Le but de cette campagne selon le Réseau de défense des droits humains en Afrique centrale est de pousser le gouvernement à prendre en compte toute la chaîne des personnes coupables des exécutions sommaires reconnues à certains militaires.
C’est depuis le lundi 8 juin 2020, que le Réseau de défense des droits humains en Afrique centrale (Redhac) a initié une campagne, pour que les personnes qui selon lui, sont les commanditaires des exécutions extrajudiciaires attribuées aux militaires soient poursuivies et jugées. Parce que pour le Redhac derrière les militaires qui sont généralement sanctionnés après enquête, se trouve des commanditaires.
Maximilienne Ngo Mbe la Directrice exécutive du Redhac a parlé au micro de Rfi, de cette campagne. “Le but de cette campagne, c’est parce que nous avons fait un constat depuis les bébés qui ont assassinés dans l’Extrême-Nord, l’affaire de Ngarbuh et maintenant Samuel Wazizi. Et le but de cette campagne, c’est d’abord de demander que dans les prochaines enquêtes, il y ait des membres des associations bien connues qui travaillent sur ces questions. Cela est la première chose”, a-t-elle déclaré.
Au micro de Rfi Maximilienne Ngo Mbe a indiqué qu’il est nécessaire que les “commanditaires” soient interpellés. “La deuxième chose, c’est de faire à ce que des commanditaires soient mis à nus parce qu’il faut qu’on arrive à prouver la responsabilité des commanditaires, à donner leur nom. De plus en plus on va voir que si, les commanditaires ne sont pas poursuivis, s’ils ne sont pas punis, ils vont toujours par derrière faire ce qu’ils font, c’est-à-dire mettre leurs exécutants devant et c’est les exécutants qui vont payer. Nous craignons que la vague des exécutions sommaires, des disparitions forcées, d’arrestations arbitraires et d’exécutions au stade judiciaire ne pourront pas finir. Il faut castrer cette chaîne-là”, a déclaré la Directrice exécutive du Redhac.
Liliane N.
Louis-Paul Motaze, le ministre camerounais des Finances (Minfi) informe que la pandémie du coronavirus causera au Trésor public une perte énorme de recettes estimée globalement à 768 milliards de FCFA au cours de l’exercice 2020. Il s’agit principalement des recettes publiques issues des impôts, douanes, pétroles et gaz qui sont plus touchées.
Il ne fait l’ombre d’aucun doute, la pandémie de coronavirus impacte négativement l’économie du Cameroun provoquant des pertes à plusieurs chiffres pour le Trésor public. Ainsi, le Cameroun va enregistrer au cours de l’année 2020 une perte à hauteur 768 milliards de FCFA du fait de la Covid-19, à en croire les révélations du Minfi.
Cependant la même source explique que cette baisse sera partiellement compensée par les « appuis exceptionnels des partenaires » au développement, en lien avec la crise sanitaire mondiale, ainsi que les « appuis financiers classiques attendus du programme économique et financier » avec le Fonds monétaire international (FMI).
Louis-Paul Motaze indique dans une note explicative du collectif budgétaire (loi de finances rectificative) décidé par le Chef de l’Etat le 03 juin dernier que ces ressources supplémentaires ont « eu pour avantage d’amoindrir la baisse du budget. Ainsi, sur une baisse de recettes de 768 milliards de FCFA, le budget, lui, ne baisse finalement que 542 milliards de FCFA ». Cette loi de finances rectificative devra être entérinée par le Parlement qui se réunit en session ordinaire dès le mercredi, 10 juin 2020.
S’agissant du budget de l’Etat pour l’exercice en cours, il passe de 4 951,7 milliards de FCFA à finalement 4 409 milliards de FCFA. Avec ce réajustement budgétaire, les allocations antérieurement faites aux différentes administrations connaissant ainsi une chute drastique de 20 à l’exception des ministères en charge de la Santé, de l’Education et de la Promotion de la Femme et de la Famille. Pour le Minfi, le collectif budgétaire a été élaboré sur l’hypothèse d’une récession économique au Cameroun, à la suite de la pandémie du coronavirus.
Cette baisse du budget de l’Etat va certainement impacter sur la croissance économique du pays. Initialement projetée à 4% du Produit intérieur brut (PIB) en 2020, elle connaîtra finalement −11%. Pour sa part, le FMI fait une prévision de −12%, soit une perte sèche de 5 points de pourcentage si l’on se réfère aux récentes projections gouvernementales.
