Après l’arrivée de la dépouille de Fotso Victor le vendredi 19 juin 2020 au Cameroun, le patriarche a été enterré le jour d’après, dans le respect d’une de ses dernières volontés.
Selon la famille, le patriarche Fotso Victor de son vivant, a demandé à être enterré avec son téléphone portable. Cette volonté du père d’Yves Michel Fotso a été respectée le samedi 20 juin 2020. Puisqu’il est allé sous terre avec son outil de télécommunication. Aucune explication n’a été donnée surtout qu’il convient de souligner que particulièrement en Afrique, les dernières volontés ne se discutent pas. Elles se comprennent comme la parole de l’évangile.
Lors de son inhumation, le patriarche Fotso Victor a été élevé à titre posthume à la dignité de Commandeur de l'Ordre du Mérite Agricole. La médaille a été posée sur son cercueil par Jean Nkuété le Secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), prenant part à la cérémonie d’inhumation du patriarche en tant que représentant personnel du Président de la République. Il faut précisé que le père d’Yves Michel Fotso avait déjà reçu les décorations suivantes : Grand Officier de l'Ordre de la Valeur et Grand Cordon de l'Ordre du Mérite.
La messe de ses obsèques a été célébrée par un collège d'évêques conduits par Mgr Abraham Kome, le président de la Conférence Épiscopale nationale du Cameroun. Fotso Victor Fotso repose dans le caveau familial à Mbouo-Bandjoun. Il est décédé le 20 mars 2020 à Neuilly-Sur-Seine, près de Paris en France. Les membres de sa famille avaient déclaré avant l’arrivée de sa dépouille au Cameroun, qu’après l’inhumation qui s’est faite dans la stricte intimité, qu’il aura aussi droit à des obsèques publiques.
Liliane N.
Emmanuel Talla, selon l’Ong Mandela Center International aurait pris cette décision extrême parce que « abusivement licencié », il n’a perçu ni ses arriérés de salaire, encore moins les indemnités de licenciement.
Les faits tels que rapportés par cette organisation
Dans le document publié dans diverses plates formes, « Mandela Center International » laisse entendre qu’Emmanuel Talla « a été débauché d’une carrière chinoise à Yaoundé en Janvier 2019 par les responsables d’une nouvelle société qui depuis un an, exploite une carrière de pierre à Bandjoun…
Après confirmation comme cadre de cette société et responsable du pont – bascule en Mai 2019, il a été abusivement licencié le 04 Mai 2020 au mépris de l’arsenal juridique régissant le droit du travail, avec ses arriérés de salaire ».
C’est la raison pour laquelle
« Il a décidé ce jour de mettre un terme de façon horrible à ses jours si ses arriérés de salaire et ses indemnités de licenciement abusif ne lui sont pas versés ».
Interpellé et gardé par la police
Dans le même document, « Mandela Center International » fait savoir qu’au-delà de ce « licenciement », Emmanuel Talla « croupit sans assistance, dans les cellules du commissariat de la sécurité publique de Bandjoun… ».
Un fait social qui touche de nombreux Camerounais
Surtout en cette période de crise sanitaire. C’est du moins le prétexte pris par ceux qui choisissent ces dernières semaines de se séparer de leurs employés ou collaborateurs.
Et même si la volonté de mettre un terme à leurs jours n’est pas toujours manifeste ou alors pas de la même manière, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un phénomène de plus en plus inquiétant.
La perte d’un emploi, surtout si l’on a été débauché d’un précédent boulot parce qu’on a démontré qu’on est doté des compétences nécessaires peut « plonger l’être humain même le plus solide dans un état de détresse inimaginable. Jeune ou vieux, personne n’est épargné par le traumatisme que cela engendre et parfois pour y faire face, cela nécessite un suivi psychologique de chaque instant en plus du soutien sans faille de la famille», selon Hervé Nkoa – psychologue.
Les résolutions prises par « Mandela Center International »
Résolue à ce que justice soit rendu à Emmanuel Talla, cette Ong affirme que « Tout sera mis en place pour la préservation des intérêts de la victime conformément à la législation en vigueur dont les indemnités de licenciement prévues par certains articles du code du Travail ».
Nicole Ricci Minyem
C’est au terme de longues joutes et discussions multiformes qu’on est afin parvenu à l’élection ce lundi après-midi du nouveau Maire de la Commune de PETE Bandjoun. La fille de Fotso Victor, MAPTUE FOTSO Nicky Love a été élu au cours d’un scrutin où elle était finalement l’unique candidate.
