Le 31 octobre 2018, ils ont reçu des mains de Jalel Snoussi l’Ambassadeur tunisien, leurs visas.
C’est une nouvelle vague d’étudiants camerounais qui iront s’instruire dans les Universités tunisiennes. Ils sont tous inscrits au premier cycle des études universitaires. Accompagnés de leurs parents, ils ont reçu leurs visas au cours d’une cérémonie présidée par le Diplomate Jalel Snoussi. Celui-ci les a demandé d’être des modèles durant les trois années que va durer leur formation. Aussitôt ladite cérémonie achevée, ils ont pris le vol pour ce pays ami et partenaire de bonne date du Cameroun. Ils seront inscrits dans les filières mathématiques, génie civil, santé et tourisme.
En réalité, les étudiants qui devaient bénéficier des bourses tunisiennes pour le compte de l’année 2018-2019, devaient être au nombre de 26. C’est le nombre de places que ce pays partenaire avait mis à la disposition des apprenants camerounais. Mais juste 20 dossiers ont été déposés au Ministère de l’Enseignement supérieur (MINESUP). Les postulants devaient avoir eu une note égale ou supérieure à 14 sur 20. Sur les 20 dossiers que le MINESUP a reçus, 17 ont été retenus. Du nombre admis à aller poursuivre leurs études en Tunisie, 12 ont souhaité s’y rendre en ce moment. Les autres restent attendus à l’Ambassade pour les modalités d’usage.
Pour ce qui est du fait que le Ministère n’ait pas pu présenter le nombre d’apprenants voulus par la Tunisie, les responsables indiquent que les postulants n’avaient pas tous la note égale ou supérieure à 14 sur 20. Durant la cérémonie suscitée, Thérèse Ndoko Epse Wanah Titumbe Directeur de l’assistance des œuvres universitaires a plaidé pour que la moyenne requise pour bénéficier de la bourse soit revue à 13 sur 20.
A titre de rappel l’année dernière, 11 étudiants camerounais avaient bénéficié de la bourse tunisienne. A la cérémonie de remise de leurs visas, l’Ambassadeur de Tunisie au Cameroun avait indiqué que pour avoir la possibilité d’aller se former dans son pays, il faut impérativement avoir passé l’examen du baccalauréat avec une moyenne de 14/20. Comme pour cette année, 26 apprenants n’ont pas pu répondre positivement au critère relatif à la note. Sur les 26 places disponibles, le Ministère de l’Enseignement supérieur n’a proposé que 14 noms et sur la base de la liste proposée par ce département ministériel, juste onze bacheliers ont été retenus.
C’est depuis 1970 que la Tunisie offre des bourses d’étude aux étudiants des pays francophones. Pour les cinq dernières années plus de 50 étudiants camerounais ont profité du précieux sésame. Lesdites bourses offertes s’inscrivent dans le renforcement de la coopération Sud-Sud.
Liliane N.
Arrivés en terre camerounaise depuis le weekend dernier, les experts de l’instance faîtière du football africain font des descentes sur les différents sites qui vont abriter les matches de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019.
A ne pas confondre avec la troisième mission d’inspection de la Confédération africaine de football (CAF), la Commission de sécurité de l’instance mène son travail aux côtés des autorités camerounaises, notamment le Ministre des Sports et de l’Education physique. Avant la visite de ce 1er novembre 2018 qu’elle effectue en ce moment dans la ville de Douala, elle était d’abord à Bafoussam dans la région de l’Ouest, précisément au stade Omnisport éponyme qui abritera les matches de la poule D de la compétition.
La délégation composée de quatre membres, a pu voir les 63 caméras haute définition qui permettent depuis la salle de contrôle d’avoir une vue générale dudit stade. Il y a des voies sécuritaires, une centaine de points fixes et un poste de sécurité, tous équipés qui permettent aux forces de maintien de l’ordre disposées à ces endroits d’intervenir rapidement pour maîtriser tout acte de d’insécurité. Il y a également un dispositif d’alerte qui permet de déclencher automatiquement le mécanisme devant éteindre promptement un début d’incendie. A Bafoussam la délégation a regardé le dispositif sécuritaire dans les stades d’entrainement et les hôtels.
