard BONA a lui aussi préféré pour publier les vainqueurs du « Allô Fokou Challenge ». Et comme on pouvait s’y attendre, c’est bien la déclamation faite par Christian MPONDO qui arrive en tête des préférences des internautes. En effet, il était facile d’observer la vitesse avec laquelle les mélomanes se sont jeter sur la vidéo n° 116 du challenge pour la déguster.
Le principal indicateur, le nombre de like apposé au bas de la production publiée sur la page officielle du challenge en question. Au total, c’est 3 039 utilisateurs de Facebook qui ont choisi de relayer le message d’union au lieu du message de suicide et de division intrinsèque à la vision de départ du projet. C’est dire combien le message de l’unité est encore vendable dans notre pays.
Plus encore, c’est un indicateur manifeste de l’orientation de sensibilité vers laquelle tendent les amoureux du Cameroun. C'est le cas de rappeler que ce challenge a mobilisé des citoyens de plusieurs nationalités de par le monde entier. Des musiciens professionnels, des amateurs, des slameurs, des familles (femmes et enfants), ... se sont donné à cœur joie à cet exercice.
Immédiatement après la publication de ce résultat, l’artiste a tenu à dire ses remerciements aux citoyens qui l’ont ainsi accompagné. « 1er Lauréat du Richard BONA « Allô fokou challenge » !!!
« Je cherche les mots! Les premiers qui me viennent spontanément à l'esprit vont à ton endroit Seigneur Jésus-Christ. Je ne peux prétendre devant toi mon Seigneur. Tu es ma source, l'encre de ma plume. Et cette mission de participer au challenge m'est venue de toi. Tes voies sont véritablement insondables ! Je m'incline devant toi Roi des rois pour te rendre toute la Gloire qui t'est due !
La 2e vague est à l'adresse de l'une des grandes incarnations du rêve africain Mr Richard BONA. Merci pour l'opportunité inouïe et jamais rêvée d'un featuring avec toi notre légendaire Black Ninja (Eh oui c'est aussi comme cela que j'ai perçu ce challenge, une collaboration arrachée avec toi! Merci pour la fidélité aux règles de ce challenge et la transparence exemplaires qui me consacrent à la 1ère place des lauréats ! Je ne m'y attendais pas!
Ce qui me pousse enfin à vous dire MERCI à VOUS TOUS du fond du cœur qui êtes la cause de ce résultat par vos likes, vos partages et vos commentaires bouleversants! CETTE 1ère place est LA VOTRE! L'intention originelle n'était pas de remporter ce challenge qui pour votre serviteur offrait tout juste une grande voie pour porter plus haut les voix de l'espérance, de l'Amour de la fraternité et de la solidarité au travers des CORDES! Mais je ne savais pas que c'est comme ça que ça allait faire! Vous m'avez permis de comprendre que "FOKOU" c'est moi, c'est vous, "FOKOU" c'est NOUS!
Ne nous lassons pas de faire pleuvoir autour de nous ces "cordes'' inspirantes, et par-dessus tout de nous saisir de cette corde d'espérance envoyée du ciel pour nous sortir de nos bourbiers: JÉSUS-CHRIST!
MES FÉLICITATIONS AUX AUTRES GAGNANTS, MON RESPECT & TOUTE MA CONSIDÉRATION A TOUS LES PARTICIPANTS !!! »
Le vainqueur de ce challenge remporte une somme de 100 Dollar US et aura le privilège d’un LIVE CHAT avec le monument vivant Richard BONA. Et pour Christian MPONDO, il va de soi que le combat pour la prédication de l’Unité Nationale et l’Unité des cœurs ne fait que commencer.
