Le Cameroun va vivre un moment inédit dans l’univers littéraire africain. Le 22 mai prochain, la cérémonie de remise du tout premier Prix Orange du livre en Afrique se tiendra à l’Hôtel Hilton à Yaoundé. La Fondation Orange, en partenariat avec le ministère des Arts et de la Culture, est à l’origine de cet événement placé sous le très haut patronage du chef de l’Etat et présidé par le ministre des Arts et de la Culture (Minac), en sa qualité de représentant personnel du président de la République.
Dans l’objectif de peaufiner les lignes de ce rendez-vous du 22 mai, indique Cameroon Tribune, Frédéric Debord, Directeur général de Orange Cameroun et Président du conseil d’administration de la Fondation Orange a rendu une visite de travail vendredi dernier au Minac. Dans sa délégation, le Secrétaire général de la Fondation Orange, Elizabeth Ehabe.
Pour le ministre Bidoung Mkpatt, les efforts émis par ses hôtes pour favoriser la promotion de la culture « sont incommensurables et devraient inspirer d’autres compagnies. » D’après Frédéric Debord, la Fondation Orange Cameroun a obtenu la tenue de cette cérémonie après une longue bataille.
Pour lui, il est important de servir à tout le continent une démonstration d’efficacité. « Il faut qu’on mette la barre suffisamment haut pour que cette toute première édition au Cameroun marque de façon indélébile l’histoire de ce concours », a-t-il déclaré, avant d’admettre que le pays de Calixthe Beyala et Léonora Miano est une excellente terre d’accueil à ce Prix Orange.
Le Prix lancé en octobre 2018 répond à la volonté de la Fondation Orange de valoriser des talents littéraires africains et l’édition locale. Cette distinction sacre un texte de fiction écrit en langue française par un écrivain africain et publié par une maison d’édition basée sur le continent. La périodicité de publication des livres admis à participer était fixée entre le 1er janvier 2017 et le 30 octobre 2018.
Plus de 60 auteurs ont soumis leurs ouvrages. Six livres finalistes sont en lice pour ce tout premier Prix Orange parmi lesquels « Munyal, les larmes de la patience » de la Camerounaise Djaïli Amadou Amal. Elle se retrouve en compétition face à un Ivoirien, deux Marocains, un Tunisien et un Sénégalais.
Le vainqueur aura une dotation de 10.000 Euros (6.500.000 FCFA) et bénéficiera d’une campagne de promotion de son ouvrage. Cette cérémonie vient consacrer 10 ans d’activités au Cameroun de la Fondation Orange engagée dans les trois domaines de mécénat que sont l’éducation, la santé et la culture.
Otric N.
Revendiquant désormais un leadership de près de 48% de parts du marché des télécommunications dans le pays, l’opérateur de télécommunication MTN a affirmé lundi dans un communiqué avoir consolidé le redressement de sa courbe de performance, amorcé en fin 2018. Année pendant laquelle, selon des données officielles, son chiffre d’affaires avait chuté de 16 milliards FCFA.
Il a noté par ailleurs que, c’est la première fois depuis 4 ans, que le revenu de l’entreprise connaît un 2ème trimestre consécutif de croissance, portée par la forte accélération des ventes de data (accès à internet depuis le téléphone mobile) et par les rentrées du Mobile Money, dont le moyen de paiement électronique poursuit son développement exponentiel avec près de 500.000 nouveaux comptes ouverts au premier trimestre 2019. Ainsi qu’un réseau de distribution dynamique reposant désormais sur plus de 30.000 points de vente à travers le Cameroun.
Ce retour de croissance se justifie par « une stratégie plus centrée sur la satisfaction de la clientèle, une nette amélioration de la qualité du réseau ainsi qu’un environnement règlementaire plus stable. » A souligné l’opérateur.
Malgré cet « exploit », MTN a avoué être encore affecté par la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où règne une crise séparatiste depuis octobre 2016 et où, selon des données internes, elle détient 60 % des parts de marché du secteur national des télécommunications.
