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Il s’agit d’une promesse faite par le Président de la république en 2011.

Le projet de construction de 3000 forages est réactivé au Ministère de l’Eau et de l’Energie. D’après l’une de nos sources bien introduites, ce projet a été classé comme prioritaire pour l’exercice budgétaire 2019, par ledit département ministériel. «J’ai l’honneur de vous faire tenir ci-joint, le document de projet actualisé, tout en vous réitérant mon besoin particulier de  faire inscrire ce projet sur la liste des grands prioritaires pour l’année budgétaire 2019», a écrit Gaston Eloundou Essomba Ministre de l’Eau et de l’Energie (MINEE) dans une correspondance qui date du 10 octobre 2018, et qui dont le destinataire est Alamine Ousman Mey le Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT). Le MINEE dans cette lettre demande au MINEPAT de lui délivrer un visa de maturité du projet.

Avant la correspondance de Gaston Eloundou Essomba, nous avons appris de nos sources que le 4 juillet 2018, il s’est tenu un atelier relatif audit projet dans la capitale. Au cours dudit atelier, les participants ont fait une relecture de l’ensemble de la documentation du projet de construction de 3 000 forages équipés de pompes à motricité volontaire dans la zone septentrionale du pays. Il a été constaté un certain nombre d’imperfections dans le montage du projet. Il y a entre autres «l’absence d’informations sur l’étude d’impact environnemental et social, le coût unitaire très élevé retenu dans la structuration du projet. On parle de 13 millions de F le forage contre 8 millions de Fcfa».

Toutefois et à titre de rappel, le projet de construction de 3000 forages dans le Grand-nord est en réalité une promesse qu’avait faite le Président Paul Biya candidat à sa propre succession lors de l’élection présidentielle de 2011, le 4 octobre de cette année-là. Sept années sont donc passées, et le projet d’ouvrages d’adduction d’eau n’a toujours pas été lancé dans cette partie du pays. Pourtant le 4 octobre 2011, lorsqu’il faisait l’annonce relative à ce projet, le Président avait indiqué qu’il s’agissait d’un programme spécial de réhabilitation et de construction de forages d’eau potable en zone rurale. Sa mise sur pied visait à améliorer afin l’accès des populations à l’eau potable et ainsi mieux combattre les épidémies de choléra et autres maladies hydriques.

Lors de la campagne électorale battue par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir, Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale était revenu sur ce sujet. «Toujours à la faveur du même Plan d’urgence triennal, vous avez instruit la construction de 3000 forages dans les trois régions septentrionales, dont les dossiers sont en cours de structuration», avait déclaré le PAN, le 29 septembre 2018 à Maroua au meeting de campagne du RDPC tenu à l’occasion de l’élection présidentielle 2018.

En 2016 le gouvernement a signé un mémorandum d’entente relatif à ce projet avec un consortium d’entreprises formé par la société française Vergnet Hydro, deux sociétés chinoises et une PME locale.

Liliane N.  

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Les travaux de cette Commission ont débuté le vendredi 26 octobre 2018 dans la salle de Conférences du Ministère de la Communication.

Pour le compte de cette année, le gouvernement a débloqué la somme de 240 millions de FCFA à partager entre les médias du secteur privé qui seront jugés éligibles, pour bénéficier de cet appui. C’est Issa Tchiroma Bakary le Ministre de la Communication (MINCOM) qui a rendu public l’annonce le 20 février 2018. C’était au cours de la 16ème session de la Commission nationale d’examen des demandes d’accès au bénéfice de l’aide publique à la communication privée, pour le compte de l'exercice 2017.

Le montant alloué à l’aide à la presse privée qui est de 240 millions de FCFA ne réjouit guère les patrons des médias. Ils le jugent «maigre». Le MINCOM a expliqué vendredi dernier, que ledit montant tient du contexte sécuritaire qui prévaut actuellement. «Il y a eu des évènements qui sont venus paralyser notre budget. C’est ce qui fait que le gouvernement a mis à la disposition de la presse ce montant. La responsabilité du gouvernement consistant à faire l’échelle courte à la presse pour qu’elle parte des organes de presse pour devenir des entreprises de presse…Nous sommes encore en guerre contre Boko Haram dans la partie septentrionale de notre pays. Les forces de sécurité sont également déployées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Leur présence a un coup phénoménal», a déclaré le Ministre qui est par ailleurs le président de la Commission nationale d’examen.  

