Il a été matérialisé par un mémorandum d’entente signé il y a quelques jours entre Onu Femmes et le Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles (PADFA).
Ce programme qui relève du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) et financé par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) est un appui qui va offrir plus de possibilités aux agriculteurs, en contribuant notamment à la réduction de la pauvreté, ainsi qu’à l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, à travers l’accroissement durable des revenus de même qu’à la résilience des exploitations agricoles familiales, productrices de riz et d’oignon, dans les Régions du Nord, de l’Extrême-Nord, de l’Ouest et du Nord-Ouest.
De plus, le Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles vise spécifiquement à autonomiser les femmes et les jeunes vulnérables aux événements liés au climat et à d’autres chocs. Ainsi, 50% des participants au projet sont des femmes et au moins 30% sont des jeunes.
L’accompagnement attendu de UN Women, porte sur l’appui de tout le processus d’élaboration de la stratégie Genre du PADFA, de la rédaction des Termes de Référence, la sélection du/ de la Consultant(e); du suivi de l’étude et la validation de la stratégie.
La stratégie Genre attendue va permettre au PADFA de disposer d’une véritable boussole des actions à réaliser, pour combattre les inégalités de Genre dans les filières agricoles concernées par le programme.
Il s’agira de disposer d’un diagnostic Genre du Projet; d’une théorie du changement envisagé; des axes stratégiques d’action et d’un cadre de résultats budgétisé. Il s’agit donc en définitive de produire un document de plaidoyer pour la mobilisation des ressources susceptibles de transformer les dynamiques de pouvoir basées sur le genre.
Il est important de souligner que les trois quarts des personnes les plus pauvres au monde vivent dans les zones rurales des pays en développement. La plupart d'entre elles dépendent de l'agriculture pour leur subsistance.
Sous l’effet des changements climatiques, de la croissance démographique mondiale et de la volatilité des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, des millions de personnes vulnérables supplémentaires pourraient être touchées par la faim et l'extrême pauvreté d'ici 2030.
D’où l’importance d’un accord dont les documents ont été paraphé par mesdames Hind Jalal – Représentante Onu Femmes au Cameroun et Margoh Bouquet – Responsable du Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles.
Nicole Ricci Minyem
Les jalons pour cette nouvelle ère ont pris corps au cours d’une Assemblée Générale de l'association organisée il y a quelques jours à Douala, capitale économique Camerounaise, par les ressortissants du département de la Sanaga Maritime.
Au-delà de la présentation physique des membres présents dans le forum WhatsApp créé il y a quelques mois déjà, et qui porte le même nom, les participants se sont accordés sur les clauses contenus dans les Statuts et Règlement Intérieur de ce qui sera désormais une Association.
C’est au sein de cette dernière qu’ils vont travailler pour la mise en place effective de tout ce qu’ils entendent faire, afin de promouvoir les valeurs de ce peuple qui se sent de plus en plus marginalisé et dont le sort ne semble intéresser personne.
Les objectifs affichés sont clairs et, pour Bassemel Bernard, président de l’association Grande Sanaga Maritime, ceux-ci ne souffrent pas du moindre doute car : "Les attentes des Basa’a – Mpo’o – Bati, c’est le développement de leur région dans les limites naturelles. Ils ne veulent plus être marginalisés, ils ne veulent plus rester en marge du développement que le Cameroun a amorcé. Les Basa’a – Mpo’o – Bati en ont assez d’être de simples employés, parfois exploités par d’autres alors qu’ils possèdent un énorme potentiel, ils sont certains d’avoir des aptitudes nécessaires pour créer leurs unités de production. C’est désormais ce qu’ils entendent faire, à travers l’association Grande Sanaga Maritime… ».
Mais plus encore, « Les Basa’a – Mpo’o – Bati veulent que leurs enfants aient des emplois ; que leurs enfants soient parmi les meilleurs dans tous les domaines, comme ce fut le cas dans les années 60. Ils veulent travailler au développement de leur territoire ; ils veulent aller et venir dans leurs villages sans passer par des routes enclavées, ils aimeraient avoir de l’eau et de l’électricité, le réseau téléphonique dans leurs villages… Ils vont donc se donner les moyens de combler ces attentes », ajoute le président de l’Association Grande Sanaga Maritime.
