« Motaguigna » s’est senti insulté, dénigré et rabaissé par cette lettre rendue publique par la famille de feu Manu Dibango. Courroucé par les commentaires de la télévision Equinoxe, le chanteur de Makossa a demandé et il lui a été accordé un droit de réponse.
Le maréchal Papillon est clair, en aucun moment il n’a voulu voler la vedette à la famille ou à qui que ce soit. Tout ce que Papillon a voulu faire, c’était d’organiser une campagne de sensibilisation contre la Covid 19. Pour lui, il est important dans ce temps de crise de soutenir et d’accompagner le gouvernement dans les actions de sensibilisation pour barrer la route à cette maladie qui frappe le monde et le Cameroun.
De plus, à l’occasion de la journée internationale de la musique, chaque 21 juin, il organise un concert de musique. Il était donc question pour lui qu’en cette année, il rende hommage à Manu Dibango. D’abord comme Parrain de l’association de lutte contre la piraterie qu’il dirige, ensuite parce que c’est à cause de la Covid que le grand Manu nous a quitté.
Papillon affirme que ses intentions sont plus que nobles. D’ailleurs, « Motaguigna » estime que depuis sa mort, personne n’a pensé à rendre hommage à Francis Bebey. Et qu’il craint que ce ne soit un jour le cas pour le Grand Manu Dibango.
Sur la question de ses démarches auprès des opérateurs économiques et des administrations, Papillon reconnaît qu’il est allé voir des personnalités. « Mais ce n’est pas forcément pour de l’argent » assure-t-il. En effet, il a rencontré Maire de la Ville de Douala qui lui a donné certaines facilités, le préfet qui lui a promis « 50 policiers et 50 gendarmes » pour sécuriser le spectacle.
Le manager de Manu Dibango lance une alerte sur de faux projets d’hommage à Papi Groove
Les brasseries du Cameroun lui ont promis de confectionner des banderoles pour l’occasion. Au finish, il dit n’avoir reçu de l’argent de personne pour cette manifestation. D’un autre côté, Papillon rappelle que son initiative est gratuite. Les spectacles seront gratuits. Dons selon lui à aucun moment on ne peut dire qu’il veut profiter d’une quelconque situation.
Pour finir, le Marechal Papillon rappelle que Manu Dibango est comme un père pour lui et qu’il est pratiquement de sa famille. Aussi, il dit ne pas connaître cette personne qui se dit manager de Manu Dibango et qui parle en son nom aujourd’hui. « Elle aurait pu me contacter officiellement. » va-t-il demander.
En attendant, Papillon n’a rien répondu à la question de savoir s’il va poursuivre avec les préparatifs de son évènement.
Stéphane NZESSEU
Avec cette plateforme numérique, Joshua Osih le Député du Social democratic front entend recueillir les propositions des camerounais, qu’il se chargera de porter à l’attention du gouvernement.
En plein Coronavirus, Joshua Osih le Député du Social democratic front (Sdf) pense déjà au Cameroun d’après la pandémie. C’est cette pensée, qui est à l’origine de la plateforme virtuelle, qu’il vient de créer: www.237after.com. Ladite plateforme a été officiellement lancée hier 4 juin 2020. « Le Cameroun d'après est une plateforme citoyenne pour recueillir vos propositions sur 10 thèmes phares de notre contrat social. Cette consultation durera 3 mois, où vous pourrez partager vos idées et contributions pour transformer notre pays et nous préparer pour l’avenir », peut-on lire sur la page Facebook de cette plateforme virtuelle.
Les camerounais qui devront donc faire leurs propositions sur l’après Coronavirus au Cameroun, sont appelés à s’exprimer sur des thèmes relatifs au développement rural et urbain ; à la gouvernance ; à l’éducation, à la formation et à l’apprentissage; la démocratie, le régime politique et les institutions; la citoyenneté, l’identité nationale et la diaspora; la culture, l’art et les sports…
Joshua Osih fait savoir que toutes les propositions seront mises ensemble après avoir été synthétisées. Après il les portera au gouvernement sous forme d’un rapport. « Parce qu’en réalité, C’est maintenant que nous devons trouver l’énergie pour transcender nos douleurs actuelles et la force de saisir l’opportunité que nous donne cette crise de nous réinventer en tant que peuple. Je suis persuadé que nous pouvons le faire », fait savoir Joshua Osih.