Le  nombre d’organes de presse et de structures de communication à capitaux privés dont les dossiers sont actuellement examinés, s’élève à 150. Dans le détail, on a 65 dossiers pour la presse écrite, 11 pour les radios commerciales, six pour la télévision, trois pour l’imprimerie, 11 pour la presse en ligne, trois pour les producteurs, un pour la communication globale, huit pour les organisations professionnelles et 42 pour les radios communautaires. En plus de ce budget qui ne convient pas aux médias du secteur privé, les sites d’information en ligne demandent aussi à être davantage considérés dans la répartition de l’aide. Un point de vue partagé par Leonard Fandja, Directeur de publication et membre de la Commission nationale d’examen. «Nous estimons que la presse en ligne doit être davantage prise en compte parce que nous dépensons beaucoup d’argent en terme d’internet sans compter d’autres charges directes et indirectes», a-t-il expliqué.

S’il faut sortir du pays et comparer la subvention de l’Etat camerounais au bénéfice du secteur de la communication, à ce qui est dans d’autres Etats africains, il conviendrait de dire qu’elle ne fait pas pâlir d’envie. Dans les pays voisins comme le Gabon, l’enveloppe de la subvention à la presse privée est passée en 2015, de 500 millions à 2 milliards FCFA. Du fait donc du budget jugé «maigre», plusieurs médias camerounais ont décidé de ne pas postuler à cette «aide» de l’Etat. La preuve est que, sur 600 titres dans la presse écrite, à peine 65 médias ont déposé un dossier de demande de subvention.

Liliane N.

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Le politologue a indiqué entre autres raisons, que la réélection du Président de la république Paul Biya à la magistrature suprême, tient du fait, entre autres que d’après les électeurs, il est apparu comme le meilleur risque parmi les candidats à la Présidentielle de 2018.

Le 28 octobre 2018 le Pr Mathias Owona Nguini faisait partie du panel convié au programme Club d’élites diffusé tous les dimanches, sur la chaîne de télévision Vision 4. Appelé à réagir sur la réélection du candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Owona Nguni a présenté les raisons qui justifient les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, qui donnent Paul Biya vainqueur de l’élection du 7 octobre dernier avec 71,28%.

«Première chose c’est une élection à un tour. Dans une élection à un tour le Président sortant a un avantage. Parce que symboliquement, il est connu dans tout le pays. Deuxième chose, l’ancrage organisationnel de sa formation, l’ancrage logistique, la puissance logistique et l’habitude de la compétition ce qu’ils ont appelé dans leur rhétorique la force de l’expérience. Troisième chose la dispersion des candidatures de l’opposition et le fait que parmi ces candidatures de l’opposition il y a des néophytes qui étaient à leur première élection présidentielle, quelle que soit leur qualité individuelle. Tous ces éléments concouraient à faire que l’avantage du sortant soit confirmé», a-t-il déclaré.  

L’économiste Dieudonné Essomba invité aussi du programme, a tenu à indiquer que Paul Biya a réellement remporté cette élection. Et il n’y a rien de surprenant aux résultats rendus publics le 22 octobre dernier. Toutefois l’économiste pense que le problème de cette victoire se pose pour la transition qui aura lieu un de ces quatre. «Est-ce que ce n’est même pas le fait que le Chef de l’Etat ait réellement gagné et réellement gagné de manière aussi décisive n’est pas plutôt un risque. Parce que quelles sont les raisons pertinentes pour lesquelles on l’a choisi. Lorsqu’on regarde, normalement un candidat est élu pour son programme ou alors pour son bilan. Est-ce qu’on peut objectivement dire que ce sont ces facteurs-là, c’est-à-dire le programme et le bilan qui ont conduit à choisir le Chef de l’Etat. Moi je pense qu’en réalité, le Chef de l’Etat a réellement gagné. Mais c’est parce que précisément nous n’avons pas joué un jeu politique», s’est-il interrogé.

