Quelle image ? Et, ils sont nombreux qui se sont posés cette question, en voyant des vidéos circuler sur la toile.
Le candidat pour un autre mandat de député aux couleurs du Social Democratic Front dans la circonscription de Wouri-Est (Douala 3 et 5) a posé cette action, lors du lancement de sa campagne en vue des législatives du 09 Février 2020 au carrefour Bonaloka.
Peut être encouragé par la foule qui l’acclamait Jean Michal Nintcheu a trouvé opportun de sauter sur les pagnes du parti proche au pouvoir et ayant comme flocage, le visage du Président de la République et président national du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.
Une attitude qui a suscité le courroux des militants de cette formation politique
« Pourquoi êtes vous surpris ? Depuis que ce monsieur est député, qu’avez- vous vu qu’il ait fait concrètement ? Quel est le bilan qu’il peut valablement vous proposer ? Aucun. Alors, pour se donner un peu de contenance il fallait bien qu’il fasse quelque chose qui pour lui revêt une quelconque symbolique mais, malheureusement, cela démontre uniquement la nature de l’individu et, je ne pense pas que logiquement, il faille faire confiance à un tel homme politique et je reste poli… », a écrit Aloïs Ntamack, vendeur d’ananas.
« Je ne sais pas s’il faille s’appesantir sur l’action de ce député mais, on ne peut s’attendre à autre chose de ce qui se présente aujourd’hui comme des hommes politiques mais pour ma part, je ne suis pas surprise. Fort heureusement, nous avons les dirigeants que nous avons mais, je suis certaine que si on donne le pouvoir à ces gens, on va vivre le véritable enfer au Cameroun…Il est évident pour moi que je ne peux donner ma voix à un individu pareil. Tu ne peux solliciter le suffrage des camerounais et croire que tu vas manquer du respect à tes contradicteurs… », laisse entendre Clarisse Mendo, militante d’un parti politique.
C’est un autre son de cloche au sein des rangs du SDF
Ses partisans, comme pour justifier cette action, affirme que : « On n’a pas vu autant de réactions lorsque le président de l’Assemblée nationale a déchiré les effigies du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ... Évitez – nous ces emportements de deux poids – deux mesures. Nous avons vu la même chose avec certains membres du gouvernement à l’instar de Mounouna Foutsou et du Dr Taïga... ».
C’est au cours de ce meeting de lancement que le SDF a procédé à l’installation de quelques 200 militants du RDPC qui viennent de rejoindre le parti de Ni John Fru Ndi.
Nicole Ricci Minyem
Les grandes lignes de ce projet ont été présentées au cours du point de presse donné mercredi dernier, par le ministre de la Communication et son collègue de la Jeunesse et de l’Education Civique.
Contexte
Plus de la moitié de la population camerounaise est constituée de jeunes hommes et femmes de moins de 35 ans. Malheureusement, cette catégorie sociale est la plus touchée par des fléaux sociaux tels que le chômage, le sous-emploi, l’incivisme, le grand banditisme, l’oisiveté, l’enrôlement dans le terrorisme et les actes de violences de toutes sortes.
Pour René Emmanuel Sadi, le symposium qui s’ouvre ce Vendredi, au palais polyvalent des sports de Yaoundé, est « une occasion de rassembler des milliers de jeunes camerounaises et camerounais, en vue d’éveiller en eux, non seulement la conscience civique, la foi en leur avenir et à celui de leur pays, mais aussi et surtout, en vue de susciter leur adhésion à l’initiative « Youth Connekt Cameroon…».
Cependant, Fadimatou Iyawa Ousmanou, présidente du Conseil National de la Jeunesse trouve que : « les nombreux challenges auxquels font face les jeunes réduisent leur participation active à l’effort de développement…C’est cette tranche de la population qui souffre des maux tels que : « Le chômage, le sous-emploi, la faible scolarisation, la délinquance, la toxicomanie, les grossesses précoces, les Ist/Sida, le faible engagement citoyen, auxquels s’ajoute aujourd’hui la radicalisation…Des maux qui constituent des freins à la réalisation de l’idéal d’une jeunesse épanouie et au service du développement… ».
