Comme de coutume et partout ailleurs sur l'étendue du territoire nationale, c'est la parade militaire qui a polarisée toutes les attentions. Sous les regards admiratifs accompagnés de chaleureuses ovations, les forces de sécurité et de maintien de l'ordre ont marqué le pas sur le pavé. À l'unisson, les éléments de la gendarmerie nationale, les anciens combattants, la police nationale, les éléments des eaux et forêt et les forces pénitentiaires ont donné la preuve s'il en fallait encore une, que le Cameroun est Un et Indivisible. Confondus dans la masse, les forces de sécurité et de maintien de l'ordre ont, le pas cadencé, laissés apparaître au vu et au su de tous, la discipline et le professionnalisme qui les caractérisent.
Le vent du vivre ensemble
La fête de l’Unité nationale dans e Nyong et Mfoumou à en croire Gabriel Ayia, maire de la commune de Mengang, a été placé sous le signe de la solidarité, la tolérance et le respect des institutions. Des vertus qui ont été transmises aux civiles qui, à leur tour, ont donné la preuve qu'ils restent soudés autour des institutions de la République et celui qui les incarnent. En effet, derrière une banderole qui exaltait le vivre-ensemble, ce sont les épouses des éléments des forces de sécurité et de maintien de l'ordre qui ont ouvert le défilé civil à Ayos. Elles ont mis de côté leurs différences et en veilleuse leurs origines tribales pour apporter leur soutien à leur époux, au travail qu'ils accomplissent de jour comme de nuit, sous le soleil et sous la pluie, pour défendre l’intégrité nationale.
Mimant les vers de l'hymne national qui stimulent non sans pertinence que les enfants du Cameroun du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest sont unis, solidaires et fiers de leurs acquis. C'est ce message qui était véhiculés par des carrés spéciaux aussi bien à Ayos qu'à Akonolinga. En rangs serrés, constitués des déplacés internes des différentes crises qui secouent le Cameroun, les réfugiés des différents pays voisins qui vivent dans le département du Nyong et Mfoumou ont mis en exergue, l'accueil réservé aux citoyens en difficulté dans les autres parties du pays. C'est ce qui fait dire au président de la Section OJRDPC Nyong et Mfoumou centre qu'à « Akonolinga, nous sommes tous les fils d'un même pays. Nous parlons le même langage et ceux des citoyens anglophones qui sont ici n'ont pas de problème. Le carré spécial que ces réfugiés ont constitué le démontre à suffisance ».
Pour une seule patrie
Les communautés allogènes d'Ayos n’ont pas hésité à se donner la main autour du drapeau national pour dire qu'ils sont et restent les fils d'un même pays malgré les différences linguistiques et vestimentaires apparentes. Ils ont une chose en commun, c'est le vert-rouge-jaune et jamais il ne saurait en être autrement.
Les partis politiques ont aussi tenu à se joindre à l'appel à la solidarité nationale et à la consolidation des acquis. Avec les particularités qui lui sont propres, le Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (RDPC) a fermement réitéré son attachement aux idéaux du Renouveau et à celui qui les incarnent. L'arbre de la paix dans leurs mains, les militantes, militantes et sympathisantes du parti au pouvoir sont sortis en masse pour dire leur soutien à leur champion, son Excellence Paul Biya, aux initiatives qu’il prend pour ramener la paix au Cameroun et spécifiquement dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Dans les conversations au termes du défilé, certains militants ont aussi salué le doigté du ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la défense, Joseph Béti Assomo, fils du territoire, par qui les initiatives du chef de l'Etat sont mises en musiques pour produire les résultats escomptés.
C'est donc des populations conscientes du rôle prépondérant qu'elles doivent jouer dans la construction de l'édifice Cameroun au moment où des ennemis de la République attisent les braises de la haine et du tribalisme de part et d'autre qui sont venus célébrer le 47 ème anniversaire de l’Etat unitaire. Sur les différentes banderoles, l'on pouvait lire des messages d’invite à l'Unité, à la préservation des acquis et au vivre-ensemble en ces temps où le Chef de l'Etat, mendiant de la paix, a engagé le processus de dialogue dont la matérialisation a commencé par la descente du chef du gouvernement dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Réactions
« Ayos se trouve parmi les arrondissements qui ont rapidement pris le pas de célébration de cette 47ème édition de la fête nationale de l'Unité. Ce que vous voyez n'est que la partie visible de l'iceberg. Ayos est une ville fière d’appartenir au triangle national. Ici, les populations vaquent tranquillement à leurs occupations. Ayos a accueilli les populations déplacées internes et les a intégrés. Notre localité ne saurait d’ailleurs passé à côté de ce message du chef de l'Etat qui appelle dans tous ses discours à l’Unité nationale. » Jean Richard Tarcice Banga, sous-préfet d’Ayos
« Cette célébration de la fête de l'Unité a été l'occasion d'exprimer le vivre-ensemble. Ici dans notre commune, nous avons accueilli nos frères qui ont fuis les troubles, les intolérances et les exactions dans les régions qui subissent les agressions. C'est pour cela que dans un carré spécial, nous avons voulu mettre en exergue cette forte communauté anglophone qui vit paisiblement et en harmonie dans nos murs. Nous faisons tout pour qu'ils aient par exemple des logements décents parce qu'ils sont de plus en plus nombreux. Ceci pour exprimer notre solidarité et maintenir la cohésion de notre pays. Je voudrais saisir l'occasion pour exprimer ma gratitude au chef de l'Etat et la grande chancellerie pour cette médaille de chevalier du mérite camerounais. C’est une reconnaissance et un encouragement à plus de travail. Francis Zibi Samba, Maire D’Ayos.
