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Une situation qui prévaut depuis l’avènement du covid - 19 et dans le rapport mondial 2021 sur la tuberculose de cet organisme, ces décès n’ont pas été aussi importants depuis un peu plus de dix ans.   

 

Ce rapport confirme nos craintes selon lesquelles la perturbation des services de santé essentiels due à la pandémie ne commence à réduire à néant des années de progrès accomplis dans la lutte contre la tuberculose”, a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. 

 

D’après son analyse, “Ces nouvelles sont très préoccupantes et doivent servir de signal d’alarme au monde face au besoin urgent d’investissements et d’innovation pour combler les lacunes en matière de diagnostic, de traitement et de soins pour les millions de personnes touchées par cette maladie ancienne qui est toutefois évitable et traitable”. 

 

Les services de lutte contre la tuberculose figurent parmi de nombreux autres services, ayant subi des perturbations du fait de la pandémie de Covid -19 en 2020, mais l’impact sur les efforts de lutte contre la tuberculose a été particulièrement grave. 

 

Par exemple, environ 1,5 million de personnes sont mortes de la tuberculose en 2020 (dont 214 000 parmi les VIH-positifs)...

 

Du fait des difficultés rencontrées dans la prestation de services essentiels de lutte contre la tuberculose et d’accès à ceux-ci, de nombreuses personnes atteintes de la maladie n’ont pas été diagnostiquées en 2020. 

 

Le nombre de personnes nouvellement diagnostiquées et les cas notifiés aux gouvernements nationaux ont connu une baisse, passant de 7,1 millions en 2019 à 5,8 millions en 2020. 

 

Selon les estimations de l’OMS, environ 4,1 millions de personnes souffrent actuellement de tuberculose mais n’ont pas été diagnostiquées ou n’ont pas été officiellement notifiées aux autorités nationales. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 2,9 millions de cas signalés en 2019. 

 

Les pays qui ont le plus contribué à la réduction mondiale des notifications de cas de tuberculose entre 2019 et 2020 sont l’Inde (41 %), l’Indonésie (14 %), les Philippines (12 %) et la Chine (8 %). Ces pays et 12 autres ont représenté 93 % de la baisse mondiale totale des notifications. 

 

On a également constaté une réduction de la fourniture de traitement de prévention contre la tuberculose. Quelque 2,8 millions de personnes y ont eu accès en 2020, soit une réduction de 21 % depuis 2019. En outre, le nombre de personnes traitées contre la tuberculose pharmacorésistante a diminué de 15 %, passant de 177 000 en 2019 à 150 000 en 2020, ce qui équivaut à seulement environ 1 personne qui en a besoin sur 3.

Les investissements mondiaux destinés à la lutte contre la tuberculose diminuent 

Le financement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, qui représentent 98 % des cas notifiés de tuberculose, reste un défi. Sur le financement total disponible en 2020, 81 % provenaient de sources nationales, les pays du groupe BRICS (Brésil, Fédération de Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) représentant 65 % du financement national total. 

Le plus grand donateur bilatéral est le Gouvernement des États-Unis d’Amérique. Le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme est le plus grand donateur international. 

Le rapport note une baisse des dépenses mondiales consacrées aux services de diagnostic, de traitement et de prévention de la tuberculose, lesquelles sont passées de 5,8 milliards à 5,3 milliards de dollars des États-Unis, soit moins de la moitié de la cible mondiale de financement complet de la riposte à la tuberculose dont le montant a été fixé à 13 milliards dollars des États-Unis par an d’ici 2022. 

Parallèlement, si des progrès ont été constatés dans la mise au point de nouveaux outils de diagnostic, de médicaments et de vaccins contre la tuberculose, ceux-ci sont entravés par le niveau global des investissements dans la recherche-développement, dont le montant s’élève à 0,9 milliard des États-Unis en 2019, soit un chiffre qui est loin d’atteindre la cible mondiale fixée à 2 milliards de dollars des États-Unis par an.