Pour Dieudonné Essomba le Chef de l’Etat a été choisi sur des bases purement ethno communautaires, soit grâce à l’action des élites. «Et donc il n’y a pas eu un débat véritablement politique. Et ça c’est peut-être bien pour le Chef de l’Etat, mais ça pose un grand problème pour les perspectives politiques à vivre. Parce que quand il ne sera plus là, est-ce que la personne qui sera après lui aura la même marge de manœuvre», a-t-il ajouté. Emmanuel Ntonga le président du social democratic front pour le Centre qui prenait aussi part à l’émission, a souligné que la victoire du Chef de l’Etat est surprenante.

Ces raisons étant, a-t-il déclaré «71% pour un Cameroun qui a voté à moitié, pour un Cameroun où on n’a même pas, je ne sais pas si on a dépassé les 2 millions d’électeurs. C’est quand même un résultat qui ne correspond pas vraiment à ce que le peuple camerounais attend. Vous savez on est plus de 24 millions aujourd’hui, et voire 2 millions de personnes qui vont à l’élection. Voire dans certaines régions comme dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest voire 5% seulement de la population. Donc c’est vraiment un résultat qui ne reflète pas le Cameroun que nous avons honoré».

Hervé Emmanuel Kom militant du RDPC a salué le travail de son parti politique qui d’après lui a conduit à la réélection du Président Paul Biya. «Celui que nous avons le Président élu est jusqu’à présent imbattable. Vous savez que le Brésil vote aujourd’hui. Au Brésil le vote est obligatoire. Au Cameroun le vote n’est pas obligatoire comme dans la plupart des démocraties. Alors si M. Ntonga estime que l’élection n’est bien que lorsque tout le monde a voté, il n’a qu’à proposer la réforme de la loi pour rendre le vote obligatoire. Le vote n’étant donc pas obligatoire, notre victoire n’est pas une maladie honteuse, nous sommes effectivement fiers de cette victoire. Il dit que les gens sont surpris. Non pas du tout…Nous on est content, on a travaillé et c’est la récompense du contraire du travail sur la paresse. La récompense de la vérité sur le mensonge. Nous n’avons pas une victoire arrogante mais c’est une élection qui est finalement la plus disputée au sens de l’histoire au Cameroun, la plus compétitive parce que elle a été très transparente», a-t-il déclaré.  

Liliane N.

 

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Elle est composée du Colonel Major Djibrilla Hima, du président de la Fédération nigériane de football M. Hamidou, Christian Emeruwa du Nigéria, Serges Dumortier de la Suisse et le Général Jean Bosco Kazura du Rwanda.

C’est aujourd’hui, 28 octobre 2018, que les quatre membres de la délégation de la Confédération africaine de football (CAF) ont commencé leur travail. Ledit travail a débuté par des audiences chez le Ministre des Sports et de l'Education Physique, qui est par ailleurs le président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) 2019, le Ministre de l'Administration territoriale qui a la casquette de président de la Commission de sécurité du COCAN. Les audiences prévues ce jour vont se poursuivre chez le Délégué général à la Sûreté Nationale (DGSN) qui est aussi le président de la Commission interministérielle de sécurisation de la CAN total Cameroun 2019 et le  Ministre Délégué à la présidence chargé de la Défense et bien d'autres.

Comme on peut bien l’imaginer, les quatre membres de la délégation de la CAF conduite par le président de la Fédération nigériane de football M. Hamidou, après les réunions avec le COCAN, vont procéder à la visite des infrastructures sportives, hôtelières, hospitalières et aéroportuaires de la capitale avant blanc réunion de restitution en fin de journée. Il convient de rappeler que le Cameroun qui tient à sa CAN par le biais des autorités a requis les services de Frédérick Giqueaux, expert en matière de sécurité et par ailleurs patron de Maori Group. Ce dernier séjournant au Cameroun a tenu un séminaire d’imprégnation sur les questions de sécurité. Ledit séminaire était fait pour les différents membres du COCAN.

