La reprise de ses vols commerciaux annoncée le pour le mois de juin 2020, Air-France prévoit rétablir ses liaisons à destination du Cameroun pour la date exacte du 15 juin prochain. Une information qui suscite interrogation quand on sait que pour l’instant les frontières aériennes restent fermées pour des mesures de lutte contre la propagation du Covid-19.
Selon la programmation du transporteur français, 03 vols par semaine sont prévus pour desservir les aéroports de Yaoundé-Nsimalen et Douala, à partir de Paris Charles de Gaulle. Toutefois, il faut situer l’annonce faite par la compagnie aérienne française de reprendre ses vols commerciaux en direction du Cameroun dans un contexte particulier.
Les frontières aériennes, terrestres et maritimes sont fermées depuis le 18 mars 2020 par le Gouvernement. Cette mesure a été renouvelée trois fois et jusqu’à l’heure actuelle, elle reste en vigueur. Avec la reprise de ces trafics aériens programmée pour le 15 juin en destination du pays de Paul Biya, tout laisse à croire que cette fermeture des frontières sera levée avant cette date en tenant compte bien sûr de l’évolution de la pandémie.
En rappel, le 10 mai dernier, Dr Manaouda Malachie, le ministre camerounais en charge de la Santé publique informait par un tweet, les dispositions adoptées par le pays en cas de relance des activités dans le domaine du transport. Le ministre indiquait, « avec les tests rapides, nous ferons systématiquement les analyses à l’aéroport et une décision sera simplement prise ».
Air-France va reprendre ainsi ses vols commerciaux non seulement vers le Cameroun, mais aussi en direction d’autres pays africains, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Sénégal, la Centrafrique, le Gabon entre autres.
Innocent D H
Me Kack Kack pense qu’il s’agit là d’une juste décision parce que Robert Bapooh Lipot sert plus ses intérêts personnels et ceux du régime de Paul Biya, que ceux de l’Union des populations du Cameroun.
Me Kack Kack a décidé de faire une lettre ouverte à Robert Bapooh Lipot. Le message de ladite lettre est la démission souhaitée de Bapooh Lipot de l’Union des populations du Cameroun (Upc). Me Kack Kack qui est avocat au Barreau du Cameroun trouve que l’ex-Député ne sert plus les intérêts de l’Upc. Cela se voit au vu de sa dernière nomination comme d’abord membre de la Société de Recouvrement des Créances (Src), puis comme son Président de Conseil d’administration. Me Kack Kack invite donc de ce fait, celui-ci, à intégrer de façon solennelle les rangs du Rdpc.
“Je suis particulièrement fier au moment où je t'écris cette Correspondance car j'ai le sentiment et même la conviction que tu as finalement atteint l'objectif que tu t'es fixé il y a exactement seize ans lorsque feu le Secrétaire Général de l'UPC, le Docteur Augustin Frédéric KODOCK, à l'époque Ministre d'État, Ministre de la Planification, de la Programmation du Développement et de l'Aménagement du Territoire, te fit partir du Lycée Technique de Ndogbong pour faire de toi l'un de ses Conseillers Techniques. Il n'est guère surabondant de te faire observer que l'objectif que tu t'es assigné en cette fameuse année 2004 a toujours été d'occuper un strapontin stratégique et juteux dans le système de gouvernance aujoulatiste implémenté au Cameroun depuis 1957. Inutile de te rappeler que les stratagèmes d'auto proclamation comme Secrétaire Général de l'Union des Populations du Cameroun que tu as orchestrés depuis le décès de ton bienfaiteur en 2011, ne sont des moyens pour y parvenir. Permets-moi de te prier en toute fraternité de libérer l'UPC maintenant que tes relations contre nature du RDPC t'ont offert un morceau très alléchant du gâteau national”, peut-on lire dans la correspondance de Me Kack Kack.