Innocent D H
La principale cause de cette baisse de fréquentation des hôpitaux publics avancée par les patients est la crainte d’y contracter le Coronavirus.
Une enquête menée sur le terrain révèle que le taux de fréquentation des hôpitaux publics a considérablement baissé. On est rendu à près de 50%. Ce constat est criard surtout pour les formations sanitaires, agréées par le Ministère de la Santé pour la prise en charge des malades du Coronavirus. Dans la région du Littoral, c’est le cas de l’hôpital Laquintinie, l’hôpital Général de Douala et l’Hôpital Gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yassa.
Le constat fait sur le terrain touche la quasi totalité des services présents dans les hôpitaux. Même la pédiatrie est affectée. La plateforme Data Cameroon rapporte qu’à cause du Coronavirus, le nombre d’enfants vaccinés est passé de 250 à 110. Ces chiffres ont été collectés auprès de Julie Dibonji Djene, le chef de département gynéco obstétrique et pédiatrique. Cette dernière précise que ces chiffres, on les doit à un travail de longue haleine. C’est le résultat de beaucoup d’efforts consentis.
Pour ce qui est des accouchements, on observe que la fréquence n’a pas changé. Cependant les consultations ont chuté. C’est un cas réel à l’hôpital de district de Bonassama, qui faut-il le préciser, ne fait même pas partie des hôpitaux retenus pour la prise en charge des patients du Coronavirus. «Le taux de fréquentation ont baissé à près de 50%, surtout ce mois de mai. C’est un phénomène global. En termes d’accouchement, il n’y a pas de changement. Je suppose que les accouchements n’ont pas changé parce qu’il n’y a pas d’autre alternative», a confié le Dr Fogang Duplex, Gynécologue obstétricien à l’hôpital de district de Bonassama à Data Cameroon.
On pourrait donc se demander où se soignent ces camerounais qui ont fui les hôpitaux? Réponse, d’après leurs témoignages, ils se ruent vers les centres de santé et surtout, la médecine traditionnelle. Les potions faites à base de plantes sont devenues récurrentes et très prisées dans les ménages. Les astuces et recettes se partagent entre voisins. « Je propose des compositions pour plusieurs maladies. Quand un patient me décrire ses symptômes ou a déjà fait des examens, je sais quelle composition est adaptée pour cas », a confié Hélène, une vendeuse de plantes au marché New-Deïdo à Data Cameroon.
Liliane N.
L’annonce est contenue dans une note d’information publiée ce 07 juin par le ministre camerounais de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra). En effet, Joseph Le porte à la connaissance de l’opinion publique en général, et des candidats aux divers concours organisés par son département ministériel, en particulier, que la procédure de recrutement est désormais simplifiée et dématérialisée.
« A compter du lundi 08 juin 2020, les candidats aux concours pourront s’inscrire en ligne sur la plateforme concoursonline.minfopra.com qui permet la réception et l’enregistrement des candidatures à travers le renseignement du formulaire d’inscription, la fourniture numérique des pièces requises, l’obtention du quitus de l’administration pour le paiement des frais de candidature », explique le ministre Joseph Le.
Pour le concours postulé, pas besoin pour les candidats de se lamenter, la plateforme numérique leur communiquera de manière systématique, les informations pratiques. Il s’agit notamment, des dates, centre et salle d’examen, ainsi que les admissibilités ou les résultats définitifs.
Le Minfopra précise néanmoins que, afin de permettre un ajustement progressif des parties prenantes, cette procédure simplifiée qui dispense les candidats du dépôt d’un dossier physique, n’exclut pas le dépôt des dossiers physiques, selon cette procédure usuelle.
Conformément à cette démarche, le dépôt des dossiers physiques se déroule exclusivement dans les délégations régionales du Minfopra, dans le respect des prescriptions contenus dans les arrêtés portant ouverture des concours concernés, ceci dans l’observance stricte des mesures barrières contre le coronavirus.
« Dès la publication des admissions définitives, la procédure simplifiée d’intégration dans les différents cadres permettra la prise de service, le dépôt et la numérisation des documents physiques, la délivrance des actes de recrutement et la prise en charge des nouvelles recrues dans les délais réduits », annonce le Minfopra.
Atouts de cette procédure
Cette procédure simplifiée et dématérialisée revêt un atout indéniable. Au-delà de permettre « la réduction des tracasseries et des longues files d’attente, nécessité de cette réforme, conduite sous l’autorité de Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, s’est accrue avec le contexte particulier de la pandémie sanitaire du Covid-19, qui commande le respect des mesures d’hygiène et de distanciation sociale », relève d’avance le Minfopra.
