Avec un ton qui lui est personnel, l’ancien Directeur de la communication du ministère de la Défense a donné une réponse caustique que de nombreux internautes ont jugé opportune au regard des sorties aux « tendances extrémistes » affichées par le musicien depuis que « des individus au calendrier caché appellent de tous leurs vœux, la mort du Président de la République »
« Monsieur Richard Bona, j'avais de l'estime pour vous, mais vous venez de la détruire pour qu'elle se transforme en un profond mépris. Vous avez insulté tout un peuple, toute une nation. Qui vous en donne l'outrecuidance, vous qui devenez les vrais singes d'une société occidentale atone, en perte de repères et de valeurs?
Avec plusieurs amis, nous venons de brûler tout ce qui ressemble à vos productions dans nos discothèques, ainsi vous amuserez la galerie chez vos employeurs qui vous adulent au prorata des insultes proférées à l'endroit du pays qui vous a vu naître.
Si Manu Dibango, paix à son âme, suivait ce déshonneur qui vous colle définitivement à la peau comme l'ingrat dont vous en paraissez être le modèle le plus absolu, il se retournerait dans son repos éternel.
Une virtuose sans âme est un tam-tam sans écho. Dans votre sillage désormais, la sulfureuse honte! En tout état de cause, ni les mots, ni le maquillage ne feront de vous leur frère, ceux à qui vous faites apparemment plaisir vous trouveront bien un défaut de faciès pour vous ostraciser après service rendu ».
Le post qui engendre la polémique
L’homme qui a pris la nationalité américaine et qui est dans une logique de dénigrement du Vert – Rouge – Jaune et du Chef de l’Etat Camerounais estime que : « La réussite du coup de la succession de gré à gré actuellement en cours de téléchargement au Cameroun emportera la responsabilité des Camerounais qui, par leur veulerie, auront décidé de faire plus que toucher le fond, auront entrepris l’irrémédiable descente aux enfers… ».
D’après lui, « Si les Camerounais réussissent encore l’exploit de se laisser empoisonner la vie par les spécialistes du holdup politique, alors il ne prendra plus la parole pour parler du Cameroun. Cet originaire du département de la Haute – Sanaga avait conclu son appel en « Invitant tous les Camerounais sans distinction de chapelle ou d’origine à faire leur le combat du refus de la perpétration de la forfaiture ».
Richard Bona jette son Canal d’Or remporté il y a 11 ans à la poubelle
N.R.M