Liliane N.
Dr Abel Wade et Dr Moussa Yaya viennent d’être installés respectivement dans leurs fonctions de Directeur général (DG) et de Président du Conseil d’administration du Laboratoire national vétérinaire (LANAVET). C’était ce jeudi à Garoua au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Elevage des Pêches et des Industries animales (Minepia), Dr Taïga qui a recommandé aux promus, une gestion axée sur les résultats afin de booster la production des vaccins et autres produits à usage vétérinaire et humain.
En procédant à l’installation de ces nouveaux responsables à la tête du LANAVET, le Minepia les a appelé à se mettre rapidement au travail en faisant valoir leur riches expériences nationale et internationale. Objectif, assurer une production suffisante des vaccins et des produits biologiques pour couvrir les besoins du pays. Ils devront surtout accorder un intérêt particulier sur la diversification de la gamme des produits et la souscription à la dimension de la compétitivité afin de gagner de nouveaux marchés en Afrique mais aussi dans le monde.
Des consignes que comptent d’ailleurs appliquer à la lettre les heureux promus. Le DG, Abel Wade déclare à ce titre, « je m’engage à faire fonctionner le LANAVET et à le rehausser sur le plan national et international ». Quant au PCA, Dr Moussa Yaya, il est question de, « renforcer la compétitivité de cette structure au combien important pour notre pays ».
La cérémonie de ces installations s’est déroulée dans le strict respect des mesures barrières contre la Covid-19. Peu avant, le Minepia a pris part au Conseil d’administration extraordinaire du LANAVET qui devra s’affirmer comme un instrument important de développement vétérinaire en milieu rural comme celui urbain au Cameroun.
Innocent D H
Le don du député du Mayo-Louti est destiné à secourir cet établissement scolaire sinistré le 05 avril dernier à la suite d’une tornade ravageuse. La cérémonie de remise de ce matériel intervient au moment où les élèves des classes d’examen renouent avec les cours en présentiel. Elle s’est déroulée dans le respect des mesures barrières contre le Covid-19.
La tornade ravageuse qui a sévit dans la localité de Lam située à environ 40 kilomètres de Figuil le 05 avril dernier a été sans pitié. 17 salles de classes et un bureau ont vu leurs toitures détruites. Sensible face à ce sinistre, le député du Mayo-Louti, l’honorable Harouna Bougue met à la disposition de cet établissement scolaire 100 feuilles de tôles. Cette largesse intervient au moment où l’école reprend droit de cité pour les élèves des classes d’examen.
Un geste perçu par les bénéficiaires comme une véritable bouffée d’oxygène. « Il n’a cessé de nous venir en aide. Ce jour, il est venu personnellement mettre à notre disposition ce don majestueux qui nous permettra de récupérer quelques salles de classes sinistrées pour une préparation sereine des élèves à affronter les examens officiels », exprime L’Hamna, le proviseur du lycée de Lam.
Pour le donateur, « c’est un geste de gratitude envers ces populations qui ont voulu à travers leurs voix me choisir comme leur représentant. En tant qu’élu du peuple, ce serait très mauvais de notre part de rester indifférent face un tel sinistre. Nous voulons aussi par cette occasion mettre en application les consignes du Chef de l’Etat en faveur de la promotion d’une éducation de qualité au Cameroun », déclare l’honorable Harouna Bougue.
Contexte sanitaire oblige, la cérémonie de remise symbolique du don a mis en exergue le respect des mesures barrières contre la Covid-19. Par la même occasion, l’honorable Harouna Bougue a remis à la communauté éducative de Lam, des masques faciaux pour éloigner de leur cadre de vie, le spectre du coronavirus.