L’avocat au Barreau du Cameroun fait savoir à Robert Bapooh Lipot que l’Upc n’a plus besoin des militants qu’il qualifie d’opportunistes ou de collaborationnistes. Pour Me Kack Kack, le parti des crabes n’a plus besoin de militants qui contractent des alliances politiques, pour ne servir que leurs propres intérêts. Celui-ci trouve que depuis huit années déjà, Robert Bapooh Lipot n’est plus au service de l’Upc.
“En français facile, en ce tournant décisif de l'histoire politique de notre patrie, les upécistes dans leur majorité superlative veulent impérativement contribuer de manière exponentielle à la résurrection de leur Parti et ne veulent plus entendre parler d'une quelconque alliance politique avec le RDPC qui a depuis 1992 multiplié des manœuvres pour l'écarter du jeu politique national. Robert mon cher frère, je trouve indigne pour un philosophe de ton rang de chercher à réaliser ses ambitions égoïstes et égocentriques en utilisant l'UPC comme son fonds de commerce. Tu as tout le profil, toutes les prédispositions et tout l'outillage intellectuel requis pour servir le RDPC. S'il te plaît mon cher frère, fais preuve d'honnêteté intellectuelle et de grandeur patriotique en démissionnant de l'UPC et en adhérant officiellement au RDPC. Fais-le en mémoire des pères fondateurs de l'UPC qui ont consenti le sacrifice suprême pour que la nation camerounaise sorte des fonts baptismaux”, écrit l’avocat au Barreau du Cameroun.
Liliane N.
Edith Kah Walla la présidente de Cameroon people’s party pense, qu’en maintenant la réclamation de la victoire des dernières élections, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun ne réussira pas à fédérer toutes les énergies derrière lui.
Pour Edith Kah Walla la présidente de Cameroon people’s party (Cpp), il est temps pour le parti politique de Maurice Kamto de laisser l’histoire du hold up électoral. Cette réclamation selon Kah Walla, ne sert pas au mieux les intérêts du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Elle ne permet pas une coalition des énergies et des forces vives du pays. « Il va être difficile de mettre toutes les différence forces au Cameroun, (partis politiques, société civile et Église) ensemble si le Mrc ne quitte pas cette histoire d’élections », déclare l'ancienne militante du Social democratic front, dans une réaction diffusée sur les réseaux sociaux le 10 mai 2020.
Edith Kah Walla pense que l’histoire de l’élection présidentielle de 2018 doit être mise de côté, pour porter une attention particulière sur la question de l’alternance au sommet de l’Etat. « L'enjeu actuellement est national. Les élections ont eu lieu. Elles étaient de mauvaises élections. Quand un jeu est mauvais, on ne reste pas à dire c’est moi qui ai gagné le jeu qui était mauvais. On a tous vu que l’élection était mal organisée, on a tous vu ce qui s’est passé pendant ces élections, et nous disons aujourd’hui l’enjeu pour le Cameroun est un enjeu national... Si vous restez dans la position du "président élu" vous n'allez pas rassembler les forces vives », affirme le leader de Stand Up for Cameroon.
La Présidente du Cpp appelle Maurice Kamto et le Mrc à se consacrer sur un programme de fondation de la nation. “Tous les pays qui sont passés par là, c’est ce qu’ils ont fait. Si vous regardez aujourd’hui, le Soudan est en train de se refonder, le Burkina l’a fait, la Tunisie l’a fait, l’Algérie est en train de se battre pour le faire. C’est la refondation du pays dont il s’agit. C’est la capacité de s'asseoir ensemble et de mettre en place d’autres règles, c’est la capacité de se mettre ensemble et de traiter le problème anglophone”, ajoute-t-elle. La Présidente de la Cpp, pense qu’il s’agit là des enjeux de l’heure vers lesquels toutes les forces vives du pays doivent converger.
Liliane N.
