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L’Organisation non gouvernementale vient de produire une déclaration, dans laquelle, elle condamne fermement le kidnapping des élèves.

«Aujourd’hui, plus de 80 personnes, dont de nombreux enfants auraient été enlevés dans une école de Nkwen, Bamenda, région du nord-ouest du Cameroun. L’UNICEF condamne fermement l’attaque signalée et appelle à la mise en place immédiate et libération inconditionnelle de tous les enfants enlevés. L’UNICEF est profondément préoccupé par les actes de violence signalés», déclare Marie-Pierre Poirier, Directeur Régional du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) pour l’Afrique de Central et de l’Ouest.   

En plus de condamner l’enlèvement de ces élèves, l’UNICEF indique que les attaques portées sur les écoles sont une violation du droit des enfants. «Les écoles doivent être des espaces sûrs et protégés en tout temps», ajoute Marie-Pierre Poirier. Fidèle à ses missions l’Organisation non gouvernementale (ONG) convie les différentes parties impliquées dans la crise socio-politique sévissant dans les régions anglophones, à lui permettre d’apporter une assistance aux populations en détresse. «L’UNICEF est préoccupé par l’escalade du conflit dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun et appelle toutes les parties à autoriser l’accès aux personnes dans le besoin dans les zones touchées», ajoute-t-elle.

A titre de rappel, le 5 novembre 2018, 79 élèves de la Presbyterian Secondary School de Bamenda ont été enlevés par des individus armés. Ces derniers ont aussi réussi à kidnapper un enseignant et un chauffeur. Juste après cet acte, les autorités ont lancé à la recherche des victimes. «L’établissement est quadrillé par les forces de sécurité. Nous n’y avons pas accès», déclarait une source proche de l’établissement scolaire. «Les recherches pour retrouver les otages ont été lancées, la mobilisation est totale», déclaré une autre source ayant pris part à la réunion de crise, qui a été organisée.

Des heures suivant cet enlèvement, une vidéo a été postée. Dans ladite vidéo qui dure 6 minutes, et  obtenue par l’Agence Française Presse, on voit onze garçons d’une quinzaine d’années décliner un à un leur identité et indiquer avoir été enlevés à la Presbyterian Secondary School de Bamenda par les «Amba boys», les éléments de la république imaginaire de l’Ambazonie. «Nous allons ouvrir nos propres écoles ici, nous allons rester ensemble et combattre pour l’+Ambazonie+», l’Etat fantasmé que les séparatistes entendent créer, indique un homme au micro du téléphone filmant la scène. Il est à noter qu’après le kidnapping des élèves, les ambazoniens ont coupé le doigt d’un enseignant. Cela a été fait pour montrer leur engagement à interdire l’école aux enfants.

Le 4 novembre 2018 soit un jour avant le kidnapping des élèves de la Presbyterian Secondary School de Bamenda, c’est l’autorité administrative Nwa Martin Nanjong, Sous-préfet de l’arrondissement de Noni dans le département du Bui, qui a été signalé porté disparu. D’après des sources sécuritaires, tout comme les apprenants de la Presbyterian Secondary School, il a été enlevé par les ambazoniens. Les mêmes sources sécuritaires avaient indiqué que les recherches avaient bel et bien débuté. Mais il est impossible d’en donner plus de précision.

Liliane N.

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Les taux d’acceptation desdites propositions sont de 71% et 73%.

Pour les membres du Groupement inter patronal (GICAM) à l’instar d’Alain Blaise Batongue, l’action du gouvernement est une grande première. «Permettez-moi de saluer et d’appréciez à sa juste valeur, au nom des organisations du secteur privé, la diligence observée dans le traitement de ce dossier par le Ministre des Finances», a déclaré ce dernier qui est en fait le secrétaire exécutif du GICAM. Le 2 novembre 2018, au cours des assises tenues à huis clos et auxquelles ont pris part Louis Paul Motaze le Ministre des Finances (MINFI) et les groupements socio-professionnels, le gouvernement a accepté un certain nombre de propositions du GICAM dans le domaine des réformes fiscales et douanières.