Challenge "Allô Fokou" : La version de Christian Mpondo bouleverse les cordes
Stéphane NZESSEU
Depuis quelques jours, la polémique enfle au sujet des prises de positions de Richard Bona. D’abord, sa célèbre mélodie « Allô Fokou », musique la plus téléchargée dans le monde, mais surtout ses dernières prises de paroles critiques au sujet des artistes musiciens au Cameroun. Au milieu de tout cela, Mr Claude Moundi, un autre ténor de la musique camerounaise, choisit de voler au secours de son compatriote et rappelle ce qu’i est capable de faire pour la Nation camerounaise.
Pour Petit Pays, il faudrait qu’on nomme Richard Bona comme ministre de la Culture ne serait-ce que pour quelques mois et les changements seront visibles. « Je souhaite qu’on nomme un monsieur comme Richard Bona ministre de la culture même pour 6,8 ou 10 mois seulement, il n’aura pas besoin de salaire, ni d’un logement d’état, ni d’avantages.
Les choses vont changer on aura des salles de cinéma, des bibliothèques, des salles de spectacles. Le pays ne voit pas cela, on nous maltraite chez nous alors qu’ailleurs il serait honoré. C’est très malheureux et triste. » C’est la triste réalité dans laquelle baigne notre pays. Dans un environnement où c’est le médiocre qui est exalté, un milieu où le système politique se complait de tirer les valeurs vers le bas, il va de soi que les talents et les génies seront vite exclut de la gestion de la cité.
Selon le « tenant du titre depuis 1990 », le Cameroun ne sait pas reconnaître la valeur de ses fils. Pire, ils sont nombreux ces enfants du pays qui sont frustrés et déçus par les attitudes des dirigeants du Cameroun à leur égard. PETIT PAYS rappelle : « Je l’ai souvent dit dans mes interviews, Eboa LOTIN est mort avec beaucoup de haine et de douleur dans le cœur et l’image d’un pays qui ne reconnaît pas les valeurs. De même Francis BEBEY a accepté qu’on brûle son corps à l’étranger à cause des promesses non tenues. Espérons que les choses vont changer parce que Dieu est le seul maître des temps et chaque chose a une fin.
On souffre pour l’instant mais il y’aura un sauveur pour le Cameroun, et là les choses vont se rétablir pour les générations à venir. » Dans sa liste de personnalités qui partent avec la mort dans l’âme, on peut également ajouter le très regrettable Manu Dibango qui a tant voulu faire pour le Cameroun, mais qui n’a pas pu se mouvoir comme espéré.
Stéphane NZESSEU
Il vient une fois encore de donner la réplique au guitariste qui, dans l’un de ses derniers posts, a tenté de le traîner dans la boue.
« Ouhlala, le grand Richard Bona sort des bois sauvages et se réduit à une caisse de résonnance stupide, essoufflée et incongrue. Il y a urgence médicale! Son responsable de communication ne l’a certainement pas convaincu d’user d’éléments de langage approprié à une circonstance intellectuelle.
Au moment où nous faisions nos classes, Bona excellait dans l’école buissonnière, grattait des cordes et est allé quelque part, de l’autre côté de la mer où il a continué de s’améliorer dans les boîtes de nuit, devenant une virtuose de la guitare. Je le lui concède, il n y a pas de sot métier…Mais de là à devenir politologue, communiquant, objecteur de conscience, allons, allons, un peu de modestie.
Musicien, toute chose qui ne lui donne pas le droit d’insulter les Camerounais de tous les noms d’oiseaux au motif qu’on lui aurait refusé un visa. Toute chose qui ne lui donne en aucun lieu, l’altitude de parler du Colonel Badjeck.
Je n’ai pas traversé la mer à la nage Monsieur Bona, mais en passant un concours au niveau de l’Afrique, où l’on ne retenait que l’élite pour le pilotage. Donc voyez-vous, je ne suis pas un fantassin pour tirer aux mitrailleuses, mon arme c’est le manche à balai, mon épée c’est écrire, penser comment faire pour rectifier le comportement des gens élevés dans les marécages comme vous, pour qu’ils ne continuent pas à devenir des sujets sociologiques et anthropologiques préoccupants.