De nombreux projets sont à mettre en œuvre et Bassemel Bernard, l’homme qui a créé cette dynamique suite aux conseils de ses aînés, en révèle quelques uns : « Dans un premier temps, nous avons pensé à la création d’une Banque car, sans cette dernière, l’on ne peut se développer. Nous avons longtemps mené des réflexions à ce propos et au final, nous avons opté pour une micro finance…
Nous avons aussi des frères qui ont des partenaires qui pourraient nous aider à réaliser des projets dans les secteurs de l’Immobilier, de l’Energie et bien d’autres. Je puis vous dire que des idées de projets, il y en a. Il ne nous reste plus qu’à les réaliser avec méthode et professionnalisme ».
L'élection du bureau de l'association s’est tenue au cours des Travaux de l’Assemblée générale de samedi. Les membres élus ont un mandat de deux ans, renouvelables une fois.
L’obligation de résultats est le seul mot d’ordre donné aux uns et aux autres et, comme cela se fait dans la tradition de ce peuple, tous se sont séparés après la dégustation de l’un des mets traditionnels qui fondent également, la richesse des fils et filles de la Grande Sanaga Maritime.
Nicole Ricci Minyem
Le fonds ambitionne, soutenir l’émergence des solutions innovantes aux problématiques de développement avec pour socles, la rigueur de l’évaluation scientifique et l’expérimentation. Le fonds concerne les pays à revenus faibles et intermédiaires parmi lesquels le Cameroun.
Le Fonds d’innovation pour le développement (FID) lancé depuis le mois de décembre 2020 par l’Agence française de développement (AFD) en direction des pays qualifiés à revenus faibles et intermédiaires obéit à une démarche précise. Il finance toute solution innovante dont le but est de lutter contre la pauvreté et les inégalités, un potentiel de généralisation qui pourra faciliter le développement, mais aussi « les nouvelles approches (base technologie) conçues pour être utiles, durables et accessibles et qui peuvent dans les faits avoir un impact considérable sur la vie des plus pauvres, seront éligibles », relève-t-on dans un communiqué rendu public.
Les domaines qui font l’objet de priorité de ce fonds sont : l’éducation la santé, le changement climatique et l’égalité de genre. Entre autres structures concernées, les ONG, les institutions de recherche, les gouvernements, les entreprises privées. Les subventions du FID sont reparties en cinq paliers à savoir : la préparation du projet (avec une enveloppe allant jusqu’à 50 000 euros), la phase pilote (jusqu’à 200 000 euros), la mise en œuvre du projet (jusqu’à 1,5 millions d’euros), le passage à l’échelle généraliste (jusqu’à 4 millions d’euros) et la transformation des politiques publiques (TPP, jusqu’à 150 000 euros).
Selon l’AFD, il est question à travers ces subventions, de « tester de nouvelles idées, d’expérimenter et de démonter sur la base de demarches d’évaluations scientifiques éprouvées les innovations qui fonctionnent, puis de développer à une large échelle, les solutions les plus efficientes et porteuses d’impact positif ».
Il faut cependant indiquer que, pour entrer totalement en possession de ce financement, les candidats soumissionnaires qui auront déposé au préalable leurs propositions via le portail en ligne se feront évaluer sur trois critères clés que sont : la preuve rigoureuse d’impact, le coût-efficacité de l’innovation et le potentiel de généralisation et durabilité.
Innocent D H
Les fonds sont mis à la disposition du Programme national de Développement participatif (Pndp) par l'Union européenne à travers son mécanisme du Fed qui est administré par l’Agence française de développement (Afd). Ce sont au total, 12 départements qui sont concernées par ces plans territoriaux dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est, Extrême-Nord et du Nord. Pour la matérialisation de ce projet, le Pndp est à la recherche d’un partenaire.
Cette action du Pndp s’inscrit dans le cadre de la 3ème phase du Programme national de Développement participatif lancé depuis 2016. Le projet fait la part belle à l’aménagement du territoire en appuyant sur la spécificité de chaque territoire et l’appui aux filières agropastorales locales.
Ces plans territoriaux s’inspirent des transferts de compétences aux communes dans le sillage du développement des infrastructures de désenclavement notamment les routes communales, pistes rurales, ouvrages de franchissement. En outre, cette nouvelle orientation dans la mise en œuvre du Pndp se sert des appuis aux filières agricoles, animales et végétales à travers la construction des magasins de stockage, des ateliers de transformation ou des couloirs de passage.
