Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale va aussi échanger avec les dix gouverneurs sur la question de la pandémie du Coronavirus.
C’est dans le cadre de la conférence semestrielle des gouverneurs, que Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale (Minat) rencontre ce lundi 14 juin 2021, les gouverneurs de la région du Cameroun. Selon nos sources, le patron de l’Administration territoriale va procéder à une évaluation de la situation sécuritaire de notre pays. On évoquera certainement pour ce qui est du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la crise anglophone, la guerre contre la secte Boko Haram dans la Région de l’Extrême-Nord, les incursions des rebelles aux frontières avec le Tchad et la RCA, sans oublier le phénomène des microbes qui dérange à Douala, au Littoral du pays.
En plus de l’aspect sécuritaire, le Minat et ses collaborateurs vont échanger sur la pandémie du Coronavirus. On apprend également que le sujet de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) pourrait bien meubler les échanges de la toute première conférence des gouverneurs qui se tient cette année.
Il faut rappeler que d’ailleurs le pays attend dès ce 14 juin 2021, l’arrivée d’une mission de la CAFF au Cameroun. Cette mission arrive au moment où certains sites qui vont abriter la compétition tardent à livrer leurs chantiers, en l’occurrence les stades d’entrainement à Bafoussam, et dans la Capitale le stade Yaoundé, le Complexe d’Olembe. C’est donc tout naturellement, qu’il sera demandé aux gouverneurs de régions, responsables des sites dans l’organisation de la CAN, de faire le point sur l’avancée des préparatifs.
Comme à l’accoutumée, de cet échange entre le ministre Atanga Nji et les gouverneurs de régions, sortiront des résolutions à implémenter sur le terrain. La rencontre de deux jours se tient à l’hôtel de ville de Yaoundé.
Liliane N.
Spécialisés dans les agressions à mains armées, ils ont été interpellés dans la localité de Nakong, arrondissement de Mayo-Hourna par les éléments de la compagnie de gendarmerie de Garoua I déployés dans le cadre de l'opération Adamaoua-Nord (Adano).
Ces hors-la-loi présentés au public et à la presse à Garoua, ont été mis hors d'état de nuire grâce à une opération savamment menée dans le Mayo-Hourna par les fins limiers de la gendarmerie après une agression qu'a subi un chasseur il y a quelques jours dans cet arrondissement. « C’est à la suite là que ces chasseurs nous ont rencontré et ont faits des dénonciations. On a alors monté une opération dans la zone de Barndaké, Nakong et environ. Avec l’aide des populations, le jour du marché de Nakong, ces malfrats ont été repérés parmi les marchands du marché et ont été interpellés », explique le colonel David Nyong Fry, commandant de la légion de gendarmerie du Nord.
L'interpellation de ces présumés malfrats a été rendue possible grâce aux actions des éléments de la compagnie de Garoua I, en collaboration avec les populations appelées à ne pas céder à la panique. « Après une perquisition chez eux, on a retrouvé des armes, des téléphones et même des chaînes de conduite. On demande à la population de ne pas avoir peur, de nous renseigner, de dénoncer les suspects », ajoute le colonel David Nyong Fry.
Rendue à sa 5ème phase, l'opération Adamaoua-Nord produit des résultats probants. Sur le terrain, au regard des résultats enregistrés, les populations retrouvent la tranquillité et la quiétude dans leurs différents cadres de vie quotidienne.
Innocent D H
Naseri Paul Bea le gouverneur de la région du Centre indique que la priorité est donnée à la protection des camerounais.
Naseri Paul Bea le gouverneur de la région du Centre est encore revenu sur l’aspect sécuritaire de son territoire de commandement et en particulier de la ville de Yaoundé, dans les colonnes de Cameroon tribune, le quotidien à capitaux publics. Le patron de la région du Centre a parlé des mesures qui ont été prises pour contrer les explosions de bombe à fabrication artisanale dans les débits de boisson. On note dans les déclarations du gouverneur, que l’application desdites mesures sera vérifiée, parce que la priorité est donnée à la protection des vies des camerounais.
Au passage l’une de ces mesures est l’interdiction d’accès dans les débits de boisson avec des sacs et des colis douteux.
«Pour le moment, nous sommes dans la phase de sensibilisation. Après, nous procéderons aux contrôles. Ceux-ci seront systématiques et permanents, surtout aux heures de forte fréquentation. En début de soirée, en l’occurrence. Nous allons contrôler avec rigueur, les heures de fermeture de ces établissements. L’autre objectif est de lutter contre le tapage nocturne. Il faut que les populations se tiennent en état d’alerte. Voilà pourquoi nous invitons également l’association des tenanciers des ventes-à-emporter à sensibiliser et à éduquer leurs collègues qui ne sont pas encore au courant de cet arrêté», déclare le gouverneur Naseri Paul Bea.
