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C’est à la faveur d’un séminaire organisé à leur intention ce jeudi, 26 novembre 2020 à l’Alliance française de Garoua.  Une activité qui rentre dans le cadre de la célébration de la deuxième édition de la Journée internationale du professeur de français. La cérémonie d’ouverture des travaux qui a connu la présence du directeur de l’Alliance française Garoua, Gaël Corrignan a réuni des intervenants venus des trois régions septentrionales (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord).

 

Dans un monde en perpétuel mutation, surtout en contexte de crise sanitaire imposée par la pandémie de Covid-19, le numérique est incontournable. Dans les établissements scolaires, l’enseignement à distance se présente désormais comme une approche pédagogique qui vient briser les barrières. Le séminaire organisé à l’Alliance française de Garoua permet aux enseignants de français de la région du Nord de s’imprégner des pratiques innovantes de l’enseignement de la langue de Molière. « L’introduction de l’approche par les compétences qui demande à l’enseignant à ne pas être campé dans du déjà connu. Il doit revoir en permanence ses méthodologies pédagogiques », confie Benoît Prale, participant. Edith Kounde quant à elle déclare : « Il y a plusieurs méthodes d’enseignement et d’apprentissage de français. Il faut que l’apprenant puisse être à même d’apprendre ses leçons avec l’évolution de la société marquée par la présence du numérique ».  

Une rencontre qui se situe dans le cadre de la célébration de la Journée internationale du professeur de français, initiée par le Président français, Emmanuel Macron. Une journée qui a pour fil conducteur : « Nouveaux liens, nouvelles pratiques, projets pour demain ». Un thème fort évocateur comme l’explique le Dr Stéphane Peleu Djoya, enseignant à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines de l’Université de Maroua : « Il est maintenant question non seulement pour l’apprenant, mais également pour l’enseignant de se mettre effectivement à la pointe pour pouvoir dispenser l’enseignement à distance ».  

Pour Gaël Corrignan, Directeur de l’Alliance française de Garoua, les défis sont énormes pour l’enseignant de français. « Nous donnons des possibilités aux enseignants afin qu’ils permettent aux élèves d’apprendre quand ils ne sont pas forcément à l’école en présentielle ou lorsqu’ils sont dans des zones reculées », précise-t-il.  

Les travaux en atelier ont permis de revisiter l’enseignant de français, un nouveau pédagogue appelé à faire face au défi de l’enseignement à distance, mais aussi à la nouvelle relation qui le lie à l’apprenant.

Innocent D H 

Published in Education

Le Collectif des enseignants indignés explique que leurs collègues ont été enlevés dans leurs établissements scolaires.

L’information est relayée par le quotidien Le Messager parue en kiosque le 15 octobre 2020. Il y a près de 10 enseignants qui ont été kidnappés dans la région du Nord-Ouest, le 5 octobre dernier. Les groupes séparatistes qui sévissent dans ladite région anglophone et au Sud-Ouest sont soupçonnés d’être les auteurs de cet enlèvement.

Le Collectif des enseignants indignés qui s’offusque de cet autre kidnapping rapporte dans Le Messager, que leurs collègues ont été enlevés alors qu’ils se trouvaient dans les établissements scolaires où ils exercent. Le Collectif indique qu’il s’agit de «M. Seydou Mbangyah, proviseur du lycée bilingue de Baba1, dans le Ngoketunjia. M. Chayi Sungha, Intendant au GBHS Baba1, enlevé au même moment que son proviseur M. Ntam Yuh, enseignant au lycée de Bambui, dans la Mezam».   

Il convient de rappeler que les séparatistes ont l’habitude de kidnapper les enseignants. La raison étant qu’ils ne veulent pas de la scolarisation des enfants des régions anglophones. Pour cette rentrée scolaire 2020-2021, où on a cru que les choses seraient différentes, ces sécessionnistes ont posé au gouvernent.

Ces conditions sont qu’«aucune école gouvernementale ne rouvrirait à moins qu'elle ne change de nom en «écoles communautaires », «les écoles doivent respecter les jours de villes mortes» , «pas de chant de l'hymne national camerounais dans les écoles», « pas d'enseignement de l'histoire du français et du Cameroun français dans les écoles», «l’enseignement des langues maternelles doit être encouragé» et enfin, «toutes les écoles doivent prendre des mesures adéquates pour protéger les élèves et les enseignants du Covid 19 ».