Joseph Le espère en outre que, « la rationalisation et la simplification du processus permettra de réduire le contentieux lié à la gestion des candidatures et d’améliorer la prise en charge des nouvelles recrues ».
Innocent D H
C’est l’une des réflexions développées ce Dimanche par le professeur Shanda Tonme – président du Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation, invité qu’il était, dans le cadre de l’émission « L'Arène » sur Canal 2 International.
Pour l’homme aux multiples casquettes dont celle acquise il y a quelques jours dans la sphère politique Camerounaise, il est important que les « populations sortent de cette négativité dans laquelle tendent à les plonger certains hommes politiques en quête de pouvoir…
L’Etat c’est un ensemble et chacun a son rôle à jouer, pour une prise de conscience collective qui va entraîner le bien être de tous et de chacun, même s’il subsiste quelques légères différences…
Certains Camerounais sont tellement négatifs. D’aucuns refusent de rentrer dans leur pays disant qu’à Yaoundé, il semble que ça ne va pas. Les ethnies ne sont pas supérieures à l’intérêt national. Le discours sur la suprématie de telle ou telle autre tribu est un leurre ».
Les raisons de son entrée en politique
Face à cette question de l’un de ses contradicteurs sur le plateau, Shanda Tonme a estimé en avoir assez de « cette contestation électorale qui vire à une guerre civile, avec des épithètes tribaux… ».
L’originalité de son action
« Au-delà des paroles de chaque jour, ceux qui vont vers le peuple doivent prouver qu’ils peuvent faire l’inverse. C’est la raison de notre présence en politique aujourd’hui. Les têtes des Institutions, ce sont les individus, leur discours, leur idéologie, les doctrines et les ambitions qu’ils portent, surtout leur bilan et leur passé qui animent et ordonnancent les mutations socio – politiques… Les peuples les suivent, ils n’ordonnancent pas les révolutions, ils suivent les révolutionnaires…
Quand vous parlez de l’originalité, intégrez une démarche historique qui prend appui sur des valeurs, qui mesurent l’intensité de la division, de la fracture, qui comprenne l’état des rapports de force. Je regrette infiniment que même vous de la presse, n’ayez pas alerté les Camerounais sur la dangerosité de ce que nous avons vu : Les drapeaux de notre pays incendiés à l’étranger… Je pense que nous sommes interpellés…
Je ne veux pas de l’intellectualisme parce que nous sommes dans un contexte assez grave. Nous sommes dans la protestation contre la vulgarité au nom de la conquête du pouvoir. Nous sommes dans l’exigence absolue du dialogue qui intègre le fait qu’il faut positiver l’état des lieux. Il faut éviter d’être dans une critique absolue et prétendre que rien n’a jamais été fait. Prenons ce qui est fait, le minimum comme dénominateur commun et à partir de là, nous pourrons avancer ».
Le fait divers de l’édition de l’Arène ce Dimanche, c’est le refus de Shanda Tonme de répondre aux questions du représentant sur le plateau du Mrc, arguant qu’ils ne sont pas au même niveau politique et que son contradicteurs devrait être le président de cette formation politique.
Une position qui suscite moult débats sur la place publique depuis quelques heures.
Nicole Ricci Minyem
Selon les informations relayées par la Cameroon Radio Television (Crtv), la promesse du Cameroun a été faite par le secrétaire général adjoint de la présidence de la République. Elung Paul Che représentait le Chef de l’Etat, Paul Biya au Sommet mondial sur la vaccination 2020, organisé le 04 juin dernier par visioconférence.
Dans sa dynamique de promotion des recherches et de diffusion des vaccins contre les maladies infectieuses parmi lesquelles le coronavirus, le Cameroun vient de marquer son accord à mettre un million de dollars américains, soit 600 millions de FCFA au compte de l’Alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation (GAVI).
Par cette contribution, le pays de Paul Biya montre sa volonté inébranlable de soutenir l’effort mondial visant à trouver des réponses adéquates à la lutte contre les maladies infectieuses qui constituent des menaces sanitaires indéniables.
Selon les experts, les maladies infectieuses sont causées par la transmission d’une bactérie, d’un virus, d’un champion ou d’un parasite. Ainsi, une maladie infectieuse peut être bénigne : rhume, infection urinaire, herpès, grippe etc… ou plus graves. Pour le dernier cas, c’est il y a par exemple, le Sida ou VIH, le Staphylocoque ou la pneumonie, la tuberculose.