Palpitante élection. Elle nous a rappelé les élections des magistrats municipaux à la tête des mairies il y a quelques mois, au sortir des municipales. Il était alors question à l’époque pour les conseillers municipaux de choisir entre le candidat du parti selon les principes de discipline du parti, et le candidat qui répondait à leurs aspirations. A chaque fois, il a fallu l’arbitrage d’un commis du RDPC qui devait se charger de faire respecter la volonté de la hiérarchie du parti. Dans le cas d’espèce, c’est à Mr Akame Mfoumou que revenait la responsabilité de faire passer le candidat du parti.
Et c’est ce qu’a visiblement réussi à faire le chef de la délégation du Comité Central à PETE BANDJOUN. Il est parvenu in extremis à désamorcer la bombe. Au terme de plusieurs conciliabules, les parties à l’élection décident de s’accorder. Une entente qui même si elle ne satisfaisait pas les intérêts des deux autres candidats, avait au moins le mérite de faire revenir la paix et de permettre à celui qui allait diriger la Mairie d’avoir une certaine légitimité sur les populations. De plus, il était important de sauvegarder l’unité du peuple Bandjoun qui vient de perdre son plus grand bienfaiteur.
Selon cette entente, le siège de Maire de Bandjoun revient à Maptue Fotso Nicky Love. Le candidat Kengne David devra quant à lui occuper le poste de 1er Adjoint. Chatue Emmanuel (le PDG de Canal 2 International, ndlr) quant à lui sera désigné comme le candidat de la Commune de pété Bandjoun pour le poste de Président du Conseil départemental du koung khi lors des prochaines Élections régionales.
L’élection de la fille de Fotso Victor au poste de maire de Bandjoun suscite beaucoup de questionnements au sein de l’opinion publique. Et même au sein de la communauté Bandjoun, il y a déjà des contestations. On a observé pendant tous les travaux, des jeunes en face de la mairie, tenant des pancartes où on peut lire « Bandjoun dit non à Maptué Fotso Nicky Love. »
C’est l’occasion ici de rappeler que Maptué Fotso Nicky Love qui prend aujourd’hui la conduite de la mairie de Bandjoun a été pendant très longtemps l’adjoint de son père. De ce fait, elle a une bonne connaissance de la circonscription, et elle celle à même de mieux poursuivre, dans la continuité de l’œuvre de son père, le Patriarche de regrettée mémoire Fotso Victor.
Même si Nicky Love s'en est tiré sans égratignures, elle aura tout de même pris quelques rides avant même que son père ne soit inhumé. Elle comprendra désormais que la politique ne s'accommode pas d'état d'âme. La fête pourra commencer dès ce soir autour des agapes chez l'honorable Albert Kouinche.
Mairie de Bandjoun : La succession est ouverte
Stéphane NZESSEU
D’après nos confrères de « Ouest Echos » qui se sont essayés à faire une analyse, le préfet du Koung Khi pourrait être surpris de ne voir qu’une seule candidate au cours de la session spéciale convoquée ce jour.
C’est celui de Maptué Fotso Nicky Love, fille du regretté Fotso Victor qui s’en est allé le 20 Mars dernier. Un fait qui pourrait paraître logique, et qu’on pourrait éventuellement faire passer comme l’héritage légué par l’homme considéré comme le bâtisseur du Bandjoun moderne.
Le patriarche, selon nos confrères, l’aurait préparée à assumer cette tâche, vu qu’elle a pendant longtemps, été son premier adjoint. Plus d’une fois, il lui a d’ailleurs délégué la signature afin, semble – t-il de pallier à ses insuffisances, du fait de ses incapacités devenues chroniques et structurelles à cause du mal dont il souffrait.
Les éventuels candidats doivent taire leurs ambitions
C’est du moins ce que laisse transparaître quelques éléments relevés par Ouest Echos, dans son article. Ceux qui, avec le décès de Victor Fotso, ont cru que l’heure est venue pour eux de prétendre au poste de Maire ont vite déchanté. Au delà de la fidélité des proches du défunt, des amis qui ont su rester loyaux à la famille au-delà de la mort, tout le clan Fotso s’est aligné derrière l’héritière désignée du feue maire afin de dire aux uns et aux autres que le poste de maire de la commune de Pete Bandjoun (Pouomegne) n’est pas vacant.
Ceux des éventuels prétendants, qui refuseraient d’admettre ce fait vont devoir se préparer à livrer une grande bataille car en face d’eux, ils auront la famille dans sa grande majorité.
En plus des amis et « Enfants » de Fotso Victor, à l’instar de l’honorable Kouinche Albert - député et président de la section du Koung Khi Nord à Bandjoun, même si certaines langues font croire qu’il n’est pas aussi féal qu’on pourrait l’attendre.