Pour ce qui est des débits de boisson qui se trouveront dans l’incapacité de protéger leur clientèle, le gouverneur prévoit tout simplement la fermeture de leur établissement.
«La sécurité n’a pas de prix. Et pour cela, si un petit bar n’a pas les moyens d’assurer la sécurité de sa clientèle, on sera obligé de le fermer pour préserver les vies des Camerounais. .. On ne compare pas les moyens de subsistance ou de plaisir avec la sécurité des hommes», ajoute le gouverneur Naseri Paul Bea.
Liliane N.
Il s’agit en fait d’une réunion spéciale qui portera sur l’évaluation de la situation sécuritaire du pays.
A partir de 12 heures de ce mercredi 18 novembre 2020, Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef) procèdera à l’évaluation de la situation sécuritaire du Cameroun, avec l’état-major de l’armée. C’est donc une réunion spéciale. Et selon le communiqué du Mindef, elle va se dérouler à huis clos. Les Secrétaires d’Etat auprès du Mindef, des officiers généraux, des chefs d’états-majors des armées, des chefs d’états-majors centraux et commandants, le corps national des sapeurs-pompiers, des officiers généraux commandants de toutes les régions militaires interarmées et les commandants de toutes les régions de gendarmerie, des officiers commandants des diverses opérations militaires sont ceux qui prendront part à cette réunion.
Il convient de rappeler que la réunion spéciale susmentionnée du Ministre Joseph Beti Assomo survient après la concertation que Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a tenu les 16 et 17 novembre 2020 avec les gouverneurs des 10 régions. Il a été question aussi de sécurité en cette veille de fêtes de fin d’année et à l’approche des toutes premières élections régionales prévues pour le 6 décembre 2020. Le Ministre Atanga Nji a indiqué que «la vigilance et l’anticipation déjà prescrites doivent être maintenues, voire renforcées. Ceci suppose que le renseignement prévisionnel doit être inscrit au cœur de nos priorités».
Naseri Paul Bea le gouverneur de la région du centre qui a parlé aussi de l’aspect sécuritaire de sa zone de compétence a requis des chefs de quartier, la création des groupes de vigilance, qui devront collaborer avec les Forces de maintien de l’ordre.
Liliane N.
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale demande par ailleurs que la vigilance et l’anticipation soient de mises en cette veille de fin d’année.
Comme annoncé dans l’une de nos publications de ce matin, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) est en concertation avec les gouverneurs des 10 régions du pays. Dans son discours d’ouverture de séance, il a recommandé que le renseignement prévisionnel devienne prioritaire, surtout en cette veille de fêtes de fin d’année et des élections régionales prévues pour le 6 décembre 2020.
«La vigilance et l’anticipation déjà prescrites doivent être maintenues, voire renforcées. Ceci suppose que le renseignement prévisionnel doit être inscrit au cœur de nos priorités », a-t-il déclaré.
Le Minat a indiqué que les «échanges doivent être balisés par la mission sacrée à l’institution préfectorale à savoir la quête du maintien de l’ordre public sur l’étendue du territoire national et la protection des personnes et leurs biens ».
Pour ce qui est de la situation dans les régions anglophones le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, il a indiqué qu’il croit savoir que les Forces de défense et de sécurité rassurent. Ils maîtrisent la situation, au point où les « terroristes sécessionnistes » sont reclus dans leur dernier retranchement.
« La situation sécuritaire dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, bien que globalement sous contrôle est encore marquée par des exactions affectant l’état d’esprit des populations. Même si l’on note la réduction significative des capacités de nuisance des terroristes sécessionnistes, véritables brigands, des barbares d’une époque », a rassuré le patron de l’Administration territoriale.
Aussi, il a demandé à ses collaborateurs les gouverneurs des régions, de ne point « baisser la garde », dans la lutte contre la pandémie de Coronavirus. Surtout que dans d’autres pays, on de nouvelles vagues de contaminations.
Liliane N.
Les gouverneurs des 10 régions du Cameroun vont devoir réfléchir sur l’aspect sécuritaire à la veille des fêtes de fin d’année.