Les bureaux d’études, Organisations Non Gouvernementales, consultants individuels, ou des bureaux d’études et organisations de la société civile, sont les acteurs auxquels s’adresse cet appel à manifestation d’intérêt lancé le 10 février dernier.
Indiquons que le Pndp de depuis son lancement il y a quatre ans, est un programme dont la contribution est non négligeable dans l’amélioration des conditions de vie des populations à la base. A mettre à l’actif du Pndp, le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des acteurs, ainsi que du cadre institutionnel, législatif et réglementaire en matière de la décentralisation. De sources officielles indiquent que ce programme a permis le financement de 6 500 microprojets dans les volets : éducation, santé, électrification, hydraulique entre autres. Ce sont également, 329 plans communaux de développement qui ont été produits grâce à l’appui du Programme national de développement participatif.
Innocent D H
En effet, du 16 au 17 novembre 2020 se tient à Paris, la capitale française, une table ronde pour le financement des 11 projets intégrateurs de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Elle est placée sous le haut patronage du Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso.
C’est à l’occasion de la table ronde se tient à Paris sous un format hybride, c’est-à-dire en visioconférence et en présentiel à cause de la pandémie de coronavirus. Durant les deux jours, les mandataires de la Cemac devront tout mettre en œuvre pour collecter 2 820 milliards de FCFA. De l’argent qui devra servir à la réalisation ou à la finalisation d’infrastructures de connexion entre six pays membres de la Cemac. Les domaines concernés sont entre autres : la facilitation du transport et des échanges, la production et l’interconnexion des réseaux électriques et de communications, la construction du marché commun et la diversification économique et enfin le capital humain.
Il s’agit ainsi, des projets arrêtés par les Etats de la Cemac (Cameroun, Tchad, Congo, Guinée équatoriale, Gabon, la Centrafrique) à la faveur du sommet extraordinaire tenu en date du 22 septembre 2019 à Yaoundé, la capitale camerounaise. Objectif : accélérer le renforcement de l’intégration économique et du développement de la sous-région. Sur la somme recherchée, 255,8 milliards sont déjà mobilisés par les Etats de la Cemac et certains partenaires techniques et financiers, apprend-on.
Pour mobiliser cette somme, l’année dernière, une mission conduite par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille public de la République du Congo et président du Comité de pilotage du Programme de réformes économiques et financières (Pref-Cemac), Gilbert Ondongo, s’était rendu en début d’année auprès des partenaires au développement telles que la Banque islamique de développement (Bid), Dubaï Port Authority, Millenium Finance corporation, l’Agence française de développement (Afd). Cette mission s’était également rendue à la 4ème édition du Paris Infraweek, tenue dans la capitale française du 05 au 09 octobre 2020.
Innocent D H
L’auteur du titre à succès « Coucou », dans une vidéo qui tourne en boucle ces dernières heures sur les réseaux sociaux estime que le Gouvernement est arrivé à bout de ce qu’il pouvait proposer à son peuple. Faisant savoir qu’elle n’a connu qu’un seul Président au Cameroun, l’artiste conditionne le développement du pays à une véritable alternance au sommet de l’Etat.
Charlotte Dipanda est en vedette ces dernières heures sur les réseaux sociaux. Vous vous demanderez certainement si elle vient de mettre un nouvel album ou clip sur le marché discographique. Oui peut-être, mais le motif pour lequel la star camerounaise fait plus parler d’elle sur la toile en ce moment, reste sa sortie sur la Voix de l’Amérique. Charlotte Dipanda étale en effet, son chagrin sur le Gouvernement de son pays. Elle se dit déçue de n’avoir connu qu’un seul Président de la République au Cameroun.
« J’avoue que moi par exemple, je n’ai connu qu’un seul président, le président actuel. Que ce que ça ferait du bien d’avoir une autre proposition, de se dire que c’est une époque qui est inéluctablement révolue aujourd’hui. Et qu’on a besoin de voir ce que ce que le pays peut apporter à cette jeunesse-là qui est différente, parce que c’est une jeunesse aussi ouverte à l’extérieur qui voit ce qui se passe ailleurs et qui l’espère pour son pays. En tout cas il est temps qu’on propose autre chose », lance la chanteuse camerounaise.