Pour ce qui est de la fiscalité de porte d’après notre source, 27 des propositions du GICAM ont reçu un avis favorable. 10 autres ont reçu un avis réservé et 3 sont en perspective. Le taux d’acceptation atteint est de 73%. Pour ce qui est de la fiscalité intérieure, en d’autres termes les impôts, sur les 83 propositions du Groupement 47 ont reçu un avis favorable. 24 ont obtenu un avis réservé et 12 sont en perspective. Ce qui donne un taux de recevabilité de 71%.

A titre de rappel, le 28 mai 2018, le GICAM a transmis au MINFI, des réformes relatives aux domaines de la fiscalité et de la douane. Ces réformes avaient trait entre autres aux bases de taxation douanière, à la rationalisation des facilités douanières, au renforcement des droits et garanties des redevables, à la facilitation des échanges et à l’amélioration de l’environnement des affaires. Les propositions formulées dans le secteur de la douane portaient sur l’amélioration de la trésorerie et de la compétitivité des entreprises, le renforcement de la justice et de l’équité fiscale et la rationalisation des procédures fiscales.  

De façon concrète la validation des réformes suscitées, d’après les membres du GICAM a ceci de bien que certaines parmi elles, auront des impacts positifs immédiats sur la trésorerie des entreprises. Alain Blaise Batongue fait savoir que certaines desdites réformes vont être prises en compte dans la loi de finances de cette année. «Selon les propres annonces du MINFI, 47 réformes proposées dans le domaine de la fiscalité interne et 27 en matière de fiscalité de porte devraient être prises en compte dans la loi de finances de cette année ! Pour les réformes dont la pertinence a été reconnue par le Ministre des Finances mais leur adoption différée, la définition d’un calendrier de mise en œuvre fera évidemment partie des premiers points que nous aborderons dans le cadre de la concertation permanente désormais consacrée entre le Ministre des Finances et le patronat. Le MINFI a tenu à rappeler que cette instance mixte sera paritaire et équilibrée avec autant de responsables du Ministère des Finances que du secteur privé», ajoute-t-il.

Liliane N.  

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 Les travaux du vendredi 2 octobre 2018 ont été présidés par le sénateur Aboubakary Abdoulaye, le premier vice-président de cette chambre.

Comme les textes le prévoient, c’est en lieu et place du président du Sénat Marcel Niat Njifenji, qu’Aboubakary Abdoulaye a pris les rênes de la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire de novembre, comptant pour l’année 2018. Sans s’étendre sur les raisons justifiant l’absence du président de cette chambre, le sénateur Aboubakary a tout simplement indiqué que la deuxième personnalité du Cameroun «ne peut assister à cette cérémonie».

En fait on sait que Marcel Niat Njifenji a quelques soucis de santé. C’est la raison pour laquelle il a voté le 7 octobre dernier à l’étranger. Il faut rappeler qu’avant le jour de l’élection, un fake news annonçait son décès. La Cameroon radio and television (CRTV) la chaîne nationale avait diffusé un reportage dans lequel on voyait bel et bien le président du Sénat qui s’acquittait de son devoir civique. Le reportage a permis de taire la rumeur relative à sa mort et qui enflammait la toile. «Nous savons que le président Niat n’est pas en forme, mais le Cameroun est un grand pays et nous avons suivi tout à l’heure la prestation de premier vice-président, elle était très bonne. Comme pour dire qu’au Cameroun, il n’y a pas des gens indispensables», affirme un sénateur du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), dans le N°4733 du quotidien Mutations.