A ces pathologies dites infectieuse, on ajoute donc le cas du coronavirus. La Covid-19 continue de faire des victimes à l’échelle planétaire. Au Cameroun, les dernières statistiques sur l’évolution de la maladie, à la date du 08 juin 2020, font état de 8.060 cas confirmés, 4.748 guéris et 206 décès.
A propos du Sommet mondial sur la vaccination 2020, tenu par visioconférence, le pays hôte de l’évènement par la voix de son premier ministre, Boris Johnson a fait une promesse de contribution de 1,65 milliard de livres (environ 2,07 milliards de dollars), sur un objectif de 7,4 milliards de dollars, pour appuyer les actions de la GAVI au cours des cinq prochaines années (2021-2025).
Innocent D H
Une réflexion de Cabral Libii – Président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale sur « L'impuissance apprise en politique »
« Depuis quelques jours tournent en boucle les images du Mali et des manifestations gigantesques contre le pouvoir du Président IBK pourtant « démocratiquement » élu et dont le mandat n'est pas encore arrivé à terme.
Ce pays pour un camerounais d'aujourd'hui semble fascinant du point de vue politique. Il doit bien se demander comment l'opposition malienne a fait pour mobiliser une foule aussi immense pour l'objectif de l'alternance immédiate ?
Plus loin, comment le Mali et d'autres pays d'Afrique de l'Ouest font pour avoir des taux de participation aux échéances électorales qui tournent au minimum à 70% alors qu'au Cameroun nous faisons à peine la moitié de ce score. D'ailleurs lors des dernières élections législatives et municipales, ce taux était encore plus faible qu'à l'élection présidentielle.
On est donc en droit de se demander comment un peuple qui a été très vite imprégné des luttes politiques d'abord contre le colon (Douala Manga Bell, Ngosso Din, Martin Paul Samba, Um Nyobe, Ossende Affana), ensuite contre le pouvoir dit « néocoloniaux » en place (Mongo Beti, Ernest Ouandie, ) et surtout était pleinement mobilisé aux premières heures du multipartisme dans les années 90, a pu progressivement sombré dans la résignation politique ?
Depuis l'élection présidentielle de 1992, les taux de participation aux élections n'ont cessé de dégringoler pour se réduire à une portion congrue aujourd'hui. Au delà de toutes les causes logiques invoquées de cette triste situation (mauvais code électoral, fraudes électorales, etc), je crois que la vraie raison est ailleurs: Un ressort s'est probablement cassé dans le mental politique du peuple camerounais.
Pour comprendre ce qui s'est passé, il faut lire les travaux du psychologue Martin Seligman sur le concept de L'impuissance apprise, en anglais « Learned Helplessness ».
Martin Seligman et ses collègues dans les années 60 ont démontré que face à de petits chocs électriques incontrôlables, un animal finit par s'installer dans l'apathie et la résignation. Ils ont aussi démontré qu'attachant par exemple un animal comme l'éléphant ou le cheval étant petit à une petite corde, devenu adulte, cet animal pouvait rester attaché à cette « petite » corde, alors que suffisait un petit mouvement pour la couper et se libérer.
Il a appelé ce phénomène l'Impuissance Apprise. L'animal a appris dès son jeune âge qu'il ne pouvait pas couper cette petite corde et se libérer. Parvenu à l'âge adulte, l'impuissance de se libérer de cette corde, malgré la force physique qu'il détient désormais, est bien ancrée dans sa tête. Il restera donc toujours attaché à cette petite corde jusqu'à sa mort.
Quelles leçons en politique ?
Le peuple camerounais est l'un des plus cultivé et des plus éveillés d'Afrique. Mais c'est un peuple traumatisé par l'échec. Des échecs à répétition. Les acteurs de La lutte contre l'indépendance, largement soutenu par le peuple ont échoué à prendre le pouvoir, gracieusement remis à une autre personne. Des mutins ont échoué leur tentative de coup d'État en 1984, ce qui à cette époque était la chose la plus réussie en Afrique.
Un parti d'opposition, malgré sa victoire présumée a échoué à accéder à la magistrature suprême en 1992. En 2008, les émeutes de la faim ont été écrasées par le pouvoir avant qu'elles ne puissent avoir l'ampleur attendue. Toutes les élections depuis 1992 sont émaillées de fraude, dans la plus grande indifférence de la communauté internationale.