La réalisation des cibles mondiales de lutte contre la tuberculose n’est pas sur la bonne voie 

L’inversion des progrès accomplis signifie que la réalisation des cibles fixées en matière de lutte contre la tuberculose enregistre un retard et semble de plus en plus hors de portée, toutefois certains succès ont été constatés. À l’échelle mondiale, la réduction du nombre de décès dus à la tuberculose entre 2015 et 2020 représentait seulement 9,2 %, soit environ un quart du jalon fixé à 35 % pour 2020… 

Toutefois, la Région européenne de l’OMS a dépassé le jalon pour 2020, avec une réduction de 25 %. Cela s’explique principalement par les baisses enregistrées en Fédération de Russie, où l’incidence a diminué de 6 % par an entre 2010 et 2020. 

La Région africaine de l’OMS s’est rapprochée de ce jalon, enregistrant une baisse de 19 %, ce qui reflète des réductions impressionnantes de 4 %à 10 % par an en Afrique du Sud et dans plusieurs autres pays d’Afrique australe, après un pic de l’épidémie de VIH et de l’élargissement de la prévention et de la prise en charge de la tuberculose et du VIH. 

“Il ne nous reste plus qu’un an pour atteindre les cibles historiques de 2022 en matière de lutte contre la tuberculose auxquelles se sont engagés les chefs d’État lors de la Première Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose. Le rapport fournit des informations importantes et rappelle aux pays qu’ils doivent accélérer d’urgence leurs interventions contre la tuberculose et sauver des vies”, a déclaré la Dre Tereza Kasaeva, Directrice du Programme mondial de lutte contre la tuberculose de l’OMS. 

“Ces efforts seront cruciaux notamment dans le cadre des préparatifs de la Deuxième Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose prévue en 2023”. 

Le rapport appelle les pays à mettre en place des mesures urgentes pour rétablir l’accès aux services essentiels de lutte contre la tuberculose. 

Il appelle en outre à doubler les investissements dans la recherche et l’innovation en matière de tuberculose ainsi qu’à une action concertée dans l’ensemble du secteur de la santé et d’autres secteurs pour s’attaquer aux déterminants sociaux, environnementaux et économiques de la tuberculose et à ses conséquences. 

Le nouveau rapport présente des données sur les tendances de la maladie ainsi que la riposte à l’épidémie dans 197 pays et régions, dont 182 des 194 États Membres de l’OMS.

N.R.M

 

 

 

 

Published in Bon à savoir

Le documentaliste se dit entre autres “ Très curieux de ce tout récent scoop de l'Oms: Un vaccin contre le paludisme est subitement disponible... Développé par un laboratoire anglais, son déploiement massif et rapide est préconisé par l'organisation mondiale de la santé...

 

Avant même que l'épisode Covid -19 ne se referme, alors même que ses multiples vaccins apparus comme prématurés, incertains et douteux, contestés par beaucoup en Occident, n'ont pu prospérer en terre Africaine en raison de la prudence de nos populations, voici que les agents de l'ordre vaccinal mondial reviennent à la charge. 

 

Avec l'argument massu de l'extraordinaire découverte adaptée au plus grand problème de santé publique de cette Afrique demeurée imperturbablement rebelle au vaccin anti-covid.

 

Le berceau de l'humanité, malgré ses multiples problèmes et turpitudes, reste fidèle à un de ses fondamentaux qui est le respect du principe de sacralité de la nature et de la vie. 

 

La société de l'information contemporaine a eu le bienfait de renseigner cette Afrique de façon massive sur les méfaits et malveillances qu'on lui a fait subir par le passé ainsi que sur les subtils périls qui, comme une épée de Damoclès, planent sur son présent et son futur. 

 

Parfois révélés par d'autres acteurs occidentaux, ces renseignements tournent autour des idées de moins en moins contestables ci-après.

 

Quelques officines et cénacles occultistes de grande influence mondiale dans les différentes sphères politique, économique, sociale et diplomatique oeuvrent secrètement à établir un nouvel ordre mondial conforme à leur vision et leur représentation de la planète. Ils ont, pour le monde, un agenda caché globalement centré sur un ordre post voire transhumaniste, profondément anti-Dieu.