Dès ce lundi 16 novembre 2020, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) sera en concertation dans la ville de Yaoundé, avec les 10 gouverneurs des régions. L’objet de la concertation va porter sur la sécurité en période de fêtes de fin d’année. L’ordre du jour, prévoit aussi des communications spéciales de Martin Mbarga Nguele le Délégué générale à la sûreté nationale et de Galax Etoga le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Défense, chargé de la gendarmerie nationale.
La rencontre entre Atanga Nji et les gouverneurs des 10 régions ne portera pas uniquement sur la sécurité des personnes et des biens qui doit être de mise en période des fêtes de fin d’année. Il sera également question de réfléchir sur le déroulement des toutes premières élections régionales qui vont être organisées le 6 décembre 2020.
Pour parler de façon générale, cette année qui s’achève n’a pas été de tout repos pour certaines régions du Cameroun. Les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ont été marquées par des actes violents qui ont coûté la vie à plusieurs compatriotes. On garde en mémoire, le massacre des 7 élèves de Mother Francisca International Bilingual Academic le samedi 24 octobre 2020.
La région de l’Extrême-Nord a comme d’habitude été secouée par les exactions de la secte terroriste Boko Haram. La région du Centre pour parler uniquement de la ville de Yaoundé, a connu de récurrentes explosions de bombes de fabrication artisanale. Et dans tout le Cameroun, les populations ont dû à faire face à la pandémie du Coronavirus.
Liliane N.
C’est l’une des recommandations faites par Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense, qui a été dépêché dans cette région du Sud-Ouest par le Président de la République.
Le 9 novembre 2020, Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef) était en mission dans les villes de Kumba et de Buea, dans la région du Sud-Ouest. Il était question pour le Mindef de faire le point sur la situation sécuritaire de ladite région, en proie à des violences meurtrières des groupes armés qui y sévissent. Le Mindef a recommandé que la sécurité soit renforcée. Les Forces de défense et de sécurité vont intensifier leur déploiement et la neutralisation des groupes armés qui mettent de plus en plus en mal le quotidien des populations.
Il faut savoir que le Mindef qui a fait cette descente avec le Directeur général de la Recherche extérieure (DGRE), la Délégation générale à la Sûreté nationale et de nombreux officiers généraux conduits par le chef d’état-major des armées, a fait une évaluation exhaustive « des opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre » dans la région.
A titre de rappel, Joseph Beti Assomo a été dépêché au Sud-Ouest après le meurtre des 7 élèves de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academic. Ce meurtre qui s’est produit le 24 octobre 2020, a fait suite à d’autres malheureux événements, dans lesquels l’école a été mise en mal. Il y a eu entre autres l’enlèvement de 11 enseignants du Presbyterian School. On peut également citer les élèves et les enseignants du Kulu Memorial qui ont été bastonnés par des hommes armes soupçonnés d’être des séparatistes.
D’ailleurs le Ministre Beti Assomo a declare que «tout est mis en œuvre pour rechercher les coupables, démanteler leurs bases installées dans les forêts et écarter toute autre possibilité d’attaque».
Liliane N.
C’est à la faveur du Conseil de cabinet présidé par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute ce mardi, 03 novembre 2020. Le Gouvernement camerounais s’inquiète de la résurgence de la pandémie dans plusieurs pays occidentaux. Au cours de Conseil, le Ministre de la Santé publique (Minsante), Dr. Manaouda Malachie a présenté les statistiques de l’évolution de la maladie au Cameroun.
Les statistiques présentées par le Minsante au Conseil de cabinet font état de 21 103 cas enregistrés à date sur l’étendue du territorial avec 429 décès. Elles portent sur l’évolution de la pandémie de coronavirus sur le territoire national depuis la confirmation d’un premier cas au Cameroun le 06 mars 2020. A en croire ces statistiques, en début novembre, les services du Ministère en charge de la Santé, comptabilisent un taux de guérison de 96% et un taux de mortalité de 1,9%.
Dans le communiqué ayant sanctionné le Conseil de cabinet de ce 03 novembre, l’on peut lire : « Le Premier ministre instruit le ministre de la Santé publique de redoubler d’efforts, afin de renforcer la sécurité sanitaire du Cameroun face à la résurgence de la pandémie du coronavirus dans plusieurs pays (occidentaux) ».
Le Gouvernement camerounais a choisi de continuer la sensibilisation des populations sur l’impérieuse nécessité de poursuivre le respect des mesures barrières. Il s’agit notamment du port du masque dans les lieux publics, du lavage des mains, entre autres.
Selon le communiqué signé du Secrétaire général des Services du Premier ministre, Séraphin Magloire Fouda, les pouvoirs publics ont décidé de « renforcer » les contrôles sanitaires au niveau des frontières aériennes, maritimes et terrestres.