Pour brièvement parler de Frédérick Giqueaux, il faut savoir que Maori Group, est une entreprise internationale de conseil en sûreté, sécurité et management des risques. Présenté comme quelqu’un d’expérimenté, sa société compte à son actif, la gestion du volet sécurité lors des CAN 2012 et 2017. Dans l’optique de faire comprendre à l’opinion les raisons ayant conduit à l’appel fait à cet expert, Pierre Ismaël Bidoung Kpwatt avait déclaré «afin de s’assurer que tout le dispositif de sécurité exigé par l’accord-cadre se réalise dans les règles prescrites par la CAF, nous avons sollicité l’expertise de Monsieur Frédérick Giqueaux, recommandé par la CAF, qui va encadrer le séminaire d’imprégnation regroupant, le 24 octobre 2018 à Yaoundé, les responsables des Commissions du Comité central d’organisation et des Comités de site concernés à titre principal par des questions de sécurité».

En prenant la parole Frédérick Giqueaux allant dans le même sens que le Ministre des Sports, a souligné que son apport est d’effectivement aider le Cameroun à travers le COCAN à être prêt le jour j, dans son domaine d’expertise. Son travail portera donc sur la sécurité dans les stades, les aéroports, les hôtels et les autres lieux névralgiques. Il faut rappeler que très bientôt le Cameroun va recevoir la troisième et dernière Mission d’inspection de la CAF. Elle est annoncée pour le mois de Novembre. C’est après sa visite qu’on pourra avoir le mot final d’Ahmad Ahmad président de la CAF.

Liliane N.    

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La procédure judiciaire enclenchée dans cette affaire serait la cause du statu quo.

Six mois déjà et les souscripteurs de la Mission d’Intégration et de Développement pour l’Afrique (MIDA) attendent toujours de passer à la caisse. La Commission de recensement et de remboursement chapeautée par Naseri Paul Bea, le gouverneur de la région du Centre aux dernières nouvelles a reçu les requêtes des souscripteurs. Ces derniers qui ne savent plus à quel saint se vouer affirment, qu’au fur et à mesure que le temps passe, ils perdent espoir d’entrer en possession de leur argent. «Le gouvernement a dit avoir retrouvé 3 milliards. Même si nous savons que c’est faux, ils ont dit qu’ils allaient nous rembourser notre épargne au prorota, ce que nous avons accepté. Ces 3 milliards pouvaient nous désintéresser. Issa Tchiroma et le gouverneur de la région du Centre n’en parlent plus», déclare un séminariste dans les colonnes du N°2798 du quotidien Le Jour.

Du côté de l’administration, le statu quo aujourd’hui observé dans le processus de remboursement serait causé par le fait qu’il y a une procédure judiciaire qui est en cours. D’ailleurs la prochaine audience des responsables de la MIDA est annoncée pour le 1er novembre prochain. «Il faut d’abord attendre que la procédure judiciaire prenne fin. Si elle n’était pas à ce niveau-là, la hiérarchie pouvait voir ce qu’elle va faire. Mais la justice s’est déjà saisie de l’affaire. C’est vrai que cela prend du temps parce qu’il y a beaucoup de choses qu’il faut résoudre au préalable. Des personnes ont été interpellées. Nous attendons que les prévenus soient fixés sur leur sort pour lancer le paiement», a déclaré au journal Le Jour, le dénommé Brice Bina chef de la cellule de la communication des services du gouverneur.     

En attendant que les choses se précisent, les souscripteurs de la MIDA déplorent les conditions dans lesquelles ils vivent aujourd’hui. Une dame affirme qu’elle a failli être répudiée par son époux. Elle a demandé à ce dernier de l’argent pour faire un investissement. La somme qu’elle a reçue de son époux qui est allé contracter un prêt dans une banque, elle l’a placée à la MIDA. Après la fermeture de cette ONG, elle s’est trouvée dans l’obligation de révéler à son partenaire ce qu’elle a fait. D’autres souscripteurs indiquent qu’ils peinent à payer la scolarité de leurs enfants.

Pour rappel, le 4 mai 2018 le collectif des souscripteurs a adressé une correspondance qui avait comme objet «Requête d’intervention», au Président de la République. Ce collectif des séminaristes de la MIDA, énonçait un certain nombre d’actions des autorités qui mettent en mal le quotidien des citoyens en rapport avec leur association. Pour lui ces actions allient de la décision prise par le Préfet du Mfoundi de suspendre les activités de la MIDA au déploiement des forces de maintien de l’ordre au siège de l’association située au quartier Ahala à Yaoundé. Le Préfet du Mfoundi avait indiqué en prenant la décision de suspendre les activités de l’ONG, que celles-ci étaient douteuses, suspectes.