Conscient de ces blocages, Mounouna Foutsou ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique est revenu sur l’historique du programme qui sera lancé le 06 Décembre, au palais polyvalent des sports de Yaoundé, tout en présentant ses points positifs : « Le Youth Connekt est une initiative africaine lancée en 2012 au Rwanda, qui vise à bien connecter les jeunes à leurs modèles, leurs pairs, aux ressources disponibles, aux compétences des experts mentors ou coachs et à diverses opportunités économiques, civiques et politiques, dans le but d’optimiser leur autonomisation et de faciliter leur pleine participation au développement... Le Youth Connekt se positionne ainsi comme une stratégie innovante de réponse aux aspirations de cette génération androïde des jeunes à travers une utilisation judicieuse et optimum des TIC, pour faciliter leur insertion socioéconomique harmonieuse dans la société. Ce modèle d’intervention, entend booster le dividende démographique à travers des approches innovantes favorisant une pleine émulation de la jeunesse… ».
Lire aussi : Lancement du Youth connekt Cameroon : Les acteurs du secteur privés se concertent
Des modèles, il y en aura une pléthore au palais polyvalent des sports de Yaoundé, à l’instar de Samuel Eto’o Fils, Fotso Victor, de même que beaucoup de jeunes « success stories ».
Les objectifs du Youth Connek Cameroon se déclinent en six axes majeurs :
L’Emploi à travers l’entrepreneuriat (Trois ans pour implémenter ce programme et créer 5000 emplois)
Cohésion Sociale et Education Civique (Avec la formation de cent mille leaders ambassadeurs de la paix)
Connecter les jeunes entre eux
Régler les questions d’équité genre
Santé reproductive (Partenariat multi acteurs : Unesco – Un Women)
Investissement du secteur privé dans la Jeunesse.
Nicole Ricci Minyem
Elle a été reçue ce Vendredi, par le ministre de la Jeunesse et de l’Education Physique Mounouna Foutsou, au cours d’une cérémonie organisée dans la salle des conférences du département ministériel dont il a la charge
Moment de joie et de forte émotion, pour celle qui, malgré son jeune âge (31 ans), est fondatrice et directeur général de l’entreprise « Bleaglee », spécialisée dans le recyclage de déchets métalliques, utilisés dans la production des foyers améliorés. Un prix remporté haut la main, face à une forte concurrence : « Une compétition a été organisée avec 2500 jeunes africains, sélectionnés. Ensuite, douze finalistes ont été intégrés dans un Bootcamp de trois jours. A l’issue de cette phase, nous avons soumis nos projets à un jury… ».
Une place qui lui a valu le 1er prix, catégorie « Développement Economique », accompagné d’un chèque de 5000 dollars, remis au cours de la cérémonie par le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique qui avait à ses côtés, le représentant du PNUD. Cet argent va lui permettre de mettre en œuvre, son projet entrepreneurial qui porte sur le recyclage des déchets métalliques par la fabrication des foyers améliorés. Ces derniers sont prioritairement destinés aux ménages moyens et pauvres, qui utilisent le feu de bois pour la cuisine.
Le rôle du gouvernement reste limité, alors il faut innover
Et, dans son allocution de circonstance, Mounouna Foutsou l’a relevé : « Au regard du problème croissant du chômage des jeunes et des difficultés pour le gouvernement d’absorber toute la demande en emploi, j’invite les jeunes à davantage s’engager en entrepreneuriat et à saisir les opportunités que présentent les secteurs émergents… ». Et, l’accompagnement des partenaires au développement n’est pas à négliger.
Le Programme YouthConnekt
Lancée en 2012 au Rwanda, l’initiative regroupe le gouvernement, le secteur privé et les partenaires au développement, autour du problème croissant du chômage et de l’exclusion des jeunes, de la croissance économique et du processus démocratique de l’Afrique. Cette initiative, spécifique au contexte africain, vise à créer des opportunités pour le développement social, économique et politique des jeunes dans leurs pays respectifs. Elle est alignée avec la nouvelle stratégie Jeunesse du PNUD et le Programme mondial récemment approuvé sur l’autonomisation des jeunes.
En plus, ce programme allie des composantes sur le développement, des compétences, l’esprit d’entreprise, l’accès à l’emploi et aux financements, la sensibilisation sur les questions liées au développement des jeunes et la promotion de l’inclusion des jeunes dans le dialogue local et national.
Le YouthConnekt met par ailleurs l’accent sur l’innovation et l’utilisation des outils d’information et de communication pour relier les jeunes aux ressources financières et techniques, avec des experts mentors et les décideurs politiques…
Et, c’est avec beaucoup d’entrain que le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique a annoncé le lancement, dans les tous prochains jours, de l’initiative YouthConnekt au Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
Quatre jours pour réfléchir sur de nouvelles stratégies à adopter pour une meilleure insertion socio-professionnelle des jeunes. C’était tout le sens de la Conférence internationale organisée du 20 au 24 juillet par l’Université de Yaoundé II (UYII) en collaboration avec son Centre de recherche en économie et gestion.