Je sens que j’aurai du mal dans votre cas à faire pire, il y a une telle viscosité de haine et de gènes puériles dans votre ADN qu’il faudrait vous refaire entièrement. En plus, le chanvre que vous aspirez ne facilite pas la tâche, dans cette hypothèse il eût fallu débuter peut-être avec une thérapie médicale plus adaptée en établissant que votre problème est psychosomatique.
Sortie malencontreuse de Richard Bona : La claque du colonel Didier Badjeck
Vous vous reprochez de quoi? Vous avez galvaudé votre nationalité alors, laissez le 237 vivre dans sa vérole. Vraiment je suis très déçu de votre niveau de réponse au pis-aller et d’une vulgarité abyssale. Je m’en veux de vous avoir adressé la parole, je vous ai aidé à donner l’impression que vous sachiez faire autre chose en dehors de la sphère théâtrale.
Je ne vais pas exhiber ici mon CV, d’ailleurs vous ne sauriez pas ce qu’il est, vous vous êtes offusqué d’avoir reçu une médaille en bois? Et si vous saviez alors que je suis Officier de l’Ordre de la valeur, Chevalier de l’Ordre de la valeur, Médaillé d’or de la défense française cela vous mettrait encore plus de saugrenues envies jalouses? La Patrie reconnaissante jeune homme.
Ce n’est pas vous qui décorez les Camerounais, c’est celui qui incarne les institutions et que vous insultez chaque jour. Nos institutions, et celui qui les incarne, nous les respectons, et les défendons. Venez-vous égarer dans vos soporifiques desseins de déstabilisation, on vous attend. En plus de vos droits d’auteur qui vous paye pour nous descendre.
Vous êtes américain, alors parlez de la gestion du Corona virus chez vous et fichez la paix aux Camerounais. C’est pour cela que j’ai osé vous parler, en d’autres auspices, nous n’avons rien à nous dire. Hélas, vous m’avez démontré que vous êtes plus que bas dans l’échelle de l’intelligence, pire, vous n’êtes pas un gentleman.
Vous voyez un Eto’o fils, ou un Neymar user de ce niveau de langage? En vous priant d’arrêter désormais toute conversation avec ma personne, parce que je ne vous répondrai plus jamais, vous ne méritez même pas mon mépris en fait. J’intercéderai cependant pour votre guérison, aussi pour que vous vous identifiiez aux mâles africains dans leur entière pratique…Vous voyez de quoi je parle ».
N.R.M
Depuis sa dernière sortie, au cours de laquelle la diva camerounaise a eu le malheur de se prononcer sur la situation politique du Cameroun, Charlotte Dipanda est dans les petits cahiers des politiciens fidèles au régime de Yaoundé qui l’ont désormais rangé dans le camp des ennemis de la Nation, juste derrière Richard Bona.
La virulence de la vérité dite par Charlotte Dipanda n’a d’égale que l’élégance et la douceur de sa voix qui charme et envoûte depuis quelques décennies maintenant les amoureux de la bonne musique. Jusqu’ici, Charlotte Dipanda avait su garder sa virginité idéologique quant aux questions politiques qui font l’actualité au Cameroun.
Même à la veille de l’élection présidentielle, à l’époque des attaques des membres de la B.A.S. à l’endroit de certains artistes camerounais, il n’était venu à l’esprit de personne que Charlotte Dipanda soit mêlée dans ces joutes artistico – politiques. Tant le chantre de l’amour et des douceurs suaves de la vie faisait tout pour se construire une carapace de paradis qui lui permettait de poursuivre ses spectacles, là où ses aînées comme Ben Decca et K-Tino était interdit de séjour.
Hélas ! L’immaculée vient de salir sa belle robe. Pour avoir dit sur La Voix de l’Amérique que le pouvoir de Yaoundé doit passer la main, l’artiste se dévoile. Elle aussi a une opinion politique. Elle vient de tomber du paradis. Depuis quelques heures, son nom est mêlé à la boue de la politique politicienne.
