Face au nombre quotidien record de décès et de contaminations depuis plusieurs jours, le gouvernement russe a annoncé une première mesure au niveau national pour freiner la vague épidémique.
« Bien entendu, je soutiens la proposition de déclarer la période du 30 octobre au 7 novembre comme chômée », a déclaré le président russe, Vladimir Poutine, mercredi.
Cette semaine de congés payés coïncide avec les vacances scolaires russes et seuls les 1, 2 et 3 novembre étaient ouverts, du fait de jours de week-end et de jours fériés.
Le président russe a aussi imploré la population, très récalcitrante, de se faire vacciner. « S’il vous plaît, soyez responsables », a-t-il dit, « il n’y a que deux manières de sortir de cette période (d’épidémie) : soit en tombant malade, soit en se faisant vacciner ». Il a qualifié de « dangereux » le faible taux de vaccination en Russie.
Par ailleurs, 24.522 nouvelles infections ont été recensées. Un niveau qui n’avait pas été atteint depuis le 22 juillet. Les cas sont principalement en hausse à Moscou (3.993) et Saint-Pétersbourg (2.281).
Depuis la mi-juin, la Russie est secouée par une grave quatrième vague du Covid-19 favorisée par le variant Delta. L’épidémie est décuplée par une campagne de vaccination poussive, le refus des autorités d’introduire des mesures sanitaires plus strictes, et le faible respect du port du masque au sein de la population.
Selon les chiffres du site spécialisé Gogov, seuls 29% des Russes sont actuellement complètement vaccinés, alors qu’il existe quatre vaccins nationaux.
La Russie est le pays le plus meurtri d’Europe avec 208.142 morts, selon les chiffres du gouvernement. Fin juillet, l’institut des statistiques Rosstat, qui possède une définition plus large des morts dues au Covid-19, faisait lui état de plus de 350.000 décès.
N.R.M
Une flambée épidémique exacerbée par une vaccination poussive, forçant certaines régions à introduire des passes sanitaires. Lors des dernières vingt-quatre heures, 929 décès causés par le coronavirus ont été recensés en Russie, ce qui constitue un nouveau record pour ce pays, selon le dernier bilan quotidien du gouvernement.
Les autorités ont par ailleurs répertorié 25.133 nouveaux cas de personnes testées positives au Covid-19, selon la même source Le décompte gouvernemental, qui repose sur une définition très restrictive des décès dus au Covid-19, atteint officiellement 212.625 morts, faisant de la Russie le pays le plus endeuillé d’Europe.
Mais le bilan réel est bien plus lourd. L’institut des statistiques Rosstat, qui possède une définition plus large des morts de la pandémie, faisait lui état de plus de 350.000 décès à la fin juillet.
Le nombre de nouveaux décès et contaminations n’a cessé de grimper ces dernières semaines, battant régulièrement des records quotidiens. Mercredi, 3.589 cas ont été enregistrés à Moscou, la capitale, et 2.187 à Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays.
Afin de préserver une économie fragile, le gouvernement n’a pas introduit depuis le printemps 2020 de mesures fortes à l’échelle nationale, comme un confinement, pour endiguer la propagation du virus.
Le Kremlin, d’ordinaire bien plus centralisateur et soucieux avant tout de préserver l’économie, considère que c’est aux autorités régionales de prendre les décisions.
Signe d’une inquiétude croissante, le passe sanitaire, nécessaire pour se rendre dans des restaurants ou des lieux accueillant des évènements culturels ou sportifs, a été réintroduit en octobre dans six régions.
D’autres, comme Kaliningrad et la Tchouvachie, doivent suivre dans la semaine. Depuis la mi-juin, la Russie est frappée violemment par le variant Delta du virus, plus contagieux.
L’épidémie est renforcée par une campagne de vaccination laborieuse, le refus des autorités d’introduire des mesures sanitaires plus strictes, et le faible respect du port du masque au sein de la population.
