La nouvelle route de l’eldorado c’est l’océan Atlantique. De plus en plus de migrants subsahariens choisissent la traversée de l’Atlantique pour gagner les Etats Unis d’Amérique via l’Amérique latine. Provenant pour la plupart de la République démocratique du Congo, de l’Angola, du Cameroun, du Nigeria, du Rwanda, entre autres. Selon la police américaine aux frontières, la hausse du nombre de migrants africains à la frontière avec le Mexique est "dramatique". L’Agence américaine de protection des frontières et des douanes (CBP) a affirmé avoir mis la main sur plus de 500 personnes provenant du continent africain depuis le 30 mai 2019. Toutes tentant d’atteindre les Etats Unis par la marche à pied, après avoir traversé pendant 35 jours (soit 3 000 km environ) l’océan Atlantique sur des embarcations de fortune.
Leur périple commence souvent au Brésil, où "ils arrivent par avion", raconte à France 24 Bernardo Laferté, coordinateur général du Comité brésilien national pour les réfugiés (Conare), organe du ministère brésilien de la Justice. "Certains arrivent aussi par des bateaux de toutes sortes, surtout commerciaux", poursuit-il. "Les demandeurs d’asile subsahariens dans ce cas ont souvent plus de moyens et paient plus souvent des passeurs", explique Luisa Feline Freier. "Souvent, ce ne sont pas des villageois pauvres, comme les Centraméricains, mais des gens qui ont une certaine aisance et qui ont poursuivi des études."
Profitant du manque de contrôle dans la région amazonienne, ils n’hésitent pas à continuer leur périple vers les États-Unis. "Ils le font surtout par des endroits où il n’y a pas de poste-frontière", continue Bernardo Laferté. "On ne sait pas exactement combien ils sont."
Passant par l’Amazonie, ils gagnent le Pérou, puis l’Équateur et la Colombie – par bus, voiture ou souvent à pied –, "un voyage qui peut durer jusqu’à six mois", décrit Hannah De Angelis. "Les pays d’Amérique latine deviennent juste une étape pour certains, mais d’autres finissent par y rester et profitent de leurs lois souples en matière d’immigration", analyse Luisa Feline Freier de l'université du Pacifique. Selon les spécialistes, le Brésil est le premier pays concerné.
En 2018, 152 600 demandes d’asile y étaient étudiées, 26 207 d’entre elles concernaient des personnes d’Afrique subsaharienne. "Le monde n’est pas une mer de roses", comme dit un proverbe brésilien : une fois sur place, les migrants doivent faire face "au racisme, qui est très fort".
Stéphane NZESSEU
Pendant trois jours, les experts internationaux de défense et de sécurité, venus des pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie, les preneurs de décisions de la sous-région vont réfléchir à la promotion d’une industrie sous régionale de la défense à travers l’identification des starts-up locales à fort potentiel défense.
Dans son allocution de circonstance, qui est intervenue après celles de quelques autres personnalités du monde de la sécurité, Joseph Beti Assomo, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, qui avait à ses côtés, d’autres membres du gouvernement, a relevé l’importance de ces assises : « cette nouvelle expérience d’accompagnement des startups en relation avec l’industrie de la défense est révolutionnaire et construit un partenariat gagnant-gagnant entre les pays… ».
Et pour répondre aux enjeux sécuritaires auxquels sont confrontés de nombreux pays dans le monde et dont le Cameroun n’est pas épargné, le ministre en charge de la défense au Cameroun a relevé que : « A cause des conflits qui minent la sécurité au Cameroun, les stratèges militaires semblent avoir changé de cap, au regard de la ténacité des menaces ainsi que de leur coloration protéiforme. Dotées de moyens technologiques avancés, les forces de défense camerounaises sont dotées des moyens technologiques très avancées, ce qui nous a permis, jusqu’ici, d’allier avec professionnalisme, les combats et les techniques qui vont avec ».
Pourtant, cet appareillage n’est pas suffisant pour venir à bout de l’agression des bandes terroristes qui disposent quelquefois d’un matériel assez performant. Il est donc important, selon Joseph Beti Assomo, pour les pays africains : « d’acquérir une véritable indépendance stratégique, qui va consolider les acquis, tout en se dotant des moyens de s’approprier d’une véritable industrie militaire, qui corresponde aux réels besoins de nos pays, et du paradigme de la menace. C’est d’ailleurs à ce niveau que se situe le premier palier de la sécurité collective ».
Les thèmes de réflexion
Plusieurs thématiques ont été choisies, pour animer les assises de Yaoundé et, les participants s’y penchent, afin de parvenir à l’atteinte des objectifs d’une sécurité qui répond aux défis de la mondialisation : Piraterie sur le Golfe de Guinée : la protection des frontières, la gestion des réfugiés - Géopolitique sous-régionale : zone CEMAC - Les défis de la cyber sécurité, que les organisateurs ont ouvert sur deux axes de réflexion (Télécommunications
Organisé par la société camerounaise Will&Brother et placé sous le parrainage du Ministère camerounais de la Défense, le premier Salon Sécurité – Police a permis aux jeunes startup- peurs, d’exposer leur génie créateur. Le premier étage du palais des Congrès de Yaoundé, qui sert de cadre à ces assises a été choisi pour exposer, les réalisations des camerounais et, les visiteurs ont par exemple pu admirer les Drones et autres matériels de sécurité et de sûreté.