MTN Cameroun est une filiale camerounaise de télécommunication qui a obtenu sa licence 3G/4G en mars 2015. Elle est née le 15 février 2000, du rachat par le groupe Sud-africain MTN de la licence de CAMTEL Mobile. Son capital de 200 millions de FCFA est détenu à 70 pourcents par MTN international et à 30 pourcent par la société camerounaise Broadband Telecom. En 2018, MTN a remporté l’édition 2015 des « 21 days of y’ello care », organisée par la maison mère pour récompenser l’engagement social des employés des entreprises MTN.
Danielle Ngono Efondo
Même si hier, 13 mai 2019, l’affluence n’était pas toujours au rendez-vous, il reste que le commerce a repris de plus belle au Marché des Femmes de Douala. Cet espace marchand situé dans l’arrondissement de Douala IIe dans la région du Littoral, a connu un mouvement d’humeur porté par ses vendeuses, qui dénonçaient le paiement d’une somme pour se faire installer de nouveaux compteurs électriques d’Eneo. A cause de ce problème, les commerçantes en guéguerre avec la présidente de leur association, ont pris sur elles de fermer leurs boutiques. La conséquence a été que, durant toute la semaine dernière, les activités étaient littéralement mortes dans ce marché.
Les commerçantes ont donc décidé de se plier aux prescriptions de Didier Bidja le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 2e qui avait fait une descente dans le marché. Elles ont ouvert les portes de leurs commerces. Les activités ont repris en attendant que la Commission mise sur pied par l’autorité administrative ne rende sa copie avant la fin de l’année. « J’ai mis en place un comité ad hoc constitué de 10 commerçants dont 5 de chaque faction. Ce comité va poursuivre la normalisation de la gestion de l’énergie électrique dans ce marché pendant une période transitoire de six mois en collaboration avec Energy of Cameroon (Eneo) et les autres parties prenantes», explique Didier Bidja dans les colonnes du quotidien Cameroon tribune.
Toutefois, sans courant électrique, les commerçantes ont du mal à atteindre leurs horaires de fermeture habituelle. Elles sont contraintes de se ventiler à la main avec des éventails. «Je ferme depuis la réouverture des boutiques peu avant 17h, car l’air est irrespirable ici. Difficile aussi de marchander parce que les clients sont pressés de repartir, à cause de la chaleur qui sévit ces derniers temps ici à Douala», témoigne Mirabelle une vendeuse du Marché des Femmes de Douala.
A titre de rappel, les commerçantes du Marché des Femmes de Douala se sont plaintes la semaine dernière parce qu’elles devaient payer 85 000 Fcfa chacune d’elles, pour avoir un compteur divisionnaire. Venu pour mettre fin aux tensions, le sous-préfet de Douala 2e avait indiqué que qu’il sera question de déterminer d’abord le nombre exact des commerçantes que compte ce marché. Et après, les calculs seront faits sur la base du fichier réel. Enfin sur la base dudit fichier, on saura ce que chaque vendeuse va devoir payer.
Liliane N.
Leur élection a eu lieu le 10 mai 2019, au terme d’un vote qui s’est déroulé lors d’une Assemblée générale extraordinaire de la Ligue de football professionnel du Cameroun.
Les nouveaux délégués de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) dirigée par le Général Pierre Semengue sont au nombre de dix. Ils représenteront désormais la Lfpc à l’Assemblée générale (Ag) de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Rappelons que lors de l’élection de l’actuel exécutif de la Fecafoot, la Ligue n’y était pas représentée au motif qu’elle n’avait pas encore tenue son Assemblée générale élective. « Il était important d’avoir des représentants à l’Ag de la Fecafoot. Car je trouvais anormal qu’il y ait une élection dans le football et que la Ligue de football professionnel du Cameroun ne soit pas représentée », a déclaré Jean Marie Kueche, délégué élu par ailleurs président du club Racing de Bafoussam.