Pour revenir à la séance d’ouverture des travaux qui s’est déroulée sans Marcel Niat Nijifenji, le premier vice-président de la chambre haute dans son discours circonstanciel a salué la réélection du Président de la république Paul Biya, à la magistrature suprême. Il a demandé par la suite aux sénateurs de faire en sorte que leurs «missions constitutionnelles concourent effectivement à la réalisation des engagements pris par le Président de la république devant nos citoyens». Aussi il a ajouté «nous accorderons donc la plus grande attention à l’examen du budget 2019, qui malgré le contexte économique et sécuritaire difficile, aura, j’en suis convaincu, pour objectifs principaux la consolidation d’une croissance économique inclusive en vue de la poursuite des grands projets structurants, la résolution des problèmes d’emploi pour les jeunes en particulier et l’accélération de la décentralisation en vue du développement local par le renforcement des ressources mises à la disposition des collectivités territoriales décentralisées».

Comme on pouvait s’y attendre le sénateur Aboubakary Abdoulaye a appelé à la construction et au maintien de la paix au Cameroun. «Notre pays maintenant avancé sur le chemin de la réalisation de ses objectifs de progrès dans la sécurité, la paix, la tolérance, le vivre-ensemble et la cohésion nationale, sous la direction de celui à qui la très grande majorité des camerounais a de nouveau accordé les suffrages (…) Nous devons prioritairement construire et maintenir la paix dans notre pays en travaillant à consolider, chaque jour, les fondements de notre vivre-ensemble».

Liliane N.    

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Parmi ces jeunes, il y a 206 garçons et 9 filles.

Ces futurs footballeurs ont été dénichés au cours des opérations de détection des jeunes joueurs et joueuses organisées par l’Académie nationale de football (ANAFOOT) dans la région de l’Extrême-Nord. Les opérations de détection rendues à leur deuxième édition dans cette zone du pays ont permis de mettre la main sur moins de filles footballeuses. Joseph Atangana détecteur de talents explique cela par la diminution du taux de participation des filles.

Il fait savoir que pour le compte de cette année, l’ANAFOOT a enregistré 9 filles contre 60 en 2017. Du côté des garçons même si ces derniers ont montré un certain intérêt pour le football, il reste toutefois que dans l’ensemble, des manquements ont été soulignés. L’un des techniciens en la personne de Maurice Ndah s’est indigné suite au constat selon lequel, les jeunes ne s’entraînent pas assez. Même s’il faut préciser que l’ANAFOOT est à la recherche des talents naturels.

Les critères sur lesquels ces 215 jeunes ont été retenus sont entre autres l’âge. Il fallait être dans l’intervalle 8 et 17 ans. Sur le terrain, la détection s’est faite sur des parties de matches de football organisées d’abord en équipes de six personnes puis de neuf sous la supervision des experts et des chefs de mission. Cependant il convient de noter qu’il y aura encore une phase de sélection à l’issue de laquelle, sur les 215 jeunes détectés, juste 60 seront retenus définitivement. Après l’Extrême-Nord, les experts  de l’Académie vont se rendre dans la région du Nord pour procéder au même exercice.

A titre de rappel, il faut savoir que l’ANAFOOT a été créé par le décret N°363 du 25 septembre 2014. Dans ledit décret il est dit que ses missions sont: l'initiation et l'encadrement des jeunes à la pratique du football de haut niveau; la formation initiale et continue des formateurs à l'enseignement théorique et à la pratique élaborée du football; le développement de l'expertise nationale dans les  métiers liés au football; la collecte, la conservation et la diffusion de la documentation relative au football; la recherche fondamentale et appliquée aux métiers liés au football.     

Les objectifs de l’ANAFOOT consistent à initier et à encadrer les jeunes à la pratique du football de haut niveau. L’ANAFOOT accorde aussi beaucoup d’importance aux formateurs, qui ont eux aussi bénéficié de sessions pour renforcer leur enseignement théorique et pratique. L’Académie envisage par ailleurs de rehausser l’expertise nationale dans les métiers liés au football, notamment la recherche fondamentale et appliquée. Elle a ouvert depuis l’année dernière l’admission en son sein aux auditeurs libres. Cette mesure a été adoptée pour pouvoir répondre à la demande des parents, désireux de voir leurs enfants bénéficier de la formation dispensée à l’ANAFOOT.