 

Cet agenda vise la réduction subtile de la démographie mondiale, et donc africaine, donnée comme dangereusement dynamique et périlleuse pour l'occident et l'écosystème planétaire.

 

Il vise aussi le contrôle et la stricte régulation de la population mondiale au travers de l'outil biotechnologique que représente la digitalisation du système cognitif humain. 

 

Parti de l'humain vers le post et le transhumain, le nouveau citoyen global que l'on voudrait formater comme un support informatique, précisément via la vaccination massive, devrait porter des protocoles numériques permettant de le manipuler et l'orienter dans le sens voulu par l'air du temps. 

 

Ses pensées, ses émotions, ses aspirations pourraient être ainsi télé-dirigees et télé-influencées dans une perspective uniformisatrice à l'instar de l'épisode historique de la célèbre Tour de Babel dont certains connaissent les ambitions et visées anciennes déjà de challenger le Très-Haut. 

 

Assurément, nous ne sommes pas loin du mythe prométhéen. Il faudrait alors être prêt à subir les multiples maux issus de la célèbre boîte de Pandore de Zeus, dans un monde déjà fort tourmenté par des crises multiformes. 

 

Des maux qui, de surcroît,  seraient intensifiés par les travers d'un paradigme civilisationnel déterminé à promouvoir et imposer les phénomènes déviants des LGBT, Transgenres, pédo-zoo-nécrophiles représentant autant de facteurs inéluctables de déchéance civilisationnelle. Cela n'est ni acceptable ni supportable. Le monde entier doit se ressaisir.

 

L'OMS ne peut, en plein XXIe siècle,  envisager, sans la moindre communication ni la moindre précaution, tenter d'embarquer l'Afrique dans une telle aventure camouflée dans cette nouvelle campagne rapide de vaccination sous tous les prétextes invoqués. 

 

Fort de cette référence des Écritures prescrivant " d'être doux comme des colombes mais prudents comme des serpents", ma ferme recommandation  aux frères Africains est de demeurer dans la prudence, la vigilance, et l'intercession à l'égard du présent sujet. Nous avons pu résister au paludisme jusqu'ici et ne devons succomber à aucune précipitation. 

 

Dans une limite extrême, une évaluation rigoureuse et approfondie du vaccin annoncé, par des comités d'experts africains, assermentés et intègres, me semble un préalable à toute appropriation d'un produit de surcroît d'abord destiné à nos enfants, et partant, déterminant pour l'avenir d'un continent aux richesses tant convoitées. Dieu protège et bénisse l'Afrique.

 

N.R.M

Published in Tribune Libre

Selon l’annonce faite par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le 6 septembre dernier, les tests du vaccin ont entre autres démontré qu’il était sûr et permettait de réduire à plus de 30% le paludisme grave. Et qu’en outre, il n’y a pas d’impact négatif sur les autres vaccins de routine ou les autres mesures de prévention du paludisme.  

 

Une nouvelle qui enchante certainement déjà la planète surtout les Africains, c’est sans doute la récente validation du vaccin britannique contre le paludisme par l’OMS. Validation intervenue après le succès des programmes pilotes de vaccination au Ghana, au Kenya et au Malawi. L’institution mondiale en charge des questions de santé, estime d’ailleurs que le vaccin devrait être déployé dans toute l’Afrique subsaharienne et dans d’autres régions où la transmission du paludisme est modérée ou élevée. « Cela fait plus de 100 ans que nous cherchons un vaccin contre le paludisme, il va sauver des vies et prévenir la maladie chez les enfants africains. D’un point de vue scientifique, il s’agit d’une percée massive, d’un point de vue de santé publique, c’est un exploit historique », apprécie le Dr Pedro Alonso, directeur du Programme mondial de lutte contre le paludisme de l’OMS.

D’après les fichiers de l’Organisation mondiale de la Santé, le Cameroun fait partie des 15 pays les plus touchés par le paludisme, avec plus de 3% de tous les cas de paludisme dans le monde, et 3% des décès dus au paludisme en 2019 ; cela en fait le 3ème pays le plus touché d’Afrique centrale avec 12,7% de cas. Dans les formations sanitaires du pays, les cas suspects de paludisme ont constitué 30% des consultations médicales et 21% des visites.