Parmi ces délégués élus vendredi dernier, il y en a six qui sont issus des clubs de Ligue 1 et quatre des clubs de Ligue 2. Il s’agit pour ce qui est de la Ligue 1 de : Fernand Sadou de Coton sport, Noël Essian de Colombe, Jérôme Kome Max de Dragon, Pascal Abunde de Pwd, Faustin Domkeu de New Stars et de Franck Happi de l’Union. Dans la Ligue 2, il y a Alex Gaspard Owona de Renaissance, Jules François Famawa de Panthère, Jean Marie Kueche de Racing de Bafoussam et de Thérèse Pauline Manguele de Yafoot.
Les élections ont été supervisées par la Commission électorale de la Lfpc dont la présidence est assurée par Mathias Nyoh Dinga, le vice-président du Tribunal criminel spécial. «Nous avons été choisis à l’issue d’une élection. Je pense qu’aujourd’hui, nous venons encore d’avoir une autre responsabilité. Ca nous donne du courage à mieux travailler et à parfaire ce que nous faisons. Ça n’a pas été facile, d’abord parce qu’il fallait avoir une candidature validée. Il y avait plusieurs candidatures, certaines ont été rejetées. Ce n’est pas le lieu ici de dire pourquoi. Nous avons une Commission électorale très compétente au sein de la Ligue. Ceux qui ont été retenus ont battu campagne et je pense qu’on va tourner la page pour commencer à travailler comme nous le faisons déjà pour notre football », a expliqué Faustin Domkeu autre délégué élu par ailleurs président de New Stars.
Parlant des missions qui leur sont assignées, Faustin Domkeu croit avoir une petite idée. « Nous devons représenter la Ligue à l’Assemblée générale de la Fecafoot, qui est la grande instance de notre football. Nous pensons que nous allons faire valoir dans l’intérêt de notre football, les droits des clubs professionnels », a-t-il ajouté.
Liliane N.
"J'ai un peu peur, il y a d'autres questions qui peuvent me faire peur. C'est surtout les épreuves d'histoire car je n'ai jamais composé l'entrée en 6ème", a laissé entendre Frédéric Koulgué, élève en classe de CM2 à l'EP groupe de Garoua, ils sont nombreux ces petits de la phase terminale du primaire qui vont affronter dans le stress, le tout premier concours de leur cursus scolaire. Et, c'est pour mieux motiver ces enfants que le corps enseignant donne les dernières consignes aux élèves à travers la correction des anciens sujets de types examens. Des cours qui permettent de donner de l'espoir aux différents candidats.
"Je me suis bien préparé parce que le maître nous a tout dit, je suis sûr que je passerai mon entrée en 6ème", a déclaré Guinami, elève en classe de CM2.
Maintenant, à quelques heures du lancement des épreuves, les candidats au concours d'entrée en 6ème, en première année de l'enseignement technique, et du common entrance examination dans le Nord se disent prêts.
Sur le plan national, conformément à une d'informations émanant de la cellule de communication du ministère des enseignements secondaires et prenant appui sur le calendrier des examens et concours 2019, " les épreuves écrites du concours d'entrée en 6ème et en première année débutent ce mardi 14 mai à 07 heures 30, sur l'ensemble du territoire national".
En outre, la supervision du déroulement des examens officiels va se faire par une équipe sous la conduite du Pr Nalova Lyonga ministre des enseignements secondaires. La ministre va dans ce sillage effectuer une descente dans toutes les dix régions du pays afin de s'assurer du déroulement serein des épreuves pratiques d'éducation physique et sportive (Eps) dont le top départ a eu lieu le 22 avril 2019.
Il convient aussi d'ajouter que pour cette année 180.531 candidats sont inscrits pour le compte du concours d'entrée en 6ème et 65.778 pour ce qui est du concours d'entrée en première année de l'enseignement technique, avec un effectif national total de 246.309 candidats au cursus secondaire.
Innocent D H
Je vous remercie Mme la présidente de m'avoir donné la parole.