Ces chiffres ont été rendus publics par le secrétaire d’Etat en charge de la Santé, des Epidémies et des Pandémies au ministère de la Santé publique. Le 08 mai dernier, Alim Hayatou a fait le point de la situation épidémiologique de la lutte contre le Covid-19 dans la région du Littoral, poumon économique du Cameroun.
Dans la région du Littoral, les chiffres font froid dans le dos. Sur près de 3262 personnes soumis au test du Covid-19, 842 sont infectées par la maladie parmi lesquelles 42 personnels soignants. La région compte par ailleurs 40 décès, parmi ceux-ci 03 personnels soignants. Des données obtenues à l’issue de la situation épidémiologique présentées par le secrétaire d’Etat en charge des pandémies au ministère de la Santé publique, Alim Hayatou en en visite de travail dans la capitale économique du Cameroun.
Une tournée qui a permis au secrétaire d’Etat de toucher du doigt les réalités que rencontrent les personnels soignants dans la lutte contre la pandémie de coronavirus dans leur formation sanitaire. Telle a d’ailleurs été la raison de la tenue d’une réunion avec ces personnels à l’issue de sa visite.
En ce qui concerne précisément les structures de prise en charge dans la région du Littoral, il s’agit de l’hôpital Laquintinie, l’hôpital général, l’hôpital de district de Nylon et de l’hôpital Gynéco obstétrique et pédiatrique. Un cadre qui a d’ailleurs offert l’occasion aux responsables régionaux de lutte contre la pandémie d'égrener le chapelet de doléances du personnel médical.
Selon les explications d’une source médicale, « on note une insuffisance criarde de matériel de protection pour les personnels soignants. Mais aussi, l’insuffisance des kits pour dépister et surtout le manque de motivation des professionnels médicaux et paramédicaux engagés dans cette crise avec tout ce qu’elle comporte comme risque ».
Pour sa part, Alim Hayatou demande aux différents responsables des hôpitaux de faire un état sans complaisance des besoins qu’il doit présenter au ministre de la Santé dès son retour à Yaoundé.
Innocent D H
Le Camerounais de 33 ans vient de confirmer tout le bien que le monde du MMA pense de lui. Un Champion qui a su se faire respecter. Il a juste fallu 20 secondes au Camerounais Francis Ngannou, le N°2 de la catégorie des poids lourds au sein de la ligue UFC pour remporter sa 15ème victoire, samedi à Jacksonville (Floride -USA). Francis Ngannou a une fois de plus fait la démonstration de sa phénoménale puissance dans l’octogone en disposant de Jairzinho Rozenstruik par KO, après 20 secondes de combat seulement à l’UFC 249.
Le combat était de très courte durée. Très rapidement le champion a mis fin au suspense. Un KO en moins de 20 secondes, ça il fallait le faire. Tout de suite après le coup d’envoi donné par l’arbitre, pas de temps d’observation, le n°2 de la catégorie des poids lourds s'est rué sur son adversaire et a placé un crochet gauche à la pointe du menton qui a instantanément éteint la lumière.
« Quand il a demandé à me combattre, je savais qu'il ne savait pas ce qu'il faisait. Il a des qualités mais il n'était pas prêt à affronter un gars comme moi », a modérément commenté Ngannou à l'issue du combat au micro de Joe Rogan pour dans une interview post-fight. Francis Ngannou consolide ainsi sa place parmi les aspirants au titre poids lourd.
Né à Batié, au Cameroun, Ngannou vit une enfance compliquée. D'abord à l'aise dans sa scolarité, Ngannou rêve plus jeune de devenir architecte, puis avocat à la suite du divorce de ses parents. Cependant, à l'adolescence, il se retrouve contraint de travailler dans une mine de sable située dans sa ville natale et dans des conditions extrêmement compliquées.