Liliane N.  

 

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Depuis le lancement officiel de ses opérations commerciales, le Port enregistre des chiffres jugés «remarquables».

D’après la plaquette rendue publique par le Port Autonome de Kribi (PAK), ses performances réalisées ces derniers mois, sont telles qu’il y a eu 190 navires de tailles variées, traités depuis le 02 Mars 2018. 1 300 000 tonnes de marchandises ont été traitées en import comme en export par les nouveaux terminaux après 09 mois d’exploitation. Soit 80 000 tonnes de marchandises manutentionnées en dépit de la mise en exploitation tardive du Terminal polyvalent qui ne date que d’environ trois (03) mois.

Pour ce qui est du volume de marchandises embarquées sur les quais de Kribi, le PAK annonce une évolution constante. 40 000 tonnes au premier trimestre 2018, 270 000 tonnes au 2e trimestre, et 350 000 tonnes pour le troisième trimestre soit un taux de croissance moyen de plus de 300%. «Les volumes de marchandises débarquées ne sont pas en reste, ils s’établissent à 30 000 tonnes au premier trimestre, 247 000 tonnes au deuxième trimestre et enfin 225 000 tonnes. Soit un taux d’accroissement moyen de 360%», peut-on lire dans la plaquette du PAK.

Le nombre moyen d’escales mensuelles traitées dans ledit Port est de 26. Le nombre de destinations internationales couvertes au départ et à l’arrivée du PAK est de 50. Les principales destinations étant la Chine, le Vietnam, les Etats Unis, la France, les Pays Bas et l’Italie. Et, à l’arrivée, la Chine, l’Allemagne, la France, la Turquie et l’Afrique du Sud. Pour ce qui est du trafic de transbordement, il est passé de 3 441 EVP (équivalent vingt pieds) au mois de mars, à quelques 70 000 EVP au 30 octobre 2018. Cela indique le PAK, a été favorisé par le tirant d’eau et la position géographique du Port Autonome de Kribi, ainsi que la qualité des infrastructures, la compétitivité des tarifs et la qualité des services.

A ce qui est sus indiqué, il faut ajouter qu’il y a eu 100 000 conteneurs traités avec un délai de passage en import comme en export de 50% inférieur à Douala. D’après le Port les performances suscitées ont été possible grâce notamment à l’alliance avec le troisième armement mondial, CMACGM, aux efforts auxquels viennent s’ajouter les actions de prospection et de marketing intenses portées par le PAK à travers les quatre coins du monde.

Pour rappel la première phase de construction de ce port a couté 280 milliards de FCFA. Le PAK c’est 16 mètre de profondeur. Une caractéristique qui place l’infrastructure au rang d’un des ports les plus profonds d’Afrique. D’où son appellation de «Port en eau profonde». Cette zone portuaire occupe une superficie de 23 300 hectares. Il est prévu que 20 000 ha de terrains bruts soient mis en valeur à l’horizon 2040 pour les zones d’activités commerciales, logistiques et industrielles. «Pour rendre fonctionnel ces zones d’activités commerciales, logistiques et industrielles, le PAK travaille actuellement à la mise en place d’un important réseau d’infrastructures (dessertes routière et autoroutière, chemin de fer, système d’alimentation en eau potable, système d’alimentation en énergie électrique, etc.)», peut-on lire dans la plaquette du PAK.

Liliane N.

 

 

 

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Le Ministre de l’Administration territoriale a donné un point de presse le 26 octobre 2018 à Yaoundé.

La communication du Ministre Paul Atanga Nji a porté sur l’élection présidentielle 2018. Le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) d’entrée de jeu, a indiqué que le processus électoral qui s’est achevé le 22 octobre dernier avec la proclamation des résultats faite par le Conseil constitutionnel, s’est bien déroulé. Il ne reste plus que se passe la prestation de serment du candidat déclaré vainqueur, en la personne de Paul Biya du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). «Le Chef de l’Etat avait donné des instructions fermes à l’Administration en vue de la sécurisation du processus électoral afin que cette élection majeure, dans la vie de notre pays se déroule dans le calme et la sérénité. Elections Cameroon «ELECAM», organe indépendant chargé de l’organisation matérielle du scrutin présidentiel, a déployé des efforts méritoires pour que ce scrutin se déroule dans les meilleures conditions possibles et dans le respect des normes internationalement admises. Ce double pari a été très largement atteint. La campagne électorale et l’élection qui a suivi se sont déroulées sans incident majeur», a déclaré Paul Atanga Nji.   