D'entrée de jeu, je voudrais vous dire que la présente réunion sous formule Arria ne rencontre pas l'adhésion du Cameroun. Est-il encore besoin de rappeler que la même objection a déjà été fortement exprimée par de nombreux pays du Conseil, en particulier les pays africains, en raison de son caractère équivoque susceptible d'être malicieusement exploité par des esprits malveillants confondant à l'envie et pour leur cause cette formule avec les réunions officielles du Conseil.
J'illustre, Mme l'Ambassadeur, lorsque vous et moi nous sommes longuement vus, et que je vous ai exprimé cette exploitation malveillante, peut-être ne m'avez-vous pas crue. Depuis le début de cet Après-midi, dans les réseaux sociaux, il est dit que le Conseil de Sécurité a siégé, a adopté une résolution, et que les voix se sont établies comme suit: Pour le Cameroun, France, Côte d-ivoire, Belgique, Guinée Equatoriale; Neutre, Chine; Contre le Cameroun: Etats-Unis d'Amérique, Royaume Uni, Russie, Allemagne, Indonésie, Pérou, Koweït, Pologne, Afrique du Sud, République Dominicaine. Que ce faisant, le Cameroun a été battu. Voilà Mme l'Ambassadeur, les confusions pour lesquelles je vous avais fait l'amitié de vous dire toute ma précaution. Maintenant, voilà ce qui se dit sur les réseaux sociaux: que le Conseil a siégé!
En outre, le sujet même sous examen, à savoir la situation humanitaire au Cameroun a-t-on suffisamment répété, ne constitue en rien une menace à la paix et à la sécurité internationales.
Un tel sujet aurait été plus indiqué dans le Segment humanitaire du Conseil Économique et Social ou dans les débats sur les questions humanitaires à la troisième Commission de l'Assemblée Générale, voire lors d’une manifestation parallèle de Haut niveau au cours de l'Assemblée Générale.
D'aucuns ont avancé l'argument de prévention. Quelle prévention alors ! Pourrait-on s'écrier et quelle serait la ligne de démarcation entre prévention et volonté d'intervention sous des prétextes humanitaires qui hantent certains esprits?
Sans doute, certains sont venus à cette rencontre avec l'encre approprié pour peindre le Cameroun tout en noir, pays d'enfer et de maux indicibles. Ils ont en cela ameuté les medias, les ONG et les "marcheurs" patentés de la 47eme rue pour spontanément amplifier leurs vues dans les medias et les réseaux sociaux. Certains d'entre ces déstabilisateurs ont d'ailleurs tout récemment publié un communiqué affirmant que tout participant à notre prochaine fête nationale sera placé sur leur liste noire et traité comme ennemi et que l'insurrection est le seul moyen actuel pour renverser les institutions du Cameroun et ceux qui les incarnent.
D'autres, peut-être sont venus munis de siphons pour siphonner toute l'eau de la bouteille et présenter le Cameroun comme une bouteille toujours vide, au plus à moitié vide.
D'autres, que sais-je encore, sont venus verser d'abondantes larmes sur la situation humanitaire, mais en réalité des larmes feintes, à peine voilées sur une situation dont ils n'ignorent, s'ils ne provoquent d'ailleurs pas les tenants et les aboutissants.
D'autres enfin, sont venus à la présente rencontre sans doute à la recherche de marchés pour leurs ONG en gonflant à souhait les chiffres des besoins humanitaires.
Quant à nous, et à nos partenaires réellement soucieux de la transparence, de la traçabilité, bref de l'efficacité de l'aide humanitaire, nous sommes venus dire que le Cameroun est debout, têtu comme la vérité, visant l'émergence en 2035, pays qui n'est pas au paradis, mais pas en enfer non plus, mais bien sur la terre des hommes cherchant patiemment et méthodiquement sa voie de développement endogène, en cette période charnière où les réalités et les survivances du XXème siècle s'imbriquent encore dans celles du XXIème siècle s'affirmant; dans un contexte où les rivalités de puissance, d'intérêt et d'idéologie vont crescendo dans diverses parties du monde; dans une Afrique qui se projette à l'horizon 2063 comme un continent prospère, libre, uni, paisible et acteur majeur dans les relations internationales.
