C’est une information contenue dans la note de David Ojong Secrétaire général du Comité national olympique et sportif.
Dans cette note, il est dit que pour le compte de cette édition des jeux nationaux du Cameroun (Dixiades, la limite d’âge pour les participants à ces jeux est fixée de 15 à 20 ans. Elle était initialement de 15 à 23 ans. Dans cette même note qui date du 1er novembre 2018 et qui a été adressée aux présidents des Comités régionaux olympiques et sportifs (CROS), il est dit que le nombre de disciplines passe aussi de 16 à 13. On aura donc dans le cadre des sports individuels: l’athlétisme, la boxe, la gymnastique, l’haltérophilie, le judo, le karaté, la lutte, le nanbudo et le tennis de table. Pour ce qui est des sports collectifs, on le football, le basketball, le handball et le volleyball. Cela signifie qu’il n’y aura plus le kick-boxing, l’athlétisme pour déficients visuels et le cyclisme.
Le nombre de participants ayant été revu à la baisse, les quotas des 10 comités régionaux a également baissé. On aura cette fois-ci par région 188 représentants parmi lesquels 161 athlètes, 21 entraîneurs, 3 encadreurs médicaux, 2 du CROS et le délégué régional des Sports. Dans la note de David Onjong tout est précisé selon la manière qui suit: athlétisme 16, boxe 5, gymnastique 4, l’haltérophilie 10, judo 10, karaté 5, lutte libre 10, nanbudo 5 et le tennis de table 4, basketball 20, football 32, handball 20 et volleyball 20.
D’après nos sources les réductions faites aux niveaux des participants et du nombre de discipline s’expliquent par des problèmes financiers auxquels fait face le Comité national olympique et sportif. Pour cette 6e édition on attendait au départ 2940 athlètes et encadreurs nationaux. Aujourd’hui seuls 1880 seront de la partie. La présence même des délégations des pays de la sous-région à l’instar du Tchad, le Gabon, le Congo-brazaville et la Guinée équatoriale n’est plus certaine.
A titre de rappel il faut dire que la 6e édition des Dixiades va se dérouler dans la ville de Bafoussam, du 15 au 20 décembre 2018. Le compte à rebours de l’évènement a été lancé le vendredi 15 décembre 2017 à Bafoussam, capitale régionale de l’Ouest. La cérémonie s’est passée en présence d’Augustine Awa Fonka, le gouverneur de la région de l’Ouest, et le colonel Hamad Kalkaba Malboum, président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC). Le logo de l’édition 2018 des Jeux nationaux du Cameroun a pour l’occasion été dévoilé. Selon David Ojong, Secrétaire général du CNOSC, «l’image illustre le côté iconoclaste de notre pays, son unité, sa chaleur, son hospitalité et sa volonté à toujours fédérer le vivre-ensemble. Aussi visible, les particularités sur les peuplades, la notabilité, les traditions et le dynamisme de l’Ouest Cameroun, région hôte 2018», rapporte Cameroon Tribune en kiosque ce mercredi 20 décembre 2017.
Il faut savoir que les Dixiades ont pour objectif majeur de contribuer au renforcement de l’unité nationale.
Liliane N.
Le Secrétaire général de la Confédération africaine de football en compagnie d’autres experts de l’instance faîtière du football africain est au Cameroun depuis hier, 10 novembre 2018.
Comme annoncé la 4e Mission d'inspection de la Caf est au Cameroun. Elle s’est rendue ce matin aux environs de 9 heures, au Ministère des Sports et de l’Education physique, pour une visite de courtoisie. En sa qualité de chef de ce département ministériel et par ailleurs président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) 2019, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a souhité la bienvenu aux émissaires de la CAF. Il a également réitéré l’engagement du Cameroun à organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football prévue pour l’année prochaine.
Après l’accueil qui s’est voulu chaleureux et convivial, le Ghanéen Antony Bafoe le Secrétaire général (SG) de la CAF chargé des compétitions et chef de la délégation présente au Cameroun, a remercié le Ministre pour entre autres l'implication des anciennes gloires qui, selon lui, sont les Ambassadeurs du continent en matière de football. «Nous sommes les soldats du président de la Caf opérationnels sur le terrain .Nous sommes venus voir l'état d'avancement des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures. Nous étions déjà informés à travers les médias et les réseaux sociaux que les travaux ont considérablement avancé», a déclaré Antony Bafoe.