Toute cette succession de traumatismes a fini par installer le peuple dans la résignation mentale et politique. Face à ce désarroi, le pouvoir dos au mur, reprend de l'assurance. Il se dit que s'il a déjà fait 30 ans au pouvoir, il peut faire 30 ans de plus. On rentre donc dans un cercle vicieux dans lequel seul le peuple est perdant.
Cette résignation politique du peuple est malheureusement alimentée par les discours défaitistes de certains acteurs politiques et leaders d'opinion. Ils utilisent (inconsciemment) des petites "cordes mentales" qui attachent le peuple à son fatidique sort. À ce sujet, des raisons (parfois très pertinentes ) seront mises en avant ; ils parleront de la préalable modification du code électoral, des procédures administratives tortueuses, du harcèlement (inadmissible) des autorités, du soutien réel ou imaginaire des grandes puissances coloniales au régime en place, de la trahison ou du non alignement de tel ou de tel autre acteur politique, etc...
Tous ces "petites cordes" mentales vont créer et/ou renforcer L'Impuissance Apprise Politique chez le peuple. La berceuse de l'affecte s'enrichit chaque jour de nouveaux couplets soporifiques. Y en a qui croient que dire tout le temps ce qu'on sait avec de nouveaux mots, relève du génie.
Que faire ?
L'alternance au Cameroun est possible par 3 mécanismes :
1. Un coup d'État militaire ;
2. Un insurrection populaire ;
3. Une alternance par les urnes.
De mon point de vue (et je reconnais que je peux me tromper), seule la troisième voie est porteuse de moins d'incertitudes et à la portée du peuple. Mais pour autant, pour y arriver, il faut constituer la masse critique électorale comme contre-pouvoir aux machinations et tentatives de fraudes du pouvoir. Avoir au moins 11 millions d'inscrits et qu'au moins 85% aillent voter le jour J, fait basculer le rapport de forces électoral en faveur du peuple.
Mais pour y arriver, les acteurs politiques et les leaders d'opinion doivent absolument tenir un discours positiviste. Dire au peuple que c'est possible, lui redonner confiance à ses capacités de se libérer des "petites cordes mentales". Cette rééducation mentale peut prendre un certain temps, mais le succès sera coup sûr au rendez-vous. J'y crois dur comme fer.
L'Impuissance Apprise Politique est le seul allié au régime moribond de Yaoundé qui veut s'éterniser au pouvoir pour les 30 prochaines années. Elle fait effectivement mal à notre peuple, mais elle n’est pas une fatalité. Nous pouvons ensemble la traiter pour vivre enfin dans Un Cameroun qui protège et qui libère les énergies ».
N.R.M
C’est dans un document de six pages, avec comme titre : « Maurice Kamto désormais confiné dans son manuel de politique – fiction que le Secrétaire à la Communication du Comité Central du RDPC a réagi à la dernière sortie (1er Juin) du président du Mrc. Un résumé fait par les médias Camerounais.
« Le Pr Jacques Fame Ndongo, comme il aime bien le faire, a choisi un registre de langue on ne peut plus soutenu, pas aisé à la compréhension du Camerounais lambda, et un style hermétique pour battre en brèche « La succession de gré à gré » qui serait en préparation dont a fait allusion Maurice Kamto dans son dernier discours.
Pour le chef supérieur de Nkolandom, le « Gré à gré » n'existe pas dans la constitution camerounaise et n'est pas à l'ordre du jour au RDPC ou au sein du régime Paul Biya - Président de la République du Cameroun.
Le ministre d’Etat – ministre de l’Enseignement Supérieur a évoqué la genèse de cette locution qui selon ses allégations est un substantif qui fonctionne merveilleusement bien dans le lexique économique et commercial et connote le copinage, le népotisme, le choix quasi discrétionnaire, sinon arbitraire dans l'imagerie populaire.
Il poursuit en précisant que l'auteur de « L'Urgence de la pensée » a subrepticement introduit ce terme dans le champ politique, vu que cela est anticonstitutionnel : « Le gré à gré successoral n'existe pas dans notre constitution. Il ne peut donc être utilisé par qui que ce soit, à fortiori par le président Paul Biya, légaliste pur et dur qui est à la tête d'un État de droit qu'il a façonné inlassablement depuis son accession à la magistrature suprême », peut on lire dans ce document.
