Une attitude qui leur a valu d’être passé à tabac par une foule en furie qui refuse que de tels agissements aient cours dans leur environnement.
Fort heureusement pour eux, Jules Picquard T. et Gilles Bernabé N. G. élèves en classe de 1ère C et de 1ère D au Lycée de Bangang Fokam – Commune rurale du Ndé ont été sauvés par le chef du village. Ce dernier a requis l’intervention des gendarmes qui ont interpellé les deux individus.
Pour les habitants du coin, Jules Picquard T. et Gilles Bernabé N. G sont membres d’un réseau qui veut étendre ses tentacules dans la localité : « En réalité, ils ne sont pas des élèves. Ce sont des homosexuels en progression et ayant la ferme intention d’étendre leur réseau. Nous n’allons pas les laisser faire et chaque fois que l’occasion nous sera donnée, nous allons les traquer. Nous ne connaissons pas cette affaire chez nous. Nos ancêtres ne nous ont pas légué comme héritage… ».
Selon certains confrères de la presse locale, les deux adolescents ont été pris la « main dans le sac » le 18 Mai 2021, au lieu – dit Centre du village. Au-delà de leur démarche et de leur gestuelle marquée par des élans de féminité, Ils se sont lancés dans une violente dispute ; Et, ceux qui les ont interpellés révèlent que « C’est à ce moment que les derniers doutes ont été levés. Nous avons exactement su à qui nous avons à faire…
Celui qui, pendant leurs accouplements subit les assauts de l’autre se plaignait ouvertement de s’être fait sodomiser plusieurs fois, sans contrepartie. Même la foule, ameutée par cette querelle hors du commun, n’a pas découragé les deux tourtereaux, qui ont continué à se chamailler ».
L’homosexualité : Cette gangrène qui semble de plus en plus prendre de l’ampleur
Et dans laquelle les jeunes enfants plongent, au grand désarroi des parents. Les réseaux sociaux y contribuent fortement étant donné qu’ils ne sont point contrôlés ; les adolescents y surfent, trouvent des informations qui, en principe doivent être contrôlées.
Pour des raisons parfois mercantiles, ils sont soudoyés par des sugar dady. Ces derniers leur demandent de dévoyer ceux de leurs amis et camarades, faibles d’esprit ; Ceux-ci se laissent emporter par les mirages, utilisés et enfin finir derrière les barreaux, lorsqu’ils ne sont pas tués.
Défense des droits des homosexuels au Cameroun : Une fumisterie qui ne risque pas de prospérer.
Et les lois à ce propos sont claires. L’Article 347 du Code Pénal Camerounais, promulgué par la loi no 2016/007 du 12 juillet 20167 :
« Est punie d’un emprisonnement de six (06) mois à cinq (05) ans et d’une amende de vingt mille (20 000) à deux cent mille (200 000) francs, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe».
Nicole Ricci Minyem
La délégation régionale affirme avoir un taux de couverture de programme de 100% pour les établissements confessionnels et 95% pour les établissements publics.
Si l’année dernière, la région du Centre avait présenté aux examens officiels un effectif de 190 192 élèves, en 2021 il y a 226 091 apprenants. Gilbert Kingue Moudoute, le sous-directeur des examens, des concours et de la certification au ministère des Enseignements Secondaires, a apporté une explication sur la différence observée entre 2020 et 2021.
«Le taux d’échec a augmenté depuis cinq ans au niveau du second cycle. Les classes de Seconde, Première et Terminale hébergent également beaucoup de candidats libres. Il y a cumul d’effectifs. Néanmoins, nous sommes sereins quant à la préparation des examens officiels», a-t-il déclaré dans l’édition de ce 10 mai 2021 du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Pour ce qui est du niveau de couverture des programmes, les autorités de la région du Centre, affirment qu’il est satisfaisant.
«Nous avons effectué des cours en salle et à distance. Et quand nous additionnons ces deux approches, nous nous rendons compte que les confessionnels sont à 100% et les établissements publics à 95%. On peut conclure que les programmes ont été couverts de manière convenable», déclare Jean Paul Marcellin Mebada le Délégué régional.