Rentrée scolaire 2020-2021: Les séparatistes posent des conditions au gouvernement

 

Liliane N.

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Elles sont contenues dans une correspondance rédigées par les syndicats des enseignants qui estiment que la décision de reprendre les cours dans les classes d’examen a été prise de «  façon unilatérale sans la consultation de la communauté éducative… »

 

Cette communauté éducative est composée des enseignants et des parents « bien organisées, structurées et parfaitement connues des pouvoirs publics » alors que dans d’autres secteurs, les principaux acteurs ont été sollicités.

D’où les appréhensions des acteurs de l’éducation portant notamment sur :

La nouvelle organisation des salles de classes

« La première annonce de la reprise des cours en Juin arrêtait les effectifs par classes à 24 élèves au plus. Sur cette base là, les chefs d’établissement avaient refait les emplois du temps pour le 1er Juin. C’est alors qu’une contre – instruction portant plutôt la limite des effectifs à 30 élèves par classe, soit le double de la première mesure est venue remettre en question, le travail déjà effectué. En tenant compte de la de la surface d’une classe, il est évident qu’un tel effectif ne permettra pas de mettre en œuvre la mesure phare de la distanciation sociale… ».

Sur les mesures barrières

« Le gouvernement n’a toujours pas dit comment les élèves et les enseignants qui auront l’obligation stricte de porter les masques devront se les procurer. L’obligation de protection de l’espace scolaire et de ses acteurs est un devoir régalien de l’Etat et la distribution des masques et des gels hydro alcooliques est le seul moyen d’assurer l’égale protection de tous ces acteurs devant le risque d’infection au corona virus… ».

Sur le déroulement des enseignements et le séjour dans les campus scolaires

« Il est évident que le contexte de crise sanitaire actuel va exposer élèves et enseignants à des risques de contamination très élevés, comme le montre l’exemple du Japon qui a dû arrêter l’expérience de la reprise des cours, deux semaines après l’avoir entamée. En effet ; l’utilisation de l’outil pédagogique commun, la correction des copies des élèves, la fréquentation des lieux d’aisance, des cours de recréation, des salles des enseignants…constituent des sources d’échanges et de potentielles contaminations. Pour rassurer les uns et les autres, les dispositions prises pour minimaliser ces risques doivent être discutées et rendues officielles ».

Cameroun - Coronavirus : Les cours reprennent à la date indicative du 01er Juin 2020 

Pour cette reprise de classes lourde de menaces pour les élèves et les enseignants  d’où ces propositions

Organiser des examens sur la base de la couverture à jour des programmes scolaires : – Echelonner au besoin la reprise des classes en commençant dans le secondaire par les terminales pour éviter l’engorgement des campus – Assurer la disponibilité gratuite des masques et des gels hydro alcooliques pour tous les élèves et enseignants sur tous les campus scolaires – Limiter le nombre d’élèves à 34 par classe au maximum – Assurer la désinfection quotidienne et méticuleuse des campus scolaires – Prévoir des primes spéciales pour les enseignants pour la surcharge de travail et le risque imposés par le nouveau contexte – Mettre à la disposition des établissements scolaires du secondaire le reliquat des frais exigibles non débloqués à ce jour – Equiper sur les fonds de lutte contre la Covid – 19 tous les centres d’examens pour leur permettre de répondre à toutes les urgences sanitaires qui pourraient survenir au cours du déroulement des examens de la session 2020…

 

Nicole Ricci Minyem

 

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C'est un collectif d'enseignants organisé dans l'optique d'obtenir la libération de leur collègue le nommé Bouba Samson qui serait entre les mains des ravisseurs séparatistes depuis la fin du mois d'août. La somme qui est entrain d'être collectée devra constituer la rançon exigée comme préalable par les ravisseur avant libération de la victime.

 

Les enseignants qui sont organisés en un collectif entendent au final faire mobiliser la somme de 06 millions de francs Cfa. De l'argent avec lequel ils espèrent libérer leur collègue, le dénommé Bouba Samson. En effet, selon des sources d'information concordantes, les ravisseurs s’étant présentés comme des séparatistes, ont demandé une rançon à l’épouse de la victime. Ne pouvant rester indifférentes face à une telle situation concernant leur collègue, le collectif d'enseignants a décidé de passer à des gestes plus concrets par la levée de fonds. Les pédagogues concernés affirment par ailleurs avoir saisi les autorités du pays. Cependant, rien n’a encore été fait jusqu'ici.