Il considère donc in fine cela comme une « imagination féconde et vagabonde » de Maurice Kamto. Pour lui ce n'est rien d'autre qu' « Une ruse sans muse ni écluse par le mécanisme de la « Concaténation » du mot gré à gré de l'économie à la politique.
Le ministre d’Etat – ministre de l’Enseignement Supérieur croit savoir que le leader du Mrc se livre à un combat picaresque contre une pieuvre fantasque sortie du magma effervescent et incandescent de son imagination féconde et vagabonde.
En ce qui concerne la crise anglophone, l'auteur de « Ils ont mangé mon fils » affirme qu'elle est en train d'être "résolue avec tous et pour tous" à travers le grand dialogue national.
Sur la réforme du système électoral, le Secrétaire à la Communication du Comité Central du RDPC indique que cela passe par un projet de loi ou une proposition de loi. Il pense dès lors que Maurice Kamto en exigeant cette réforme alors qu'il n'a ni député ni sénateur parce qu'il a refusé d'aller aux élections locales; « Caquette, guette, quête mais rejette les Urnes ».
Pour terminer, le Dramaturge fulmine qu' « Il ne faut pas jouer avec le Cameroun » qui d'après lui n'est ni un califat, ni une monarchie, ni une autocratie, ni une oligarchie, ni une ploutocratie, mais une démocratie avancée ».
N.R.M
Depuis le 06 juin 2020, un fake news présente André Magnus Ekoumou comme le nouvel Ambassadeur du Cameroun en France.
Le fake news a enflammé la toile depuis le samedi 6 juin 2020. Il présente André Magnus Ekoumou comme le représentant d’Alfred Nguni, à la tête de l’Ambassade du Cameroun en France. Les lanceurs dudit fake news l’attribue à un décret présidentiel qui aurait été lu à l’édition du journal du 17 heures du Poste national.
« Breaking news : Journal 17h sur CRTV, M Ekoumou Magnus André nommé Ambassadeur du Cameroun à Paris en remplacement de M. Alfred Nguini rappelé en consultation », c’est le message qui a été partagé sur la toile samedi.
Le journal en ligne Cameroon info net qui a aussi parlé de ce fake news, rapporte qu’une de ses sources habituées des couloirs du Palais de l’Unité, indique qu’il n’y a jamais de fumée sans feu. « Des sages ont dit qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Monsieur Ekoumou est pressenti, comme plusieurs autres personnes, pour le remplacement d’Alfred Nguini, rappelé depuis un mois à Yaoundé. Voilà, on soupçonne ses concurrents d’avoir balancé la rumeur de sa nomination dans les réseaux sociaux pour le griller » déclare ladite source.
Liliane N.
Le Président de la République et S.E Christophe Guilhou ont parlé de la pandémie du Coronavirus, des Droits de l’homme et de la situation dans les régions anglophones à savoir : le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
En l’espace de quatre mois, le Président de la République a reçu 3 fois au Palais de l’Unité, S.E Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun. Pour cette autre audience qui survient après celle du mois d’avril, le Chef de l’Etat et le Diplomate français ont échangé tout naturellement sur l’une des questions de l’heure: la pandémie du Coronavirus. Elle a toujours été au coeur des deux premières audiences accordées à S.E Christophe Guilhou. Et la France apporte un appui au Cameroun dans la lutte contre cette pandémie.
Paul Biya et Christophe Guilhou ont aussi parlé de la mort du journaliste Samuel Wazizi. Une affaire qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. Samuel Wazizi porté disparu depuis 10 mois, est dit décédé depuis le mois d’août 2019. Le Diplomate français a précisé au Président Paul Biya, la préoccupation de son pays par rapport à cette affaire.
« Nous avons parlé droits de l'homme, parce que je lui ai parlé de l'émotion qui était la nôtre à la suite de la disparition, de la mort du journaliste Samuel Wazizi. Les gens ont beaucoup parlé...Le Président m'a donc dit qu'il allait lancer une enquête pour connaître toutes les causes et les circonstances du décès de votre collègue », a déclaré le Diplomate face à la presse.
Le Président Paul Biya et son hôte ont également parlé des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où la crise anglophone continuent de sévir. « Nous avons parlé d'un certain nombre d'autres sujets à la fois, Nord-Ouest et Sud-Ouest, les efforts qui sont menés par le Cameroun, par tous pour essayer de ramener le pays, les besoins de reconstruction, les implications des uns et des autres pour pacifier les régions »,
a ajouté S.E Christophe Guilhou.
Liliane N.