Charlotte Dipanda pose l’alternance au sommet de l’Etat comme condition sine qua non pour le développement. Pour cette voix d’or de la musique camerounaise, « il est temps que le Cameroun se développe. Parce que tant qu’il n’y a pas d’alternance, il n’y a pas de développement possible. Je pense que l’Etat actuel est arrivé à bout de ce qu’il pouvait proposer au Cameroun et qu’humblement, il gagnerait à céder la place à une nouvelle gouvernance. Sans rancune ! ».
Indiquons que c’est l’une des premières fois que l’on note une sortie de Charlotte Dipanda sous un ton satirique vis-à-vis du régime en place dans son pays. Dans l’imagerie populaire, l’artiste était plus connue pour ses belles chansons, ses magnifiques passages à l’émission The Voice Afrique francophone, ainsi que pour sa success-story.
Innocent D H
Devant les dirigeants du monde réunis à New York aux Etats Unis dans le cadre de la 74ème Assemblée Générale des Nations Unies, le Président Rwandais qui s’exprimait devant ses pairs et autres personnalités, a ajouté qu’il s’ « Agit de notre Responsabilité ».
Parlant de l’Assurance Maladie, selon les informations rapportées par The New Times, Paul Kagamé a affirmé que dans son pays, plus de 90% de la population est couverte par une assurance ; « Cela a contribué à une amélioration significative des résultats pour la santé. Cela montre qu’il est possible pour les pays de tous les niveaux de revenus de rendre les soins de santé abordables et accessibles à tous. Nous devons également nous engager à reconstituer le Fonds mondial et Gavi, l’Alliance du vaccin », a-t-il déclaré.
Cependant, le président rwandais n’a pas manqué d’exposer quelques inquiétudes en incitant les responsables à prendre leurs responsabilités : « Les objectifs de développement durable à l’horizon 2030, sont également les objectifs de l’Afrique. Notre Continent a les moyens et c’est notre responsabilité », a-t-il noté.
Cette responsabilité africaine est la raison même, indique Paul Kagamé, pour laquelle l’Union africaine continue de renforcer ses capacités et son efficacité : « En juillet prochain, par exemple, les échanges commenceront dans la zone de libre-échange continentale africaine, la plus vaste du monde », a-t-il déclaré.
Objectifs de Développement Durable
Bien que le président Kagamé ait reconnu que le continent est très en retard par rapport aux autres parties du monde en matière de développement, il met toutefois en évidence le fait que le continent abrite plusieurs des économies les plus dynamiques du monde et donc, que le retard peut être rattrapé : «Grâce à une action concertée impliquant tous les partenaires, y compris le secteur privé, il est en effet possible de rattraper le temps perdu avec les objectifs de développement durable…».
Il a en outre insisté sur l’importance d’un partenariat et d’une coopération plus étroite entre l’Union africaine et les Nations Unies, une coopération qui, selon lui, est essentiel pour continuer à rationaliser le processus de mise en œuvre et d’évaluation de ces objectifs.
Autre point souligné lors de son passage sur la tribune des Nations Unies, c’est la problématique du Climat, l’essor de l’économie africaine, la sécurité et la stabilité. Concernant les deux derniers points, le Président Rwandais a relevé qu’ « Il est essentiel que l’Afrique et le reste de la communauté internationale collaborent étroitement aux efforts de maintien et de consolidation de la paix, dans le respect mutuel… ».
Les Migrants Réfugiés
Une autre problématique sur laquelle a tenu à s’appesantir le dirigeant Rwandais, en affirmant au passage que son pays jour sa partition. Il a en outre appelé les membres des Nations Unies à « respecter leurs obligations légales dans un esprit de solidarité, soulignant que le partenariat entre le Rwanda, le HCR et l’UA montrait clairement que « nous pouvons coopérer pour résoudre des problèmes complexes ». « L’Afrique elle-même est aussi une source de solutions…».
N.R.M
C’est la quintessence des travaux qui se sont tenus mardi, au Centre Multifonctionnel de Bepanda, dans le cadre d’une conférence présidée par le ministre des Affaires Sociales.
Ces derniers vont concourir à la nécessité de la formation des éducateurs spécialisés pour la prise en charge des personnes en difficulté et vulnérables. D’où le thème : "La formation des éducateurs spécialisés : une opportunité pour l'enrichissement de l'offre de formation des professionnels pour la prise en charge des personnes en difficulté et vulnérables."