Ne pouvant pas oublier le fait que les examens de cette année encore vont se dérouler dans un contexte marqué par la crise sanitaire due à la pandémie du Coronavirus, les autorités de la région du Centre affirment que les dispositions ont été prises. Il se trouve que Pauline Nalova Lyonga le ministre des Enseignements Secondaires, «a mis à la disposition de la délégation régionale 140 000 masques de protection, 1 820 cartons de savon et gels hydro-alcooliques. Les kits seront distribués à partir de la semaine prochaine dans tous les établissements publics et privés», rapporte Cameroon tribune.
Liliane N.
La musicienne camerounaise est inconsolable ce mardi, 27 octobre 2020 sur sa page Facebook à propos du massacre des élèves à Kumba, dans la région du Sud-Ouest le 24 octobre dernier. L’artiste fait observer que cet autre crime de trop, montre que la barbarie a atteint le seuil de l’intolérable dans la partie anglophone camerounaise en crise depuis 2016.
L’artiste musicienne réagit en exprimant son désarroi à la suite des tristes évènements de Kumba. En effet, l’attaque d’une école privée dans cette localité du Sud-Ouest Cameroun, a entraîné la mort de 7 enfants et une dizaine de blessés, selon un bilan officiel. Sur sa page Facebook, Charlotte Dipanda condamne vivement ce crime lâche et ignoble. « Cette barbarie est insoutenable », a écrit l’artiste. Elle ajoute par ailleurs en dénonçant avec force ce drame qui endeuille la Nation camerounaise entière : « Trop c’est trop. La barbarie de trop à Kumba. Combien de morts faut-il pour que vous arrêtiez cette guerre ? Tuez des enfants ? Mon Dieu c’est insoutenable ».
Il faut dire que, outre Charlotte Dipanda, des voix s’élèvent de l’interieur comme de l’extérieur du Cameroun pour dénoncer l’attaque criminel et inhumain contre des enfants qui n’ont eu pour seul tort que la quête du savoir à l’école.
Selon les Nations Unies, les enfants « ont été tués par des coups de feu et des attaques à la machette ». Ce sont des écoliers de 9 à 12 ans du collège Mother Francisca International Bilingual Academy à Kumba.
Aux dernières nouvelles, une mère ayant perdu ses 4 enfants dans cette attaque est morte à la suite à ce drame, ne pouvant pas supporter la nouvelle, apprend-on de sources crédibles.
Innocent D H
C’est à travers une déclaration rendue publique en date du 25 octobre 2020 que le Barreau du Cameroun s’insurge contre l’attaque perpétrée à l’école Mother Francisca International Bilingual Academy (Mofriba) de Kumba. Pour le Barreau, aucune cause, aucun argument ne peut justifier cet acte à la fois odieux, barbare, criminel et lâche.
Dans sa déclaration, le Barreau du Cameroun rappelle d’abord les tristes faits de la journée de samedi à Kumba. « Le 24 octobre 2020, l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academy (Mofriba), situé dans l’arrondissement de Kumba II, a été le théâtre d’une cruauté, d’une barbarie et d’une inhumanité intolérable. Selon les premières informations, un groupe d’hommes armés, a fait irruption dans ladite école et ouvert le feu sur ces enfants, qui n’avaient commis pour seul crime que d’exercer leur droit de s’instruire. Le bilan toujours provisoire fait état de 7 enfants décédés et 12 blessés en soins intensifs », indique l’ordre professionnel des avocats.
Face à ces actes d’une cruauté inqualifiable, le Barreau convoque la convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant du 20 novembre 1989 qui est sans équivoque dans son préambule : « l’enfant en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux ». « A ce titre, chaque enfant a le droit d’aller à l’école d’être protégée de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation, le droit de ne pas faire la guerre, ni la subir », note-on dans la déclaration.
La posture du Barreau
De ce fait, le Barreau du Cameroun condamne avec force la mutilation et l’assassinat de sang froid de jeunes enfants innocents au sein de leur école à Kumba dans la région du Sud-Ouest. L’ordre martèle en outre qu’aucun combat, aucune cause, aucun argument ne peut justifier cet acte à la fois odieux, barbare, criminel et lâche.