Fan de boxe anglaise, et particulièrement de Mike Tyson, le Camerounais veut alors devenir un boxeur lui-même. Il débute tardivement la discipline à l'âge de 22 ans dans la ville de Douala. C'est d'ailleurs avec l'intention d'en faire sa nouvelle carrière qu'il émigre en France en 2013, parmi un flot de migrants, à l'âge de 26 ans. Seul et sans argent, Ngannou vit comme un sans-abri dans les rues de Paris. Il est alors repéré par une association humanitaire nommée La Chorba qui le recueille. Au sein de l'association, il donne un coup de main pour la distribution des repas aux plus démunis.
La salle d'arts martiaux MMA Factory est d'ailleurs voisine de cette association et Ngannou espère alors pouvoir s'y entraîner. Présenté à l'entraîneur principal, Fernand Lopez, par le directeur de l'association, le Camerounais impressionne par son physique et Lopez accepte de lui ouvrir les portes de sa salle gratuitement. Ngannou commence alors à s'y entraîner en arts martiaux mixtes (MMA). Et c’est le début d’une très belle aventure. Il va progressivement gravir les échelons pour devenir au fil des années le champion que nous célébrons aujourd’hui.
Stéphane NZESSEU
Le 08 mai 2020, des parlementaires américains ont écrit au Chef de l’Etat, Paul Biya. Dans cette correspondance, ils relèvent qu’au Cameroun les journalistes sont arrêtés et incarcérés abusivement et exigent dans la foulée leur libération, notamment le cas d’Ahmadou Vamoulké, l’ex Directeur général (DG) de la Cameroon Radio Television (Crtv).
Karen Bass (membre du Congrès américain) et les sénateurs Richard J. D’Urbin, Patrick Leahy, Benjamin L. Cardin et Chris Van Hollen, sont les parlementaires qui ont écrit au Président camerounais. « En effet, ces dernières années au Cameroun sont marquées par une augmentation inquiétante des restrictions à la liberté d’expression et aux médias indépendants ainsi que des abus des lois sur la diffamation », mentionne-t-ils dans la correspondance.
Aux rangs des incarcérations abusives des journalistes, ces parlementaires américains évoquent le cas d’Amadou Vamoulké, l’ex DG de la Crtv en détention à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui depuis 2016 et en attente de son procès pour des faits présumés de détournement de deniers publics. Outre cette affaire, ils citent les journalistes Tsi Conard et Thomas Awah Junior incarcérés en 2018 et 2017 respectivement. L’hostilité contre la patrie et publication de fausses nouvelles, sont les chefs d’accusation retenus contre ceux-ci.
Au regard de cette réalité rendue plus difficile à cause des problèmes de santé auxquels font très souvent face ces détenus, Karen Bass et les quatre autres signataires de la lettre adressée au Président, Paul Biya, plaident en faveur de la libération immédiate et sans condition, d’Amadou Vamoulké, de Tsi Conrad et de Thomas Awah Junior.
Rappelons que Amadou Vamoulké est détenu depuis juillet 2016. Surnommé le « Doyen » ou « Monsieur Propre », son procès a été renvoyé plusieurs fois. Plusieurs ONG de protection des Droits humains insistent sur son incarcération « illégale », lui qui bénéficie officiellement du statut « d’inculpé libre » et dont le procès « ne se tient pas dans les délais impartis ». Parmi ces organisations mobilisées pour l’obtention de la libération de l’ancien DG de la Crtv et d’autres journalistes incarcérés au Cameroun, figurent en bonne place Reporters sans frontières(RSF), la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (Fih), ou encore le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac).
Innocent D H
Il s’agit de la mise en œuvre des mesures d’accompagnement des entreprises décidées par le Chef de l’Etat. La réunion interministérielle d’évaluation du plan gouvernemental de riposte contre Covid-19 s’est tenue ce jeudi à Yaoundé par visioconférence sous la présidence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute.