A titre de rappel en date du 14 août 2018, Bidoung Mkpatt a eu des assises avec les anciennes gloires du football camerounais à savoir Roger Milla, Joseph Antoine Bell, Eugène Ekeke, François Omam Biyick, Tataw Stephen, Rigobert Song, Pierre Wome, Patrick Mboma, Geremi Njitap, Bill Tchato ou encore Timothée Atouba. Le but desdites assises était de convier ces derniers à rejoindre le Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN). Il avait alors indiqué aux anciens Lions indomptables que «le comité d’organisation de la Can est constitué d’experts techniques mais pas d’experts dont l’expérience dans le domaine est prouvée. Ainsi, les portes vous sont ouvertes». D’après la déclaration du SG de la CAF, on peut effectivement déclarer que cette action a été vue d’un bon œil par l’instance faîtière du football africain.
Pour revenir donc à la mission d’inspection, la quatrième du genre qui se fait au Cameroun, elle a commencé ce jour-même, par une descente sur le site d'Olembe aussitôt après la visite chez le Ministre des Sports. Il faut souligner que lors du point de presse du 9 novembre 2018, Bidoung Mkpatt en parlant de l’état global des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures de la CAN 2019, a indiqué entre autres que le Cameroun disposait déjà à l’heure actuelle, de 34 stades parmi lesquels 7 pour la compétition, sont en phase terminale.
Pour préparer l’arrivée de cette quatrième Mission de la CAF, le Ministre avait tenu une concertation avec les chefs des entreprises responsables des travaux de la CAN 2019. Deux points ressortaient de cette concertation: le cahier de charge de la CAF devait être respecté et la date de livraison des ouvrages aussi.
Liliane N.
Il a été kidnappé le dimanche 3 novembre 2018 dans son arrondissement.
L’autorité administrative Martin Ngwa Majong est libre depuis le 7 novembre 2018. Après quatre jours passés entre les mains des sécessionnistes, le sous-préfet de l’arrondissement de Noni dans le département de Bui, est apparu vraiment mal en point. Il avait deux bandages sur le visage. Il s’appuyait pour marcher sur des éléments des Forces de défense et de sécurité. L’armée camerounaise dans un de ses tweets a indiqué le 8 novembre 2018, que l’autorité administrative «a subi des sévices corporels: blessé par plombs à la jambe droite, multiples blessures par gourdin et cross fusil artisanal sur la tête, bras gauche et plante de pied».
Pour rappel c’est samedi dernier que Martin Ngwa Majong a été enlevé par les éléments de la république imaginaire de l’Ambazonie. Pour retrouver l’autorité administrative, les recherches ont été lancées dimanche, le jour d’après le kidnapping. Son rapt est venu rallonger la liste des personnalités qui ont déjà été kidnappées par les sécessionnistes dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Martin Ngwa Majong a eu plus de chance que Namata Diteng le sous-préfet de Batibo qui a été tué par ses ravisseurs. On se rappelle que c’est le 11 février 2018, qu’il a été kidnappé alors qu’il prenait part aux préparatifs de la fête de la jeunesse. Son décès a été révélé en juin 2018, après la publication du Plan gouvernemental d’assistance humanitaire destiné aux populations victimes des violences observées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Le défunt sous-préfet de Batibo a laissé une veuve et neuf enfants dont quatre légitimes cinq adoptés. Son épouse Julienne Namata a vu son quotidien et celui de sa progéniture changer. Dans une interview accordée à notre confrère Mutations du 28 septembre 2018, elle sollicitait l’aide du gouvernement pour continuer à bien prendre soin de ses enfants dont l’âge est compris entre 8 et 24 ans. «Je me suis alors dit qu’il fallait engager les enfants dans les petites activités pour leur permettre d’oublier progressivement l’absence de leur père. J’ai donné une somme d’argent à chaque enfant pour qu’il trouve de quoi s’occuper. Il y en a qui font des beignets déposent dans des boutiques tandis que les autres vendent des bonbons en classe en cachette. J’ai aussi fait un poulailler pour les garçons, afin que toutes les charges ne retombent pas sur moi seule», a-t-elle confié à Mutations.
Julienne Namata avait déclaré avoir besoin de l’aide du gouvernement pour trouver un emploi à ses enfants qui ont déjà achevé leurs études. «J’ai deux enfants qui ont déjà fini leurs études à l’Université de Buea et à l’Université de Yaoundé II-Soa. Aujourd’hui ils cherchent du travail. Le Ministre de l’Administration territoriale a promis de faire quelque chose dans ce sens on attend», a-t-elle ajouté.