 Il convient de rappeler aussi que le Directeur général de l’ANAFOOT est Carl Enow Ngachu ancien sélectionneur de l’équipe féminine de football du Cameroun. Issa Hayatou est le président du Conseil d’administration. Tous les deux ont été nommés à ces postes par le Président de la république Paul Biya.

Liliane N.

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Les spécialistes révèlent qu’au terme du mois d’octobre qui aura connu un nombre important de campagnes de dépistage, ce sont les deux formes, qui ont été le plus détectées chez les femmes camerounaises.

Le mois d’octobre généralement dédié à la lutte contre le cancer, a permis aux médecins de se rendre compte que les organes de la femme camerounaise plus attaquée par cette maladie sont le sein et l’utérus. Pour ce qui est du cancer du sein, ils indiquent qu’il peut être causé par la mauvaise hygiène de vie. «Le cancer du sein est une pathologie qui survient au niveau du sein de la femme. L’obésité, la consommation du tabac, de l’alcool et des pilules contraceptives», explique le Dr Serge Abogo. Ce dernier en parlant du fait qu’il s’agit d’une maladie multifactorielle ajoute «il y a des gènes qui se développent dans la famille. Les pathologies cancéreuses comme le cancer de l’ovaire, de l’intestin prédisposent aussi les femmes à contracter le cancer du sein».

Pour ce qui est du cancer du col de l’utérus, les spécialistes indiquent que l’une de ses principales causes est les pathologies inflammatoires chroniques. «C’est-à-dire que si vous avez des douleurs, des petits saignements et qu’ils ne sont pas traités à temps, vous êtes exposés», explique le Dr Serge Abogo. Les autres les plus fréquents sont d’après les spécialistes le changement et la multiplicité des partenaires. «Chaque fois que vous avez un rapport sexuel et que le conjoint verse ses secrétions, elles vont au contact du col de l’utérus et réagissent comme un corps étranger. Et développent des anticorps. Ce développement massif des anticorps pour un premier partenaire, un second et un troisième nous ramène à une pathologie inflammatoire chronique et à la fin vous pouvez développer un cancer», décrit le Dr Serge Abogo. Outre ces facteurs, les médecins affirment que s’il y a eu dans le passé, des personnes atteintes du cancer dans une famille, il est possible que d’autres l’ait également.

Dans la liste des facteurs favorables à l’apparition d’un cancer de l’utérus ; ce mois d’octobre aura permis aux femmes de comprendre que le port abusif des serviettes hygiéniques peut être dangereux pour elle. Il faut ajouter audit facteur, la mauvaise toilette intime. «Tous les orifices de l’organisme se nettoient tout seul. Rien ne reste dans le vagin, même le sang sort. Chaque fois qu’on intervient de façon agressive à l’intérieur du vagin, il y a un problème. C’est pareil quand les femmes ont un rapport sexuel même quand il est protégé ont toujours envie d’aller nettoyer. Ce nettoyage détruit la flore vaginale. La flore est là pour protéger le vagin contre les agressions microbiennes», explique le Dr Serge Abogo.

Toutefois, comme à l’accoutumée durant les campagnes, les médecins ont insisté sur l’importance du dépistage précoce. «Le cancer peut guérir plus vite s’il est détecté précocement. Car le cancer commence à un niveau local. S’il n’est pas détecté précocement, il s’étend dans tout l’organisme. Aussi, l’avantage de détecter les lésions de manières précoce au niveau du col de l’utérus permet d’arriver plus vite à la guérison totale. Alors que si le cancer se développe, cela nécessite d’enlever la tumeur et dans certains cas tout le sein», explique le Pr Anne Esther Njom Nlend.