Danielle Ngono Efondo
La particularité du 20 mai 2019 a été marquée par la participation d’un contingent de l’armée congolaise à la parade militaire. Ce détachement composé des éléments issus des unités du groupement para-commando était spécialement invité par le chef des forces armées camerounaises. C’est la deuxième fois que ce détachement de l’armée congolaise prend part au défilé du 20 mai à Yaoundé, après 2005.
La présence de l’armée congolaise au défilé du 20 mai à Yaoundé traduit indubitablement l’excellence des relations entre le Cameroun et le Congo, deux pays voisins, membres de la Cemac, liés par l’histoire, la géographie et la sociologie. Cette participation célèbre également les liens étroits et profonds d’amitié et de fraternité qui existent entre les présidents Paul Biya et Denis Sassou Nguesso.
L'école Internationale de guerre (Esig) de Yaoundé accueille des stagiaires congolais depuis 2007. Sur les 543 officiers formés depuis 2005, soit 394 officiers internationaux, 24 sont congolais. Pour la promotion en cours à l'Ecole Internationale de guerre qui compte 61 officiers, le Congo en dispose 04.
Le Cameroun est un pays de choix pour les Congolais qui désirent poursuivre leurs études supérieures. Une grande communauté des ressortissants de ce pays est présente sur les campus du pays. Réputés accueillants et faciles à vivre, les Camerounais vivent, sur les campus, avec les ressortissants congolais comme une famille. Aucune discrimination ou mise à l'écart.
Pour les ressortissants congolais le coût de la vie est un des critères primordiaux qui les décident à venir au Cameroun. Ils disent manger varié, équilibré et de bonne qualité à moindre coût. Les logements sont également accessibles pour une bourse moyenne.
La présence des Congolais perpétue la tradition du Cameroun qui, depuis quelques années, invite des soldats étrangers au défilé organisé au boulevard du 20 mai.
Conduits par le Colonel Kapinda, commandant en second du Groupement Para Commando (Gpc), chef de la délégation, ces soldats congolais, membres de ce corps d’élite des forces armées congolaises, spécialisé des sauts en parachutes, viennent de plusieurs administrations dans l’armée congolaises.
Lieutenant Stevis Mokongo Mbondza, stagiaire congolaise en formation depuis 2 mois à la gendarmerie nationale du Cameroun explique : « la grande majorité des militaires de notre corps d’élite est issue de l’armée de terre. Néanmoins, il est possible que suite à un détachement, des soldats ou officier des corps comme la marine, la gendarmerie, etc., intègrent le Gpc ».
Pour leur passage au boulevard du 20 mai, ce carré de 160 soldats congolais jeunes et enthousiastes ont utilisé un pas lent : le « pas commando », pour leur passage salué par le chef de l’Etat, Paul Biya, et tous les invités présents à la tribune d’honneur.
Otric N.
Condor de Yaoundé est le nouveau roi du basketball camerounais. Les hommes de Jean Denys Mbel, ont décroché le titre du champion du Cameroun le week-end dernier à l’issue du Final four retour du championnat national de basketball messieurs qui s’est déroulé du 17 au 19 mai 2019 au gymnase de l'Ecole américaine de Bonapriso. Après avoir dominé la phase aller, le club de la capitale politique, dont l’entraîneur et l’un des joueurs ont été expulsés lors de la dernière rencontre, a réalisé en trois rencontres, deux victoires, face à l’Université de Douala et Fap de Yaoundé, et une défaite (70-80) contre Ecole basket de Douala.
Un réveil tardif pour cette jeune formation de Douala, qui a intégré le championnat d’élite en début de saison. En effet, à la phase aller de ce Final Four, l’Ecole de Basket avait enregistré trois défaites, un résultat qui a limité ses chances dans la course pour le titre du champion. A la dernière étape à domicile, cette équipe a enregistré deux victoires et une défaite (57-76) contre Fap de Yaoundé.