Au cours de ce point de presse, le Ministre est revenu sur les déclarations de Maurice Kamto qui a dit avoir marqué me penalty lors d’une conférence de presse donnée le 8 octobre dernier. Sans le citer, Atanga Nji a préféré le mettre en garde, lui et tout son entourage. «Il y a toutefois lieu de regretter qu’avant l’élection présidentielle et après celle-ci, un candidat ait cru devoir faire des déclarations s’inscrivant dans une démarche illégale et anticonstitutionnelle, notamment en s’autoproclamant vainqueur de l’élection avant même que le Conseil constitutionnel, autorité compétente ne se soit prononcée. Bien que ce candidat se soit par la suite ravisé en revenant dans le jeu institutionnel par la saisine du Conseil constitutionnel devant lequel il a librement fait valoir ses arguments, il a ensuite de nouveau décidé de se mettre en marge de la légalité en contestant le verdict du Conseil constitutionnel. Ledit candidat et son entourage n’ont cessé de multiplier les provocations et poser des actes dangereux pour la paix sociale en essayant notamment d’organiser un mouvement insurrectionnel», a déclaré le Ministre.

Poursuivant dans la même lancée, il a ajouté «plusieurs de ses actes et déclarations tombent sous le coup des lois en vigueur dans notre pays notamment des dispositions du Code pénal et de la loi contre le terrorisme réprimant les atteintes à la sûreté nationale et l’incitation à la rébellion». En saluant la maturité des populations, Paul Atanga Nji a tenu toutefois à indiquer que personne n’est au-dessus de la loi. Et que le statut d’ancien candidat à l’élection présidentielle ou membre d’un parti politique ne confère aucune immunité. «Toutes les tentatives à l’ordre public seront traitées avec la plus grande fermeté. Les auteurs comme ceux qui les y auront incitées à répondre devant les instances judiciaires compétentes…Tous ceux qui seraient tentés de violer les lois de la République auront à répondre devant les instances appropriées et subiront toute la rigueur de ces mêmes lois», a-t-il indiqué.

A titre de rappel, le MRC après la proclamation des résultats a lancé une campagne de revendication de la victoire de Maurice Kamto, qui devait débuter le vendredi 26 octobre 2018. Ladite campagne doit se tenir jusqu’au dimanche 28 octobre prochain. Elle est baptisée «NON AU HOLD-UP».

Liliane N.

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Il s’agit d’Afriland First Bank, de la Société générale Cameroun, de la Banque internationale pour l’épargne et le crédit et de la Société commerciale de banque Cameroun.

Dans son classement annuel des 200 premières banques africaines, Jeune Afrique place Afriland First Bank de l’homme d’affaires Paul Fokam Kammogne, à la 141ème position. Dans ledit classement on retrouve aussi des banques locales à l’instar de la Société générale Cameroun (SGC) qui est à la 156ème place, la Banque internationale pour l’épargne et le crédit (BICEC) à la 159ème place et la Société commerciale de banque Cameroun (SCB Cameroun) à la 194ème position. Même si ces institutions bancaires n’occupent pas des places prestigieuses, on note que comparé au classement 2017 de Jeune Afrique, elles ont fait une progression. Afriland First Bank par exemple l’année dernière était à la 142ème position, la SGC à la 166ème, la BICEC à la 172ème position soit 12 places gagnées.

Pour faire son classement Jeune Afrique s’appuie sur le total de bilan et le produit net bancaire. Le journal s’appuie sur la détention d’actifs pour chaque banque. Dans son N°01632 notre confrère Le Quotidien de l’Economie ajoute que le classement se fait sur la base du total de bilan converti en dollars au 31 décembre de l’année concernée. «Grâce aux éléments financiers certifiés par les répondants, l’hebdomadaire panafricain est donc capable de publier son classement des 200 premières banques de l’année», écrit le journal. Afriland First Bank du point de vue du classement de Jeune Afrique reste donc la première banque camerounaise la plus performante. Et en Afrique centrale elle est la 3ème meilleure structure bancaire avec un bilan de 1802 millions de dollars US environ 1030 milliards de FCFA, pour un produit net bancaire de 94 millions de dollars environ 53 milliards de FCFA.