Selon les chiffres du site spécialisé Gogov, moins de 30 % des Russes sont actuellement complètement vaccinés, alors qu’il existe plusieurs vaccins nationaux.
La population se montre très méfiante à l’égard des sérums élaborés en Russie et dont le Kremlin n’a cessé de faire la publicité, en particulier le Spoutnik-V qui a été lancé avant même l’achèvement des essais cliniques. Si des études semblent confirmer son efficacité, ni l’Organisation Mondiale de la Santé, ni l’Union Européenne ne l’ont encore approuvé.
N.R.M
L’Afrique Centrale est au bord d’une nouvelle explosion. Le Tchad du fils Deby pointe un doigt accusateur sur son voisin centrafricain comme étant le responsable de la mort de plusieurs soldats Tchadiens. Une situation de très haute tension puisque le Tchad annonce une riposte militaire. Or, il apparaît clairement que le coq français joue des mains et des pieds pour chasser l’ogre Russe dans sa basse-cour d’Afrique Centrale. Pour l’expert en sécurité, Raoul Sumo Tayo, il faut voir derrière, une sorte de guerre civile en construction.
« La figure de l’ennemi est essentielle dans la fabrication du nationalisme et du patriotisme. Toute réflexion sur l’ennemi ramène aux fondamentaux : Eris le conflit retrouve sa place à côté d’Eros comme juge de la grandeur de l’État et de la valeur des hommes : « il est bien clair qu’un homme sans ennemi est un homme dans destin et qu’une nation sans ennemi est une nation sans histoire », dit Regis Debray.
Sauf que… les dictatures ont l’habitude de provoquer des conflits interétatiques pour détourner l’attention de leurs opinions publiques nationale des questions brûlantes de politique intérieure, l’objectif étant de perpétuer leur pouvoir en suscitant une union sacrée contre l’ennemi extérieur.
Pour la classe dirigeante, la guerre est une opportunité pour élargir son domaine personnel de puissance. Freud parle de pulsions du pouvoir, de souveraineté, de cruauté et destruction, d’antagonisme d’Eros qui, se déchainent vers l’extérieur sur ce qui prend la figure de l’ennemi.
Ce qui se passe pourrait également être une guerre de proxy que se livreraient la France et la Russie en République centrafricaine. Quoi qu’il en soit, le Tchad est une société guerrière qui a besoin du conflit pour exister. »
De toutes évidences, les prochaines heures s’annoncent très délicates.
Lire aussi : Tensions Tchad – RCA : Bangui adopte le ton de l’apaisement
Stéphane NZESSEU
L’assurance comme s’il en était besoin a encore été donnée ce Mercredi lors de l’audience que Lejeune Bella Bella, ministre des Relations Extérieures a accordé à Anatoliy Gennadrevitch Bashkine.
Les deux personnalités ont évoqué de nombreux sujets d’intérêt commun en plus de la crise socio sécuritaire qui prévaut dans certaines régions du Cameroun dont celles du Nord et du Sud Ouest.
Pendant le tête à tête, l’hôte du ministre des Relations Extérieures a réaffirmé la souveraineté et l'indivisibilité de l'État du Cameroun ainsi que le principe de non ingérence dans les affaires internes d'un autre État.
Dans le même ordre d’idées, le diplomate Russe a relevé que « son pays salue les efforts déployés par le Gouvernement camerounais dans le cadre de la recherche des solutions aux différentes crises sécuritaires auxquelles le pays est confronté… ».
La victoire diplomatique du Chef de l’Etat Camerounais
La position du pays dirigé par Vladimir Poutine porte à trois, notamment la Chine, la Russie et les Etats Unis, les membres du Conseil de Sécurité qui marquent désormais leurs désaccords face à la position adoptée par des « séparatistes » qui ont transformé une lutte qui aurait dû être pacifique, en des pratiques terroristes. Occasionnant la mort de plusieurs milliers de civils camerounais.
Après trois (3) ans, de terreur, de souffrance et de litres de sang innocemment versé, tous les trois disent clairement qu’ils sont pour l’indivisibilité du Cameroun.
