Il s'agit d'un projet de recrutement lancé par le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique, en partenariat avec la Société Camerounaise de Production de Riz (SCPR) qui a cours en ce moment. Il est question de viabiliser le village pionnier rizicole de seconde génération de Zina, pour le compte de la campagne agricole 2021-2022.
Selon la substance d'un communiqué du Ministre de la jeune et de l'éducation civique, Mounouna Foutsou, les Camerounais des deux sexes sélectionnés dans ledit projet seront installés dans la localité de Zina, et « bénéficieront gratuitement de parcelles rizicoles aménagées, des intrants agricoles et d’un suivi technique pour entretenir chacun sa parcelle sous l’encadrement de la SCPR et du Minjec ».
Cette première sélection de 530 jeunes riziculteurs se fera en deux phases, apprend-on : la première consistera à recruter 30 jeunes pour la campagne du mois d’août en cours, tandis que la seconde phase permettra de sélectionner 500 jeunes pour la campagne du mois de novembre 2021. Le communiqué du Minjec informe par ailleurs, « Peuvent faire acte de candidature, tous les jeunes Camerounais des deux sexes, âgés de 15 à 35 ans, inscrits à l’Observatoire National de la Jeunesse et intéressés par la riziculture et prêts à s’installer à Zina durant la période de campagne agricole ». Les candidats ont jusqu’au 15 août prochain pour se manifester et déposer leurs dossiers de candidature pour ce qui est de la première vague des 30 jeunes riziculteurs, et le 20 octobre prochain en ce qui concerne les 500 jeunes de la campagne de novembre 2021.
Production nationale
L’on ignore encore l’étendue de la surface cultivable qui sera exploitée dans le cadre du Village pionnier de Zina, encore moins la production de riz escomptée à court, moyen ou long terme, ne serait-ce que pour la campagne de récolte prochaine. On sait tout de même que « les récoltes seront automatiquement achetées par la SCPR », le ministre. Il est indéniable que le projet Village pionnier de Zina va permettre d’améliorer la production nationale de riz, laquelle avoisine à peine 200.000 tonnes par an. En 2020, elle se chiffrait à 140.170 tonnes selon les données du ministère de l’Agriculture et du développement rural, alors que la demande nationale durant cette même année s’élevait à 600.000 tonnes. Le volume des exportations est sans cesse croissant pour tenter de combler le déficit de production.
Innocent D H
C’est ce qui ressort du bilan des trois années après le lancement du plan en 2017 sur hautes instructions du Chef de l’Etat Paul Biya. Ce chiffre et plusieurs autres disponibles sur la page Facebook de Crtv Web, révèlent les avancées dans le processus de mise de cette politique présidentielle au profit de l’insertion socio-économique des jeunes.
Le bilan de la mise en œuvre du Plan triennal spécial jeunes (PTS-Jeunes) à mi-parcours vient d’être publié par le Ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec). Les chiffres qui montrent des avancées significatives sont relayés depuis ce mercredi, 30 juin 2021 par la Cameroon Radio Television sur sa page web. L’on découvre qu’après 3 ans depuis son lancement, le Plan affiche : 100 milliards de FCFA accordés ; 1,6 millions de jeunes touchés ; 7 300 projets réalisés ; 22 000 emplois directs créés et 66 villages pionniers développés.
Controverse
Toutefois, depuis sa publication, ce bilan fait l’objet d’une controverse sur la toile. Si d’aucuns saluent les résultats présentés par le Minjec, Mounouna Foutsou, d’autres internautes émettent des réserves. S’agissant de ceux qui qualifient ces chiffres de réalistes, ce jeune qui commente : « Je connais plusieurs bénéficiaires dans divers domaines. Les financements concernent les jeunes qui ont des comportements et esprit civique. Ils ont au préalables ont été réarmés moralement par les CMPJ », témoigne-t-il.
Dans le camp de ceux qui sont sceptiques, cet internaute : « Tous les Camerounais savent que ces chiffres ne reflètent pas la réalité ! Ce sont les statistiques falsifiées pour justifier le détournement de 100 milliards par un groupe d’amis », critique-t-il.
Indiquons que le PTS-Jeunes a été lancé depuis 2017 avec une enveloppe initiale de 102 milliards de FCFA. Selon les informations fournies par le Minjec en février dernier, il a permis le financement de 5 485 projets. Le Plan présidentiel vise à faciliter l’insertion socioéconomique des jeunes dont l’âge varie entre 15 et 35 ans.