« Dans l’attente des résultats de l’enquête qui permettra d’établir les responsabilités et de traduire devant les autorités administratives les auteurs de ces crimes ignobles afin qu’ils soient jugés conformément aux lois de la République, le Barreau du Cameroun invite les pouvoirs publics, à assurer de façon particulière, la sécurité autour des établissements scolaires, universitaires ainsi qu’autour des aires de jeu et de plaisance pour nos enfants, qui ne devraient plus subir la violence inacceptable d’individus aux besoins inavoués », lit-on dans la déclaration signée par Me Claire Atangana Bikouna, Bâtonnier de l’ordre professionnel des avocats du Cameroun.
Aux familles si durement éprouvées, le Barreau du Cameroun adresse ses sincères condoléances et son réconfort. Il appelle par ailleurs, les camerounais dans leur ensemble à garder en esprit l’exhortation de la Déclaration des Droits de l’Enfant du 20 novembre 1959 qui énonce dans ses dispositions pertinentes que « l’humanité se doit de donner à l’enfant le meilleur d’elle-même ».
Signalons enfin que dans cette déclaration, le Bâtonnier de l’Ordre invite l’ensemble des avocats, en signe de solidarité, « à faire observer, le mardi 27 octobre 2020, à l’orée de chacune des audiences, une minute de silence pour le repos paisible et le prompt rétablissement, de ces innocentes victimes ».
Innocent D H
Dans une tribune publiée ce dimanche 25 octobre 2020, le secrétaire à la communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) condamne d’un ton ferme la tuerie des 06 élèves à Kumba dans la région du Sud-Ouest Cameroun. Jacques Fame Ndongo martèle que ces terroristes sans conscience n’anéantiront jamais la République.
« Lovées dans l’Olympe scintillant de leur pureté, de leur candeur et de leur soif du savoir, les six élèves massacrés hier à Kumba par des séparatistes loufoques, baroques et forcenés parlent à la conscience universelle. C’est l’humanité qui est flagellée, ulcérée et crucifiée. C’est la condition humaine qui est stipendiée et abâtardie », postule d’entrée de jeu, le secrétaire à la communication du Comité central du RDPC.
Jacques Fame Ndongo ne comprend pas comment des humains peuvent-ils arriver à commettre ces genres de crimes, s’ils ne sont des « illuminés moyenâgeux, des sado-masochistes ». « J’accuse les barbares qui massacrent des innocents avec un cynisme inégalé. J’accuse les scélérats qui s’opposent à l’école, à la connaissance, à la compétence, c’est-à-dire à l’avenir du Cameroun, de l’Afrique, du monde », dénonce-t-il. Il condamne ainsi avec la dernière énergie ces « sado-masochistes qui se complaisent dans la sauvagerie la plus abjecte. J’accuse ces brigands sécessionnistes qui exterminent la jeunesse camerounaise si talentueuse, si inventive, si géniale. J’accuse ceux qui égorgent le Cameroun de demain ».
Ces sanguinaires vont répondre de leurs actes macabres quel que soit le temps que ça mettra, croit fermement le Ministre d’Etat, Ministre de l’enseignement supérieur (Minsup). D’ailleurs, « L’Histoire retiendra qu’ils ont voulu assassiner le Cameroun. Ils ont plutôt tué leurs desseins macabres et rétrogrades. Leur combat est voué à l’échec : toute la Nation est mobilisée contre ces sadiques sanguinaires. Honnis soient ceux qui les soutiennent, implicitement ou explicitement, parce qu’ils veulent vouer aux gémonies le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef des armées, S.E Paul BIYA, apôtre de la paix, de l’unité, du progrès et de la coopération rénovée, dans une Humanité juste et équilibrée », fait savoir l’Homme politique.
D’un ton ferme, Jacques Fame Ndongo interroge ces « Wisigoths des temps modernes ». « Terroristes sans conscience, avez-vous une âme, qui s’attache à la conscience universelle ? avez-vous une conscience pour AIMER nos enfants, vos enfants, nos élèves, nos élèves qui sont la fleur et le nectar du Cameroun ? », écrit-il.
Le secrétaire à la communication du parti du flambeau est sans équivoque, la République ne sera jamais anéantie. « La République est debout. Sous la houlette du Chef de l’Etat, S.E Paul BIYA, la République avance, fière, digne, intrépide et déterminée, avec tous et pour tous, dans la légalité, la fraternité et la solidarité », indique le Minsup.