Liliane N.
Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest les affrontements entre l’armée et les sécessionnistes persistent.
11 octobre 2016, des avocats originaires des régions anglophones décident de manifester à Bamenda, le chef-lieu du Nord-ouest. Ils souhaitent par-là, exprimer leur désapprobation, contre l’absence d'une version anglaise de textes indispensables à leur travail. Pour être plus précis, ils réclament la traduction des «actes uniformes» de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) en vigueur depuis des mois. En outre ils réclament aussi l’affectation dans les régions anglophones de magistrats maîtrisant la langue anglaise, la création au sein de la Cour suprême d’une section spéciale chargée des recours contre les décisions rédigées en anglais et la création d’un département «Common Law» à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature. 21 novembre 2016, après les avocats, des enseignants des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest descendent à leur tour dans les rues. Entre autres, ils veulent un déploiement d'enseignants francophones dans des écoles anglophones.
De ces revendications corporatistes, naît une crise qui au fil du temps verra des acteurs autres que ceux suscités, apparaître. Un groupe armé de personnes réclamant la sécession du Cameroun le 1er octobre 2017, autoproclame une république imaginaire dénommée «Ambazonie». Dans un reportage diffusé sur Tv5, le Colonel Didier Badjeck porte-parole de l’armée camerounaise indique que c’est en fait la zone la plus sensible où on dénombre le plus grand nombre de combats entre les Forces de défense et les ambazoniens. «Ici, c’est un combat qui est particulier, un combat de guérilla. Nous avons mis des forces qui sont appropriées et qui peuvent mener ce genre de combats. Et une fois que c’est sécurisé, nous tenons la zone pour exprimer notre souveraineté», déclare le Colonel Didier Badjeck, dans ledit reportage.
Avec les éléments de l’Ambazonie, des actes d’intimidation portés vers les populations sont à l’ordre du jour. Des jours d’une opération baptisée «ville morte» sont instaurés. Personne ne doit vaquer à ses occupations durant lesdits jours. L’école devient interdite dans les régions anglophones. Les populations affirment être menacées de mort. A la rentrée scolaire 2017-2018, des images d’enfants brutalisés circulent sur la toile. Ceux des opérateurs économiques qui bravent le mot d’ordre de «ville morte», voient le jour d’après leurs commerces partir en fumée. Dès lors les affrontements entre les Forces de défense et de sécurité et les éléments de l’Ambazonie deviennent réguliers. Car dans certaines localités des régions anglophones, le drapeau du Cameroun a été enlevé à la faveur d’un autre avec un fond bleu et blanc, ayant treize étoiles. C’est celui de la république imaginaire.
Certains villages à l’instar de Dadi se vident de leurs habitants. Dans le reportage diffusé sur Tv5, après un affrontement entre armée et les ambazoniens, les militaires tombent sur des armes. «Vous voyez là des armes de fabrication artisanale. Ils ont des armes de guerre également. Ici, nous avons trouvé également ces armes par centaines dans ce village et c’était des armes essentiellement orientées vers les forces de défense et de sécurité utilisées par l’armée qui était en train d’être mise sur pied par ces assaillants. Ce sont des armes dangereuses. Si vous n’êtes pas protégés dans les 20 à 30 mètres, c’est un carnage», raconte Achille Binong, Officier de police dans le village de Dadi dans ledit reportage.
Pour faire face aux sécessionnistes, l’armée met en place un plan de riposte. Il y a des patrouilles mixtes police/armée. Grâce à cette patrouille un camerounais d’expression française qui a requis l’anonymat de peur d’être inquiété, raconte avoir eu la vie sauve. Résidant à Douala, il s’est rendu un mercredi dans la ville de Buea, ignorant que ce jour avait été désigné par les ambazoniens comme jour de «ville morte». Etant tombé sur des ambazoniens qui avaient posé des barricades sur la route, l’ayant sorti de son véhicule, et alors qu’ils avaient commencé à le rouer de coups, c’est l’arrivée d’une patrouille de l’armée qui a obligé ses agresseurs à le laisser pour disparaître par la suite dans la brousse.