Innocent D H
Il intervient dans le cadre du Plan-Triennal « Spécial Jeunes », mis en place au sein de ce département ministériel et, la cérémonie solennelle de lancement s’est déroulée en fin de semaine dernière au Centre Multifonctionnel de Référence de Yaoundé-Madagascar
Une cérémonie riche en sons et en couleurs qui a connu la présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles les responsables des unités techniques opérationnels du ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique -Simon Mboa Mvogo : 1er adjoint au maire de la ville de Yaoundé - Fadimatou Iyawa Ousmanou : Présidente du Conseil de la Jeunesse du Cameroun
Les représentants de certaines entreprises partenaires du Minjec, à l’instar d’Afrikpay. Il s’agit d’une structure qui a contribué à la mise en place du Digital Youth Service Center.
Alain Njomo - Président Directeur Général d’Afrikpay parle de leurs ambitions : « L’entreprise Afrikpay, 100 % camerounaise a pour vision d’être une plateforme de référence de l’inclusion financière au Cameroun et en Afrique. Après la cérémonie de ce jour, nous allons travailler d’arrache pied afin d’atteindre nos objectifs et, le Digital Youth Service Center n’est que le premier pas par rapport à ce que nous envisageons ».
Les avantages du Digital Youth Service Center
Ils ont été présentés par Mounouna Foutsou au cours de son allocution de circonstance : Ce projet est effectivement l’un des projets du domaine de l’économie numérique qui, comme vous le savez, est l’un des domaines couverts par le plan triennal spécial jeunes.
Ce projet est très important parce qu’il est fédérateur des autres projets des autres filières. Parce que non seulement il permet aux jeunes du secteur TIC de s’insérer harmonieusement dans la sphère protectrice, et notamment ceux du secteur des call-boxeurs et secteur informel pour évoluer vers le secteur formel.
Mais également de promouvoir les produits des autres filières de production, de manière à ce que tous aient de la valeur ajoutée par rapport à ce plan, et qu’il y’ait une sorte d’inter connexion de marketing de réseaux. Et finalement une bonne mutualisation des énergies pour occuper un certain secteur clé… ».
Le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique a également insisté sur le fait que la DYSC va encourager la consommation locale
« Vous savez, parfois le made in Cameroun n’est pas développé parce que certains de nos compatriotes ignorent l’existence de ces produits. Nous allons les exposer à travers cette plateforme, ce qui va permettre aux uns et aux autres de savoir, de s’approprier des véritables produits innovants qui existent au Cameroun. Ils auront ainsi la possibilité désormais de consommer le made in Cameroun et, ce sera l’occasion pour eux d’encourager les producteurs à en produire davantage… ».
Nicole Ricci Minyem
Les journées de l’Entrepreneuriat Ethique du Cameroun (JEC), 11e édition, s’ouvrent ce jour à Yaoundé sous le thème : « Entreprendre c’est créer ».
C’est l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé qui sert de cadre aux expositions de la 11e édition des journées de l’Entrepreneuriat Ethique du Cameroun (JEC). Depuis ce matin, les stands d’exposition grouillent de monde. Des entreprises pour l’essentiel opérant dans la transformation des produits locaux présentent leurs savoir-faire. Jusqu’au 05 décembre prochain, des artisans et des patrons de petites entreprises rencontreront de nombreux visiteurs, mais aussi des apporteurs d’affaires et des financiers susceptibles de donner un coup de pouce pour la croissance et l’expansion des différents projets.
Les JEC ce sont aussi ses sessions de formation qui s’étendent sur toute la durée de l’évènement. Des exposés d’experts autour du thème principal : « Entreprendre c’est créer ». Pour cette 11e édition, ils sont une dizaine d’orateurs, d’une expertise éprouvée dans les domaines de l’entrepreneuriat qui se succèderont devant une centaines d’apprenants. Parmi ces orateurs on peut citer Thierry NYAMEN (le PDG de TANTY), Roland Kwemain, Daniel Claude ABATE, Philippe TAGNE Noubissi (patron des supermarchés DOVV), et le promoteur des JEC, Erika Lindou.
Des sessions de formations qui ont reçu l’onction du gouvernement de la République. Ce qui justifie la présence effective à cette autre édition des JEC des départements ministériels tels le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA), le Ministère du Commerce, le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC), le Ministère des Postes et Télécommunications, du Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle ainsi que de l’Agence de Promotion des Moyennes Entreprises (APME).