Celle qui hier rassemblait par son hymne de « Coucou », aujourd’hui voit sa parole déchirée entre partisans du régime d’Etoudi et pourfendeurs de Paul Biya et son système. Au point où son nom est mêlé au sang de certains damnés comme Richard Bona, Longue Longue et autres qui ont choisi de dire leur colère quant à la manière dont le pays est géré. Mais pourquoi la Belle Charlotte a-t-elle fait ce glissement ?
Désormais, celle dont le sourire émerveille toujours tous ceux qui s’hasardent à laisser leur regard s’arrêter sur son visage d’ange, devra choisir : la haïr ou la bénir. Manifestement les pro BIYA et les pro Kamto ont fait leur choix. Les premiers condamnent et lui rappellent qu’elle aurait mieux fait de continuer à chanter au lieu de « dire n’importe quoi ». Les seconds reconnaissent en elle « une artiste proche du peuple et sensible aux peines de ses fans ».
Mais qu’a-t-elle à perdre ? Sinon, le risque de ne plus jamais être invité au Palais de l’Unité pour les festivités y organisées et empocher son cachet qui s’élève très souvent à quelques millions de nos francs. L’argent de ce régime à qui elle demande aujourd’hui de passer la main.
Stéphane NZESSEU
Avec un ton qui lui est personnel, l’ancien Directeur de la communication du ministère de la Défense a donné une réponse caustique que de nombreux internautes ont jugé opportune au regard des sorties aux « tendances extrémistes » affichées par le musicien depuis que « des individus au calendrier caché appellent de tous leurs vœux, la mort du Président de la République »
« Monsieur Richard Bona, j'avais de l'estime pour vous, mais vous venez de la détruire pour qu'elle se transforme en un profond mépris. Vous avez insulté tout un peuple, toute une nation. Qui vous en donne l'outrecuidance, vous qui devenez les vrais singes d'une société occidentale atone, en perte de repères et de valeurs?
Avec plusieurs amis, nous venons de brûler tout ce qui ressemble à vos productions dans nos discothèques, ainsi vous amuserez la galerie chez vos employeurs qui vous adulent au prorata des insultes proférées à l'endroit du pays qui vous a vu naître.
Si Manu Dibango, paix à son âme, suivait ce déshonneur qui vous colle définitivement à la peau comme l'ingrat dont vous en paraissez être le modèle le plus absolu, il se retournerait dans son repos éternel.
Une virtuose sans âme est un tam-tam sans écho. Dans votre sillage désormais, la sulfureuse honte! En tout état de cause, ni les mots, ni le maquillage ne feront de vous leur frère, ceux à qui vous faites apparemment plaisir vous trouveront bien un défaut de faciès pour vous ostraciser après service rendu ».
Le post qui engendre la polémique
L’homme qui a pris la nationalité américaine et qui est dans une logique de dénigrement du Vert – Rouge – Jaune et du Chef de l’Etat Camerounais estime que : « La réussite du coup de la succession de gré à gré actuellement en cours de téléchargement au Cameroun emportera la responsabilité des Camerounais qui, par leur veulerie, auront décidé de faire plus que toucher le fond, auront entrepris l’irrémédiable descente aux enfers… ».
D’après lui, « Si les Camerounais réussissent encore l’exploit de se laisser empoisonner la vie par les spécialistes du holdup politique, alors il ne prendra plus la parole pour parler du Cameroun. Cet originaire du département de la Haute – Sanaga avait conclu son appel en « Invitant tous les Camerounais sans distinction de chapelle ou d’origine à faire leur le combat du refus de la perpétration de la forfaiture ».