Lors de cette rentrée scolaire 2018-2019, les régions anglophones ont dû être militarisées pour permettre aux enfants de regagner le chemin de l’école. Et il y a juste de cela quelques jours que l’armée a réussi à retrouver des élèves de la Presbyterian school de Bamenda kidnappés des sécessionnistes.
Liliane N.
Pierre Ismaël Bidoung MKpatt vient de donner un point de presse, au Stade Omnisport Ahmadou Adhijo, pour présenter l’état actuel des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures, devant abriter la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019.
C’est un bilan sommaire des préparatifs que le Ministre des Sports et de l’Education physique (MINSEP) a tenu à présenter ce jour à la presse nationale et internationale, aux côtés d’Issa Tchiroma Bakary, le Ministre de la Communication. Il ressort donc du point de presse tenu ce 9 novembre 2018, qu’à l’heure actuelle et rendu à 7 mois du début de la compétition, 34 stades parmi lesquels 7 pour la compétition, sont en phase terminale. Les entreprises adjudicataires des marchés de construction et de réhabilitation de ces infrastructures se sont engagées à respecter les délais. Aussi un plan de préparation des Lions indomptables a été mis sur pied. «Le Cameroun est mobilisé pour organiser la CAN 2019...Toutes les parties travaillent en synergie pour relever le défi», ajouté le MINSEP.
Il convient de rappeler ici, que le 8 novembre 2018, Pierre Ismaël Bidoung MKpatt qui est par ailleurs le président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) 2019, a eu dans son département ministériel, une concertation avec les responsables des entreprises qui travaillent pour la compétition sportive continentale. Lors de ces assises, celui-ci a appelé au respect du cahier des charges de la Confédération africaine de football (CAF). Surtout que c’est demain 10 novembre 2018, que les experts de la CAF fouleront le sol camerounais, pour une quatrième Mission d’inspection. La délégation sera composée d’Antony Bafoe le Secrétaire général de la CAF et de 7 autres personnes. Cette Mission séjournera au Cameroun jusqu’au 15 novembre prochain.
Rendu donc à quelques heures de l’arrivée des émissaires de l’instance faîtière du football africain, Pierre Ismaël Bidoung MKpatt a tenu à faire savoir à l’opinion nationale et internationale que «le Cameroun est totalement engagé à remplir le cahier des charges de la CAF».
Liliane N.
C’est ce qui ressort du rapport confidentiel de l’audit de sûreté de l’aviation civile. Ledit rapport a été produit en avril 2018.
Le Cameroun a fait des progrès en matière de sécurité de l’aviation civile en trois années. C’est ce que prouve l’audit réalisé du 18 au 27 avril 2018 dans le cadre du programme universel d’audits et de sûreté (USAP). Pour le compte de l’année en cours le pays a atteint 70,96% de conformité aux normes de l’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI) contre 63,38% en 2015. Pour ce qui est de la mise en place d’un système de supervision de la sûreté de l’aviation par la CCAA, le pays est à 68,85% contre 52,15% en 2015. Soit une amélioration de 16,70%. En ce qui concerne la conformité aux normes relatives à la sûreté de l’aviation civile internationale, on est passé à 31,31% 46,79% en trois ans.
Ces chiffres suscités sont salués par les responsables du secteur des Transports. Pour eux le Cameroun a fait au-delà des exigences fixées par le plan mondial de la sureté de l’aviation civile. C’est ce que déclare Remy Ossong Onana Directeur de la sûreté et de la facilitation à l’Autorité Aéronautique (CCAA). «Pour preuve il est passé de 63,38% en 2015 pour 70,96% en 2018, soit un bond significatif de 7%. Avec cette progression, le Cameroun a franchi et dépassé la barre de 65% fixé par l’organisation faîtière, deux ans avant échéance», explique-t-il. C’est le même son de cloche au Ministère des Transports. Les performances du pays sont aussi félicitées. Jean Ernest Ngelle Bibehe Massena indique que les réformes vont aller de l’avant pour que le Cameroun se maintienne dans les standards internationaux.
A titre de rappel c’est depuis 2015 que le pays s’est lancé dans la mise en place de réformes devant contribuer à la sécurisation de son espace aérien. Parlant de ce sujet Avomo Assoumou Koki, la Directrice générale de la Cameroon civil aviation authority dans une de ses récentes sorties a déclaré «si je prends le cas de l’Afrique, la moyenne continentale est de 58%. Notre pays a vraiment progressé. Avec tous les efforts qui sont faits depuis un certain nombre d’années, en particulier à la suite du dernier audit de 2015, à la suite duquel l’OACI avait attiré l’attention du Cameroun avait été attirée sur certaines déficiences. Nous avons travaillé, et l’OACI est venue constater que les aéroports du Cameroun sont en de très bonne voie, et sont sécurisés».