Le 28 octobre 2018, les quatre membres de la Commission de sécurité de la CAF, se sont rendus au chantier de construction du stade d’Olembe, à Yaoundé. Au préalable ils ont été reçus en audience par Bidoung Kpwatt le Ministre des Sports, par Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale, par Martin Mbarga Nguele le Délégué général à la Sûreté Nationale qui est aussi le président de la Commission interministérielle de sécurisation de la CAN total Cameroun 2019 et le Ministre Délégué à la présidence chargé de la Défense.
Pour rappel la délégation des experts de la CAF qui est présentement à Douala, est composée du Colonel Major Djibrilla Hima, du président de la Fédération nigériane de football M. Hamidou, Christian Emeruwa du Nigéria, Serges Dumortier de la Suisse et le Général Jean Bosco Kazura du Rwanda.
PROGRAMME ET ITINÉRAIRE DE LA COMMISSION DE SECURITE DE LA CAF À DOUALA
Départ: HÔTEL STARLAND -carrefour marché ndogpassi- carrefour yassa-COMPLEXE SPORTIF DE JAPOMA-Tradex yassa- marché ndogpassi -Tunnel aéroport - camwater - vallée de besseke-Boulevard Le clerc - marché sandaga-Safel bonantone - Trois boutiques- Feu Rouge Bessengue - Avant carrefour Agip- STADE DE LA RÉUNIFICATION- ET ANNEXE- Camtel Bependa - Ecole publique Deido - Prolongement Boulevard de la République- Rond point Maetur - Marché Bonamoussadi -STADE DE BONAMOUSSADI -Rond point Maetur-PAUSE HYGIÉNIQUE ( Peninsula Plaza)- Terminus Bonamouang-Carrefour Deido plage- Rue Kotto -Safel Bonantone-Rond point 4 ème - HÔTEL AKWA PALACE - Carrefour Soudanaise-HOTEL RESIDENCE LA FALAISE- STADE MBAPPE LEPPE-Pont Joss - Poste de Bonanjo - Services du Gouverneur-HOTEL PULLMAN - HÔTEL SAWA-Carrefour EMI - I migration - Residence du Gouverneur - carrefour marché des Fleurs-AEROPORT INTERNATIINAL DE DOUALA.
Liliane N.
Il est aussi attendu une création de 110 emplois dans les unités de transformation des dérivés de ce fruit.
D’après les experts, la filière de production de l’anacarde encore appelé noix de cajou, est porteuse. Si le Cameroun met en place des mécanismes permettant le développement de ladite filière, il pourrait en tirer des gains impressionnants. Fort de ces observations, en date du 17 octobre 2018, au cours d’un atelier organisé à Yaoundé, la stratégie nationale du développement de cette filière a été validée. Et aujourd’hui on retient dudit atelier que, le pays prévoit d’ici 2023 de vendre sur le marché international au moins 8000 tonnes de noix de cajou par an. Il bénéficie de l’accompagnement de son partenaire la GIZ Cameroun à travers son Programme d’appui au développement rural (PADER). Il faut préciser que la GIZ est un organisme en charge de la coopération allemande. Aussi le projet est piloté par le Ministère camerounais en charge de l’Agriculture et du développement rural.
Pour ce qui est des projections de vente des dérivés de l’anacarde comme les amendes blanches et les amendes grillées de cajou sur la même période, elles se chiffrent au minimum de 200 tonnes chacun par an. La production de 10 000 tonnes d’anacarde par an à l’échéance 2023 pourra générer un chiffre d’affaires annuel d’au moins 5,5 milliards de F au niveau du segment de production. Partant du fait qu’il pourrait avoir une hausse du prix moyen réel qui actuellement avoisine 850 FCFA, le kilogramme de noix de cajou, ce chiffre d’affaires pourrait à moyen et long termes être multiplié par cinq pour passer à 27,5 milliards de FCFA, si toutefois les tendances sur le marché international restent les mêmes.