Liliane N.   

Published in Santé

La cérémonie de réception d’accueil du navire présidée par Patrice Melom le Directeur général du Port, a eu lieu le 31 octobre 2018.

Avec ce tout premier bateau pilote baptisé «Kribi Pilots», le Port Autonome de kribi (PAK) fait une avancée pour son autonomie logistique. Le PAK pourra désormais transporter les pilotes à bord des navires qui arrivent ou quittent le Port. On peut donc comprendre la joie du DG qui a déclaré «nous sommes très heureux. Le PAK va crescendo». Il faut souligner que ce bateau pilote encore appelé pilotine, a deux moteurs. Il a une longueur de 12 mètres et dans sa cabine il y a six places. C’est la société espagnole Nasai Boats S.L qui a spécialement construit cet engin pour le PAK. Présent à la cérémonie de réception, Ana Macias Quesada chef de mission Nasai à Kribi a déclaré «le Port de Kribi nous a fait confiance. Alors nous lui donnons le meilleur de nous-mêmes».   

Il faut également indiquer que depuis sa mise en service le 2 mars 2018 et jusqu’au 31 octobre dernier, le Port dirigé par Patrice Melom utilisait un bateau pilote appartenant au Port Autonome de Douala. Le Directeur général du PAK a donc profité de la cérémonie susmentionnée pour saluer la relation existant entre son Port et le PAD. «Le Port de Douala nous donne un sacré coup de main», a-t-il reconnu. Dans l’optique d’acquérir son autonomie complète, on a pu apprendre qu’un deuxième bateau pilote est en train d’être construit par la société espagnole.

A titre de rappel, le PAK vient de rendre public ses performances enregistrées ces derniers mois. La plaquette conçue à cet effet indique qu’il y a eu 190 navires de tailles variées, traités depuis le 02 Mars 2018. 1 300 000 tonnes de marchandises ont été traitées en import comme en export par les nouveaux terminaux après 09 mois d’exploitation. Soit 80 000 tonnes de marchandises manutentionnées en dépit de la mise en exploitation tardive du Terminal polyvalent qui ne date que d’environ trois (03) mois.

Pour ce qui est du volume de marchandises embarquées sur les quais de Kribi, le PAK annonce une évolution constante. 40 000 tonnes au premier trimestre 2018, 270 000 tonnes au 2e trimestre, et 350 000 tonnes pour le troisième trimestre soit un taux de croissance moyen de plus de 300%. «Les volumes de marchandises débarquées ne sont pas en reste, ils s’établissent à 30 000 tonnes au premier trimestre, 247 000 tonnes au deuxième trimestre et enfin 225 000 tonnes. Soit un taux d’accroissement moyen de 360%», peut-on lire dans la plaquette du PAK.

Le nombre moyen d’escales mensuelles traitées dans ledit Port est de 26. Le nombre de destinations internationales couvertes au départ et à l’arrivée du PAK est de 50. Les principales destinations étant la Chine, le Vietnam, les Etats Unis, la France, les Pays Bas et l’Italie. Et, à l’arrivée, la Chine, l’Allemagne, la France, la Turquie et l’Afrique du Sud. Pour ce qui est du trafic de transbordement, il est passé de 3 441 EVP (équivalent vingt pieds) au mois de mars, à quelques 70 000 EVP au 30 octobre 2018. Cela indique le PAK, a été favorisé par le tirant d’eau et la position géographique du Port Autonome de Kribi, ainsi que la qualité des infrastructures, la compétitivité des tarifs et la qualité des services.

Liliane N.

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Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le Directeur technique adjoint de l’entreprise en charge de certains chantiers devant abriter cette compétition, revient sur le passage de la Commission de sécurité de la Confédération africaine de football.