Pour se mettre donc en conformité avec les normes internationales, dans son processus de réforme, le Cameroun a mis en place une unité spéciale baptisée «Airport Seurity unit». C’est elle qui se charge de l’exécution des missions de sûreté dans les différents aéroports du pays.
Liliane N.
Ils ont été aidés à travers le Programme d’aide au retour et à l’insertion des jeunes de la diaspora.
Le dimanche 14 octobre 2018, huit camerounaises ont atteri à bord d’un avion à l’aéroport de Douala, après avoir passé des mois au Koweit à être utilisées comme des esclavages. Parties du Cameroun pour se trouver une place sous le soleil, elles ont à la place du bien-être recherché, croisées l’enfer, d’après leurs témoignages. Crescence Fouda Ngah l’une de ses filles est celle qui avait posté une vidéo sur la toile dans laquelle, elle appelait à l’aide les autorités camerounaises. Ladite vidéo avait alors permis d’être au courant de leur mésaventure et avait suscité la mobilisation ayant conduit à leur retour au Cameroun. Avant cette histoire de camerounais du Koweit, il y a eu l’année dernière en 2017, celle des migrants en Lybie. Au nombre de 250, ils avaient eux aussi grâce aux actions des autorités pu revenir au pays, après des mois passés dans des situations de précarité extrême. Seulement on peut se demander qu’est-ce qui se passe une fois de retour chez eux. Sachant que certains sont partis depuis bonne lurette.
Le dénommé Anselme Epoko Epoko Coordonnateur national du Programme d’aide au retour et à l’insertion des jeunes de la diaspora (PARI-JEDI) présente les actions qui sont faites pour encadrer ces migrants. «Le Programme d’aide au retour et à l’insertion des jeunes de la diaspora est tout d’abord un mécanisme de mobilisation des jeunes camerounais de la diaspora en vue de leur retour et de leur insertion socio-économique. C’est aussi un moyen de promotion de la participation de la diaspora à l’œuvre de construction nationale…A ce jour, grâce à la collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), dans le cadre de l’initiative conjointe Fonds fiduciaire Union européenne-OIM, 813 jeunes ont été accompagnés sur 2 148 accueillis au cours de cette année. Il était question d’accompagner dans leur processus de réintégration 850 jeunes en trois ans. C’est dire qu’on avait sous-estimé le besoin de retour des migrants camerounais», déclare-t-il.
Anselme Epoko Epoko indique que les facilités accordées aux migrants pour leur insertion sont entre qu’on les met en emploi salarié et en auto-emploi. Pour ce qui est de l’emploi-salarié, les migrants sont regroupés en fonction de leurs profils et référencés vers des entreprises nécessiteuses ou des structures de recrutement. Pour ce qui est de l’entrepreneuriat, ils sont accompagnés dans le montage de leurs plans d’affaires qui doivent être présentés aux structures de financement. Lesdites structures se recrutent le plus souvent dans les projets ou les programmes gouvernementaux. «Le cas d’un jeune qui veut mener la culture du cacao : après avoir monté son business-plan, nous engageons un lobbying auprès des structures spécialisées dans la cacao culture, notamment le CICC et d’autres projets et programmes du MINADER», ajoute-t-il.
Il faut savoir que le PARI-JEDI a été créé le 14 février 2017 par le Ministère de la Jeunesse et de l’Education civique. Il conduit des activités de sensibilisation et de réintégration des migrants à travers son réseau de partenaires.
Liliane N.
L’infrastructure devrait être disponible au début du mois de décembre 2018.
Les travaux de construction du Data Center de la Cameroon Telecommunications (CAMTEL) vont bon train. Jean-Michel Masso Ntonga le chef de ce projet à CAMTEL, approché par notre confrère Cameroon Business Today indique que lesdits travaux sont rendus à 65% au niveau du bâtiment physique et des systèmes annexes. Cela concerne plus l’énergie, la climatisation et l’environnement. A l’heure actuelle on procède sur le chantier à l’installation des appareils d’énergie électrique qui sont les batteries et les armoires de coffrets électriques. Il y a aussi les travaux de revêtement, d’enduit, de plomberie et de câblage qui sont en train d’être faits. Pour ce qui est de la salle des serveurs présentée comme étant le point crucial du Data Center de la CAMTEL, les ouvriers ont déjà débuté avec les travaux sur les châssis des modules de baies. Et on apprend que chacun desdits modules a au moins huit unités de climatisation. Il est prévu au moins 200 baies.