Pour ce qui est des projections en termes d’emplois, avec la stratégie nationale de développement de cette filière, on s’attend à la création de 151 650 emplois pour la valorisation de 150 000 hectares de plantations. Dans les unités de transformation de noix de cajou, on pourra avoir au moins 110 000 emplois supplémentaires. Il faut noter qu’une unité de transformation d’anacarde d’une capacité de 1 000 tonnes a un besoin de personnel estimé à 275 ouvriers. Et celles qui ont une capacité de 50 tonnes nécessitent environ 20 employés.
Il faut savoir que la culture de la noix de cajou au Cameroun est favorable dans trois régions à savoir l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord. Le fruit peut également être cultivé dans certaines localités à micro climat logées au Centre et à l’Est. Le PADER révèle que la production annuelle de ce fruit tourne autour de 108 tonnes. Pourtant les espaces s’estiment à des millions d’hectares. Ayant décidé de développer la filière, l’institut de recherche agricole pour le développement met en œuvre un programme de production de 10 millions de plants d’anacardiers dans les régions du septentrion et à l’Est.
Liliane N.
Ils sont une trentaine, et ils se recrutent aussi dans le corps de métier des humoristes.
Parmi ce groupe d’artistes interdits de spectacle en Europe, on retrouve entre autres Coco Argenté, K-Tino, Grace Decca, Karyce Fotso, Mani Bella, Nicole Mara, Isnebo, Annie Anzouer, Prince Ako Akom, Ghislain Dimaï et Majoie Ayi. A côté d’eux on retrouve les humoristes Moustik le Karismatic et Kaïser Show. Il se trouve que le 6 octobre 2018, soit un jour avant l’élection présidentielle, tout ce beau monde avait été convié à prester au concert organisé par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RPDC), s’inscrivant dans le cadre de la campagne électorale. Leur participation a suscité la colère des camerounais de la diaspora qui ont lancé un mouvement de boycott des spectacles de ces derniers.
Rendu à ce jour, le mouvement lancé a déjà mis en mal certains artistes à l’instar de Coco Argenté qui devait tenir des spectacles en Amérique. Lesdits spectacles ont été annulés à contre cœur de l’artiste. «Coco Argenté devait normalement avoir une tournée «Europe Amérique» du 3 novembre au 17 décembre 2018. Mais cette tournée aura plutôt lieu du 3 novembre au 1er décembre…Coco Argenté est encore au Cameroun, elle partira d’ici vendredi pour une tournée en Europe qui démarre le 3 novembre prochain en Allemagne», indique son manager. Comme on pouvait s’y attendre ce mouvement qui a été lancé pour sanctionner les artistes ayant presté au concert gratuit du Président de la république connait un accueil plutôt mitigé. Chez les artistes musiciens, on s’offusque du fait qu’on refuse à des camerounais d’avoir le droit de faire leur choix. Car cet appel à boycott ne plane que sur ceux qui ont pris part au concert du 6 octobre 2018. Pourtant, il y a eu des artistes comme Longue Longue, Coco Ateba et Valsero qui ont été vus dans les meetings des candidats de l’opposition.
Sur sa page facebook K-Tino a écrit «on m’appelle Nkou, le sel. Interdite pendant une dizaine d’années dans certains médias. Je suis devenue la femme du peuple. J’ai ma liberté de choix et d’expression. Je suis artiste. Tous mes weekends sont pleins. La diaspora du Cameroun, je me sens vraiment touchée suite à tout ce qui se passe sur la toile ou au pays depuis la période post-électorale. Vous n’avez pas le droit de nuire aux activités des autres. Ceux qui croient me menacer ou vouloir m’interdire quoi que ce soit, vous n’êtes pas encore nés (…) Mes vrais fans seront à mes concerts. Je m’en fiche des haineux et des tribalistes».