Contexte
Le Cameroun s’est depuis longtemps, doté d’instruments juridiques se rapportant à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées, afin de permettre à cette catégorie de populations de jouir pleinement de leurs droits, et d’acquérir une autonomie fonctionnelle, sociale et économique.
Les assises de ce jour, se tiennent dès lors dans le cadre des Journées Portes Ouvertes des instituts de formation du COH et elles interviennent à la suite de la tenue de la dernière session du Comité National pour la Réadaptation et la Réinsertion socio-économique (Conrha).
Il est question, de sensibiliser et de faire un plaidoyer, auprès des administrations, des collectivités locales décentralisées, des familles, des associations caritatives, des fondations d’entreprises, des ONG, afin de leur faire comprendre qu’il existe des offres de bourses pour les jeunes et autres praticiens, pour leur formation au métier d’Educateur Spécialisé, travailleur social de premier ordre, dont la finalité de sa mission est l’insertion socioprofessionnelle et l’inclusion sociale des personnes vulnérables.
Objectif Principal
La conférence de ce jour, vise de manière spécifique à amener les participants sus cités à saisir les enjeux de la formation des professionnels de l’Education spécialisée.
Mais plus encore, « d’Améliorer les connaissances des différents acteurs sur le rôle de l’éducateur spécialisé – de Renforcer la sensibilisation des pouvoirs publics et partenaires au développement sur la nécessité de former les éducateurs spécialisés aux instituts de formation du COH que sont l’Isppa et le Ml Coh Formation ».
Les thématiques abordées
I- La problématique des personnes handicapées et vulnérables dans notre société: cas pratiques et impacts négatifs dans leur insertion socioéconomique.
Axes du débat
- Témoignages divers des cas sociaux - Evocation des freins à l’encadrement et la prise en charge - Difficultés rencontrées dans le processus d’insertion socioprofessionnelle des handicapés et personnes vulnérables
II- La formation des éducateurs spécialisés comme début de solution dans le processus d’insertion socioprofessionnelle des personnes handicapées et vulnérables.
Axes du débat
- Raison d’être des professionnels bien formés - Présentation du Cursus de la formation - Conditions d’accès, offre de formation de l’ISPPA…
Les dispositions de la Loi et autres Textes mis en place pour promouvoir le bien être social des personnes vivant avec un handicap.
La constitution affirme dans son Préambule que : « l’Etat assure à l’enfant le droit à l’instruction. L’enseignement primaire est obligatoire. L’organisation et le contrôle de l’enseignement à tous les degrés sont des devoirs impérieux de l’Etat ».
La Loi N° 2010/002 du 13 avril 2010 portant protection et promotion des personnes handicapées affirme en son Article 28 que : « l’Etat prend les mesures particulières pour garantir l’accès des personnes handicapées à l’éducation et à la formation professionnelle. Ces mesures comprennent la prise en charge matérielle, financière et l’appui pédagogique ».
Le décret N° 2018/6233/PM du 26/07/2018, portant application de la loi N°2010/002 du 13/04/2010, portante protection et promotion des personnes handicapées. En son article 4, ledit décret stipule, entre autres, que : « L’Etat promeut l’éducation et la formation professionnelle inclusives des personnes handicapées à travers notamment : l’affectation de personnels qualifiés dans les institutions privées d’éducation spéciale ; la formation initiale et continue du personnel spécialisé dans l’encadrement des personnes handicapées».
Nicole Ricci Minyem
C'est un secret de polichinelle, dans la région du Nord au Cameroun, le phénomène du changement climatique est une réalité avec un impact réel sur l'environnement. Pour lutter efficacement contre ce fléau, l'Etat en parfaite symbiose avec les partenaires au développement ne se lassent pas d'entreprendre des actions pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
C'est malheureusement regrettable de constater les actions quotidiennes de l'Homme dans la région du Nord concourant plutôt à favoriser le phénomène du changement climatique. Aux rangs des pressions menées sur l'environnement par l'Homme, l'on note la coupe anarchique du bois pour la fabrication du charbon, l'expansion des parcelles agricoles, les feux de brousse, le surpâturage et la transhumance. Et ce n'est pas tout, les activités d'extension des villes, la mise en œuvre des projets de développement constituent évidemment entre autres causes réelles du changement climatique dans le Nord, se traduisant très souvent par des sols arides et dégradés, une température de plus en plus élevée. Tout cela est favorisé par l'émission des gaz à effet de serre. Face à l'ampleur du changement climatique dans la région, les réponses concrètes des pouvoirs publics et de ses partenaires sont perceptibles.
