Les acteurs de ce processus du passage au numérique se sont retrouvés du 09 au 10 mai 2019 dans la localité de Mbankomo à Yaoundé.
L'Office du Baccalauréat du Cameroun (Obc) est résolu à éviter toute erreur au cours de cette session 2019 des examens officiels, qu’il pilote. C’est en cela que se justifie son choix de faire recours au numérique. Les acteurs composés de quelques présidents de jury, des chefs de secrétariat et de salles de correction, des teneurs des procès-verbaux et coordonnateurs d’éducation physique et sportive ont soigné dans les moindres détails le système de délibération numérique qui sera appliqué lors de cette session 2019.
« Il était question qu’on interroge la qualité des applications numériques mises à la disposition de l’implémentation des actions des examens lors de la session précédente. Ceci afin qu’on puisse les améliorer au cours de la session de 2019 en ce qui concerne l’Obc. Les recommandations qui ont été faites à l’issue de ces travaux vont être mises en œuvre pour qu’avant les délibérations de la prochaine session, nous ayons des applications adaptées aux résultats issus de cette concertation avec tous les maillots de la chaîne des délibérations. Il s’agit entre autres recommandations en amont, de gérer les absences des candidats ou les démissions, de renforcer les capacités des teneurs de procès-verbaux numériques bien qu’étant tous des informaticiens », explique Etienne Roger Minkoulou le Directeur de l’Obc dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Au cours de la rencontre qui est allée du 9 au 10 mai 2019, le Dr Georges Bell Bitjoka, l’expert en sécurité des systèmes numériques à qui l’Obc a fait appel, a indiqué que le fait d’automatiser tous les processus grâce aux applications permet de gagner en temps et de limiter de ce fait le temps des délibérations. Il permettra par ailleurs de résoudre l’équation du facteur humain. « L’intégration du numérique dans l’implémentation des actions liées aux examens de l’Obc n’est pas seulement une affaire des inscriptions parce qu’à partir de ces inscriptions, nous travaillons déjà dans un environnement numérique. Nous regardons vers l’avant puisque nous sommes en train de préparer les listes définitives », a ajouté Etienne Roger Minkoulou.
Liliane N.