Il convient d’indiquer que l’entreprise Prime protomac est celle qui s’occupe entre autres des chantiers de construction du Stade de Garoua, situé dans la région du Nord du Cameroun. Le weekend dernier, les experts en matière de sécurité de la Confédération africaine de football (CAF), sont allés inspecter les infrastructures dont se charge Prime Protomac. En sa qualité de Directeur technique adjoint de l’entreprise, M. Mahi rapporte que la séance de travail avec lesdits experts s’est bien déroulée. A en croire celui-ci, il n’y a pas eu grand-chose comme recommandations de la part de la délégation de la CAF.

«L’exposé étant assez explicatif pour la mission d’inspection de la CAF-FIFA, les émissaires ont d’abord tenu à identifier, sur les plans et les sites, l’emplacement de la salle de vidéo-surveillance de chaque chantier. Ensuite, l’une des préoccupations majeures de cette mission était l’emplacement des différentes issues de secours des stades. Cette dernière a entraîné l’inspection d’une issue de secours du Stade Omnisports de Poumpoumré débouchant sur une route encore non aménagée. Laquelle issue a retenu une attention particulière des émissaires qui paraissaient préoccupés. Mais nous les avons rassurés qu’elle sera aménagée dans les semaines à venir. D’ailleurs une entreprise dont il ne me revient pas de dévoiler le nom a été éligible pour effectuer les travaux d’aménagement de cette issue», explique M. Mahi.

Pour ce qui est des réalisations faites dans les différents chantiers et en rapport avec la sécurité, le Directeur technique adjoint de Prime Protomac, indique que la société devait se charger du contrôle d’accès. Et leurs ingénieurs en charge du courant faible ont déjà achevé les études du système à mettre en place. «Il s’agit notamment d’un système simple mais efficace, constitué de serrures dotées d’un lecteur de carte dont n’auront accès que les personnes habilitées à accéder dans les locaux dotés de ce système. Il s’agit des différents locaux techniques et de la salle de vidéosurveillance de chacun de nos stades. Pour ce qui est de la protection incendie, nous disposerons dans chaque stade, des poteaux d’incendie alimentés par une bâche à eau de 120m3 dont l’étude et la réalisation des plans sont déjà achevées pour chacun de nos chantiers. Des extincteurs seront également disposés aux endroits minutieusement choisis avec le concours des sapeurs-pompiers dans les différents locaux des stades. La réalisation de ce système sera effective dans nos chantiers dans les semaines à venir», explique M. Mahi.

Dans la même lancée des travaux déjà réalisés, M. Mahi indique que pour ce qui est de l’éclairage de sécurité composé essentiellement des blocs autonomes d’éclairage de sécurité et des blocs autonomes d’ambiance, toutes les réservations ont déjà été effectuées avec le passage des gaines et des câbles à chaque endroit où ils sont prévus. «Il reste tout simplement à les installer, ce qui sera effectif dans les semaines à venir», ajoute-t-il.

A titre de rappel, une délégation d’experts en sécurité de la CAF vient de séjourner au Cameroun. Au terme de sa mission d’inspection ladite délégation conduite par M. Hamidou, le président de la Fédération nigériane de football, après les visites des différents chantiers de la CAN 2019, s’est dite satisfaite.

Liliane N.   

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Les revendeurs évoquent la crise socio-politique dans les régions anglophones pour justifier cette pénurie.

Depuis déjà deux mois, la tomate en fruit manque sur les étals des marchés dans la ville de Bertoua. Du fait de la situation dans les ménages pour essayer de contourner la situation, on a aujourd’hui recours à la tomate en sachet. Les vendeuses en détail à cause de la pénurie sont contraintes de revoir à la hausse leur prix de vente, parce que leur prix d’achat n’est plus aussi le même. «Nous achetons un cageot de tomates de Foumbot à 15 000 FCFA et nous le revendons à 22 000 FCFA. En réalité ça ne nous pose pas de problème parce que nous vendons tout ce que les grossistes nous imposent», déclare Beatrice Mfegue dans le numéro N° 2803 du quotidien Le Jour. Un autre vendeur indique qu’ils passent leurs commandes à l’Ouest et au Sud-Ouest. Cependant ils doivent attendre d’être livrés par leurs fournisseurs.