Les thématiques qui seront développées tout au long de ces journées de capacitation des jeunes camerounais tournent autour du patriotisme économique, les techniques pour se découvrir des atouts d’entrepreneur, la conduite efficace des réunions, la créativité et l’innovation, le courage d’un entrepreneur, le marketing comme technique de création des valeurs, et bien d’autres. Autour de ces enseignements, il est également prévu des séances de réseautage et d’échange entre les participants et les encadreurs des journées. Mais aussi, les apprenants auront l’occasion de toucher du doigt des succès story de l’entrepreneuriat au Cameroun. Une série d’activités dont l’objectif à termes est de susciter une génération d’opérateurs économiques outillés capables de participer efficacement au redressement économique du Cameroun par la création d’entreprises qui recrutent d’autres citoyens et qui prospèrent.
Stéphane NZESSEU
Au cours d’une réunion co présidée ce Lundi par Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique et, Mme Allegra Baiocchi, Coordinatrice du Système des Nations Unies, l’objectif visé a été défini par le membre du gouvernement, au cours de son allocution de circonstance
« La présente séance de travail vise à recueillir vos contributions sur les conclusions du processus de contextualisation du concept et à finaliser, voir valider le document programme et la feuille de route de mise en œuvre. Une attention particulière sera également accordée aux modalités et dispositif institutionnel de mise en œuvre de l’initiative, ainsi qu’à la mobilisation des ressources, qui constituent à bien d’égards, l’épine dorsale de tout processus… ».
Avant les assises de ce jour et afin de garantir la légitimité ainsi que la cohérence du Youth Connekt Cameroon, il faut rappeler qu’une étude sur la cartographie des initiatives gouvernementales et non gouvernementales en faveur des jeunes avait été menée, en présence de la population cible elle même, et de bien d’autres acteurs, susceptibles de parrainer l’une de ses composantes, de primer ou d’accompagner les bénéficiaires chacun dans son domaine.
Par ailleurs, des consultations nationales ont été réalisées, un peu partout au Cameroun, un travail de base a été effectué par l’équipe conjointe MINJEC - Système des Nations Unies-CNJC pour peaufiner le document cadre de mise en œuvre de l’initiative YCC, dont, le lancement est envisagé dans les prochains jours, avec l'appui du PNUD, et pressenti pour être placé sous le Très Haut Patronage du Président de la République.
Importance du Youth Connekt
Initié au Rwanda en 2012, avec des preuves probantes, ils sont nombreux, les pays Africains et bien d’autres, qui se sont appropriés du concept, afin de connecter les jeunes à leurs modèles, leurs pairs jeunes, aux ressources disponibles, aux compétences des experts et à diverses opportunités économiques, civiques, politiques, offertes par différents acteurs, dans le but d’optimiser leur autonomisation et de faciliter leur pleine participation au développement.
Les réalisations du partenariat public – privé qui rentrent dans l’une ou l’autre des composantes du Youth Connekt.
Elles ont été citées par le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, dans son discours d’ouverture à l’entame des travaux qui se sont déroulés dans l’une des salles des conférences de l’hôtel Djeuga
Le soutien aux meilleurs projets productifs et innovants des jeunes
L’appui à l’organisation de la « Onzaine de la Jeunesse », avec ses activités phares des « villages jeunesse » et de parlement jeunesse, pendant la Célébration de la Fête de la Jeunesse
L’appui à l’organisation de la « Semaine de l’Unité » à l’occasion de la célébration de la Fête Nationale, avec également comme activités phares, « les villages de l’unité et d’intégration nationale » ainsi que les Journées du Vivres Ensemble Camerounais (JVEC) comprenant carrefours, olympiades, chat online, marches, etc. du vivre ensemble
l’appui au développement des mini-incubateurs ou pépinières d’entreprises dans nos Structures d’encadrement de proximité des jeunes que sont les Centres Multifonctionnels de Promotion des Jeunes (CMPJ)…
Nicole Ricci Minyem
Destitué de ses fonctions de président du Conseil national de la jeunesse du Cameroun (CNJC), Jean Marc Afesi Mbafor revient au sein de l’institution, à travers une décision du ministre de la Jeunesse et de l’Education.