Les actions conjuguées de l'Etat et des partenaires au développement
Se sont des actions fortes que mènent l'Etat et les partenaires au développement dans le sillage de la régénération des forêts et surtout de la reconstitution du couvert végétal de la région du Nord subissant ainsi de plein fouet les effets néfastes du changement climatique. C'est ainsi que des campagnes de plantation d'arbres sont engagées et permettent de reboiser les terres en situation de dégradation. Dans la conduite des opérations, le Ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), le ministère de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (Minepded), ainsi que les actions des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) dans le suivi et la mise en terre des plants.
Le rôle des Chefferies traditionnelles
Dans la région du Nord, c'est un rôle indéniable que jouent les chefferies traditionnelles dans la lutte contre le changement climatique. Il y a par exemple, la mise sur pied des forêts communautaires. Le cas du Lamidat de Garoua en est une parfaite illustration avec le projet "Garoua : arbre de vie". Un projet qui a permis en 2018, de planter environ 500.000 arbres sur 3.500 hectares dans le Nord. Des actions de sensibilisation ont aussi cours pour assurer la préservation des massifs forestiers.
Toutefois, il reste à admettre en toute évidence que seules les actions des pouvoirs et de ses partenaires ne suffisent pas à tordre définitivement le coup au phénomène du changement climatique, c'est pourquoi la lutte doit concerner chaque citoyen pris individuellement avec l'adoption des comportements à valeur écologique vis-à-vis de la nature. Ce qui contribuerait d'ailleurs à confirmer l'adage indien qui dit : "pour vivre utile sur terre, il faut planter un arbre". Une formule qui trouve tout son sens au moment où se tiennent depuis ce lundi 23 septembre 2019 à New York aux Nations Unies, les discussions sur l'urgence climatique. Des assises devant déboucher sur des mesures fortes en matière d'engagement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Innocent D H
Selon le Groupe de la Banque mondiale, les financements apportés pour faire face aux défis du développement ont atteint 59,5 milliards de dollars sur l’exercice 2019, clos le 30 juin dernier. Dans ce communiqué de presse publié le 11 juillet dernier, cette institution, explique que ces investissements, conjugués aux services de conseil et d’analyse qu’elle offre, aident les pays à progresser en matière de croissance, d’emploi, de réduction de la pauvreté, de gouvernance, de capital humain, d’infrastructure et de transparence de la dette. Une part de plus en plus importante des financements concernent en outre la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement, ainsi que l'amélioration de la situation des femmes et des filles, et l’aide aux États fragiles ou touchés par un conflit.
« Nous mobilisons l’ensemble des institutions du Groupe — Bird/Ida, Ifc Et Miga — pour renforcer davantage nos programmes d'activités dans les pays et améliorer ainsi leurs performances de croissance et de développement. Nous amplifions notre soutien en direction des pays à plus faible revenu et des États touchés par un conflit », souligne le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass. Les engagements de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), souligne ce communiqué, ont totalisé 23,2 milliards de dollars sur l’exercice 2019, en hausse par rapport à l’exercice précédent où ils ressortaient à 23 milliards. Au cours de l'exercice écoulé, la Bird a débuté la mise en œuvre des mesures liées à son augmentation de capital, dont notamment l’instauration d’une limite de prêt durable annuelle.
On apprend aussi que les engagements de l’Association internationale de développement (IDA), qui accorde des prêts sans intérêts, ou à faible taux d’intérêt, et des dons aux 75 pays les plus pauvres du monde, sont ressortis à 21,9 milliards de dollars durant l’exercice 2019. Le montant cumulé des engagements au titre des exercices 2018 et 2019, qui correspondent aux deux premières années du 18e cycle de reconstitution des ressources de l’ida (Ida-18), s'élève à 45,9 milliards de dollars, ce qui marque une hausse de 31 % par rapport à la même période d’Ida-17 (35,1 milliards de dollars). La Banque mondiale précise qu’elle s’emploie à augmenter ses financements en soutien à des réformes économiques et institutionnelles visant à favoriser l’investissement privé et la création d’emplois dans les pays en développement.
Marie MGUE