La SGC a un total de bilan de 1570 millions de dollars, près de 898 milliards de FCFA pour un produit bancaire net de 110 millions de dollars environ 63 milliards de FCFA. La BICEC elle a un total bilan de 1400 millions de dollars environ 800 milliards de FCFA pour un produit bancaire net de 109 millions de dollars. La SCB Cameroun pour sa part a un total bilan de 978 millions de dollars soit 559 milliards de FCFA pour un produit bancaire net de 84 millions de dollars soit 48 millions de FCFA.

Tout compte fait le constat général qui est fait, est qu’aucune banque camerounaise ne figure au top 50 des meilleures structures bancaires les plus rentables en Afrique ni au top 50 des banques africaines les plus prêteuses.

Liliane N.     

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Après Air Algérie et Express Air Cargo, c’est la compagnie aérienne Egypt Air qui a décidé de desservir au Cameroun.

A l’heure actuelle le Cameroun compte une dizaine de compagnies aériennes qui veulent occuper l’espace aérien du pays. Parlons d’abord d’Air Algérie qui a annoncé son arrivée pour le 3 décembre 2018. Cette compagnie se propose de faire trois vols par semaine à savoir le lundi, le mercredi et le vendredi. Le vol inaugural va quitter la ville d’Alger à 20 heures pour arriver à Douala, capitale économique à 1h05, heure locale. Le vol retour, AH5341, partira de Douala à 02h05, mardi, jeudi et samedi pour une arrivée à Alger à 07h05. Il faut savoir également que ces deux lignes seront effectuées en Boeing 737. Air Algérie qui sera donc en concurrence avec Air Cargo, dessert déjà plusieurs capitales africaines à l’instar d’Abidjan, de Bamako, du Caire,  de Casablanca, de Dakar, de Niamey, de Nouakchott, d’Ouagadougou et de Tunis. Il le fait avec une flotte de 58 avions. Air Algérie envisage également desservir Addis-Abeba, Banjul, Brazzaville, Conakry, Lomé, N’Djamena.

Express Air la compagnie aérienne tunisienne va desservir la sous-région Afrique centrale depuis le premier semestre de l’année 2018, partant de Douala va relier le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Congo RDC et Brazzaville. Et depuis la Guinée Conakry, Express Air avec sa flotte va couvrir l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest. «Quatre nouveaux appareils seront opérationnels dont le premier assurera une connexion quotidienne avec l’Afrique centrale et de l’Ouest, alors que les trois autres seront basés l’un à Douala au Cameroun et deux à Conakry en Guinée», renseigne Xinhua l’agence de presse chinoise.

La dernière des compagnies aériennes qui portent un intérêt au ciel camerounais c’est Egypt Air. Au premier semestre 2019, précisément au mois de février, parmi les deux nouvelles dessertes qu’elle entend mettre sur pied, l’une sera ouverte vers la ville de Douala et l’autre vers Kigali la capitale du Rwanda. L’annonce a été faite la semaine dernière par le ministre égyptien de l’Aviation civile, Younis al-Masry en marge d’une visite d’inspection à l’aéroport international du Caire. Les deux villes seront reliées trois fois par semaine au départ du Caire, la capitale égyptienne. La ligne sera opérée avec la flotte alternée de Boeing B738 et d’Airbus A320s. Il faut savoir qu’Egypt Air Egyptair dessert déjà 15 villes africaines à savoir Alger, Casablanca, Tunis, Asmara, Khartoum, Ndjamena,Accra , Lagos, Abuja et Kano au Nigeria, Entebbe, Nairobi, Dar es Salam, Addis-Abeba et Pretoria en Afrique.