15 milliards de FCFA seront immédiatement mis à la disposition des entreprises camerounaises, l’annonce a été faite par Louis Paul Motaze, le ministre des Finances, à l’occasion de la réunion interministérielle d’évaluation du plan gouvernemental de riposte contre le coronavirus. Ajouter à ce soutien, le paiement dans les prochains jours, du solde de l’enveloppe spéciale de 25 milliards de FCFA au titre d’apurement d’une partie du stock de crédits TVA. Il va seulement rester, le paiement du solde correspondant à 10 milliards de FCFA.
Les récentes mesures d’accompagnement concernent pas moins de 08 domaines d’activités pour ce qui est de la fiscalité sur le plan interne. L’on apprend également sur ce volet d’autres mesures pourraient suivre en temps opportun.
Le ministre de la Santé publique s’est exprimé sur l’évolution actuelle de la maladie dans le pays. Dr Manaouda Malachie informe que le pays enregistre 1.221 cas de guérisons contre 668 le 23 avril 2020, 20.000 tests rapides dont 5.000 reçus du Chef de l’Etat ont été acquis. L’on apprend également que les centres spéciaux de prise en charge sont quasiment prêt. Avec l’appui de la République de l’Inde, le processus de fabrication du matériel local pour la lutte contre le Covid-19 connait des avancées considérables, confie le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Madeleine Tchuente.
Cette réunion a également permis aux membres du Gouvernement de se pencher sur la promesse d’assistance financière du Président de la République française, Emmanuel Macron, qui devra être finalisée. Le sujet a d’ailleurs fait l’objet d’un exposé conjointement présenté par le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella et le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey.
Un autre sujet et non des moindres qui a retenu l’attention, c’est celui du rapatriement des Camerounais bloqués à l’étranger. Le ministre des Relations extérieures a fait le point de la situation à date en relation avec les missions diplomatiques du Cameroun à l’extérieur. .
Innocent D H
Il s’agit de Julie Owono, une avocate de profession.
Dans le tout nouveau Conseil de surveillance du réseau social Facebook, on retrouve le nom d’une camerounaise. Julie Owono directrice de l’Organisation non gouvernementale (Ong) Internet sans frontières, est une chercheuse au Berkman Klein Center de l’Université de Harvard. Elle est aussi membre de la Digital Civil Society de l’Université de Stanford. Il faut savoir que Julie Owono est également l’un des 24 experts indépendants désignés par l’Unesco. Ces experts sont appelés à travailler sur “le premier projet de recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle”.
Pour brièvement parler du Conseil de surveillance de Facebook, il faut dire qu’il est constitué des férus du Droit, des constitutionnalistes, des anciens dirigeants, des journalistes, aussi des membres de la société civile. Le nouveau Conseil de Surveillance de Facebook est une structure indépendante qui permettra aux internautes de pouvoir contester les décisions en rapport avec le contenu sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram.
Il sera appelé à « statuer sur le contenu qu'ils doivent autoriser ou supprimer, conformément à la liberté d'expression et au respect des droits de l'Homme. Les décisions du conseil doivent être exécutées par Facebook qui ne peut démettre ses membres. Le conseil étant indépendant de l’entreprise », explique Franceinfo qui relaie l’information.
Liliane N.
Ce montant à titre de prêt pourrait être débloqué en faveur du Cameroun par l’institution financière de Bretton Woods dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. C’est du moins l’information révélée par Abdoulaye Seck, le directeur des opérations de la Banque mondiale(BM) dans une interview accordée à nos confrères du site Investir au Cameroun.
Les informations données par l’ancien économiste en chef de la BM pour le Cameroun, font espérer un soutien financier en faveur du pays de Paul Biya pour faire face à la crise du Covid-19. En plus de l’adaptation des programmes en cours d’exécution, la Banque va débloquer plus de 21 milliards de FCFA d’ici juin 2020 pour une « réponse d’urgence ». Un prêt à hauteur de 60 milliards de FCFA pourra s’ajouter à cet argent issu en partie du portefeuille du Cameroun. Ce qui va ainsi porter la contribution directe de la BM à la lutte contre le coronavirus à plus de 81 milliards de FCFA.