Pour mieux comprendre la portée et l’importance de cette infrastructure, il faut noter que le Data Center permet une optimisation de la capacité de stockage et de référencement des données à travers la pose du SAIL. C’est une infrastructure qui positionne le Cameroun au rang des pays qui connaissent une certaine avancée dans le domaine des Télécommunications. D’ailleurs CAMTEL affirme que le pays fait désormais partie des grands acteurs des télécommunications en Afrique et dans le monde. «En termes de services, les retombées de ce câble sous-marin seront manifestes sur le quotidien des populations. Celles-ci expérimenteront désormais une amélioration de la qualité du débit, une disponibilité permanente de l’internet, une fluidité des communications électroniques et certainement une baisse de tarifs», rapporte notre confrère.
D’après Eric Prosper Pela Ondobo, chef du département communication à CAMTEL, même les banques pourront bénéficier de l’infrastructure. «Les banques génèrent une masse importante de données qu’elles sont souvent obligées d’héberges dans des serveurs dont les capacités sont insuffisantes. Avec ce Data Center, toutes leurs données y seront stockées et elles pourront les gérer à partir de leur plateforme, avec efficacité et davantage de fluidité. Même les opérateurs du Mobile Money pourront stocker leurs données et les gérer à leur guise sans qu’il y ait un bug ou une rupture de service», explique-t-il.
Outre les populations, les banques et les opérateurs de Mobile Money, les propriétaires des Start-up spécialisés dans les domaines de la santé, l’éducation et l’agriculture tireront aussi profit du Data Center. Il leur sera utile en ce sens qu’il leur permettra d’avoir une certaine visibilité et de développer plus de services et de se valoriser à grande échelle. Quitté le niveau national, le Data Center sera bénéfique sur le plan international, aux firmes à l’instar de Google, You Tube ou Amazon. Ils «trouveront un intérêt à venir stocker les données destinées à leur auditoire d’Afrique», au siège du Data Center de CAMTEL.
Avec les problèmes de cyberattaque, le Data Center permettra au-delà de tout, de sécuriser les données. Il faut noter que cette infrastructure se trouve dans la localité de Zamengoé, située près de Yaoundé. Elle est construite par Huawei Technologies.
Liliane N.
Ce don vise à améliorer le plateau technique de la structure hospitalière.
C’est hier 7 novembre 2018, qu’a eu lieu la cérémonie de réception du matériel médical offert au Cameroun par la Corée du sud, son partenaire. Le Centre des urgences de Yaoundé dispose donc désormais d’un matériel supplémentaire lui permettant d’élargir ses offres médicales. «C’est un tout nouveau système de stérilisation qui est en cours d’implémentation au Cameroun. C’est un stérilisateur à gaz. Le deuxième que nous recevons aujourd’hui, est tout nouveau. Il est nouveau et puis ses effets sont assez exploitants pour le Centre des urgences qui a une activité assez continue 24h/24 et qui n’a presque pas de temps d’attendre et on a besoin d’un matériel sérieux, d’un matériel de qualité», a déclaré au terme de la cérémonie de réception dudit matériel, le Dr Louis Joss Bitang, Directeur du Centre des urgences de Yaoundé. Il faut ajouter que le matériel reçu permettra aussi de lutter contre des formes d’infections.
Il s’agit en fait pour la Corée du sud d’apporter son soutien au Cameroun, dans sa politique de développement des infrastructures sanitaires de qualité. «C’est un stérilisateur haut plasma à basse température, qui est reconnu par son efficacité et par sa fiabilité notamment dans le domaine de la prévention des infections. Le gouvernement coréen a fermement l’intention de continuer à apporter le soutien nécessaire et de manière à contribuer à sauver les vies précieuses des camerounais», a par la suite déclaré S.E RHYOU BOK RYOL. L’appui de la Corée du sud a été salué à sa juste valeur par Mme Koula Secrétaire général du Ministère de la Santé et représentante à cette cérémonie d’André Mama Fouda. Elle n’a pas manqué de remercier ce pays partenaire du sien pour ce geste. Et au personnel médical du Centre des urgences de Yaoundé, elle a prescrit de bien prendre soin du matériel qu’il a reçu.