Innocent D H
Dans un communiqué publié sur la page Facebook “Club Manu Dibango officiel” le 3 juin 2020, la famille du défunt Manu Dibango, fait savoir à la communauté nationale et internationale, qu’elle n’a initié aucun projet de collecte d’argent, visant à lui rendre hommage.
Les proches de Manu Dibango sont formels. Ils ne sont pas les auteurs d’un projet nécessitant une collecte de fonds, pour rendre hommage au défunt saxophoniste. « La famille de MANU DIBANGO porte à la connaissance du public qu'aucune manifestation, commémoration, ni hommage n'est organisé actuellement en son nom », ont-ils écrit dans le communiqué disponible sur la page Facebook “Club Manu Dibango officiel”.
Ce communiqué révèle que le projet dénoncé par les proches de Manu Dibango serait porté par l’artiste Papillon allias Mota Nguina. Aussi ils demandent à celui-de mettre fin audit projet, qui semble déjà avoir été présenté à des opérateurs économiques. La famille du défunt saxophoniste fait savoir à la communauté nationale et internationale, qu’elle sera informée le moment venu, de l’organisation des hommages à Manu Dibango.
« Nous demandons notamment à M. PAPILLON au Cameroun de bien vouloir retirer le projet qu'il présente actuellement aux autorités et aux opérateurs économiques en vue de récolter des subventions. La famille fera savoir au public, amis, fans de MANU DIBANGO la date des hommages qui lui seront dédiés en temps utiles. Nous appelons à la vigilance de tous », peut-on lire dans le communiqué. Jusqu’ici l’artiste Papillon indexé dans ce projet n’a pas encore réagi.
A titre de rappel, Manu Dibango est décédé le 24 mars 2020 en France, des suites de Coronavirus. Le célèbre saxophoniste a rendu l’âme à l’âge de 86 ans. Il a été inhumé au Cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Liliane N.
Ce mercredi, 03 juin 2020, le ministre de la Santé publique (Minsante), Dr Manaouda Malachie a reçu en audience S.E. Christophe Guilhou, ambassadeur de France au Cameroun. Le diplomate français était à la tête d’une forte délégation constituée de représentants d’entreprises françaises ayant des filiales au Cameroun.
Il y avait au menu des échanges entre le Minsante et cette délégation, la contribution de ces entreprises aux efforts du Gouvernement camerounais dans la riposte au Covid-19. En effet, ce sont 22 filiales d’entreprises françaises réunies. Elles viennent de remettre un don de matériel constitué de 16 mille tests au ministère de la Santé publique.
Outre ce geste de solidarité, il faut évoquer la donation supplémentaire faite par le Groupe Bolloré, représenté pour la circonstance par le directeur régional du Golfe de Guinée, M. Mohamed Abdoulaye Diop. Celui-ci a remis un don de 04 tonnes d’équipements de protection, au ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie. Il s’agit de 15.000 masques chirurgicaux, 2.000 masques lavables, 1.000 combinaisons d’intervention, 600 bidons d’eau de javel, 200 bidons de gel désinfectant de surface et 45.000 gants.
Dans la foulée, le ministre de la Santé publique a remercié les donateurs pour ce geste qui va booster la détermination du personnel de santé qui se trouve en première ligne dans la lutte contre cette pandémie, non sans magnifier la coopération bilatérale entre le Cameroun et la France.
Dans l’optique de permettre une prise en charge optimale des patients, Dr Manaouda Malachie n’a pas manqué d’inviter les représentants de ces entreprises françaises à une collaboration active pour assurer la coordination des données des testing, mais aussi, référer les cas éventuels de leurs personnels.
Lutte contre la Covid-19 : Afriland First Bank contribue en nature à hauteur de 132 millions de FCFA
Innocent D H
Au moment où le train est définitivement lancé dans les établissements scolaires du Cameroun pour le compte du troisième trimestre, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a trouvé opportun de rappeler aux personnes concernées les règles et mesures qu’il est vital de respecter afin d’échapper à l’ange de la mort que représente le Covid 19.