En sa posture de président du Syndicat camerounais des musiciens Roméo Dika en condamnant ces manœuvres et en déplorant le fait que les artistes doivent payés pour des affaires politiques, a déclaré «nous en tant qu’organisation syndicale, nous dénonçons ces travers d’autant plus que dans le cadre des élections présidentielles notre organisation syndicale a laissé la possibilité à chaque artiste d’opérer son choix contrairement en 2011 et 2004 où nous avons les artistes à voter pour un candidat. Dans le cadre de cette situation préoccupante, les artistes sont convoqués à une assemblée générale extraordinaire le 20 novembre 2018 à 10h au palais des Congrès de Yaoundé».
Liliane N.
Le politologue précise toutefois que le fait qu’ils aient des points de vue contraires, ne signifie pas que l’église catholique est divisée.
Mgr Samuel Kleda président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC) et Mgr Jean Mbarga archevêque de Yaoundé, ont des sons de cloche divergents en ce qui concerne les résultats de l’élection présidentielle 2018. Les deux prélats font une lecture assez opposée desdits résultats. Le premier à faire une sortie à ce sujet c’était Mgr Kleda. Celui-ci s’est dit surpris du fait que les populations de la région de l'Extrême Nord, en proie à la pauvreté et la misère, ont pu voter Paul Biya à plus de 89%. Aussi le président de la CENC a affirmé ne pas comprendre comment les populations des régions anglophones Nord-Ouest et Sud-Ouest ont fait pour plébisciter le candidat sortant.
Une sortie qui n’a pas du tout été partagée par l’archevêque de Yaoundé. Dans une correspondance adressée à la presse, celui-ci a reconnu les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, le 22 octobre 2018. Pour Jean Mbarga, l'élection présidentielle s'est déroulée sans anicroches. Les camerounais ont en toute liberté exprimé leur choix, qu’ils ont porté sur Paul Biya, le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Dans sa correspondance le prélat précise que le contentieux devant le Conseil Constitutionnel a permis de démontrer la transparence du processus électoral.
Du fait donc de ces sorties opposées de ces deux prélats, d’aucuns ont cru que leur divergence conduisait à la division de l’église catholique au Cameroun. Dans sa posture de politologue, le Pr Mathias Eric Owona Nguini fait une analyse de la situation qui prévaut. «L’église catholique, quand elle s’exprime en tant qu’institution, le fait par des canaux qui sont clairs et sont généralement reliés à la Conférence épiscopale nationale du Cameroun. Maintenant, les prélats peuvent émettre des avis qui sont personnels, quelles que soient leurs qualités de leader moral et spirituel. Le fait que les deux prélats aient des positions divergentes ne signifie pas nécessairement que ce soit une expression de la division de l’église catholique. C’est simplement l’expression du pluralisme parce que, ces deux prélats sont d’abord des citoyens», explique le politologue dans le N°4729 de Mutations.
Pour le sociologue Claude Abé, l’opposition d’idées entre Mgr Samuel Kleda et Mgr Jean Mbarga n’a rien de surprenant. Pour lui il ne s’agit pas d’un fait nouveau. «Ce n’est pas un élément nouveau, cette opposition a toujours existé. Si vous regardez l’histoire des rapports entre l’église catholique, notamment l’archevêché de Douala, l’évêché de Nkongsamba et l’archevêché de Yaoundé, vous vous rendrez-compte que lorsque Mgr Ndongmo était vent debout contre le régime d’Ahidjo à Yaoundé, c’était mi-figue mi-raisin. Un jour on est contre le régime, un autre jour on essaie de tempérer. Vous vous rendrez aussi compte que depuis l’arrivée de Mgr Kleda, on est dans la continuité du message qui a toujours été porté par Mgr Tumi. Un message très critique à l’endroit de la gestion des institutions de la cité. Pendant qu’à Yaoundé, on est dans un message qui est plus ou moins tempéré, même si on se veut critique. Car soit dit en passant, Yaoundé c’est quand même la capitale politique», déclare Claude Abé dans les colonnes de notre confrère.