Jean Marc Afesi Mbafor est le nouveau président du Comité consultatif national du Bureau exécutif national du CNJC. C'est un organe chargé d'émettre des avis sur les questions de jeunesse ou sur la stratégie à mettre en œuvre pour la bonne marche du CNJC ainsi que toutes autres préoccupations qui leur sont posées aussi bien par la tutelle que par le Bureau exécutif national du CNJC.
Outre le président, le Comité est constitué d’Ayissi Essono Clovis J. (Rapporteur) et de Abdoulaye Abdoulrazack, Epuma Ngando Synthia, vaho Mbiada Hervé, tous des membres. La décision du Minjec précise que leurs fonctions sont gratuites. Toutefois, « ils peuvent bénéficier des facilités de travail nécessaires à l’accomplissement de leur mission ».
La création du CNJC découle du décret présidentiel de 2005 organisant le ministère de la Jeunesse (MINJEUN). Le MINJEUN est, selon les termes de ce décret, chargé d’organiser les mouvements de jeunesse afin d’impulser et de soutenir la solidarité nationale et internationale par et pour les jeunes.
Structure fédérative des associations et mouvements de jeunesse, le CNJC a pour but de porter auprès des pouvoirs publics, les aspirations et les préoccupations de cette catégorie sociale.
Au Cameroun comme dans la plupart des pays, les jeunes de 15 à 35 ans représentent la majorité de la population et constituent la force motrice essentielle pour le développement de la nation. « La situation de la jeunesse » présentée dans le document de politique nationale de la jeunesse qui sera opérationnalisé par le Plan jeunesse atteste que cette tranche de la population est confrontée à de nombreux défis aux rangs desquels, l’exclusion, les conflits de génération, les problèmes de formation, d’emploi, d’accès aux soins de santé, des addictions, la prostitution, les infections sexuellement transmissibles, le Vih/Sida…
Otric N.
Le secrétaire général adjoint des services du premier ministre (SGA/PM) Pascal Nguihé Kanté, l’initiateur, et le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), Mounouna Foutsou, ont supervisé samedi dernier à Bafoussam la cérémonie de clôture de cette initiative de formation des jeunes à l’auto emploi.
Plein d’assurance, Ornella Tchoumi, 24 ans, explique dans les colonnes de Cameroon Tribune le projet d’élevage des poissons qu’elle compte mettre sur pied avant la fin de cette année. Ce rêve qu’elle nourrit depuis qu’elle a visité l’étang de son oncle d’où sortent des poissons, va devenir une réalité suite à la formation qu’elle vient d’acquérir en aquaculture et en entreprenariat.
« J’ai profité des enseignements pour concevoir mon business-plan. Et comme j’ai déjà quelques appuis garantis, il ne me reste plus qu’à finaliser la mise en œuvre de mon projet », soutient la jeune fille qui a reçu son diplôme de fin de formation samedi dernier des mains du secrétaire général adjoint des services du Premier ministre (SGA/PM), Pascal Nguihé Kanté, organisateur de la 2è édition du Forum des jeunes du département de la Mifi (Fodem).
Ils sont au total 200 jeunes ayant pris part à cette formation à avoir reçu des parchemins dans la salle des conférences du gouvernorat de l’Ouest. C’était lors de la cérémonie de clôture de la 2è édition du Fodem, organisé par le Centre communautaire de la jeunesse de la Mifi (Ccjm). Une initiative du SGA/PM, Pr Pascal Nguihé Kanté, qui s’est déroulée cette année sous le thème : « Entreprenariat jeunes : à la découverte des grandes opportunités de l’aquaculture ».
Selon le Pr Pascal Nguihé Kanté, « le Cameroun dépense annuellement 100 milliards de FCFA pour importer le poisson, afin de satisfaire une demande élevée. En incitant les jeunes à s’insérer dans le secteur de l’aquaculture, des emplois sont créés et la balance commerciale nationale progressivement équilibrée ».
Les jeunes bénéficiaires de cette formation ont été invités par le Minjec, Mounouna Foutsou, et le SGA/PM, Pascal Nguihé Kanté, à saisir les multiples opportunités de financement mis en place par l’Etat (au travers du Minjec, Minpmeesa, Minader, Minepia) pour se lancer dans la pisciculture. Le SGA/PM y a enjoint un filon international, avec l’apport d’Omar Touré, le coordonnateur du Centre régional de leadership Afrique de l’Ouest à Dakar. Une œuvre de l’ancien président Barack Obama, qui soutient et appui l’entreprenariat jeune en Afrique.