Placés sous le thème « Améliorer les politiques d’emploi des jeunes en Afrique francophone », les travaux de cette session ont été présidés mercredi par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary. Celui-ci était accompagné de ses homologues, Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, et Marie Thérèse Abena Ondoa, de la Promotion de la Femme et de la Famille. Des ministères parmi tant d’autres, mis en place par le gouvernement camerounais pour soutenir et favoriser l’employabilité des jeunes.
Comme l’a précisé Issa Tchiroma Bakary, « Le marché du travail camerounais se caractérise à la fois par un secteur informel, avec un pourcentage de 80% et un taux de chômage estimé à 13% au plan national, dont 15 % et 20% respectivement à Yaoundé et à Douala. Le tiers des jeunes de 15 à 35 ans n’ont pas d’emplois décents ».
De manière générale, a-t-il poursuivi, « le marché du travail camerounais se caractérise par des milliers de jeunes diplômés à côté desquels on retrouve deux millions de personnes qui n’ont pas de métiers, parce qu’elles n’ont pas de qualification. Il faudrait pour ce faire, converger nos efforts pour renverser cette mauvaise tendance en changeant de paradigme et de perceptions vis-à vis de la formation professionnelle. » Des propos rapportés par Cameroon Tribune.
Afin de mettre en place ces stratégies d’insertion professionnelle, cinq pays d’Afrique francophone dont le Cameroun, le Sénégal, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Congo Brazzaville, ainsi que des universitaires, des chercheurs, des partenaires techniques et financiers (Centre de recherche pour le développement international du Canada) entre autres, se sont livrés au jeu de partage d’expérience pour réduire au maximum le taux de chômage en Afrique subsaharienne.
Au rang de ces stratégies, il s’agit de mettre ensemble tous les acteurs qui travaillent sur cette question dans le but de mutualiser les moyens et améliorer la productivité des résultats. Le renforcement des capacités de tous les acteurs qui interviennent dans la chaîne de la politique de l’emploi en termes de formation initiale est également une autre solution à envisager.
« Il serait souhaitable que les techniques d’insertion professionnelles soient intégrées de façon initiale dans une licence, un master ou un doctorat pour enfin être plus utiles », a soutenu le Pr. Benjamin Fomba Kamga, coordonnateur général du projet.
Otric N.
Vendredi dernier, Mounouna Foutsou le Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) était à la place des fêtes de Kobdombo dans la région du Centre. Le Minjec y était pour lancer les activités marquant la célébration de la Fête de l’Unité qui va se dérouler le 20 mai prochain. Pour ce qui est de la ville de Yaoundé, la grande et traditionnelle parade aura lieu au Boulevard du 20 mai en présence de Paul Biya, le Président de la République. Au cours donc de la cérémonie suscitée, le Minjec a prononcé un discours circonstanciel porté sur la consolidation des liens entre les camerounais.
Face à la presse, Mounouna Foutsou a indiqué que la diversité du Cameroun ne doit pas diviser ses enfants. « Je pense que nous devons toujours garder à l’esprit que notre unité est un atout majeur. Ne nous laissons pas tromper. Dans nos actions communes, l’esprit camerounais doit toujours refléter cette diversité parce que c’est dans l’union que nous sommes forts. Prenez l’exemple de nos Lions indomptables. Chaque fois qu’ils se sont sentis unis dans cette diversité, les talents des uns et des autres ont fait que nous soyons toujours vainqueurs. Cela vaut pour nous tous. C’est une interpellation qui ressort de ce thème. Elle s’adresse à chacun pour que nous gardions à l’esprit que notre diversité est un facteur important pour notre émergence », a-t-il déclaré.
Rappelons que le thème sous lequel la 47e édition de la Fête nationale de l’Unité sera célébrée est « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans sa marche résolue vers l’émergence ». Le choix porté sur la localité de Kobdombo pour le lancement des activités relatives à cette Fête n’a pas été anodin. Mounouna Foutsou a précisé aux hommes des médias présents à la cérémonie susmentionnée, qu’il est question de faire une rotation dans les dix régions que le Cameroun compte. «Le choix de la localité est un acte discrétionnaire de la très haute hiérarchie. Celui de Kobdombo au regard du contexte actuel et du thème de célébration de cette 47e édition de cette Fête nationale était judicieux parce que c’est une localité où l’unité dans la diversité se vit de manière concrète et palpable, où les différentes ethnies qui sont de différentes régions se retrouvent », a-t-il ajouté.
Liliane N.