Si on peut penser que la position de la Russie reste la même, l’on a quelque peu été surpris de lire les propos de Tibor Nagy lors d’une conférence de presse donnée ce Mercredi : « Nous soutenons un Cameroun unifié. La dernière chose dont l'Afrique a besoin est un autre État qui sera plein de souffrances et de pauvreté. Mais le gouvernement camerounais doit être sérieux sur un véritable processus de paix, une véritable décentralisation, un véritable pouvoir au niveau local… ».
La Chine quant à elle, dès la fin du Grand Dialogue National, a démontré sa volonté d’accompagner le Cameroun pour une meilleure implémentation de la Décentralisation. Et, avec l’arrivée des grands maires, les populations espèrent que cette dernière sera désormais effective.
Le retour au calme dans le Noso est une quasi certitude
Malgré les campagnes de diabolisation menées par certaines prétendues organisations non gouvernementales, avec la complicité des assoiffés de pouvoir, la situation dans le Nord et le Sud Ouest et même dans le Septentrion tend à s’améliorer. A Buea et dans ses environs, on est pratiquement sorti du spectre de la violence.
C’est pratiquement la même chose que l’on constate dans le Nord Ouest, malgré quelques poches de résistance ça et là mais, grâce à l’Armée Républicaine, cette région est elle aussi en voie de pacification.
Ceux des Camerounais qui prônent le tribalisme, le repli identitaire, l’apologie de la haine ne peuvent en rien aider ce grand pays, cette Afrique en miniature pour des raisons purement partisanes. Il est important que ceux là renouent avec l’Amour d’antan, la passion de ce que cette grande mosaïque culturelle était.
Nicole Ricci Minyem
Ils sont suspectés de préparer une attaque dans une école en utilisant des armes et des explosifs artisanaux, deux adolescents ont été arrêtés en Russie, ont indiqué les services de sécurité (FSB) dans un communiqué publié ce mercredi.
Nés en 2005 et de nationalité russe, les deux jeunes étaient actifs sur divers sites Internet où ils faisaient l’apologie du meurtre de masse et du suicide, a expliqué le FSB. Ils prévoyaient d’attaquer un « établissement scolaire » de Saratov, ville située sur la Volga.
Une « vengeance »
Les services de sécurité précisent que leur arrestation a eu lieu dans un ancien abri anti bombes où les adolescents conservaient un fusil à canon scié et prévoyaient de fabriquer des « mélanges incendiaires » grâce à des instructions trouvées sur Internet. Une enquête a été ouverte contre eux pour « appartenance à un groupe prévoyant de multiples meurtres ».
Selon l’agence de presse russe Tass, un des suspects a indiqué aux enquêteurs qu’il souhaitait agir par « vengeance » et prévoyait de tuer 40 personnes. Selon les agences de presse russes, depuis 2018, le FSB a empêché 50 attaques contre des écoles et démantelé 150 groupes de jeunes « extrémistes » actifs sur Internet.
Plusieurs affaires montées de toutes pièces, selon des ONG
Fin 2018, un adolescent de 18 ans avait abattu 20 personnes avant de suicider dans une attaque contre un établissement scolaire de la ville de Kertch, dans la péninsule ukrainienne de Crimée annexée en 2014 par la Russie. En parallèle, les accusations de terrorisme ou d’extrémisme visant divers groupes politiques, en particulier des jeunes, se sont multipliées en Russie.
Mi-février, sept jeunes hommes accusés par le FSB de préparer des attentats se sont vu infliger des peines de six à dix-huit ans de prison, suscitant une vague d’indignation et des appels à leur libération. Selon des Organisations Non Gouvernementales de défense des droits humains, cette affaire a été montée de toutes pièces, avec falsification de preuves et aveux obtenus sous la torture.
Terrorisme mondial
La Russie, comme de nombreux autres pays n’échappe pas à ces acteurs de la terreur. Jeunes comme vieux, ceux qui choisissent de prendre les armes contre leurs concitoyens, ceux qui en ont fait un métier trouvent toujours des raisons pour justifier leurs actions.
