Le thème retenu pour 2019 est : « Des reins en bonne santé, pour tous, partout ! ». L'objectif visé est de rappeler que des millions de gens dans le monde souffrent d'une maladie rénale, dont de nombreux enfants, mais ne bénéficient pas des mêmes chances de dépistage précoce ou de traitements adaptés.
Au Cameroun cette journée n’a pas laissée place à une célébration particulière. Plus encore, il ne nous a pas été possible de rentrer en possession de quelques statistiques pouvant nous situer sur l’ampleur de ces maladies dans notre pays. Nombreux sont ceux qui en souffrent pourtant et qui tirent le diable par la queue pour pouvoir se soigner convenablement et rester en vie. Avons-nous appris d’une source non officielle, au delà de la subvention de la dialyse par l’Etat, les soins connexes, par ailleurs obligatoires coûtent assez chers. Notre source les évalue à plus de 30 000 FCFA par mois.
Les reins sont deux organes aux multiples fonctions. Ils ont pour rôle de filtrer le sang pour éliminer les déchets et les évacuer dans les urines, maintenir constante la composition du sang et la pression artérielle, ou encore produire une substance appelée érythropoïétine qui stimule la production des globules rouges.
L'insuffisance rénale apparaît lorsqu'ils ne parviennent plus à remplir leur rôle de filtre : les déchets et les liquides s'accumulent alors dans l'organisme. Aujourd’hui selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 850 millions de personnes à travers le monde sont atteintes d’une maladie rénale. Elles sont nombreuses qui décèdent prématurément d’insuffisance rénale chronique ou de ses complications cardiovasculaires en raison d’un diagnostic tardif. L'OMS prévoit même une augmentation de la prévalence des cas de 17 % dans les 10 ans à venir.
Les maladies rénales, nous indique une source médicale, même si elles sont le plus souvent silencieuses, peuvent être détectées et leur évolution ralentie voire stoppée par des médicaments et des règles hygiéno-diététiques. La même source nous renseigne qu'il ne faut pas confondre « insuffisance rénale chronique » qui résulte de la destruction progressive et irréversible des reins et « insuffisance rénale aiguë », un dysfonctionnement transitoire et réversible de ces organes.
50% des cas des maladies rénales chroniques seraient la conséquence d’un diabète ou d’une hypertension artérielle. Les maladies rénales chroniques qui sont reconnues par l’OMS comme une question de santé publique au niveau mondial.