Richard Bona jette son Canal d’Or remporté il y a 11 ans à la poubelle
N.R.M
La photo fait le tour de la toile. L’artiste musicien avait été primé en 2009 par la célèbre cérémonie de récompense des meilleurs acteurs de la culture de chaque année, les Canal d’Or.
C’est par un post sur son compte facebook, que le bassiste crée la sensation. Une image sur laquelle on voit le trophée trôner au milieu d’autres ordures. L’image est accompagnée d’un message : « Allez poubelle !!! #garbage. Tout ce qui n’a pas un sens est jeté… C’est quoi "Musien" ??? musée ?? J’ai retrouvé ça dans un vieux carton. On me l’avait envoyé par la poste. Ahhh les prix des platventristes. Tout est penché même le trophée. Bienvenue au pays où on a du bois et l’or…Mais les trophées sont en karabot »
En fait, sur le prix décerné au meilleur musicien World en 2009, on y lit « Artiste ou Musien World ». Richard BONA dit l’avoir sorti d’un carton et l’a balancé à la poubelle. Et les internautes de se demander s’il fût possible de conserver un carton fermé pendant 11 ans sans savoir son contenu. Etant entendu que cela lui fût envoyé par la poste.
Il faut dire que depuis quelques années, Bona Pinder Yayumayalolo, (à l’Etat Civil, plus connu de son nom d’artiste Richard Bona) s’illustre comme un farouche pourfendeur du régime de Yaoundé. Régime politique dont il dénonce les tares et les avatars chaque fois qu’il en a l’occasion. Il s’en prend aux différents responsables de l’administration de notre pays qui se démarquent par une gestion approximative de leur secteur d’activité.
Reconnaissons également que ces sorties de Monsieur Richard BONA sont le fruit d’une frustration. La frustration d’être originaire d’un pays dont une bonne frange des administrateurs sont aussi incompétents. Dans le désir de tirer les gens par le haut, l’artiste qu’il est joue avec les mots et les images pour s’attaquer aux problèmes des camerounais et interpeller, dans la mesure du possible, les responsables de l’Etat sur la déliquescence de la société.
D’une certaine manière ce serait un autre acte de dénonciation de l’amateurisme et de la négligence qui anime le milieu culturel de chez nous et qui justifierait cet acte qui choque. Mettre à la poubelle un trophée d’une cérémonie patronnée par la première dame du Cameroun, Chatal Biya. De plus, ce trophée, décernée en mondio-vision présente une coquille révélatrice.
Toutes choses qui nous donnent de dire qu’il faudrait inscrire l’acte de l’artiste dans un contexte de dénonciation. Il est naturellement attendu des excuses de l’organisation des Canal d’Or sur cette sortie provocante de Richard BONA.
Stéphane NZESSEU
Le bassiste international pense que c’est une belle manière de rendre hommage au défunt Manu Dibango.
Visiblement le monde a de la peine à croire à la disparition du grand saxophoniste Manu Dibango. Chacun y va de ses moyens pour lui rendre un vibrant hommage. Richard Bona l’international bassiste a pour sa part adressé une demande aux autorités. Pour l’artiste camerounais, il faut rebaptiser l’aéroport de Douala au nom de Manu Dibango. « Qu’en pensez-vous ? Allô Messieurs les gouvernants ??? En voilà un beau geste de mémoire... En plus ça sonne bien... MANU DIBANGO AIRPORT », peut-on lire dans la publication postée sur sa page Facebook officielle.
A titre de rappel, le grand saxophoniste Manu Dibango est mort au petit matin du mardi 24 mars 2020, dans un hôpital français. C’est sur l’une de ses pages Facebook, que l’annonce a été faite par ses proches. Papy groove est décédé des suites de Coronavirus, la pandémie qui sévit actuellement dans le monde entier.
« Chers parents, chers amis, chers fans, Une voix s’élève au lointain…C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020 à l’âge de 86 ans, des suites du covid 19. Les obsèques auront lieu dans la stricte intimité familiale, et un hommage lui sera rendu ultérieurement dès que possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez adresser vos condoléances à :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. A Manu, Ad Lib… », peut-on lire dans la publication faite sur ladite page.