« Chère communauté éducative du Cameroun
J'ai pris acte de la décision du gouvernement d'autoriser le retour à l'école en pleine pandémie de coronavirus.
Je déplore néanmoins que les modalités de ce retour n'aient pas fait l'objet d'un consensus entre tous les acteurs de la communauté éducative que sont les associations des parents d'élèves, les syndicats d'enseignants, les responsables d'établissements, les collectivités territoriales décentralisées…
Je partage tout de même mon obsession à voir une jeunesse camerounaise bien formée pour les défis de demain et protégée aujourd'hui de l'impact de la pandémie actuelle.
Au regard des échos des premiers jours de classe, j'aimerais formuler à chacun de vous les recommandations suivantes :
1. À L'État, aux collectivités territoriales décentralisées et responsables d’établissements scolaires
a) De tout mettre en œuvre pour assurer la protection sanitaire des élèves par:
- Les mesures de distanciation sociale en fonction des caractéristiques de chaque établissement scolaire : École à mi-temps, école alternée (Un jour sur deux), école segmentée (éclatement d'un niveau scolaire en plusieurs salles de classe, etc..), suspension des rassemblements d'élèves, suspension des ventes de denrées alimentaires dans l'enceinte des établissements ou contrôle sanitaire strict des vendeuses, etc...
- Renforcement de l'hygiène et de l'assainissement (eau courante avec du savon devant chaque établissement et chaque classe, construction et/ou réhabilitation des toilettes ;
- Désinfection régulière des établissements scolaires;
- Fourniture des masques, visières de protection aux élèves et enseignants ;
- Screening médical régulier des élèves et des enseignants (prise quotidienne de température, tests de dépistage si disponibles);
- Renforcement en matériels, équipements et ressources humaines des infirmeries scolaires;
- Communication pour le changement de comportement (avec des cours réguliers d'hygiène et de morale). Il est prouvé que si les bonnes habitudes de santé et de la vie sont idéalement inculquées des la petite enfance, elles se perdent difficilement à l'âge adulte.
b) De revoir ou d'ajuster les curricula d'enseignement et d'évaluation en fonction de l'impact de l'épidémie;
- Les pédagogies et les didactiques doivent prendre en compte la longue période d'inactivité intellectuelle des enfants à la maison;
- Les enseignements doivent intégrer les nouveaux défis de notre temps, notamment les défis sanitaires, économiques et géopolitiques;
- Les programmes d'enseignement doivent s'adapter en fonction des profondes inégalités d'accès à l'éducation qui se sont encore creusées pendant la pandémie.
c) De mettre en place un nouveau paradigme d'évaluation qui ne tienne pas seulement compte de la notation mais aussi de la correction. J'y reviendrai plus tard dans mes prochaines sorties...
2. Aux parents d’élèves
- D'assurer une continuité de la protection entre l'école et le ménage. Chaque domicile devrait mettre à disposition des équipements d'hygiène (seau, eau courante, savon) pour la désinfection des enfants de retour à l'école et des visiteurs;
- Fournir des masques, casques, visières, etc... Si l'école est défaillante;
- Veiller de façon stricte sur la propreté des masques réutilisables, en coton;
- Rappeler des règles d'hygiène élémentaires aux enfants;
- Accompagner l'enfant sur le plan scolaire (devoirs, révisions, collaboration avec les enseignants et les responsables d'établissements;
- De réduire le risque de contacts des enfants hors de la maison par la fourniture des repas à conserver et de tout le matériel scolaire nécessaire.
3. Aux élèves
- Le respect de toutes les mesures barrières enseignées à l'école, à la maison et dans les médias ;
- Une concentration maximale sur les enseignements scolaires et la fixation des objectifs des examens de fin d'année scolaire;
- Une exemplarité dans le comportement et le respect de mesures barrières pour ne pas mettre en danger ses parents et ses enseignants.