A la question de savoir ce qui justifie cette pénurie, les vendeurs pointent du doigt la crise socio-politique qui paralyse les deux régions anglophones et affecte aujourd’hui les zones voisines à l’instar de l’Ouest du Cameroun. «Il faut tenir compte de la distance que les produits parcourent pour se retrouver dans la ville de Bertoua. En plus il faut savoir que la crise dans le Sud-Ouest n’est pas de nature à faciliter la tâche car le seul point de ravitaillement n’est que l’Ouest», déclare un grossiste. A l’heure actuelle, les tomates en fruit qui sont présentes sur les comptoirs, ne sont pas de qualité. «Actuellement nous n’avons que des tomates qui nous viennent de Doumbi or ici c’est la saison sèche, non seulement les fruits sont petits, de mauvaise qualité et la quantité ne peut pas satisfaire la demande», affirme une revendeuse.

La situation est quelque peu semblable à Yaoundé. Les seaux de cinq litres chargés de tomates sont dorénavant vendus à 3000 FCFA au lieu de 2500 F. À côté, il y a des tas de composés de six grosses tomates qui coûtent 500 F et trois fruits se vendent à 200 F. Les tas de tomate de 100 F sont rarissimes au marché. Dans certains marchés de la capitale, le prix du cageot de tomates a triplé. Pour en avoir au marché du Mfoundi, il faut désormais débourser entre 13 000 et 13 500 FCFA le cageot qui coutait entre 4500 et 5000 FCFA.

Les ménages les moins nantis sont ceux qui souffrent le plus de cette situation. Lors de la semaine pascale, les revendeurs expliquaient la rareté actuelle des fruits rouges par le fait que, des personnes venant de l’étranger partent s’approvisionner directement en grandes quantités dans les grands bassins de production, qui sont dans les départements du Noun, du Mbam-et-Kim et de la Lékié entre autres.

Liliane N.

   

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Minette Libom Lilikeng et le Comité national en charge de ce projet se sont réunis le 30 octobre 2018 à Yaoundé.

Les assises auxquelles ont pris part Minette Libom Lilikeng, et les membres du Comité national de pilotage du Central African Backbone (CAB) ont porté sur la relance du projet. Il a également été question lors de la 6e session des travaux relatifs au CAB, d’examiner et de procéder à l’adoption des mesures idoines pour l’exécution rationnelle du projet, et à l’évaluation de la mise en œuvre des activités et les recommandations de la réunion du 5 avril 2017. Il a par ailleurs été question d’examiner le plan de travail et le budget annuel 2018. Il faut donc reconnaître que ce projet a connu un long moment d’arrêt. «Les activités du projet ont connu un ralentissement avec la non tenue des sessions de décembre 2017 et de juin 2018 du Comité de pilotage (…) Cette session qui nous permettra de relancer nos travaux en vue de la bonne exécution de ce projet phare pour le développement des infrastructures de télécommunications dans notre pays», a déclaré le Ministre Minette Libom Lilikeng qui présidait les assises.  

A titre de rappel le projet CAB qui est né de la volonté des Chefs d’Etat de la sous-région, a deux composantes: une régionale et une composante pays. Son but est de réduire la facture numérique dans la sous-région, en la dotant d’un réseau de télécommunications faible à haut débit. Par ailleurs avec ledit projet on espère avoir des emplois crées sous toutes leurs formes et parvenir à l’extension de la production des biens et services qui vont contribuer à réduire la pauvreté. C’est donc un projet d’une importance capitale. Aussi le Ministre des Postes a indiqué combien les travaux de la 6e session ont un grand intérêt. «C’est dire que la session de ce jour est particulière parce qu’elle a pour but de relancer les activités du projet CAB et de fixer de nouveaux caps de performance. Cependant je reste convaincue que les travaux de ce jour renforceront notre action commune pour la consolidation des projets accomplis jusqu’ici. Je suis également persuadée que les idées fortes qui découleront des débats seront rapidement intégrées dans le cadre d’une exécution performante de ce projet», a-t-elle confié à notre confrère Défis Actuels N°342.