Les mêmes indiquent qu’il accorde désormais toute son attention à Emmanuel Chatué qui n’entend pas laisser passer une telle occasion. Autres absences fort remarquées, c’est celles de Kengne David, du sénateur Djomo Kamga Honoré, du chef supérieur de Bandjoun et quelques autres grosses têtes de la localité qui du vivant du patriarche, montraient pourtant un empressement parfois comique. Il ne s’agit pour l’heure que de simples supputations.
Les amis constants
A côté des enfants Fotso, nos confrères ont mentionné des noms comme celui du Pr. Lazare Kaptué – Maire de Demdeng qui porte en plus la casquette de Secrétaire général des Communes et Villes Unies du Cameroun…
Nicole Ricci Minyem
Le Festival des arts et de la culture du peuple Bandjoun, a refermé ses portes samedi 16 novembre 2019 dernier.
L’élément phare du Msem Tojom a été la marche culturelle entre Baleng et Bandjoun. Une marche pour magnifier l’excellente relation entre le peuple Baleng et le peuple Badjoun. C'est ainsi qu'une vingtaine de prix et des trophées ont été remis aux meilleurs qui se sont distingués durant le festival. En effet, le peuple bandjounais s’est retrouvé pendant plusieurs semaines autour de leur roi, Sa Majesté Djomo Kamga Honoré pour célébrer leur richesse culturelle.
À noter que dans les traditions ancestrales, le roi Bandjoun est "arrêté" et intronisé par le roi Baleng. Le tout premier roi de Bandjoun était quitté de Baleng pour Bandjoun. D’où ce lien séculaire symbolisé par cette marche sur une vingtaine de kilomètres. Le président du comité d’organisation de l’édition 2019 le député Albert Kouinché a dit mille fois merci aux fils et filles Bandjoun qui ont fortement participé à cette édition, à travers des activités sportives, culturelles, avec en prime, la plus captivante, l’électionde de la Miss Msem Tojom 2019 Devant une dizaine de candidates, Metue Tamo Daniela a été sacrée la plus jolie fille Bandjoun de 2019. Elle est étudiante à l’université de Dschang.
Il est impératif de noter que chaque deux ans, a lieu ce festival qui devient une référence aux côtés des autres comme le Ngouon chez les Bamoun, le Ngondo chez les Sawa ou le Mpo’o chez les Bassa pour ne citer que ceux-là.
Les deux dernières éditions du Msem Todjom celles de 2015 et 2017 avaient été organisées par la communauté Bandjoun du Wouri qui, il faut le dire en passant avait placé la barre très haut avec des innovations diverses.
Le projet souvenir qui n’est autre qu’un secrétariat pour le roi et une salle de réception resteront pour l’éternité.
Pour diversifier, Sa Majesté Djomo Kamga Honoré avait décidé que le Msem Todjom 2019 soit organisée par la communauté Bandjoun de Yaoundé.
Marcel Ndi
Dans le but d'exprimer leur attachement à l'histoire, culture et traditions de leurs ancêtres, les fils et filles bandjoun se rassembleront au tour de leur Roi à l'occasion de cette fête biennale baptisé "Msem Todjoum" du 09 au 16 novembre 2019.
Avec pour thème : "Le groupement Bandjoun : son passé, et son présent artistique, culturel et artistique", les préparatifs de la 8e édition sont sur les rails depuis le 21 septembre dernier.
En effet, plusieurs activités ont été programmées afin de faire rayonner la culture bamileké a l'échelle internationale cette année.
Après la cérémonie d'ouverture il y a de cela quelques jours marqué par une marche sportive en présence des élites intérieur et extérieur, l'honorable Kouinche Albert, élite de la localité et par ailleurs président du comité d'organisation a faire savoir, que durant une semaine,l'on assistera aux nombreuses réflexions sur la consolidation de l'identité artistique, culturel et économique du peuple bandjoun, de la construction d'un meilleur futur du groupement Bandjoun, du rapprochement et de l'intégration de toutes les différentes couches des populations bandjoun de l'intérieur et de la diaspora,mais surtout la contribution au rayonnement de la culture bamileké a l'échelle internationale.
Cette grande rencontre, qui se tient du 09 au 16 novembre 2019, revêt ainsi une dimension culturelle, économique, et commerciale avec des activités de découvertes artistiques, ludiques et sportives.
Pendant une semaine, les visiteurs (élites intérieures et extérieures, invités de marque, personnes ressources, invités surprises et curieux) pourront découvrir les sites historiques, la foire exposition, et la culture Bandjoun.
Marcel Ndi