Chère communauté éducative du Cameroun, notre pays vit un tournant décisif de son histoire. La crise du coronavirus ne nous frappe pas seulement sur le plan sanitaire. Elle veut également détruire ce que nous avons de plus chère : L'Éducation.
Dans le Cameroun qui protège et qui libère les énergies dans lequel je vous souhaite de vivre d'ici quelques temps, l'éducation occupe une place de choix dans la libération des dites énergies.
Nous devons tous y arriver en bonne santé.
Les questions de santé publique surtout d'ordre pandémique, relèvent du domaine régalien de l'Etat. Néanmoins, en attendant que l'inconséquence gouvernante accède au vœu d'une loi de finances rectificative et compte tenu de nos défaillances contextuelles, le PCRN a entrepris de donner son appui aux populations dans les limites de ses possibilités.
Je salue l'altruisme et la générosité de nos élus et autres camarades qui sur toute l'étendue du territoire, font du mieux qu'ils peuvent, dans la production et la distribution gratuites des dizaines de milliers de masques aux normes et autres kits, dans des initiatives diverses de solidarité.
Je vous demande de faire preuve de courage, de responsabilité et de tenir bon! Le Cameroun dont nous souhaitons tous l'avènement arrive à grands pas »!
N.R.M
Le Dr Malachie Manaouda, le Ministre de la Santé vient de soumettre à Joseph Dion Ngute une demande de possibilité pour des cliniques de prendre en charge des malades du Coronavirus.
Le Dr Malachie Manaouda de passage la semaine dernière à Vision 4, dans le cadre de l’émission “Tour d’horizon”, avait déjà laissé entendre, que le gouvernement pourrait bien permettre aux cliniques, formations sanitaires privées, de prendre en charge des patients du Coronavirus.
Hier 02 juin 2020, le Ministre de la Santé a fait savoir à la communauté nationale et internationale, que cette question a été portée à l’attention de Joseph Dion Ngute le Chef du gouvernement, sur proposition du Dr Guy Sandjon le président de l’Ordre national des médecins du Cameroun (Onmc). “Je viens de soumettre au PM (Premier Ministre Ndlr), sur proposition du Président de l'ONMC, la possibilité pour 05 cliniques à Douala et 02 à Yaoundé, de traiter le COVID”, a écrit le Dr Malachie Manaouda.
C’est une décision qui pourrait bien plaire à une bonne frange de médecins camerounais basés au pays et à l’étranger, qui n’a eu de cesse de demander au gouvernement de ne pas se priver de l’apport des formations sanitaires privées, qui peuvent être utiles dans la prise en charge des patients de la Covid-19. L’annonce sus rapportée du Minsante laisse donc entrevoir que des échanges ont dû se passer entre l’Onmc et le Ministère de la Santé.
Car il convient de rappeler que le Ministre Manaouda a toujours précisé qu’il y a des éléments sur lesquels, les deux parties doivent s’accorder. L’un de ces éléments étant le protocole thérapeutique utilisé dans les hôpitaux publics pour soigner les malades du Coronavirus. On se rappelle que la décision qu’avait prise le Dr Manaouda de procéder à la fermeture de la polyclinique Marie O’ avait reçu un accueil mitigé. Le Ministre de la Santé a sanctionné cette formation sanitaire privée pour “violation des dispositions de l’Arrêté sus-évoqué (Arrêté n°041/CAB.PM du 20 avril 2020 portant création et fonctionnement des Centres spéciaux de prise en charge des patients Covid-19 Ndlr)”.
Dans ce contexte donc, s’accorder paraît nécessaire pour que la prise en charge des patients dans les formations sanitaires ne suscitent pas de couacs comme ceux observés avec le cas de la Polyclinique Marie O’.
Liliane N.
Le Cameroun vient de ce fait d’acquérir 100 000 tests rapides.