Ces compagnies aériennes étrangères suscitées vont retrouver dans les airs camerounais la Cameroon Airlines Corporation (Camair-co), l’étoile du Cameroun, dont les performances réalisées en 2017 ont été saluées par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). Dans un rapport que l’institution financière a publié, elle souligne le rôle joué par Camair-Co dans la croissance du secteur tertiaire en 2017 dans la zone Cemac. En effet, la Beac déclare qu’au cours de l’année 2017, la croissance du «secteur tertiaire a été portée par l’activité des services marchands (+0,3 point, contre +1,0 point en 2016), soutenue par la branche commerce général et transport aérien, notamment au Cameroun avec la montée en puissance de Camair-Co». En difficulté managériale et financière depuis le lancement de ses activités en 2011, Camair-Co a implémenté depuis 2016, un plan de relance proposé par la firme américaine Boeing. Sept régions sur dix sont désormais desservies et la fréquence des vols hebdomadaires est passée de 70 au départ, à 100 aujourd’hui.

Liliane N.

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Il s’agit des sociétés Pamol, Soweda, Sodecoton et Semry.

Quatre entreprises camerounaises en difficulté vont bénéficier du cinquième emprunt obligataire du Cameroun. Parmi les quatre entreprises, deux exercent dans les régions anglophones en proie aux violences nées de la crise dite anglophone. Il s’agit de la société Pamol l’une des grandes victimes de ladite crise. Elle recevra comme un appui puisé dans ledit emprunt la somme d’un milliard de FCFA. Car cette société logée dans la région du Sud-Ouest, enregistre d’importants dégâts. D’ailleurs dans son récent rapport le Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM) avait au côté de la Cameroon development corporation, mentionné l’état chaotique de Pamol, fleuron de l’agro-industrie et spécialisé dans la production d’huile de palme. «De nombreuses entreprises fournisseurs des agro-industries tels que Pamol, pâtissent de la détresse de cette dernière. Les créances s’accumulent et aucune commande n’est plus enregistrée. De nombreux stocks de produits courent vers les dates limites de péremption, faute d’autres débouchés», écrit le GICAM.

L’Etat va aussi voler au secours de la Southwest Development Authority (SOWEDA), un organisme public chargé d’impulser le développement dans la région du Sud-Ouest du Cameroun. D’après notre source, si l’emprunt obligataire est fructueux, cette société va recevoir la somme d’un milliard de FCFA. Ladite somme devra servir pour la rénovation des équipements et appareils de production. Il faut noter que la SOWEDA a eu à distribuer plus de 100 000 tonnes de semences améliorées de maïs, de haricot et d’igname aux producteurs, au cours de l’année 2017. Les producteurs ont eu droit à 70 000 tonnes de semences de maïs, 20 000 tonnes de semences de haricot et 15 000 tonnes de semences d’igname. Ces quantités de semences sont le fruit d’un programme de multiplication de semences améliorées, lancé en 2014 par la SOWEDA, et qui a permis jusqu’ici de créer 24 fermes semencières sur l’ensemble de la région du Sud-Ouest.

La Société de Développement du Coton (SODECOTON) fait également partie des bénéficiaires des appuis de l’Etat. Elle recevra 500 millions de FCFA pour la rénovation de ses équipements et de ses appareils de production. Il convient de rappeler que précisément en 2016 l’équipement de cette société n’affichait plus fière allure. On notait la vétusté du matériel roulant. «Sur un parc de 130 camions, environ 80 sont encore opérationnels», renseignait le journal L’œil du Sahel dans son édition du 16 mai 2016. De façon globale il faut dire que les chiffres de la SODECOTON ces dernières années n’ont pas été très reluisants à cause des problèmes tels que la contrebande. Dans l’optique de procéder à la relance de la société le Ministère de l’Agriculture et du développement rural a fait un don de 2250 tonnes d’engrais aux producteurs de coton.

La Société d’Expansion et de Modernisation de la Riziculture (SEMRY) va pour sa part bénéficier d’une enveloppe d’un milliard de FCFA. Au mois de juillet 2018 ses employés réclamaient entre cinq et six mois d’arriérés de salaire.

Par ailleurs il faut savoir que le 5ème emprunt obligataire du Cameroun a été baptisé ECMR 5,6% net, 2018 à 2023. Le 25 octobre 2018, le Ministre des Finances était face à la presse pour en parler. Il a été dit qu’à partir du lundi 29 octobre 2018 jusqu’au 9 novembre prochain, le Cameroun va rechercher sur le marché financier la somme de 150 milliards de FCFA, répartie en 15 millions de FCFA obligatoire, d’une valeur nominale de 10 000 FCFA.   

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01