A titre de rappel la Corée du sud toujours dans le cadre des relations qu’il entretient avec le Cameroun, lui a rétrocédé le 28 mars 2018, la ferme rizicole d’Avangan située dans la région du Centre. Les infrastructures de ladite ferme ont été mises en place par le gouvernement de la Corée du Sud. Aujourd’hui ils sont désormais la propriété de l’Etat du Cameroun. Ce centre de formation en agriculture est spécialisé dans la riziculture irriguée. Fruit de la coopération Cameroun-Corée, le projet de riziculture irriguée a déjà permis, selon Henri Eyébé Ayissi Ministre de l’Agriculture et du développement rural de mettre au point 37 nouvelles variétés de riz.
Toujours selon le Ministre ce Centre a déjà permis depuis l’année 2016, de distribuer 15 tonnes de semences certifiées de riz et 3 tonnes de semences certifiées de riz pluvial aux producteurs camerounais, cargaison de semences susceptible d’induire la création de plus de 600 hectares de rizières. Au-delà de la production, aussi bien de semences améliorées que du riz lui-même, le projet vise à s’approprier l’expérience coréenne en matière de production de cette céréale, qui fait partie des produits les plus consommés et les plus importés au Cameroun.
Liliane N.
Pierre Ismaël Bidoung MKpatt se concerte en ce moment avec les entreprises adjudicataires, des marchés de construction et de réhabilitation des infrastructures devant servir à la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019.
C’est dans la salle de conférence de son département ministériel, que le Ministre des Sports et de l’Education physique (MINSEP), par ailleurs président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) 2019 a réuni ce 8 novembre 2018, les responsables des entreprises impliquées dans la construction des infrastructures de la CAN. Il est question de faire le point entre autres, sur les délais de livraison des ouvrages dont ils ont la charge. La réunion a permis au Ministre de convier une énième fois ces chefs d’entreprises à respecter le cahier de charges de la Confédération africaine de football (CAF) et à donner des réponses précises et concises aux interrogations éventuelles. D’après Jean Baptiste Biaye membre du COCAN, le MINSEP et son collègue de la Communication Issa Tchiroma Bakary vont donner à cet effet, un point de presse le vendredi 09 novembre 2018 à 11 h dans la salle de presse du stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.
Pour ce qui est de la 4e Mission d'inspection de la CAF qui doit arriver le 10 novembre 2018, il faut noter qu’elle aura 5 jours de travaux en terre camerounaise. Lesdits travaux vont consister à l’inspection de l'état d'avancement des ouvrages en construction et en réhabilitation sur les sites choisis pour abriter la compétition. A titre de rappel, il faut dire qu’il y a déjà eu trois missions de ce genre. La 3e était sur le terrain au mois d’août 2018. Du 6 au 14 août dernier, elle a inspecté l’ensemble des volets spécifiques concernés par l’organisation de la compétition. Notamment les volets infrastructures et évènementiels. La deuxième délégation de la CAF est arrivée au Cameroun au mois de mars 2018. Composée de deux experts à savoir Jean Louis Romain, expert du cabinet Roland Berger et d’Ismaël Wally, elle avait entamé sa mission le 19 mars dernier, une mission de 3 jours dans les villes de Garoua, Douala, Bafoussam et Yaoundé.
La toute première visite effectuée par les experts de la Confédération a eu lieu en janvier 2018. Initialement prévue pour le mois d’août 2017, c’est finalement en janvier qu’elle est arrivée au Cameroun pour constater l’état d’avancement des travaux de la CAN 2019. C’est le retrait subit du cabinet d’audit Price Water house Coopers qui avait suspendu la première visite annoncée en 2017. Depuis, la CAF a trouvé un autre prestataire en Roland Berger. Cette Mission qui devait se rassurer que le Cameroun sera dans les délais, est passée à Yaoundé, à Garoua, à Bafoussam, à Douala, à Limbe et à Buea.
De toutes les visites suscitées, c’est la troisième qui avait eu lieu dans un contexte de tension. Une rumeur laissait croire que le Cameroun pourrait bien perdre l’organisation de la CAN 2019. Les pays comme le Maroc avaient été cités comme étant des plans B pour accueillir la compétition. Le démenti apporté par la CAF avait beau faire d’apaiser les esprits.
Liliane N.