Ce n'est plus un secret, depuis l’escalade de la crise dans les deux régions anglophones du pays, l'on observe que les enseignants sont cités en premières lignes des cibles privilégiées des séparatistes au même titre que  les élèves et les autorités administratives. Ils. font ont donc de manière récurrente l’objet de multiples kidnappings. Ce qui fait penser à certains observateurs qu'il s'agirait purement et simplement d'un moyen trouvé par les séparatistes qui veulent ne veulent décidément pas que l’école soit effective dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. 

 

Innocent D H

 

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Depuis le début de l’année scolaire 2018-2019, les écoles primaires publiques de la ville de Bertoua rencontrent des difficultés sur le plan infrastructurel et un manque criant d’enseignants.

 

Cela  fait exactement  trois ans que la ville  de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est Cameroun a bénéficié des nouvelles écoles publiques primaires et maternelles. Une offre qui est venue répondre aux problèmes de supercherie des établissements privés dans la région du soleil levant. « La fierté des populations ». Si les parents d’élèves sont dans la joie, sur le terrain les chefs d’établissements rencontrent plusieurs  difficultés telles que le manque d’enseignants. « C’est le cas des écoles publiques de Tyorro à Nkolbikon 2 qui a plus de 900 élèves pour cette année scolaire dirigé par 03 enseignants dans 04 salles de classes pour un cycle complet (de la Sil au Cm2) ».

A l’école publique d’Ekounou, situé dans l’arrondissement de Bertoua 1er, département du Lom et Djerem, école créée en 2016 et dirigée par Honorine Collette Eyinga Angono épse Ndibi Po. Depuis la création, cet établissement est un état «  piteux ». Pour cette année scolaire 2018/2019, elle a enregistré près de 300 élèves pour 04 enseignants avec le cycle complet du primaire. L’école a subi un  sinistre dans la nuit de lundi à mardi de la semaine dernière. des vents violents ont emporté les toitures des salles du CE2, CM1 et CM2, ce qui freine considérablement le bon déroulement des cours dans ces salles de classe. Actuellement les autorités s’articulent à trouver un terrain définitif d’implantation de l’établissement.

Chez les voisins de l’école primaires d’application  groupe 1 « A » et « B » ces deux groupes ont enregistrés plus de 1648 élèves pour cette année et recherche 08 enseignants pour 07 salles de classes. Les bureaux des directrices sont installés dans les vérandas de l’établissement.

 

Dans l’Arrondissement de Bertoua 2e, c’est  le complexe  scolaires de ENIA qui vit le manque  d’enseignants. Des sources au sein de l’établissement affirment que les 2/3 des enseignants sont déjà à la porte de la retraite. Selon le directeur du groupe 1 « A », ZE Bekolo, « la majorité de ceux qui sont présents sont à  un an de retraite et il s’agit uniquement du personnel féminin ». Cette situation qui paralyse l’éducation dans la ville de Bertoua devient de plus en plus inquiétante au point où les autorités en charges de l’éducation dans ces deux arrondissements du chef-lieu de la région de l’Est ne savent plus à quel saint se vouer. Toutes nos tentatives de vérification et d’équilibre auprès de  Georgette Tamack, délégué régional de l’éducation de base de l’Est. Pour le moment les yeux des directeurs sont tournés vers Yaoundé en espérant voire un miracle venant du nouveau ministère de l’Education de Base.

 

Bossis Ebo’o

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Les cours ont finalement repris depuis le lundi 18 mars 2019.

 

La grève qui avait débuté le 4 mars 2019 à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines (Falsh) a finalement pris fin. Les enseignants de cette Faculté qui se plaignaient, ont reçu l’argent qu’ils réclamaient. Après le paiement par l’Université de Ngaoundéré des primes et autres avantages, le collectif des enseignants plaignants a commis un communiqué pour indiquer que le mouvement d’humeur qui a paralysé les cours durant 14 jours est terminé. «Nous avons obtenu ce que nous souhaitons, maintenant les cours vont reprendre», déclare dans les colonnes de notre confrère Le Jour, l’un des enseignants grévistes en service au département de géologie.