Liliane N.
Depuis le mois d’octobre 2018, il a quitté sa fonction de Conseiller municipal du Social democratic front.
Abel Elimbi Lobe compte revenir sur la scène politique, lors des élections législatives prévues pour l’année 2019. C’est ce qu’il a laissé entendre au cours d’une interview que rapporte Mutations N°4729. «Je serai candidat aux élections législatives, c’est beaucoup plus certain que pour les municipales. Je serai dans un parti politique. Je peux acheter une investiture comme on l’a vu pendant cette présidentielle. Mais je ne le ferai pas parce qu’il y a des partis politiques au sein desquels j’ai de solides liens d’amitié, dans lesquels je pourrai prendre une adhésion. Mais ce qui est important pour moi, c’est de mettre sur pied une vaste coalition de partis politiques qui va permettre d’avoir des listes de consensus aux législatives et municipales. Et j’irai aux élections sous la bannière de ces partis-là qui seront attendus pour aux élections sous une bannière de manière à éviter de disperser nos voix face au RDPC», déclare-t-il.
A titre de rappel, Elimbi Lobe qui était jusqu’au 16 octobre 2018, Conseiller municipal du Social democratic front (SDF) a décidé ce jour-là d’adresser une correspondance au Maire de Douala Ve, pour lui signifier sa démission de cette fonction. L’homme politique a indiqué dans ladite lettre qu’il ne voulait pas bénéficier de la prorogation du mandat des Conseillers municipaux tels que décidé par Paul Biya le Président de la république, qui a reporté les élections municipales et législatives à l’année prochaine. Il avait demandé au Maire d’accusé réception de sa correspondance. Dans l’interview accordée à notre confrère, il apporte plus d’amples éclaircis à ce sujet. «La démission prend effet à compter de la date de la lettre qui accuse réception de votre lettre de démission, donc dès que le Maire accuse réception. En attendant que le Maire accuse réception, je suis toujours Conseiller municipal. Mais s’il ne le fait pas, je lui écris et, à partir de ce moment-là, ma démission prend effet», précise-t-il.
Pour ce qui est de sa relation avec le SDF, il fait savoir que le lien qu’il avait avec ce parti politique est rompu sur la forme. Cependant sous le fond, il souligne que c’est un lien qui ne saurait être rompu aisément. «J’y ai passé une vingtaine d’années de ma vie politique et laissé beaucoup d’amis. J’ai expliqué ma démission. Je ne suis pas d’accord avec les raisons pour lesquelles le Président de la république a prorogé les mandats. Il n’y a aucune raison que j’exécute un mandat qui n’est plus celui du peuple, mais du Président de la république. Le Président de la république dit que les calendriers électoraux se chevauchent et que l’année 2018 est encombrée. Pourtant il est artisan de cet état de choses pour avoir prorogé le mandat des députés en 2012», explique-t-il.
Pour ce qui est de l’élection présidentielle 2018 qui a pris fin le 22 octobre dernier, il faut rappeler qu’Elimbi Lobe invité sur les plateaux de télévision n’a pas cessé de demander aux candidats de l’opposition de coaliser leur force. En se basant sur la possession des Conseillers municipaux, des députés, de sénateurs et des maires, Elimbi Lobe avait alors démontré que les autres partis politiques n’ont aucune chance de battre le Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Ne voyant pas que son idée de coalition a été suivie par les candidats de l’opposition, l’homme politique avait appelé les camerounais à sanctionner ces derniers par un vote blanc.
Liliane N.