Au niveau national, les statistiques de 2015 indiquent 19% des décès en établissement de santé, étaient imputables au paludisme et 48% de toutes les admissions à l’hôpital étaient causées à une suspicion de paludisme grave.  

Innocent D H   

Published in Actualité
Nos confrères de “ C News” répondent par l'affirmative, en s’appuyant sur les propos tenus ce vendredi  par le docteur Hans Henri P. Kluge - Directeur régional de l’Oms pour l’Europe qui, de leur point de vue se serait montré alarmiste, en faisant référence à “la capacité d'un taux élevé de vaccination à stopper à lui seul la pandémie de Covid-19, du fait des variants qui ont réduit la perspective d'une immunité collective”.

 

Une posture qui rompt avec celle qu’il avait adoptée en Mai dernier, lorsqu’il affirmait que : “la pandémie sera(it) terminée lorsque nous aurons atteint une couverture vaccinale de 70% » de la population mondiale”.

Interrogé au cours d’une conférence de presse sur le fait de savoir si cet objectif valait toujours ou s'il devait être relevé, Hans Kluge a souligné que les nouveaux variants plus contagieux, principalement Delta, avaient changé la donne.

Insistant au passage sur l’urgence “d’anticiper pour adapter nos stratégies de vaccination, notamment sur la question des doses supplémentaires…”.

A l'époque, même si le variant détecté initialement en Inde sévissait déjà, « il n'y avait pas une telle émergence des variants plus transmissibles et plus viraux », a-t-il fait valoir. « Donc je crois que cela nous amène au point où l'objectif essentiel de la vaccination est avant tout d'empêcher les formes graves de la maladie et la mortalité », a-t-il souligné.

L'immunité collective est illusoire seulement avec les vaccins

« Si on considère que le Covid va continuer à muter et rester avec nous, comme la grippe, alors nous devons anticiper comment adapter progressivement notre stratégie de vaccination à la transmission endémique, et acquérir un savoir très précieux sur l'impact des doses supplémentaires », a-t-il ajouté.

Selon des épidémiologistes, il semble désormais illusoire d'atteindre l'immunité collective uniquement grâce aux vaccins, mais ceux-ci restent tout de même cruciaux pour circonscrire la pandémie de Covid-19. Un niveau très élevé de vaccination reste aussi indispensable « pour réduire la pression sur nos systèmes de santé qui ont désespérément besoin de traiter les autres maladies que le Covid », a encore souligné Hans Kluge.

Désormais dominant, le variant Delta est jugé 60% plus transmissible que le Alpha et deux fois plus que le virus historique. Or, plus un virus est contagieux, plus élevé est le seuil nécessaire à l'immunité collective, c'est-à-dire le seuil de personnes immunisées au-delà duquel l'épidémie cesse. Celle-ci peut s'obtenir via les vaccins ou l'infection naturelle.

 

N.R.M

Published in Corona Virus
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Les statistiques de l’Institut national de la statistique (INS) révèlent que le taux d’allaitement maternel au Cameroun est passé de 28 % en 2011 à 31 % en 2014 pour se situer à 40 % en 2018. Ce qui correspond à environ quatre enfants sur 10 qui ne prennent que le lait maternel jusqu’à six mois.

 

Dans le cadre de la semaine de l'allaitement maternel qui vient de s'achever, la secrétaire générale adjointe de la Société camerounaise de pédiatrie (SCP), le Dr Clémence Vougmo, a accordé une interview au quotidien gouvernemental Cameroon tribune. Évènement placé cette année sous le thème : « Protection de l’allaitement maternel : une responsabilité partagée ».

De cet entretien avec Cameroon Tribune, l'on apprend : bien qu’ayant épousé une courbe ascendante, le taux d’allaitement maternel reste encore en deçà des standards de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui prescrit à tous les pays un taux d’allaitement maternel exclusif des enfants de zéro à six mois d’au moins 50 % d’ici 2025.