Les réseaux sociaux n’ont rien fait pour que la donne change car, il est facile de trouver des informations qui peuvent permettre même à des novices, de fabriquer les armes qu’ils utilisent le plus souvent et malheureusement, contre des innocents.
L’arrestation de ces deux jeunes adolescents peut–elle permettre le changement de mentalité ? Leur interpellation peut –elle constituer un élément dissuasif pour ceux qui envisagent de suivre ce chemin ? Rien n’est moins sûr.
Il apparaît donc important que les gouvernements ont l’obligation de se tenir la main parce que chaque pays est concerné car le terrorisme est une gangrène qui n’épargne personne.
Nicole Ricci Minyem
Le Président américain continue de se venger contre ceux dans son administration qui ne suivent pas sa ligne. Le président américain vient d’annoncer le remplacement du directeur par intérim du renseignement américain, Joe Maguire.
Selon des médias américains, Trump était furieux contre lui parce que ses services ont fait état devant des élus d’une ingérence russe dans la campagne électorale pour la présidentielle de 2020.
Trump furieux de la présence d’Adam Schiff
D’après ces sources, le président a laissé exploser sa colère contre Joe Maguire lorsqu’il a été mis au courant d’un briefing datant du 13 février devant la commission du renseignement de la Chambre des représentants. Il n’est cependant pas clair dans l’immédiat si Donald Trump s’est opposé à une partie en particulier de ce briefing, au cours duquel une conseillère de Joe Maguire, Shelby Pierson, aurait dit aux élus que la Russie était de nouveau en train d’interférer dans les élections américaines pour promouvoir la candidature de l’actuel locataire de la Maison-Blanche.
Mais selon le New York Tmes, le président a particulièrement été courroucé par la présence d’Adam Schiff, le démocrate qui a dirigé l’enquête parlementaire suite à laquelle le milliardaire républicain a été mis en accusation pour abus de pouvoir et entrave au travail du Congrès.
L’ambassadeur en Allemagne prend la succession
Joe Maguire était pourtant l’un des favoris pour devenir directeur permanent du renseignement mais, selon le Washington Post, Trump se serait retourné contre lui lorsqu’il a été informé de ce briefing classé top secret. Le président s’en est alors pris au directeur par intérim lors d’une rencontre dans le Bureau ovale la semaine dernière, en le fustigeant pour le « manque de loyauté » de son personnel.
Le président a alors annoncé mercredi qu’il remplaçait Joe Maguire par Richard Grenell, l’actuel ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne. Agé de 53 ans, ce fidèle soutien du président avait fâché de nombreux responsables allemands par ses prises de position peu diplomatiques.
Depuis qu’il a été acquitté par le Sénat, dominé par les républicains, lors de son procès en destitution, Donald Trump a limogé plusieurs personnes, notamment au département de la Justice, au Conseil de sécurité nationale ou au Pentagone, les jugeant déloyales. Parmi elles figurent le lieutenant-colonel Alex Vindman et l’ambassadeur auprès de l’Union européenne Gordon Sondland, deux témoins-clés lors de l’enquête en destitution, et John Rood, le numéro du Pentagone.
N.R.M
Le premier sommet Russie-Afrique se tiendra le 24 octobre 2019 dans le Sirius Park of Science and Art sous la coprésidence de Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, et d’Abdelfattah al-Sissi, président de la République arabe d’Égypte et président de l’Union africaine. Et pour cette grande occasion très attendue, le journaliste Xavier Messe et le ministre de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey sont annoncés comme panélistes de cet événement.
Selon des sources concordantes, Alamine Ousmane Mey devrait intervenir sur la question du logement en Afrique. Il devrait notamment indiquer comment mettre en place un cadre qui permet à des investisseurs étrangers d’apporter leurs soutiens. Il partagera le panel avec d’autres membres du gouvernement de pays africains responsables des problématiques de logement et d’aménagement du territoire.