Lesdits décrets datent respectivement pour le General Certificate of Education Board et l’Office du Baccalauréat du Cameroun du 22 octobre et du 18 octobre 2018.
Avec les décrets présidentiels, le General Certificate of Education (GCE) Board change de statut. Cette instance devient un établissement public administratif doté de la personnalité juridique et d’une autonomie financière. Il a donc désormais dans son organigramme, un conseil d’administration avec des membres nommés par le Président de la république et qui sont issus de différentes institutions administratives.
L’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) connait aussi un changement dans son fonctionnement. L’OBC est désormais sous la tutelle d’un Conseil d’administration. Celui-ci est composé de sept membres dont un représentant de la Présidence de la république, un représentant des services du Premier ministre, un représentant du Ministère des Enseignements secondaires et un représentant du personnel de l’office. Ce dernier sera élu par ses pairs. Tous ses membres sont nommés par le Chef de l’Etat pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois. Le décret portant réorganisation de l’OBC indique par ailleurs que l’instance est dirigée désormais par un Directeur général (DG) et non plus par un Directeur. Le DG est assisté d’un Directeur général adjoint. En outre il faut savoir que l’Office est doté d’une personnalité juridique et d’une autonomie financière. Avec ces dispositions il a donc le statut d’établissement public à caractère administratif.
Il faut en outre savoir que cette réorganisation de l’OBC du point de vue technique la place sous la tutelle du Ministère des Enseignements secondaires. C’est à ce département ministériel que revient la charge de s’assurer que les activités menées par l’Office vont en droite ligne avec les orientations des politiques publiques du gouvernement. A ce niveau il faut préciser que cela se fait sous réserve des compétences reconnues à son Conseil d’administration. Sur le plan financier le Ministère des Finances devient la tutelle de cette instance. Le Ministère se rassure de la conformité des opérations de gestion à incidence financière de l’Office à la réglementation sur les finances publiques d’une part et de la régularité à posteriori des comptes d’autres parts. En plus le département ministériel dirigé par Louis Paul Motaze veille aussi à la régularité des résolutions du Conseil d’administration à incidence financière, de la soutenabilité des engagements financiers et de la cohérence générales des plans de performance de l’Office aux programmes sectoriels.
A titre de rappel le GCE Board est l’instance qui s’occupe de l’organisation des examens du GCE Ordinary Level, du GCE Advanced Level, du Technical and Vocational Educational and Professional Certificate Examinations. Et l’OBC se charge de l’organisation des examens officiels du second cycle du sous-système éducatif francophone.
Liliane N.
Louis Paul motaze le Ministre des Finances précise que le remboursement des premiers emprunts obligataires du Cameroun n’a jamais posé de problème.
D’après l’argentier du Cameroun, le pays de Paul Biya bénéficie de la confiance des souscripteurs auprès de qui il se retourne pour obtenir généralement ses emprunts obligataires. Rappelons que depuis le 29 octobre 2018, le Cameroun est officiellement à la recherche de la somme de 150 milliards de FCFA comptant pour son cinquième emprunt obligataire. Et d’après nos sources les banques intermédiaires ont déjà franchi les pas dans la collecte de ces fonds qui serviront pour de nombreux projets déjà identifiés tels que celui relatif aux constructions des infrastructures de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.