C'est à la lumière de toutes ces considérations et de leçons tirées de l'expérience dans de nombreux pays que nous abordons la question sous examen qui requiert toute l'attention de notre Gouvernement. Le Cameroun est un pays ouvert qui a successivement reçu ces derniers temps le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, une délégation du Commonwealth, le Président de la Commission de l'Union Africaine. Une délégation de l'Organisation Internationale de la Francophonie est attendue et le Parlement européen a été invité.
Un des distingués invités à savoir le représentant Spécial du Secrétaire Général pour l'Afrique Centrale n'a pas manqué de déclarer à la suite d'une de ses visites: « Nous sommes venus rencontrer le Premier Ministre, Chef du Gouvernement pour faire avec lui le point de la situation au Cameroun... M. le Premier Ministre nous a fait le point des efforts déployés pour la stabilisation des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest... Nous partons d'ici avec l'assurance que le Gouvernement est à pied d'œuvre pour trouver des solutions idoines dans ces deux région ».
La devise du Cameroun est Paix-Travail-Patrie.
Après trois années de détention à la prison centrale de Kondengui, Adamou Mouhamed, à l’époque 2 ème adjoint au maire de Fotokol, dans la région de l’Extrême-nord a revu la lumière du soleil le lundi 6 mai 2019. Selon le Trihebdomadaire « L’œil Du Sahel » en kiosque le 10 mai 2019, « Adamou Mohamed a été déclaré coupable d’immigration clandestine et de fausse déclaration dans l’établissement d’une carte nationale d’identité et non plus de faux et usage de faux ».
Toujours d’après le Trihebdomadaire, l’affaire remonte au mois de juillet 2015. « Trois accusés sont interpellés à Mora. Le 23 juin 2016 à 11h, ils sont conduits au service central de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) à Yaoundé. Ils seront ensuite placés sous mandat de détention provisoire par ordonnance du 7 septembre 2016, après 3 mois de garde à vue au SED. Adama, Adja Gana et Adamou Mohamed étaient poursuivis pour les faits de financement de terrorisme et de complicité d’actes de terrorisme ».
« C’est à la suite de l’enlèvement par le groupe Boko Haram du maire titulaire de Fotokol, conduit par la suite dans la forêt de Sambisa au Nigeria avec d’autres personnes enlevées, que l’adjoint au maire avait pris peur et s’était enfui avec sa famille pour aller se réfugier à Mora ou il survivait grâce à l’aide du Programme Alimentaire Mondial », poursuit L’œil Du Sahel.
Le journal ajoute que le 2e adjoint au maire de Fotokol, Adama, s’était établi informateur au profit de l’Etat du Cameroun en prétendant fournir des renseignements aux forces de l’ordre et autorités camerounaises sur les activités de la secte Boko Haram. Selon l’accusation, Adama avait fait prévaloir ses intérêts personnels au détriment du rôle qu’il disait jouer pour la paix au Cameroun. Son double-jeu, précise l’accusation était de renseigner les deux parties sur les activités réciproques de l’un et de l’autre en ne livrant que les adeptes de la secte qui n’épousaient pas ses intérêts.
Un acte qui, sans doute a coûté la vie à plusieurs familles dans cette région ou la secte islamique sème la terreur depuis près de 4 ans. Pour rappel, dans cette région, les forces de défense et de sécurité affrontent depuis 2014 le mouvement terroriste Boko Haram, apparu au Nord-est du Nigeria en 2009. Au moins 1 900 civils et 200 militaires ont été tués par Boko Haram, et l’Extrême-Nord compte aujourd’hui 240 000 déplacés internes selon des estimations de Human Rights Watch en 2018.