Le journaliste Xavier Messe quant à lui interviendra, sur le rôle des médias dans les relations entre la Russie et l’Afrique. Il devrait partager son panel avec des responsables de la diplomatie et de la communication russes, mais aussi des confrères du Ghana.
Notons ici que, le sommet Russie-Afrique est la première rencontre de ce niveau dans l’histoire des relations russo-africaines, y sont invités tous les chefs d’État de l’ensemble du continent africain ainsi que les dirigeants des plus grandes organisations et associations de la région.
Au cours des sessions plénières du sommet sera abordé un large éventail de questions relatives à l’actualité internationale dans le but de s’entendre sur les problèmes qui présentent un intérêt majeur pour la Russie et les pays africains.
Par ailleurs, une attention particulière sera accordée à l’état et aux perspectives des relations entre la Russie et les pays du continent africain, au développement des échanges dans les domaines politique, économique, humanitaire, culturel et autres avec un accent mis sur la recherche de solutions pour un développement accéléré et cohérent de l’ensemble de la coopération russo-africaine.
Un échange de vues approfondi est prévu en matière de coordination des mesures de lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière et les autres défis et menaces qui se présentent pour la sécurité régionale et mondiale.
Danielle Ngono Efondo
Les clauses de la coopération seront définies dans le cadre d’un accord technico militaire que le Président nigérian Muhammadu Buhari envisage de signer avec le pays dirigé par Vladimir Poutine
Les deux hommes d’état doivent se rencontrer dans les prochains jours, en marge d’un sommet Russie-Afrique organisé dans la ville de Sotchi, sur la mer Noire. Certaines sources indiquent que Moscou cherche à étendre son influence en Afrique.
Au cours de leur tête à tête, Muhammadu Buhari espère convaincre son homologue de l’aider à combattre la secte terroriste boko haram, a déclaré vendredi, l’ambassadeur du Nigeria à Moscou Steve Ugbah, dans le cadre d’une interview accordée à l’agence russe RIA : « Nous sommes sûrs qu’avec l’aide de la Russie, nous parviendrons à écraser boko haram, compte tenu de l’expérience de la Russie dans la lutte contre l’État islamique en Syrie… ».
Steve Ugbah a en outre relevé que le Nigéria est intéressé par l’achat d’hélicoptères, d’avions, de chars et d’autres équipements militaires russes.
Le diplomate a ajouté qu’ « un accord de coopération technique militaire entre la Russie et le Nigeria avait déjà été rédigé et qu’il ne restait plus qu’à le finaliser. Nous espérons que le président Muhammadu Buhari pourra mener les pourparlers à leur fin logique… Un tel accord va ouvrir de nouvelles possibilités dans des domaines tels que la fourniture d’équipements militaires et la formation de spécialistes ».
Un vœu que ne parvient malheureusement pas à respecter le Chef de l’Etat Nigérian puisqu’au quotidien, les bandes armées sèment la panique au sein des populations. Les rapts, le vol du bétail et les attaques soldées par des meurtres d’innocents sont mis à leur compte. Les terroristes se sont installés depuis dix ans dans le Nord Est du pays et, les pertes en vies humaines se comptent par milliers.
Au-delà du Nigéria, ces individus sans foi ni loi ont étendu leurs tentacules dans d’autres pays, à l’instar du Cameroun.
Fort heureusement, de ce côté, les forces de défense et de sécurité veillent au grain. Elles sont accompagnées dans cette lutte par les populations et les comités de vigilance. Des mesures qui ont permis de donner du fil à retordre à ces individus qui trouvent leur raison de vivre dans la terreur et le sang qu’ils versent.
La coopération militaire envisagée par le Président du Nigéria va certainement avoir des retombées et, vivement qu’arrive ce jour où on parlera de boko haram dans le passé.
Nicole Ricci Minyem
Le ministère russe des Affaires étrangères annonce dans un communiqué la libération des russes kidnappés au large du Cameroun en août dernier. « Trois marins de nationalité russe, libérés de la captivité où ils se trouvaient depuis mi-août, sont arrivés en Allemagne », où se trouve le siège de leur employeur.