Parmi les freins à l’atteinte de cet objectif, il y a la violation à large échelle de la loi portant réglementation du code de commercialisation des substituts de lait maternel par les promoteurs et autres parties prenantes. « Une étude menée par le ministère de la Santé publique a montré que près de 68 % des professionnels de la santé sont des prescripteurs des substituts de lait maternel », déplore Dr Clémence Vougmo.

Elle rappelle que le lait artificiel ne contient pas d’anticorps. Ce qui expose les enfants nourris aux substituts de lait maternel à de nombreuses affections graves, voire mortelles. Pour remédier à cette situation, il est urgent de privilégier une sensibilisation accrue sur les bienfaits de l’allaitement maternel et une plus grande rigueur dans l’application de la réglementation, suggère Dr Clémence Vougmo.

Innocent D H

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Un avertissement donné par l’Organisation Mondiale de la Santé qui ajoute, selon nos confrères de « 20 Minutes » que : « Les quarantaines, les confinements, la fermeture des écoles ou encore le chômage sont autant de sources d’anxiété auxquelles ont dû faire face les populations… »

L’Organisme en charge des problèmes de santé mondiale soutient que la pandémie de corona virus qui a déferlé sur le monde depuis 2020 aura un « impact à long terme et d’une grande portée » sur la santé mentale des gens.

« De l’anxiété liée à la transmission du virus, à l’impact psychologique des confinements et de l’auto-isolement, aux conséquences liées au chômage, aux difficultés financières et à l’exclusion sociale, (…), tout le monde est affecté d’une manière ou d’une autre », avertit l’OMS, dans un communiqué, à l’occasion d’une réunion à Athènes de ministres et responsables de la Santé.

L’OMS estime que « ce n’est pas juste la contamination, ou la peur d’être contaminé qui a affecté la santé mentale de la population ».

 Mais « le stress procuré par les inégalités socio-économiques et les effets de la quarantaine,  du confinement, de la fermeture des écoles et des lieux de travail ont eu des conséquences énormes », souligne encore l’OMS.

Lever le tabou autour des maladies mentales

« Nous devons parler ouvertement de la stigmatisation qui accompagne la santé mentale. Nous parlons d’un composant-clé de notre santé. Il requiert une action maintenant » des gouvernements », a exhorté le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis à l’ouverture à Athènes d’un forum de deux jours des ministres de la région Europe de l’Oms, qui inclut 53 pays

 « La pandémie a secoué le monde. Plus de quatre millions de vies ont été perdues dans le monde, des revenus ont été détruits, des familles et des communautés ont été séparées, des entreprises ont été mises en faillite… », rappelle le directeur de l’OMS en Europe, Dr Hans Kluge. « La santé mentale et le bien-être doivent être perçus comme des droits humains fondamentaux », poursuit-il, en appelant les Etats à repenser l’accès aux soins.

Parmi les recommandations de l’OMS figurent le renforcement des services de santé mentale de manière générale, l’amélioration de l’accès aux soins via le numérique, l’augmentation des services de soutien psychologique dans les écoles, les universités, sur le lieu de travail et pour les personnes travaillant en première ligne dans la lutte contre le Covid-19.

 

N.R.M

 

Published in Corona Virus

Tel est le principal thème sur lequel les membres de l’agence onusienne vont tablier jusqu’au 1er juin prochain, dans le cadre de la 74ème Assemblée mondiale de la Santé, dont les travaux se sont ouverts ce lundi. 

 

Tous les participants ont en outre comme objectif, l’accélération de la vaccination contre le Covid-19 dans les « pays pauvres », très en retard pensent-ils pour mettre un terme à la pandémie qui fait toujours rage et relancer l’économie mondiale.

Une organisation plus puissante réclamée

Le principal enjeu de cette réunion, qualifiée par le Dr Tedros de « l’une des plus importantes de l’histoire de l’OMS », est la réforme de l’agence et de sa capacité à coordonner la réponse aux crises sanitaires mondiales et prévenir de futures épidémies.