Les étudiants ont pu donc se faire dispenser les premiers cours comptant pour le deuxième semestre. Les enseignants étaient dans les salles de classe lundi dernier. «Ici c’est le niveau 3 Sociologie. On vient de finir le cours et nous attendons un autre enseignant», affirme la dénommée Djenabou étudiante en sociologie.

Il faut rappeler qu’après une réunion de conciliation tenue le 11 mars 2019 avec le Pr Uphie Chinjé Melo, Recteur de l’Université de Ngaoundéré, les enseignants avaient décidé de suspendre pour 48 heures la grève. Cependant, les promesses du Recteur n’ayant pas été respectées, le mouvement d’humeur avait repris de plus belle. «Aucun virement n’a été effectué en faveur des Enseignants dudit établissement à l’échéance du 12 mars 2019, la grève qui avait été suspendue a repris…Cette grève se poursuivra jusqu’au samedi 16 mars 2019 si entre temps aucune solution n’est apportée aux revendications exprimées», avaient indiqué les enseignants grévistes dans un communiqué, qu’ils ont rendu public.

Un membre du collectif des enseignants de la Falsh explique qu’«avant les frais de corrections et de jurys étaient payés à l’agence comptable de l’Université. Ils ont décidé de renvoyer cela aux Finances par méchanceté. Avec pour objectif de casser notre mouvement. D’ailleurs, ce n’était pas des gros montants que nous réclamions. Cela variait entre 10 000 FCFA et 30 000 FCFA pour certains».

Le calme étant revenu à l’Université, les résultats des examens de rattrapage ont été sortis. «Nous travaillons chaque jour pour faire avancer les choses. Lorsque je dis quelque chose et je m’engage à ce que cela soit réalisé. J’avais donné ma parole aux enseignants de la Falsh. Il y a eu des lenteurs administratives qui ne dépendent pas de moi. Voilà pourquoi le paiement a trainé», a déclaré le Recteur.

Liliane N.

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Deux enseignants ont été enlevés puis exécutés dans le Nord du pays. Kidnappés le 11 mars sur l'axe Kongoussi-Djibo par des individus armés, les corps sans vie des deux enseignants ont été retrouvés à l'entrée de la ville de Koutoukou, à environ 120km de Djibo.

 

Le 11 mars 2019, les enseignants Judicael Ouedraogo et Al-hassane Cheickna Sana ont été kidnappés par des individus armés sur l’axe Kongoussi- Djibo, d’après un communiqué publié mardi 19 mars par le ministère de l’éducation nationale.

Les deux hommes avaient été enlevés, alors qu'ils rentraient à Djibo, après avoir passé le week-end du 8 à Kongoussi, leur village d'origine. Ils auraient été « emmenés à bord d'un véhicule de Médecins sans frontières, dérobé quelques heures avant », indique une source sécuritaire. Les corps sans vie, criblés de balles des deux enseignants ont été retrouvés à l'entrée de la ville de Koutoukou, à environ 120km de Djibo.

« D'ordinaire, les personnes enlevées sont relâchées, cette fois, elles ont été exécutées », regrette cette même source pour qui le message semble clair puisque le gouvernement a annoncé un vaste programme de réouvertures d'écoles. Depuis 2016, plus d'un millier d'écoles ont fermé, affectant près de 150 000 enfants.     

« Les enseignants vivent dans la peur. L'objectif des ravisseurs est de les traumatiser. C'est indéniablement un coup porté à ce programme », fait observer le ministre de l'éducation nationale. Un enseignant qui connaissait bien les deux hommes témoigne du climat de psychose qui règne actuellement dans la ville : « Nous vivons la peur au ventre. Je ne peux pas vous parler », explique l'instituteur.

Les autorités locales sont également sans nouvelles d'un chauffeur de médecins sans frontières enlevé et d'un prêtre catholique, disparu depuis dimanche.

Longtemps épargné par les groupes armés actifs au Sahel, le Burkina Faso, pays frontalier du Mali instable et du Niger, est confronté depuis trois ans à des attaques djihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières.

Le Groupe état islamique dans le grand Sahara (EIGS), organisation dirigée par Abou Walid Al-Sahraoui, est le groupe terroriste le plus actif du Burkina Faso. Il consolide de plus en plus son assise dans la zone des trois frontières Mali, Niger et Burkina Faso, terrorisant les populations civiles et s'attaquant aux représentants de l’État.