Selon nos sources, les obsèques de Manu Dibango vont se dérouler ce vendredi 27 mars 2020. Il sera inhumé au caveau familial du cimetière Père Lachaise à Paris.
Liliane N.
Invité par le premier ministre japonais Abe Shinzo, à chanter devant les invités et autres chefs d’États africains à l’occasion de la conférence sur le développement de l’Afrique qui se tiendra du 28 au 30 août 2019 à Yokahama au Japon, le célèbre artiste camerounais Richard Bona a décliné l’invitation.
Selon les informations collectées, l’artiste camerounais Richard Bona, qui a la nationalité américaine ne se produira plus devant les invités et autres chefs d’Etats attendus au Japon à l’occasion de la conférence sur le développement de l’Afrique qui se tiendra demain mercredi 28 août 2019.
La présence du président de la République du Cameroun, son excellence Paul Biya serait à l’origine de ce refus a-t-on appris. En effet, il se trouve que Richard Bona, qui a soutenu la candidature de Maurice Kamto aux dernière élections présidentielles a une dent contre Paul Biya et son régime. Ce dernier reproche au régime Biya d’avoir rejeté sa demande de visa alors qu’il voulait assister aux obsèques de sa mère au Cameroun.
Il faut noter que, les rapports entre le régime Biya et l’artiste se détériorent au fil du temps. Les premiers indices apparaissent lorsque, le président de la République, en 2015, décide d’attribuer une médaille d’Officier de l’Ordre et de la Valeur à Bona, en guise de reconnaissance de la Nation pour l’ensemble de son œuvre artistique. Mais ce dernier va décliner cette reconnaissance.
Il s’avère donc que Richard Bona ne veut plus associer son image à celui du Cameroun. On se souvient qu’en juillet 2017, après la publication sur la page officielle du président Paul Biya, d’une vidéo présentant la richesse culturelle, géographique, agricole ainsi que quelques icones camerounais telles que Roger Milla, Richard Bona, Adolphe Teikeu, Manu Dibango, Grâce Decca etc. Bona avait crié sa colère « A M. Biya et son gouvernement… je vous prie immédiatement de retirer mon image de votre vidéo. Le droit à l’image oblige !!! »
« Et c’est toujours vous qui recommencez. Encore et encore… Que cherchez-vous ? Je n’ai pas pu accompagner ma mère vers sa dernière demeure parce que certains membres du régime ont décidé qu’officieusement ou officiellement je suis personne ‘’NON GRATA’’ au Cameroun… Ce que j’ai respecté en silence. Aussi, j’avais dit ne plus revenir tant qu’on exige un visa à l’un et pas à d’autres. Maintenant de voir ce gouvernement afficher mon image ?? U got to be… Kidding me. Non non non je n’en veux pas…. Avait-il écrit sur son Facebook.
« Ou sont passés vos grands artistes ??? Et votre nouvelle génération aux abonnés INCULTE… ?? Ou encore vos chanteuses qui brillent que par leur nudité ?? Tel est réellement le nouvel ordre culturel 237. Ceux-là feront un beau casting pour vous vidéos. Pas moi (…) » Avait-il conclut. On comprend dès lors la réaction de Richard Bona face à l’État du Cameroun.
A propos de TICAD
La Conférence Internationale sur le Développement de l’Afrique (TICAD), est une conférence organisée à l’initiative du gouvernement japonais conjointement avec les Nations Unies, le programme des Nations unies pour le développement, la commission de l’Union africaine et la banque mondiale.
Après les 4èmes et les 5èmes conférences organisées en 2008 et 2013, la 7ème édition se tiendra également à Yokohama, du 28 au 30 août 2019. Plus de 4 500 participants sont attendus.
Danielle Ngono Efondo