Innocent D H
Le Chef d’état-major des armées, René Claude Meka a fait le point sur la situation sécuritaire dans cette région militaire qui couvre les régions du Nord et de l’Adamaoua. C’était ce mercredi, 28 octobre 2020 à Garoua au cours du contrôle opérationnel qu’il vient d’effectuer.
Le point culminant de cette visite de contrôle opérationnel effectuée dans la troisième Région militaire interarmées (RMIA 3) par le Chef d’état-major des armées, c’est la rencontre tenue à huit clos avec les hauts responsables des forces de défense et de sécurité. Occasion pour René Claude Meka d’examiner de fond en comble la situation sécuritaire dans la région militaire qui couvre les régions du Nord et de l’Adamaoua.
« Dans l’ensemble, la situation est maîtrisée. Nous sommes dans une région où le pays partage les frontières communes avec plusieurs autres pays voisins. Très souvent, les ressortissants de ces pays entrent sur notre territoire pour commettre des forfaits. C’est souvent soit des bandits de grands chemins, soit des orpailleurs clandestins, soit des bergers oudah. Ça doit nous interpeller parce que c’est souvent des personnes qui véhiculent beaucoup de problèmes. Il y a des preneurs d’otages, des assassinats sans compter ceux qui viennent piller nos ressources naturelles », note le Général des corps d’armées René Claude Meka.
La visite de contrôle opérationnel a également permis au Chef d’état-major des armées d’apprécier le travail abattu par les forces de défense et de sécurité sur le terrain. Même si la situation sécuritaire reste maîtrisée, René Claude Meka n’a pas hésité de passer des recommandations aux troupes. « La situation est bien tenue par les différents responsables qui sont ici à la RMIA 3 », a-t-il rassuré.
Il convient de relever qu’avant la rencontre avec les forces de défense et de sécurité, le Chef d’état-major des armées a eu des échanges avec le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i.
Innocent D H
Du lundi 18 au mardi 19 novembre 2019, se tient dans la capitale sénégalaise, le Forum international de Dakar 2019 sur la paix et la sécurité.
Pendant deux jours, les questions sécuritaires ainsi que les stratégies mises en œuvre par les Etats africains pour faire face aux attaques terroristes seront au centre des discussions à Dakar. C’est en effet, dans le but de contrer ces attaques terroristes qui se sont intensifiées au cours des dernières années, plus particulièrement dans les pays sahéliens que se tiendra la 6ème édition du Forum international de Dakar.
« Compte tenu de la dégradation de l’environnement sécuritaire dans le Sahel, il ne faudrait pas s’étonner que cette région soit au cœur des débats cette année, tout comme le seront sans doute les questions que chacun se pose sur l’efficacité des dispositifs mis en place pour faire face à la violence », déclare Hugo Sada, ancien journaliste et conseiller Afrique à la Compagnie européenne de l’intelligence stratégique (CEIS) qui est l’opérateur logistique du Forum international de Dakar.
Les enjeux
Après « les enjeux de stabilité et développement durable » qui étaient au cœur des débats à la précédente édition du forum, les spécialistes invités à prendre la parole cette année plancheront sur le thème des « défis actuels du multilatéralisme ». Les débats se répartiront en trois plénières et neuf ateliers.
Les travaux dans les ateliers porteront sur des sous-thèmes aussi divers que les mécanismes de prévention des conflits, le rôle des populations et de la société civile dans la sécurité, l’extrémisme violent, la sécurité numérique ou encore la place de l’entreprise dans les processus de paix.
Notons que, la première édition de ce forum stratégique africain s’est tenue en décembre 2014, à Dakar. Il en est à sa sixième édition. Ce forum, organisé par le ministère des Affaires étrangères du Sénégal, est une initiative franco-sénégalaise dont l’idée est née lors du Sommet de l’Elysée en 2013, dans la foulée de l’opération Serval, intervention militaire française au Mali qui s’est déroulée en janvier de la même année. « L’objectif des initiateurs était de mettre en place de manière régulière une grande réunion, avec pour thème la défense et la sécurité en Afrique, à l’instar du Shangri-La Dialogue en Asie ou la réunion d’Abou Dhabi pour les pays musulmans », rappelle Hugo Sada.
Pour cette année, le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani est l’invité d’honneur. Le Premier ministre français Edouard Philippe est également attendu ainsi que sa ministre de la Défense, Florence Parly, qui est une habituée dudit Forum.
Danielle Ngono Efondo