A titre de rappel, le 15 mars dernier, les 19 pays les plus industrialisés du monde et de l’Union européenne (G20) ont invité les créanciers multilatéraux « explorer plus avant les options de suspension du paiement du service de la dette ». Avec cette interpellation, le Cameroun doit certainement s’interroger sur ce qu’il doit attendre du groupe de la Banque mondiale (premier créancier multilatéral du pays avec encours de la dette tournant autour de 1000 milliards de FCFA). L’on apprend que ce point a été esquivé par le remplaçant de d’Elisabeth Huybens. Pour sa part, Abdoulaye Seck a plaidé pour un soutien urgent aux PME en particulier à celles exerçant dans le secteur agropastoral.
Toujours pour faire face aux conséquences du Covid-19, le Cameroun vient de bénéficier d’un prêt de 135 milliards de FCFA de la part du Fonds monétaire international(FMI) au titre de la Facilité de crédit rapide (FCR).
Innocent D H
Lejeune Mbella Mbella, lors de son tête à tête avec la représentante d’Angela Merkell ce Mercredi, n’a pas manqué de faire part de l’indignation du gouvernement Camerounais, après l’invasion de sa représentation diplomatique à Berlin par une horde d’individus sans foi ni lois.
Le ministre des Relations Extérieures a déploré et fustigé devant la diplomate allemande, les défaillances sécuritaires de ce pays qui a pourtant la responsabilité et l’obligation de protéger les représentations diplomatiques sur son sol, selon les conventions internationales.
Le Minrex n’a pas manqué de passer ce message : « Le gouvernement camerounais sollicite le renforcement de la sécurisation de son ambassade en Allemagne. Après les incidents menés par des « Camerounais » mal intentionnés le 04 mai 2020 à Berlin ».
La chargée d’affaires de l’ambassade d’Allemagne au Cameroun a reconnu les défaillances des services de sécurité de son état. Tout en regrettant la survenue de cet incident, elle a promis de transmettre les préoccupations de l’Etat du Cameroun au gouvernement.
Elle a toutefois rassuré le ministre des Relations Extérieures qu’après avoir pris acte de l'indignation du gouvernement camerounais, les mesures sont d’ores et déjà prises et le dispositif sécuritaire à la représentation diplomatique camerounaise à Berlin a été renforcé.
Des « incursions » récurrentes de certains individus à l’ambassade du Cameroun en Allemagne
En Mars 2008, ils sont nombreux qui, dans un mouvement plus ou moins important, avaient convergé vers cette représentation diplomatique afin, disent – ils d’ « Exprimer leur indignation face aux massacres commis dans leur pays par les forces de l'ordre contre les populations civiles mais aussi, pour dire non à toute modification de l'article 6.2 de la Constitution…Ils avaient répondu à l'appel lancé par l'organisation DNK (Demokratisches Netzwerk Kameroun). Ce jour là, les manifestants avaient marché de la gare centrale de Bonn-Bad-Godesberg jusqu'à l'Ambassade du Cameroun située à environ 900 mètres de distance.
Dix ans plus tard, sous l’appellation de brigarde anti sardinards, ils sont entrés de nuit à l’ambassade, détruisant tout sur leur passage, faisant leurs besoins au vu et au su de tous, parce qu’ils voulaient voir l’un des candidats de la dernière élection présidentielle prendre la tête du pays.
La dernière incursion est celle de ces individus aux mines patibulaires qui exigeaient que leur soit remis le corps du Chef de l’Etat Camerounais.
Les excuses et les promesses ont certainement toute leur importance en diplomatie mais, de l’avis de nombreux Camerounais, « cela commence à bien faire, d’autant plus que si les rôles étaient inversés, la situation serait autre… ».
Nicole Ricci Minyem