Plusieurs pays, en particulier européens, réclament une organisation plus puissante, capable de mener des enquêtes indépendantes et mieux dotée financièrement, alors que seulement 16 % du budget provient des cotisations obligatoires des Etats.

Malgré le sentiment d’urgence, certains craignent que les résultats de la réunion soient insignifiants en raison des désaccords entre pays, notamment sur la question des pouvoirs à conférer à l’OMS. « Cela n’est pas quelque chose de facile à accepter pour de nombreux Etats, car la souveraineté n’est pas une chose avec laquelle on peut jouer facilement », relève Gian Luca Burci, professeur de droit international au Graduate Institute à Genève.

Enquête sous contrainte ?

Plusieurs rapports d’experts mandatés par l’OMS réclament de vastes réformes des systèmes d’alerte et prévention pour éviter un autre fiasco sanitaire, alors que trop de pays ne disposent toujours pas des capacités de santé publique nécessaires pour protéger leurs propres populations et pour alerter en temps utile, la communauté internationale et l’OMS sur d’éventuels risques sanitaires.

Ces rapports demandent aussi que l’OMS puisse enquêter sur le terrain en cas de crise sans attendre le feu vert des pays, mais cette proposition risque de se heurter aux susceptibilités de certains Etats.

L’organisme onusien ne peut pour l’instant enquêter de son propre chef dans un pays. Il lui aura fallu plusieurs mois de discussions avec la Chine pour qu’une équipe de scientifiques indépendants, mandatée par l’organisation onusienne, puisse se rendre sur place pour étudier l’origine du Covid.

Résister aux pressions politiques

Un des rapports demande que l’autorité du chef de l’OMS soit renforcée par un mandat unique de sept ans sans possibilité de réélection (contre un mandat actuel de 5 ans reconductible), afin qu’il échappe aux pressions politiques.

Le projet de résolution sur le renforcement de l’OMS, qui devrait être approuvé, demande lui la création d’un groupe de travail chargé d’étudier l’ensemble des propositions des experts puis de faire, à son tour, des recommandations pour la prochaine assemblée. Le texte appelle aussi le chef de l’OMS à faire des propositions pour améliorer le système d’alerte sanitaire, à travers notamment un éventuel dispositif régional.

Il envisage également le lancement d’un projet pilote de mécanisme d’évaluation du niveau de préparation aux pandémies de chaque Etat par ses pairs, comme au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Seuls les pays qui le souhaitent, comme la France, participeraient à la phase test.

L'inégalité vaccinale en question

Lors de l’assemblée, les pays devraient par ailleurs décider ou pas de lancer des négociations sur un traité sur les pandémies, destiné à mieux affronter les futures crises et éviter le chacun pour soi mis en lumière par le Covid.

Loin d’avoir déclenché un élan de solidarité, la crise a accru les tensions. L’inégalité vaccinale se creuse, et la question de l’accès aux médicaments devrait également être débattue la semaine prochaine par les membres de l’OMS.

Comme à chaque assemblée, l’OMS devrait également être pressée par les Etats-Unis de permettre à Taïwan de participer à la réunion, au moins en lui rendant son statut d’observateur dont l’île jouissait jusqu’en 2016. Taïwan a depuis été exclu de l’OMS sous la pression de la Chine, qui considère l’île comme faisant partie intégrante de son territoire.

 

N.R.M

 

Published in International

Un chiffre effrayant, donné par l’Organisation Mondiale de la Santé qui, dans un article publié sur son site a révélé que : « Huit pays en Afrique sont concernés car, au cours de l’année écoulée, ils ont concentré tous leurs efforts à la riposte contre la pandémie du Covid 19… ».

 

Un rappel que l’Organisme spécialisé sur les questions de la Santé a tenu à faire, alors que se prépare la célébration de la Semaine africaine de la vaccination.

 

Etat des lieux

 

Dans cet article, l’on peut lire que de « Janvier 2020 à Avril 2021, les pays qui n’ont pas respecté leur calendrier vaccinal sont exposés à des risques de flambées de rougeole de grande ampleur ».