Danielle Ngono Efondo

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Depuis quatre ans au ministère de l’Education de base, le Paeque a permis de recruter des enseignants et renforcer le suivi des jeunes filles tout en fournissant des manuels et matériels didactiques.

 

Dans le but d’atteindre l’Objectif de développement durable n°4 (ODD 4), le gouvernement, avec l’appui financier du Partenariat mondial pour l’éducation (PME) multiplie depuis 2014 des stratégies permettant de faciliter et d’améliorer l’éducation au Cameroun. D’où le Programme d’amélioration de l’équité et la qualité de l’éducation (Paeque) mis en œuvre par le ministère de l’Education de base, sous la supervision de la Banque mondiale. Une évaluation du projet permet de constater des avancées sur le terrain.

Dans l’enseignement primaire, rapporte Cameroon Tribune, le projet a contribué entre autres, à la réduction du déficit des enseignants dans les zones défavorisées et les zones d’éducation prioritaires, à travers un programme de contractualisation de 9000 Instituteurs vacataires (IVACS), dont 45 % de femmes. C’est grâce à ce programme que plus de 3000 contractualisés en 2018 perçoivent leurs premiers salaires depuis quelques jours.

En outre, a soutenu la scolarité de la jeune fille en particulier dans les zones de sous scolarisation à travers une campagne de sensibilisation ciblant près de 5.000.000 de bénéficiaires parmi lesquels 980 000 élèves (5 à 15 ans) dans les écoles primaires des zones du projet. La campagne a duré deux ans.

Sur les acquis en matière d’amélioration de la qualité des prestations dans l’éducation au Cameroun, le ratio du nombre d’élèves par manuel est passé à un manuel pour trois élèves au cours de l’année scolaire 2016-2017, contre un manuel pour 12 élèves auparavant. Ceci grâce à la fourniture des manuels scolaires essentiels et autres matériels didactiques dans les écoles publiques. D’autres acquis ont également été observés, notamment l’amélioration de la gouvernance, la carte scolaire et le processus de décentralisation dans le système éducatif, entre autres. Les défis majeurs du Paeque sont de parvenir à un ratio d’un manuel pour un élève dans toutes les disciplines.

A un stade expérimental au Cameroun, le projet veut étendre le système régulier d’évaluation des acquis scolaires à l’ensemble du système éducatif (primaire, secondaire, supérieur). Jusqu’ici, les études stratégiques réalisées dans le cadre du Paeque ouvrent la voie à la mise en oeuvre d’un train de réformes pour un système éducatif performant, de qualité, équitable et accessible à tous, notamment les plus défavorisés.

Otric N.

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Les bâtiments du ministère de l’Education de base grouillent de monde ce mardi 12 mars 2019. A 8h, le service du fichier de la Direction des ressources humaines ressemble à une ruche d’abeilles. 

Ça entre et sort, ça se bouscule. «Nous sommes en train de distribuer les certificats de prise de service et les contrats des nouvelles recrues, contractualisées en 2018», explique Bertille Mekong, sous-directeur des personnels non fonctionnaires au Ministère de l'Education de base.

Des rangs devant les fenêtres à gauche, d’autres rangs à droite, des personnes visiblement fatiguées sont assises. Les procédures qui ont débuté le 27 février dernier aboutiront au paiement des premiers salaires de ces enseignants avec l’appui financière du Partenariat mondial pour l’éducation (PME). Une première vague de 2.147 instituteurs contractuels bénéficient des services de la première prise en charge, apprend-on dans Cameroon Tribune.

Un ouf de soulagement pour ces pères et mères de familles qui, jadis sans salaires, jonglaient entre le métier d’enseignant et d’autres jobs, afin de joindre les deux bouts. C’est le cas de Pascal Mayabou, instituteur à l’école publique de Guirviza dans le Mayo-Louti, qui visiblement rassuré, sourire aux lèvres, explique que c’est désormais une nouvelle vie qui commence pour lui.

«Pendant six longues années, nous étions gérés par les parents d’élèves. Parfois on nous donnait 10.000 FCFA par trimestre et du coup pour nourrir ma famille, il me fallait une activité complémentaire. D’où l’agriculture que je pratiquais», confie-t-il. Beaucoup sont venus dans ce métier par passion. Aujourd’hui, ils sont fiers du fruit de leur patience. Depuis le début des opérations, plusieurs régions ont déjà été traitées.