Le Pr Jacques Fame Ndongo déclare pour finir, « Honte aux prétendus « libérateurs du peuple » ou « chasseurs du Président démocratiquement élu » : ils rêvent de prendre en otage l’école et les élèves, c’est à dore l’avenir de notre cher et beau pays : « L’école n’est pas une arène politique. L’école aux écoliers, la politique aux politiciens » (dixit S.E Paul BIYA, Yaoundé, le 4 octobre 1991) ».
Innocent D H
Ils sont réunis au sein du CODE (Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora), du Cercle Belgo-Africain Pour la Promotion Humaine, du Mouvement de février 2008 au Cameroun, du Collectif National contre l’Impunité au Cameroun, de l’Action Solidaire Internationale, de la Fondation MOUMIE, du Comité Citoyen pour la Libération des Prisonniers Politiques au Cameroun, Action Solidaire Pour Marafa (ASMA).
Le samedi 24 octobre 2020, des individus armés ont fait irruption dans une école du quartier Fiango à Kumba, chef-lieu du département de la Mémé, région du Sud-ouest Cameroun et massacré d’innocents enfants dont le seul tort est d’être allé à l'école. On dénombre provisoirement à ce jour 06 morts et plus d'une dizaine de blessés. Face à ce massacre d’enfants de trop qui vient s’ajouter à celui de Ngarbuh en février 2020, la diaspora camerounaise de Belgique monte au créneau.
« A chaque meurtre, les populations accusent les milices séparatistes ou les forces de l'ordre d'être à l'origine des atrocités. Nous condamnons sans réserve ces crimes barbares et lâches et plaidons pour qu’une enquête sérieuse soit conduite dans les meilleurs délais et que les responsables de ce massacre de Kumba soient poursuivis et punis conformément à la loi », indique cette diaspora.
Elle relève en outre que dans les régions anglophones du Cameroun, depuis 2017, une partie des forces sécessionnistes a acquise des armes et équipements militaires au même titre que l'armée régulière. « D'autres groupes armés aux ambitions floues ont également vu le jour dans cette partie du territoire camerounais. Le pouvoir central de Yaoundé qui a toujours pensé à l'option militaire dans la résorption de cette crise anglophone dans le contexte de cette guerre asymétrique a jusqu'ici contribué inéluctablement à l'échec de l'établissement de la paix durable et constructible dans cette partie du territoire camerounais. Ailleurs, lorsqu'une telle figure s'est présentée, les parties ou la partie belligérante la plus diligente, a provoqué des négociations ou des médiations nationales et mêmes internationales avec pour corollaire le cessez-le feu et le rétablissement de la paix », précise-t-elle.
En présentant ses condoléances aux familles éprouvées et souhaitant un prompt rétablissement aux blessés, la diaspora camerounaise de la Belgique condamne toute tentative de récupération politique par des aventuriers sans foi ni loi qui n’ont aucun schéma alternatif crédible et légitime de sortie de crise.
Propositions
Aux autorités camerounaises, la diaspora demande : de prendre en urgence toutes les mesures nécessaires afin que les présumés assassins des civils dans le NOSO soient retrouvés avec diligence et mis aux arrêts ; de s’assurer que les présumés assassins des civils, que ce soit du côté des groupes séparatistes ou du côté de l’armée régulière, bénéficient d’un procès équitable et puis conformément à la loi s’ils sont reconnus coupables ; faire mener immédiatement une enquête exhaustive, indépendante et impartiale sur les violences dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis le début de la crise ; et enfin, respecter les dispositions de la Charte africaine des Droits de l’homme et des Peuples ainsi que tous les instruments connexes qui garantissent l’intégrité physique et physiologique des peuples.
Cette diaspora invite la classe politique camerounaise, à s’unir aux organisations de la société civile afin de chercher des solutions durables à ces attaques qui continuent à endeuiller les familles camerounaises. Le dialogue national initié il y a de cela un an par le pouvoir de Yaoundé n'étant qu'une foire sans fondement dont les résolutions ne pouvaient contribuer qu'à cette situation de ni paix et de ni guerre que nous visons actuellement dans les régions anglophones du Cameroun.
Au peuple camerounais, la diaspora de Belgique fait savoir que, l’heure est venue de ne plus se limiter à pleurer nos morts et à dénoncer les crimes dont nous sommes en permanence victimes. Il faut maintenant des actes concrets et efficaces.