«Les éléments incitatifs vous l’avez entendu lorsque les techniciens ont parlé. Le Directeur général d’Ecobank notait par exemple que ce n’est pas la première fois que nous lançons cette opération, il y en a déjà eu quatre, et à chaque fois, la souscription a été de 100%, sinon plus de 100%. C’est dire que les gens ont toujours fait confiance à l’Etat. On peut nus dire oui on a fait confiance mais est-ce que les remboursements ont été bien faits ? La réponse est également oui. A titre d’illustration, les remboursements des premiers emprunts obligataires sont achevés. Et il n’y a jamais eu d’incident de payement. Et puis il y a un mécanisme qui est mis en place à cet effet. La BEAC va prélever des ressources dans le compte séquestre, compte à partir duquel on doit faire des remboursements aux souscripteurs. C'est donc une opération qui a toujours marché, et comme on ne change pas une équipe qui gagne, on va toujours garder ce principe. On a en outre le taux est également attractif, 5,6% net d’impôt. C’est-à-dire que l’Etat vous reverse 5,6% d’intérêt sans impôts. Et nous pensons que cela va continuer à intéresser le public qui ne cesse d’apprécier ce mode de financement de l‘économie», explique Louis Paul Motaze dans les colonnes du 29 octobre au 31 octobre 2018, du journal Défis Actuels.
En revenant sur les quatre premiers emprunts obligataires, le Ministre des Finances indique qu’ils ont servi à la réalisation des projets structurants, dans divers secteurs, tels que l’eau et l’énergie à concurrence de 262,5 milliards de FCFA. «Les travaux d’adduction dans la ville de Douala, l’alimentation en eau de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga et l’électrification de 166 localités par les panneaux photovoltaïques. Il est de même des routes et ouvrages d’art pour un peu plus de 40 milliards dont les autoroutes Yaoundé-nsimalen et Yaoundé et Yaoundé-Douala, la route Foumban-Manki-Pont de la Mape…Le secteur des télécommunications n’est pas en reste. Il a bénéficié de 4,5 milliards de FCFA», déclare Louis Paul Motaze.
Pour ce qui est du nouvel emprunt, on sert déjà qu’en plus des travaux de la CAN, il va permettre à l’Etat d’apporter un appui à des entreprises au bord du gouffre à l’instant de PAMOL, la SOCEOTON, la SOWEDA et la SEMRY.
Liliane N.
L’arrêté du Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative relatif à ce recrutement, date du 23 octobre 2018.
Les personnes désireuses de se retrouver dans la fonction publique ont jusqu’au 30 novembre 2018 pour pouvoir déposer leur dossier de candidature à la direction du développement des ressources humaines du Ministère en charge de cet autre recrutement ou dans les délégations régionales. Les 425 places à pourvoir concernent les professeurs des lycées d’enseignement secondaire général (Pleg), dans la catégorie «A», deuxième grade de la Fonction publique. La répartition desdites places est faite entre 21 spécialités, qui sont Allemand (15), Chimie (25), Economie (20), Espagnol (15), Géographie (30), Histoire (30), Informatique (20), Lettres bilingues (25), Lettres modernes anglaises (20), Lettres modernes françaises (25), Mathématiques (35), Physique (25), Sciences de l’éducation (20), Sciences de la vie et de la terre (25), Italien (10), Langues anglaises et littérature d’expression anglaise (15), Langues françaises et Littérature d’expression française (15), Langues et cultures camerounaises (05), Biologie (25), Arabe (10) et Géologie (15).
Le concours va se dérouler le 16 décembre 2018 au centre unique de Yaoundé. Les Pleg qui veulent postuler, doivent être âgés de «50 ans au plus au 1er janvier 2018». Ils doivent avoir une ancienneté de cinq années de service effectif dans le grade à la date du concours. Les dossiers qui sont attendus au Ministère de la fonction publique doivent comporter neuf pièces qui sont, une fiche d’inscription timbrée à 1000 FCFA, une quittance de versement de la somme de 20 000 FCFA, des photocopies de l’acte d’intégration et de l’acte de reclassement, d’avancement de garde ou de changement de corps, une attestation de présence effective, deux photos 4X4. Le tout doit être mis dans une enveloppe timbrée à 500 FCFA. Sur ladite enveloppe l’adresse du candidat doit être mentionnée. Après la phase de vérification de la conformité des dossiers, les candidats qui n’auront pas de problème vont braver les tests de culture générale et épreuve technique. Ce sera le 16 décembre 2018. C’est après cette phase que suivront les épreuves orales.