 

D’où l’importance des propos du Dr Matshidiso Moeti - directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique : « Les récentes flambées de rougeole, mais aussi de fièvre jaune, de choléra et de méningite mettent en lumière les lacunes inquiétantes observées en matière de couverture vaccinale et de surveillance de la vaccination en Afrique…

 

Tout en menant la riposte contre la Covid -19, nous devons veiller à ce que nul ne soit gravement exposé aux maladies à prévention vaccinale…

 

J’invite instamment tous les pays à redoubler d’effort dans la fourniture des services de santé essentiels, notamment en ayant recours aux campagnes de vaccination qui permettent de sauver des vies ».

 

La rougeole : une affection contagieuse

 

Pour l’Oms, il est important d’atteindre un taux de couverture vaccinale anti rougeoleuse de 95 % si l’on veut éviter les flambées épidémiques dues à cette maladie.

 

Malheureusement, nombreux sont encore les pays qui ne tiennent pas compte de ces réalités,  ce qui entraîne le décès de milliers d’enfants, comme cela est relevé dans l’article sus mentionné :  « Environ neuf millions d’enfants ne reçoivent pas leurs doses de vaccins d’importance vitale chaque année ». C’est la raison pour laquelle chaque année, le continent en perd plus de 500 000, alors qu’ils sont à peine âgés de cinq ans.

 

L’Oms et les États Membres vont célébrer la 11ème  Semaine africaine de la vaccination du 24 au 30 avril 2021. Ce sera une fois de plus l’occasion de mener une campagne annuelle de mobilisation en faveur de l’accès universel aux vaccins vitaux ; Mais aussi l’opportunité de conduire des actions plus concertées dans le domaine de la vaccination en Afrique. 

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Published in Santé

Les experts en vaccins de l’agence spécialisée de l'Organisation des Nations unies pour la santé ont estimé nécessaire jeudi la collecte de davantage de données sur l’incidence des caillots sanguins chez les personnes ayant reçu le vaccin anti – Covid  d’AstraZeneca hors d’Europe.

 

Le Groupe stratégique consultatif d’experts (Sage) sur la vaccination de l’OMS a reformulé ses recommandations de précautions concernant l’usage du vaccin d’Astra – Zeneca,  au vu des données sur les cas de caillots sanguins apparus en Europe.

 

« L’Organisation Mondiale de la Santé continue de soutenir la conclusion que les bénéfices de ces vaccins sont supérieurs aux risques », souligne l’organisme dans un communiqué. Le 7 avril, le Sage avait estimé qu’un lien entre le vaccin et les caillots sanguins était plausible mais non confirmé, soulignant que les cas rapportés étaient « très rares ».

 

Ses recommandations ont été mises à jour à l’aide de nouvelles données issues des programmes de vaccination en cours. Le vaccin AstraZeneca est utilisé dans cent cinquante sept (157) territoires.

 

AstraZeneca très important dans le dispositif Covax

 

La plupart des cas de caillots sanguins ont été signalés au Royaume-Uni et dans l’Union européenne, tandis que « très peu » ont été rapportés dans d’autres pays, note le SAGE. Les experts recommandent que les personnes ayant souffert de caillots suite à la première injection ne se voient pas administrer la seconde.

 

« Une estimation du risque hors d’Europe nécessite la collecte de plus de données et d’analyse », notent les experts dans leurs nouvelles recommandations.

 

Le vaccin AstraZeneca représente la plus grande partie des doses utilisées dans le cadre du dispositif Covax, qui permet aux pays les plus pauvres d’obtenir des doses grâce à des fonds réunis par des donateurs. Plus de 40,5 millions de doses de vaccin ont été envoyées à ce jour dans 118 territoires dans le cadre de Covax.

 

« Les pays devraient prendre en compte leur situation épidémiologique, les risques individuels et au niveau de la population, la disponibilité des autres vaccins et d’autres options en vue d’atténuer le risque », note encore le Sage.

 

 « Le ratio bénéfice-risque est le plus élevé dans les groupes les plus âgés », estime-t-il, notant que « l’on ignore à ce jour si il y a un risque de (thrombose) suite à la deuxième dose » de vaccin.