Enfin, elle adresse aux Etats frères africains que, le drame camerounais ne peut plus être regardé avec indifférence. Lorsque la case du voisin brûle, la tradition africaine impose à chacun d’agir pour éteindre le feu. Ces années de massacres et de souffrances au Cameroun sont un profond déshonneur pour l’ensemble de notre continent.
Innocent D H
Dans une série de posts ce samedi sur son compte facebook après la survenue du drame de Kumba où des élèves ont été tués, la députée du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN) exprime sa tristesse tout en condamnant cette cruauté. Selon l’élue du peuple, rien ne justifie la prise d’arme contre la République. Elle appelle par conséquent, l’Etat et le peuple à être solidaires face à ces hors la loi.
« #EndAnglophonesCrisis ! Nous devons agir et vite ! Ces enfants voulaient juste fréquenter, s’éduquer, quelle cruauté ! Rien ne justifie la prise d’arme contre la République », s’exclame à plusieurs reprises l’honorable Nourane Foster.
Face à ce triste évènement qui plonge le Cameroun tout entier dans le deuil, la députée PCRN appelle l’Etat et le peuple camerounais à « être fermes, compacts et solidaires ». « Ils sont allés trop loin ! #JeSuisKumba ! Rejettons définitivement le terrorisme de ces terroristes sans foi ni loi. Sincères condoléances », a publié l’honorable.
L’élue du peuple ne manque d’indiquer, « Les hors la loi et complices continueront les intimidations et la terreur ! Face à cela nous devons rester solidaires, courageux et fermes ! Le peuple ne cèdera pas face aux terroristes. DESOLIDARISEZ VOUS D’EUX. #JeSuisKumba », a écrit Nourane Foster.
Précisons que Cabral Libii a aussi réagi sur la toile quelques heures après la survenue du drame de Kumba. Dans une publication intitulée « De la barbarie à la sauvagerie ! », le député PCRN a écrit : « Des terroristes viennent encore de frapper durement des jeunes élèves à Kumba. Des innocents qui ne cherchaient qu’à s’éduquer pour construire l’avenir de l’humanité. Quelle cruauté ! Quelle infamie ! Sincères condoléances aux familles des victimes. Que les coupables de cette boucherie soient traqués et traduis devant la justice. La République ne doit jamais faiblir et survivra à ces soubresauts. J’en appelle à l’unité nationale et transpartisane pour faire face au terrorisme et préserver l’unité nationale ».
Cabral Libii fait aussi savoir : « Il faut être particulièrement inhumain, narcissique et insensé pour penser que tuer froidement des élèves peut rallier la communauté internationale à une cause. Il faut être désespérément fou pour penser que l’Etat peut fléchir, que les institutions d’un pays peuvent s’arrêter de fonctionner parce que des terroristes sèment l’horreur. L’Etat doit prendre ses responsabilités avec une fermeté à la mesure de l’honneur. Que ceux qui légitimement portent les revendications anglophones prennent leurs distances physiques et morales avec l’animalité ».
Innocent D H
Le président national du Parti des Démocrates camerounais vient de réagir sur la toile à la suite de l’attaque meurtrières des élèves à Kumba au Sud-Ouest Cameroun ce samedi, 24 octobre 2020. Denis Emilien Atangana au nom de sa formation politique, adresse ses sincères condoléances aux familles si durement éprouvées et indique que le FDC fera dans les prochains jours une descente dans cette ville pour soutenir les familles des victimes.
« J’ai le cœur meurtri depuis quelques heures suite à l’attaque violente dans un établissement d’enseignement secondaire à Kumba. En effet, de jeunes camerounais qui voulaient juste recevoir une éducation, de jeunes camerounais innocents ont été violemment abattus par des personnes non identifiées mais tout laissant croire qu’il s’agirait des personnes qui se font appeler ambazoniens », écrit le président national du FDC.
Au regard de cet ensemble de faits qui plongent une fois de plus des familles dans le malheur, le FDC condamne avec la dernière énergie cette attaque meurtrière. « A juste trois semaines de la reprise des cours, ceci est inacceptable et nous appelons une fois de plus le Gouvernement à prendre ses responsabilités. Vouloir laisser que tout va bien, est un véritable mensonge pour la population. Qui aura donc encore le courage d’envoyer son enfant dans une école au Sud-Ouest ou au Nord-Ouest ? Voilà donc deux régions véritablement paralysées depuis des années mais on veut nous laisser croire que tout va bien », indique en outre, le président national de ce parti.