Danielle Ngono Efondo
Selon le ministre du commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana qui a reçu en audience ce 13 mai, Stéphane Leterrier, l’Etat va mettre vingt mille hectares de terre dans le chef lieu de la région du Sud, pour la production et la transformation de la noix de coco. Ce projet vise en plus, la création d’emploi pour de nombreux camerounais.
La noix de coco et ses caractéristiques
Au Cameroun il y a trois types de cocotier: le cocotier nain, le cocotier géant et les hybrides. L’on retrouve beaucoup plus la variété géante. Encore appelé Cocos nucifera, c’est un fruit qu’on peut avoir toute l’année car, il met entre onze et douze mois avant d’atteindre la maturité.
Le fruit est une drupe globuleuse, de forme ovoïde ou ellipsoïde, qui pèse en moyenne 1.5 kg. Il renferme une graine unique, la noix de coco, qui représente environ 60 % du poids total du fruit. Lorsqu’on achète une noix dans le commerce, on peut voir sur sa coque des fibres qui ne sont autres que les restes d’une enveloppe épaisse (la bourre) que l’on a pris soin de retirer (le débourrage). Une seconde enveloppe très mince recouvre la bourre. Cette peau lisse est de couleur verte, orange, jaune ou ivoire lorsque le fruit est à maturité.
La noix jeune contient beaucoup d’eau de coco ainsi qu’une fine pellicule blanche gélatineuse collée à la paroi interne de la coque. En mûrissant, cette pellicule gélatineuse s’épaissit et se solidifie, donnant une pulpe d’un blanc éclatant, l’amande.
Un fruit aux multiples usages
Différentes techniques d’extraction permettent d’obtenir, à partir de cette pulpe, divers sous-produits huileux à l’instar du coprah, du lait, de la crème, de l’huile.
Avec près de 2.1 millions de tonnes chaque année, l’huile de coco est la 7e huile végétale la plus commercialisée dans le monde. Celle que ‘on tire de la première pression, est utilisée pour la confection de produits alimentaires.
En revanche, l’huile obtenue par pression à chaud est transformée en savons, shampoings, cosmétiques, détergents, peintures, produits pharmaceutiques.
Dans l’industrie alimentaire, l’huile de coco, outre ses qualités gustatives, est aussi appréciée pour d’autres propriétés, notamment sa capacité à rester à l’état solide à des températures élevées (24°C) grâce à sa composition en acides gras saturés. Le coco est utilisé dans l’industrie agroalimentaire pour parfumer les pâtisseries, les biscuits, les barres chocolatées, les produits lactés, les crèmes glacées, etc.
Le lait et la crème de coco sont obtenus par pression d’un mélange d’albumen frais râpé et d’eau. C’est un ingrédient traditionnel de plusieurs plats africains et asiatiques et il est de plus en plus utilisé dans les pays du Nord. Par ailleurs, les racines, le lait du jeune palmier et l’huile de coco auraient des vertus médicinales. L’arbre est également utilisé comme plante ornementale.
Les recommandations de Luc Magloire Mbarga Atangana
A la fin de l’audience, le ministre du commerce, avant de prendre congé de ses hôtes, (Stéphane Leterrier, Crystele Vigne et Joseph Blaise Abolo, ancien Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine d'Ebolowa), a insisté sur l’obligation de préserver l’environnement. Il a mis en garde, les futurs partenaires du Cameroun contre la déforestation et, leur a rappelé qu’au Cameroun, le travail des enfants est totalement proscrit.
Nicole Ricci Minyem
Les passionnés du sport roi de la ville de Douala, ont eu le privilège de communier pendant deux jours, du 11 au 12 mai 2019 avec la star anglaise du football, Rio Ferdinand. Cet ancien footballeur de la sélection nationale d’Angleterre a été invité par Guinness Cameroon pour une série d’activités et d’évènements avec les passionnés du football. L’objectif de cette entreprise brassicole était d’offrir à ce footballeur international la possibilité de partager l’expérience et la passion des fans de football camerounais. « Nous sommes ravis de pouvoir donner à encore plus d’amateurs de football l’opportunité de passer du temps avec une légende du football avec notre nouvelle promotion nationale du consommateur », a expliqué Solange Kuimo, la directrice marketing et innovation de Guinness Cameroon.