«Nous avons fait un planning de passage par région. Nous avons commencé par les régions du Centre et du Sud pour permettre à ceux qui sont dans les régions éloignées d’avoir le temps de s’apprêter pour venir ici», assure le sous-directeur des personnels non fonctionnaires, Bertille Mekong. Au bout de deux semaines de l’opération, neuf régions sont déjà passées.

Mardi, c’était le tour de la région de l’Extrême-Nord. Les retardataires des autres régions sont aussi reçus. L’occasion faisant le larron, une autre activité s’est développée dans les parages de l’Education de base. Des institutions bancaires ont effectivement installé leurs stands. Les instituteurs n’ayant pas de comptes bancaires sont prospectés pour en ouvrir.

Dame Angèle. F est joyeuse de remplir les formulaires. «J’ai reçu mon bon de caisse pour toucher mon premier salaire à la Trésorerie générale. Mais avec le compte que j’ouvre, j’aurais une carte bancaire avec laquelle je vais désormais toucher comme les autres fonctionnaires», se réjouit cette institutrice.

 

Otric N.

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Les enseignants qui seront recrutés vont prendre le service dès la rentrée académique d’octobre 2019.

 

Le gouvernement camerounais vient de lancer le processus de recrutement de la première vague de mille enseignants titulaires du Doctorat Phd dans les Universités d’Etat. D’après le calendrier officiel, la liste des candidats sélectionnés sera publiée le 31 juillet prochain. Après cela, il y aura une deuxième phase de recrutement de 500 enseignants en 2020 et 500 autres en 2021.  Pour cette première vague, les Camerounais de l’étranger peuvent aussi postuler.

Chaque candidat devra déposer son dossier dans l’Université de son choix le 21 mai 2019 au plus tard. Ledit dossier devra contenir un engagement sur l’honneur, un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois mois, les photocopies certifiées conformes des diplômes, un exemplaire de la thèse de Doctorat ou du PHD, entre autres.

Les postes à pourvoir sont répartis comme suit. L’Université de Bamenda doit recruter 132 enseignants, l’Université de Buea 130, l’Université de Douala 127, l’Université de Dschang 109, l’Université de Maroua 102, l’Université de Ngaoundéré 130, l’Université de Yaoundé I 130, l’Université de Yaoundé II  100, quota de régulation académique 40.

A titre de rappel, cette opération qui débute s’inscrit dans le cadre du recrutement spécial de 2000 enseignants titulaires du Doctorat Phd ordonné au mois de novembre 2018 par le Chef de l’Etat. Au lendemain de cette annonce, le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur a produit un communiqué pour donner à l’opinion les modalités de cette opération. Ledit communiqué indique que le recrutement se fera selon la procédure réglementaire à savoir: l’ouverture des postes par les Recteurs et les Vice-Chancellors des Universités d’Etat conformément aux profils des candidats. Chaque département propose au chef d’établissement, qui propose au Recteur ou au Vice-Chancellor les profils des postes à pourvoir.

Ensuite, «les candidats peuvent donc déposer leurs dossiers auprès des universités concernées. Après le dépôt des dossiers, il y aura une session de l’assemblée des départements pour examiner les dossiers en fonction des mérites, des compétences, des besoins de l’établissement». Les dossiers sont alors transmis, classés par ordre de mérite aux doyens ou bien aux chefs d’établissements, aux directeurs s’il s’agit d’une grande école. Il y a ensuite un conseil d’école qui réexamine les dossiers concernés. Enfin, ces dossiers sont transmis au recteur ou au Vice-Chancellor qui préside une commission consultative de recrutement des assistants.

Selon Jacques Fame Ndongo, « cette commission fait le même travail et enfin, la commission transmet au ministre de l’Enseignement Supérieur, la liste des enseignants éligibles au recrutement et le ministre de l’Enseignement Supérieur autorise donc le recrutement des enseignants dans chaque université ». Il faut préciser que ce recrutement de 2000 enseignants du supérieur est étalé tel qu’il suit : 2019 - 1000 enseignants titulaires du doctorat ou du PhD ; 2020 - 500 enseignants et 2021 - 500 enseignants.

Liliane N. 

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Sunday, 05 June 2022 11:01