A titre de rappel, pour le compte de cette année, le département ministériel dirigé par Joseph Le a ouvert de nombreux concours dans le secteur de l’enseignement. Les services des enseignants ont été plus requis ces derniers temps. Avant ce recrutement de 425 Plegs, le ministre a lancé le recrutement de 1000 instituteurs dans l’enseignement maternel et primaire. C’était le 20 septembre 2018. Les épreuves écrites dudit concours sont prévues pour le 1er décembre 2018 au centre unique de Yaoundé. Pour faire acte de candidature, les camerounais des deux sexes doivent remplir, entre autres, les conditions suivantes. Ils doivent être âgés de 17 ans au moins et de 40 ans au plus tard en janvier 2018. Précisément ils doivent être nés entre le 1er janvier 1978 et le 1er janvier 2001. Ils doivent être titulaires du Certificat d’aptitude pédagogique d’instituteur de l’enseignement maternel et primaire délivré par un établissement national de formation.
Liliane N.
L’institution cofinance à hauteur de 36 milliards de FCFA, deux projets relatifs à la santé maternelle, néonatale, infantile et au renforcement du système national de transfusion sanguine au Cameroun.
Ces projets qui bénéficient de l’appui financier de la Banque islamique de développement (BID), ont été officiellement lancés le 25 octobre 2018, par André Mama Fouda, le Ministre de la Santé publique. Les 36 milliards de FCFA apportés par la BID représentent le montant de mise en œuvre desdits projets qui vise «la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile, et l’accès de tous à un sécurisé», a expliqué le Dr Phanuel Habimana, le représentant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Cameroun.
Au cours de cette cérémonie, on a appris de la bouche d’André Mama Fouda, que les projets lancés le 25 octobre dernier vont couvrir 35 districts de santé dans cinq régions à savoir l’Adamaoua, l’Extrême-Nord, le Nord, l’Est et le Centre. Partant du fait que c’est dans ces localités que le taux de mortalité au Cameroun reste le plus élevé. «En effet ces districts présentent un accès très limité aux prestations de service, mais également c’est là où nous enregistrons les plus mauvais indicateurs dans la dimension mortalité maternelle et infanto-juvénile», a déclaré le Ministre de la Santé.
Pour rappel, c’est le 9 mai 2014 que le programme national multisectoriel de lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile a été lancé au Cameroun. L’enquête démographique et de santé (EDS) réalisée en 2011, avait présenté des données, qui révélaient qu’en ce qui concerne la mortalité maternelle et infanto-juvénile, la situation était alarmante. Le ratio de mortalité maternelle est de 782 décès pour 100000 naissances vivantes, et le taux de mortalité des enfants de moins d’un an est de 62 décès pour 1000 naissances vivantes. Il faut noter que le Programme National Multisectoriel de Lutte contre la Mortalité Maternelle et Infanto-juvénile met en cohérence les actions de différents partenaires - publics et privés, techniques et financiers, société civile, communautés et familles - en vue d’améliorer la situation. On peut donc aisément comprendre l’apport de la BID dans la lutte de la mortalité maternelle.
A titre de rappel la BID est un partenaire de longue date du Cameroun. L’institution a eu à octroyer au pays, des crédits d’un montant de plus de 1 000 milliards de francs CFA (plus de 1,7 milliard USD) depuis 1975, date de son établissement avec la participation du pays d’Afrique comme membre fondateur, a annoncé Abakar Abdourassoul le responsable de la BID au Cameroun. «En 2018, nous avons un portefeuille actif de l’ordre de 450 milliards (de francs CFA, soit plus de 803,5 millions de dollars américains), qui est en cours d’exécution et une programmation de l’ordre d’une trentaine de milliards qui doivent être décaissés, non compris les opérations de commerce qui sont financées au niveau de la Banque islamique», a déclaré Abakar Abdourassoul dans un entretien accordé récemment à Xinhua.
Liliane N.