Au cours de son séjour, la légende de Manchester United a visité les passionnés du sport roi à Douala, à qui il a donné des conseils et partager son expérience en matière de football, assisté à un match en direct avec un groupe de fans qui ont été sélectionnés par l’entreprise brassicole. Toujours dans le cadre de cette visite, Rio a travaillé avec Guinness pour encourager les fans de football à partager leur passion pour le football et à gagner un forage pour leur communauté locale. En outre, cette société offre également la possibilité à 11 passionnés de football la possibilité de gagner un voyage VIP au Royaume-Uni pour regarder un match en direct avec Rio Ferdinand.
Cette initiative entre dans le cadre de la 3e édition de Coorporate social responsability de Guinness Cameroon. « Nous pouvons offrir à une communauté une adduction en eau potable. Parce que nous savons, l’eau c’est la vie et malheureusement encore dans notre pays, il y a des populations qui n’ont pas accès à l’eau potable. Donc à travers notre initiative Fans made of More, les consommateurs de la marque Guinness à partir de leur participation à ce concept, vont pouvoir donner la possibilité à une communauté d’avoir de l’eau potable », explique Solange Kuimo.
Marie MGUE
D’après le site d’information 237online.com, Le Sous-Préfet de l’arrondissement de Douala 5 ème, Zacheus BAKOMA ELANGO est accusé de corruption. Selon le même site, le sous-préfet aurait signé le 30 avril dernier, un communiqué annonçant la fermeture de plusieurs Snacks bar dans l’arrondissement de Douala 5 ème (Bonamoussadi) pour une durée de 30 jours. Avec pour motif, l’atteinte à la tranquillité publique, les fermetures tardives, la nuisance sonore et le tapage nocturne, les licences d’exploitation non conformes etc.
Mais quelques jours après cette fermeture, certains de ces Snacks bar ont été ré ouvert sans justificatif, à la grande surprise des populations avoisinant ces lieux brûlants. Certaines sources confirment que les propriétaires de ces snacks auraient versé une somme d’argent au sous-préfet. D’après les informations recueillis par le site d’information 237 Online, les sommes versés oscillent entre 250 milles FCFA et 500 milles FCFA. Pour le moment, aucun responsable de cette mairie ne s’est encore exprimé à ce sujet.
La corruption au Cameroun reste endémique. Elle est une spécificité du pays. Malgré les pressions internationales et de nombreux plans ou lois de lutte contre ce fléau, la pratique reste une constante de la vie de tous les jours. Le Cameroun est classé 152 ème sur 180 pays. Il conserve de 25/100 selon le rapport sur l’indice de perception de corruption 2018, publié le 29 janvier par l’ONG Transparency International. Les incidences politiques et économiques de la corruption au Cameroun sont nombreuses. Ce fléau est un véritable obstacle à la bonne marche des affaires publiques et freine considérable les affaires privées, et donc le développement économique.
Aussi, il ne faudrait pas perdre de vue que plusieurs facteurs contribuent à saper le moral et la motivation des agents publics. Il s’agit, entre autres, du niveau des salaires des agents publics qui est très bas, des avancements et promotions accordés sur des bases autres que le mérite et la compétence. Le désir d’honnêteté est de ce fait mis à rude épreuve. Il y a alors une nécessité d’instaurer une véritable culture du résultat et du mérite. Tout en instaurant des mesures de protection pour les agents résistant aux tentatives de corruption.
En fin de compte, il faudrait que les différents mécanismes de reddition de compte et les institutions de contrôles puissent être effectifs, à l’instar des dispositions de l’article 66 de la constitution camerounaise.
Danielle Ngono Efondo