Le Ministre rappelle que le Comité qui a la charge du  CAB a été mis sur pied pour la mise en œuvre de la composante pays du projet. Son principal rôle est de s’assurer de sa bonne exécution. Il lui revient la tâche d’approuver le programme annuel de travail et le budget, de contrôler la gestion dudit projet et d’approuver les indicateurs de performance. Revenant sur l’importance du CAB Minette Libom Lilikeng affirme «les coûts sont une composante de plusieurs éléments d’investissement. Dès lors que la Banque africaine de développement finance la construction des infrastructures du projet CAB, nous aurons à terme des éléments qui permettront de faire baisser les coûts de télécommunications et Tic».

Liliane N.  

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L’année dernière le pays avait gagné trois places par rapport en 2016. Il était alors à la 163ème place, contre 166e sur 190 économies.

Dans le rapport de Doing Business comptant pour l’année 2019, publié le 31 octobre 2018, le Cameroun fait un recul de trois places avec une note de 47,78 sur 100 points possibles. Il faut noter que ledit rapport a été dressé sur la base de dix indicateurs qui sont, la création d’entreprises, l’obtention d’un permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs minoritaires, le paiement des taxes et impôts, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats et règlement de l’insolvabilité. Le Cameroun occupe donc 186e place sur 190 pour ce qui est du commerce transfrontalier. Pour le paiement des taxes et impôts, il est à la 182e position, et sur le transfert de propriété il est à la 176e place. L’obtention du permis de bâtir reste encore problématique car, le pays est classé 132e. L’accès à l’électricité lui vaut un rang de 129e. L’enregistrement de la propriété : 176e. La protection des investisseurs minoritaires: 140e. Le paiement des taxes: 182e. La résolution de l’insolvabilité : 127e.

Toutefois les moins mauvaises performances du pays sont dans l’obtention des prêts: 73e place et 92e pour la création des entreprises. Le rapport de la Banque mondiale, révèle que le Cameroun a quand même implémenté deux réformes. La première a trait à la facilité de création d’entreprise. «Le Cameroun a facilité la création d'une entreprise en publiant en ligne les avis de constitution de société via le guichet unique», explique la Banque mondiale. En matière d’exécution des contrats (166e), le rapport Doing Business relève que, «le Cameroun a facilité l'exécution des contrats en adoptant une loi réglementant tous les aspects de la médiation en tant que mécanisme alternatif de résolution des conflits».

Cependant avec ce recul, le Cameroun s’est rapproché des pays africains tels que le Gabon 169e, la Guinée équatoriale 177e, la République démocratique du congo 180e. De façon générale, les dix économies qui arrivent en tête du classement annuel du Groupe de la Banque mondiale sur la facilité de faire des affaires sont: la Nouvelle-Zélande, Singapour et le Danemark, qui conservent leur premier, deuxième et troisième rang pour la deuxième année consécutive, suivis de Hong Kong, de la République de Corée, de la Géorgie, de la Norvège, des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’ex-République yougoslave de Macédoine. La Somalie est dernière dans ce classement.

Le premier rapport Doing Busines a été publié en 2003. Il portait sur cinq ensembles d’indicateurs dans 133 pays. Et depuis ce temps-là, plus de 3 500 réformes de l’environnement des affaires ont été engagées dans 186 des 190 économies prises en compte dans le rapport Doing Business.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01