Dans un de ses tweets du 02 juin 2020, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé annonce qu’il sera désormais possible de se faire dépister dans les dix régions du Cameroun. Les tests de dépistage seront acheminés dans les régions. Surtout que le pays vient d’acquérir 100 000 tests rapides. “Le Gouvernement vient d'acquérir 100 000 tests rapides antigènes, en plus des 45 000 tests moléculaires disponibles sur l'ensemble du territoire. Comme bonne nouvelle, toutes les Régions seront désormais autonomes en matière de testing. La devise c'est Tracking, Testing and Treat”, peut-on lire dans le tweet du Minsanté.
Il faut souligner que les autres conséquences positives de la disponibilité des tests de dépistage dans les 10 régions du pays sont que, les personnes présentant des symptômes de la Covid-19, pourront désormais être situés sur leur état clinique. Il y a également que la durée d’attente des résultats sera réduite, soit 15 minutes, apprend-on.
Le Ministre de la Santé fait également savoir qu’un des Centres spécialisés logés dans la ville de Douala, région du Littoral est désormais opérationnel. Il a même accueilli son premier patient atteint du Coronavirus. Il faut rappeler que jusqu’ici, seul l’hôpital Laquintinie s’occupait des malades de la Covid-19. “Yassa en tant que Centre Spécialisé COVID-19, vient de recevoir son 1er patient, pour une capacité totale aménagée de 350 lits”annonce le Minsanté.
Liliane N.
A l’occasion de la commémoration du premier anniversaire de l’incendie de la Société nationale de raffinage (Sonara), le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba s’est confié à nos confrères de la radio publique Crtv. Livrant quelques informations relatives au projet de réhabilitation de l’infrastructure sinistrée, il a fait savoir le 31 mai dernier que les premières évaluations de coût des travaux les situeraient autour de 250 milliards de FCFA.
« A ce jour, je peux vous dire qu’une étude sommaire nous a déjà édifié sur les différentes options de réhabilitation de cette structure. Par ailleurs, les premières évaluations du coût des travaux les situeraient autour de 250 milliards de FCFA et plusieurs entreprises ont déjà manifesté leur intérêt à conduire les travaux », a déclaré le membre du Gouvernement sur les ondes de la Crtv.
En outre, Gaston Eloundou Essomba a affirmé que le démarrage des travaux de réhabilitation de la Sonara dépend largement de la mobilisation des financements. A ce niveau, une partie des économies budgétaires engendrées par le nouveau mécanisme d’approvisionnement du pays en hydrocarbures a été affectée à la Sonara. Pour le ministre, cela est « un atout majeur » car ces ressources donnent à nouveau à l’entreprise « un certain intérêt auprès de ses partenaires financiers ». En sélectionnant les marketeurs par appel d’offres, le pays devrait faire des économies pouvant atteindre 150 milliards de FCFA par an en paiement de primes, renseigne la même source.
Les deux phases du projet
Selon des sources fiables, à l’issue de la première phase du projet de modernisation de la Sonara, en plus d’améliorer ses capacités productives, augmentera la capacité de chargement des camions citernes par jour à travers la mise en place d’un îlot de chargement supplémentaire et l’amélioration du matériel de comptage. Il est prévu à cet effet, la construction d’une salle de contrôle automatique. L’on apprend qu’en 2002 déjà, la capacité de production de cette raffinerie inaugurée en 1981 était passée de 1,6 à 2,1 millions de tonnes. Le Cameroun importe du pétrole brut léger, du Nigéria et de la Guinée Equatoriale, et exporte le pétrole produit localement, qui a les caractéristiques d’être un brut lourd et acide.
Quant à la deuxième phase du projet qui n’a pas encore démarré, elle portera sur la construction de nouveaux bacs supplémentaires pour le stockage de bruts et de produits raffinés ; et l’installation d’un système d’hydrocraquage. Ce système permettra de réaffirmer de manière rentable les pétroles bruts lourds produits au Cameroun en vue d’en tirer les produits légers pour la consommation et limiter par conséquent la fuite des devises.
Innocent D H