 

N.R.M

Published in International

« Le médicament antiviral remdesivir n’est pas conseillé pour les patients admis à l’hôpital pour le Covid-19, quel que soit le degré de gravité de leur maladie, car il n’ y a actuellement pas de preuve qu’il améliore la survie, ni qu’il permette d’éviter d’être placé sous ventilation artificielle », déclare l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué rendu public ce Vendredi.  

 

L’OMS appelle à poursuivre les essais cliniques

Elle s’est prononcée après l’avis de son panel d’experts, dont les conclusions sont publiées dans la revue médicale BMJ. Ces experts soulignent « la possibilité d’importants effets secondaires » de ce médicament, de même que « son coût relativement important et ses implications logistiques », puisqu'« il doit être administré par intraveineuse ».

Selon eux, on ne peut pas dire à ce stade que le Remdesivir n’a aucun bénéfice. Mais le fait que son efficacité n’ait pas été prouvée conjugué à ses inconvénients (possibles effets secondaires et coût) les conduit à ne pas le recommander.

Ils appellent toutefois à poursuivre les essais cliniques, pour voir si ce médicament ne pourrait pas bénéficier à certaines catégories de patients en particulier.

« Il y a peut-être certains signaux selon lesquels les gens qui sont moins malades ou en sont à un stade plus précoce de la maladie pourraient être une zone à explorer », a déclaré l’un des responsables du panel d’experts, Bram Rochwerg, lors d’une conférence de presse. Initialement développé contre la fièvre hémorragique Ebola, le Remdesivir est vendu par le laboratoire Gilead sous le nom commercial de Veklury.

Des « problèmes rénaux aigus » chez certains patients

Il est devenu le 3 juillet le premier médicament contre le Covid à recevoir une autorisation de mise sur le marché européen conditionnelle. Pour autant, il suscite plus d’enthousiasme en Amérique du Nord que sur le Vieux continent.

En France, la Haute Autorité de santé (HAS) a jugé que son intérêt (ou « service médical rendu ») était « faible ». Par ailleurs, l’Agence européenne du médicament (EMA) a indiqué le 2 octobre qu’elle allait étudier des signalements selon lesquels des « problèmes rénaux aigus » pourraient être liés à la prise de Remdesivir.

Les experts de l’OMS ont basé leurs conclusions sur l’analyse de quatre essais cliniques internationaux comparant l’efficacité de différents traitements et portant sur plus de 7.000 patients hospitalisés pour le Covid-19.

Une étude rendue publique mi-octobre et menée dans plus d’une trentaine de pays avec le soutien de l’OMS concluait déjà que le Remdesivir n’avait pas prouvé de bénéfices en termes de réduction de la mortalité. Selon une autre étude parue fin mai dans la revue américaine New England Journal of Medicine, il réduit en revanche légèrement la durée de rétablissement des malades du Covid-19 hospitalisés (de 15 à 11 jours en moyenne).

Près de 900 millions de dollars de chiffre d’affaires

« Nous regrettons que les recommandations de l’OMS ne prennent pas en compte ces données alors même que le nombre de nouveaux cas augmente considérablement au niveau mondial et que les médecins recourent à Veklury, premier et seul traitement autorisé contre le Covid-19 dans plus de 50 pays dans le monde », a réagi Gilead dans un communiqué.

Le laboratoire fait valoir que son médicament est reconnu « par de nombreuses organisations nationales crédibles telles que l’US National Institutes of Health and Infectious Diseases of America, le Japon, le Royaume-Uni et l’Allemagne ».

Fin octobre, Gilead avait annoncé que le remdesivir lui avait déjà rapporté près de 900 millions de dollars au troisième trimestre. Pour l’instant, les corticoïdes (dont la dexaméthasone) sont le seul traitement qui a permis de réduire la mortalité due au Covid-19, même si cela n’est vrai que pour une catégorie de patients (les cas sévères qui nécessitent l’administration d’oxygène).

L’OMS a recommandé leur « usage systématique chez les patients atteints d’une forme sévère ou critique ».

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01