Le communiqué précise que l’état de santé des trois marins est satisfaisant et qu’ils devraient rentrer lundi en Russie. Il ne fait pas mention des autres marins kidnappés dans la même attaque, observe Jeune Afrique qui relaie cette information ce dimanche.
Le 15 août, 17 marins au total avaient été enlevés dans l’attaque de deux navires commerciaux au large de Douala (Cameroun), dans le golfe de Guinée. Selon un responsable des autorités maritimes camerounaises, il s’agissait de neuf Chinois et huit Ukrainiens.
Selon l’agence russe Marlow Navigation Russia, parmi les otages se trouvaient trois Russes, le capitaine de Vladivostok, son second de Saint-Pétersbourg et le mécanicien en chef de Mourmansk. La diplomatie russe avait ensuite annoncé que trois des marins kidnappés étaient russes.
Le cargo n’a pas été détourné. Selon le site MarineTraffic, qui permet de suivre le trafic maritime dans le monde, le navire se trouvait le soir du 20 août dans le port de Douala, selon l’Agence de presse russe Sputnik.
Les eaux du golfe de Guinée sont les plus dangereuses du monde, selon le Bureau maritime international (BMI) qui assure que 73% des enlèvements et 92% des prises d’otages en mer recensés ont lieu dans cette zone. La plupart du temps, ce sont des pirates nigérians qui attaquent les navires et enlèvent des marins dans le but d’obtenir des rançons.
Sept attaques de pirateries ont été recensées depuis le début de l’année au large du Cameroun, dont cinq de réussis pour les pirates. Les cas les plus spectaculaires se sont déroulés le 15 août. Des opérations criminelles bien planifiées, selon Sylvie Boyde, l’aumônier pour la Mission allemande aux marins, au Port de Douala :
« Ce qui est choquant, c’est que c’était deux navires en même temps qui étaient côte à côte à l’ancre. Ils ont enlevé huit marins sur un navire et sur l’autre navire neuf marins. Ils ont même ouvert le feu ».
Ces crimes en mer s’étendent dans tout le Golfe de Guinée, la zone maritime la plus dangereuse au monde. 201 actes de pirateries ont été recensés en 2018 dans le monde, contre 180 en 2017, et 78 attaques au premier semestre 2019, dont une grande majorité dans le golfe de Guinée, selon le Bureau maritime international.
Otric N.
Un accord de défense a été signé entre la République Centrafricaine et la Russie en août 2018. Quatorze livraisons supplémentaires sont prévues dans les semaines à venir.
Après une première livraison en janvier, une deuxième cargaison d’armes légères et de munitions russes destinées à l’équipement des Forces armées centrafricaines (FACA) est arrivée mercredi à Bangui.
Après de longues négociations, la Russie a obtenu mi-décembre le droit de donner un stock d’armement conséquent aux forces centrafricaines malgré un embargo sur les armes imposées depuis 2013.
La cargaison débarquée mercredi à l’aéroport international de Bangui M’poko constitue la première tranche d’une livraison annoncée le 21 mai par la présidence russe.
En tout, 14 chargements doivent être acheminés « au cours des prochaines semaines », a déclaré Viktor Tokmakov, premier conseiller de l’ambassade de Russie en Centrafrique.
Des militaires centrafricains et des soldats de la force de paix de l’ONU en Centrafrique (Minusca) ont été déployés dans Bangui, la capitale centrafricaine, pour protéger les convois, a indiqué la Minusca.
Renforcer l’armée nationale
Les cargaisons acheminées comprennent des armes légères (pistolets, fusils d’assaut, de précision et mitrailleuses, mais également lance-roquettes RPGs et armes anti-aériennes) et des munitions.
Les matériels sont destinés à équiper huit bataillons (soit environ 2.700 hommes) des FACA, formés par des instructeurs russes au camp militaire de Bérengo, dans le sud-ouest du pays.
Innocent D H.