Pour le FDC, le Gouvernement doit prendre en urgence ses responsabilités pour régler ce problème qui va de mal en pire, selon le parti politique. « Le FDC adresse ses sincères condoléances aux familles si durement éprouvées et fera dans les prochains jours une descente dans cette ville pour apporter son soutien aux familles des victimes », écrit enfin Denis Emilien Atangana.
Innocent D H
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale demande des châtiments pour les auteurs du meurtre des élèves, survenu ce samedi 24 octobre 2020, dans la ville de Kumba, région du Sud-Ouest.
Alors que la nouvelle du drame survenu ce samedi 24 octobre 2020 à Kumba se répand comme une traînée de poudre, les réactions des hommes politiques ne cessent aussi de se multiplier. Au premier rang des dites réactions, il y a celle de Serge Espoir Matomba l‘ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018. De façon ferme, il réclame justice pour ces enfants qui ont été pris pour cible par des séparatistes opposés au fonctionnement des écoles dans les régions anglophones.
«Halte au massacre des enfants à Kumba! Encore un drame insupportable. Refusons la banalisation de la violence. Aucune excuse et aucun pardon pour les coupables. Ils doivent être châtiés», a écrit Serge Espoir Matomba.
Rappel
Il convient de rappeler que depuis que les groupes armés ont vu le jour dans la crise anglophone, les séparatistes se sont toujours opposés à ce que les enfants aillent à l’école. Ils ont brûlé les écoles publiques et même confessionnelles. Ils s’en sont pris aux enseignants. Certains ont été kidnappés. D’autres ont été tués.
Rentrée scolaire 2020-2021
Au début de cette rentrée scolaire, les séparatistes ont posé des conditions au gouvernement. Ils ont demandé entre autres que l’hymne national du Cameroun ne soit plus exécuté dans les établissements scolaires situés en zone anglophone.
«Aucune école gouvernementale ne rouvrirait à moins qu'elle ne change de nom en «écoles communautaires », «les écoles doivent respecter les jours de villes mortes» , «pas de chant de l'hymne national camerounais dans les écoles», « pas d'enseignement de l'histoire du français et du Cameroun français dans les écoles», «l’enseignement des langues maternelles doit être encouragé» et enfin, «toutes les écoles doivent prendre des mesures adéquates pour protéger les élèves et les enseignants du Covid 19», ont écrit les séparatistes dans une déclaration rendue publique.
Liliane N.
Le but de ces deux semaines de cours de remise à niveau est de pouvoir jauger le niveau réel des enfants.
Les élèves doivent avoir deux semaines de cours de remise à niveau dès la rentrée scolaire prochaine. Pauline Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) a déjà donné cette instruction aux différents chefs d’établissements scolaires. Elle l’a fait lorsqu’elle procédait au lancement solennel de la rentrée pédagogique au Lycée bilingue technique de Nkolbisson à Yaoundé.
S’exprimant sur la question sur les antennes de la Crtv, le Pr Catherine Awoundja Epse Nsata a déclaré : «je demande aux enseignants de se mettre résolument au travail dès la rentrée et de se dire que ces enfants viennent de passer beaucoup de temps à la maison, et qu’il va falloir une remise à niveau pendant tout au moins deux semaines. Pendant cette période, ils vont procéder aux activités d’intégration qui leur permettent de jauger le niveau réel de ces enfants. Ils vont ainsi consolider les acquis».
Il convient de rappeler que c’est depuis le 17 mars 2020, que de nombreux enfants ont été contraints de rester à la maison à cause de la pandémie du Coronavirus. Parmi les mesures gouvernementales entrant dans la stratégie de lutte contre la Covid-19, Joseph Dion Ngute et ses collaborateurs avaient opté pour l’arrêt momentané des cours. Et à la date du 1er juin 2020, seuls les candidats aux examens officiels avaient été autorisés à reprendre les classes, pour pouvoir préparer lesdits examens, qui se sont déroulés entre juillet et août.
La décision de faire des cours de remise à niveau aux élèves durant deux semaines dans le contexte sus brièvement présenté, semble donc justifiée.
Liliane N.