Otric N.
Même si le Réseau parlementaire Espérance Jeunesse (Reje) a reconnu hier bénéficié du soutien du Ministère des Enseignements secondaires (Minesec) piloté par Nalova Lyonga, du Ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) dirigé par Mounouna Foutsou et de la Fondation Mtn Cameroun, Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale (Pan) a convié tout le monde à se mobiliser pour lutter contre la drogue et la violence en milieu jeune.
Le Reje qui a travaillé sur ces deux problèmes sus nommés, a indiqué que la situation est grave. Quand on regarde les résultats de ses enquêtes, il y a de quoi s’inquiéter. L’une de ses enquêtes menées dans 72 établissements scolaires de la capitale Yaoundé et à l’Université de Yaoundé 1 révèle que sur près de 2000 jeunes, plus de 600 ont déjà flirté avec la drogue et l’alcool. Pour ce qui est des stupéfiants, c’est le tramol qui tient la tête du peloton. Il faut indiquer que le tramol est généralement vendu au marché noir. En réalité c’est un médicament utilisé lorsqu’un patient souffre de douleurs aiguës ou prolongées, d’intensité moyenne à forte et/ou en cas d’effet insuffisant des analgésiques de type non opioïde. La dose en principe doit être adaptée à l'intensité de la douleur et à la sensibilité individuelle de chaque patient.
Pour revenir à l’enquête susmentionnée du Reje, il est indiqué que le tramol est suivi de la chicha et du chanvre indien dans le top des stupéfiants prisés par les jeunes. Selon le Reje les produits sont livrés par des vendeurs ambulants, des gardiens et des transporteurs de moto. L’Honorable Gaston Komba du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) qui est le coordonnateur du Reje a souligné que la consommation de ces stupéfiants s’accompagne de la violence. Il faut donc avoir une action conjointe des parlementaires, des membres du gouvernement et de la société civile pour lutter efficacement contre ces fléaux.
Pour le Pan lesdits fléaux impactent négativement sur la paix, la stabilité du pays. D’où l’urgence d’agir tous ensemble.
Liliane N.
Vendredi dernier, Mounouna Foutsou le Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) était à la place des fêtes de Kobdombo dans la région du Centre. Le Minjec y était pour lancer les activités marquant la célébration de la Fête de l’Unité qui va se dérouler le 20 mai prochain. Pour ce qui est de la ville de Yaoundé, la grande et traditionnelle parade aura lieu au Boulevard du 20 mai en présence de Paul Biya, le Président de la République. Au cours donc de la cérémonie suscitée, le Minjec a prononcé un discours circonstanciel porté sur la consolidation des liens entre les camerounais.
Face à la presse, Mounouna Foutsou a indiqué que la diversité du Cameroun ne doit pas diviser ses enfants. « Je pense que nous devons toujours garder à l’esprit que notre unité est un atout majeur. Ne nous laissons pas tromper. Dans nos actions communes, l’esprit camerounais doit toujours refléter cette diversité parce que c’est dans l’union que nous sommes forts. Prenez l’exemple de nos Lions indomptables. Chaque fois qu’ils se sont sentis unis dans cette diversité, les talents des uns et des autres ont fait que nous soyons toujours vainqueurs. Cela vaut pour nous tous. C’est une interpellation qui ressort de ce thème. Elle s’adresse à chacun pour que nous gardions à l’esprit que notre diversité est un facteur important pour notre émergence », a-t-il déclaré.
Rappelons que le thème sous lequel la 47e édition de la Fête nationale de l’Unité sera célébrée est « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans sa marche résolue vers l’émergence ». Le choix porté sur la localité de Kobdombo pour le lancement des activités relatives à cette Fête n’a pas été anodin. Mounouna Foutsou a précisé aux hommes des médias présents à la cérémonie susmentionnée, qu’il est question de faire une rotation dans les dix régions que le Cameroun compte. «Le choix de la localité est un acte discrétionnaire de la très haute hiérarchie. Celui de Kobdombo au regard du contexte actuel et du thème de célébration de cette 47e édition de cette Fête nationale était judicieux parce que c’est une localité où l’unité dans la diversité se vit de manière concrète et palpable, où les différentes ethnies qui sont de différentes régions se retrouvent », a-t-il ajouté.
Liliane N.