L’Ecole de Basket de Douala pourra sauver sa saison en décrochant la Coupe du Cameroun. Cette formation affrontera au mois de juin prochain au Palais des Sports de Yaoundé le nouveau Champion du Cameroun. Une victoire de Condor lui permettra de réaliser un doublé au terme de cette saison. Fap de Yaoundé a amélioré son classement, et est désormais le vice-champion du Cameroun.
Condor de Yaoundé succède ainsi à Beac de Yaoundé, le champion de la saison 2018, un club qui a été dissolu pour des raisons financières. Condor et Fap de Yaoundé représenteront le Cameroun aux éliminatoires de la Zone 4, sous-région Afrique Centrale, qualificatifs pour le tournoi des meilleurs clubs africains.
Championnat national de Basketball : Les résultats du Final four retour
Vendredi
Université de Douala 63-72 École de basket
Condor de Yaoundé 79-74 Fap de Yaoundé
Samedi
Condor 104-81 Université
École de basket 57-76 Fap
Dimanche
Fap 76-54 Université de Douala
Condor 70-80 École de basket
Alors que retentissent sur l’ensemble du triangle national, les cloches de la célébration de la fête de l’Unité Nationale, il a accepté de répondre aux questions de l’Agence Cameroun Presse.
- Le Cameroun célèbre ce jour, la 47ème édition de la fête Nationale de l’Unité. D’après vous, peut–on parler d’Unité en cette année ?
Je tiens déjà à vous remercier de l’opportunité que j’ai de m’exprimer en ce jour solennel dans notre pays. Par rapport à votre question, je pense qu’au-delà de l’actualité ambiante, il est difficile de rester indifférent et de penser qu’il y’a unité, dès lors qu’une partie de la population, fut – elle minime parle de « sécession »
- « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans sa marche résolue vers l’émergence ». C’est le thème choisi pour commémorer la célébration de cette année. A quoi peut –il renvoyer d’après vous ?
Le Cameroun a toujours été reconnu et, à juste titre comme l’«Afrique en miniature »et, au vu de notre richesse culturelle, il est bon de voir dans cette grande diversité, une richesse. Et, si unis nous sommes, cela devient un puissant levier pour affronter tous les défis et ainsi travailler tous ensembles pour le développement de notre pays.
- Le Cameroun vit en ce moment, des problèmes d’ordre sécuritaire et la région de l’Est dans laquelle vous résidez est citée parmi celles qui sont touchées. Votre avis sur la question
Nous sommes en effet confrontés à des problèmes d’ordre sécuritaire au regard de notre proximité avec certains pays dont nous déplorons l’instabilité. Et, en dehors de la porosité des frontières, il y’a cette hospitalité qui est notre marque de fabrique. Ce qui favorise aisément l’installation de tous et, malheureusement aussi des hommes mal intentionnés. La situation peut dès lors devenir inquiétante mais, fort heureusement, les autorités veillent.
- Peut – on affirmer que dans cette partie du Cameroun, les populations ne partagent pas le vivre ensemble ?
Comme je l’ai relevé plus haut, le Cameroun est un pays hospitalier et ici, plus qu’ailleurs, cela se vérifie. Toutes les tribus se côtoient et vivent en parfaite harmonie.
- Pensez vous que le fait d’accueillir les réfugiés peut favoriser et mettre à mal l’Unité du Cameroun, à travers sa diversité comme le révèle thème ?
Chaque fois que quelqu’un est dans le besoin, i faut lui venir en aide, sans tenir compte de sa région, de son pays d’origine. Ceux qui ont trouvé refuge ici n’ont pas toujours choisi de quitter leur pays aussi, devons nous les aider. Et, lorsqu’ils respectent les lois, cela ne saurait mettre à mal, à mon humble avis bien sûr, l’Unité de notre pays.
- Nous ne pouvons parler de l’Unité sans évoquer les questions sécuritaires dans les régions du Nord et du Sud Ouest. Que pensez – vous de la démarche du gouvernement ? Je veux ici faire allusion à la descente du premier ministre dans cette zone ?
Vous savez, je ne m’intéresse pas véritablement à la politique. Toutefois, je suis sensible à ce que vivent nos frères et sœurs de ces régions. Et, toute initiative qui peut mettre fin à cette guerre est à saluer. Chaque vie est précieuse aux yeux de Dieu. Nous devons y veiller et la préserver.
- Pensez vous que la descente de Joseph Dion Ngute était juste du folklore, comme l’ont souligné certains ?
Négatif. C’est déjà quelque chose et, il incombe à l’Etat de trouver de trouver une solution à cette crise, d’où la démarche du Premier ministre. Nous prions qu’il y’ait une bonne voie de sortie.
- Certains acteurs de la scène politique camerounaise se proposent comme médiateurs pour trouver des solutions à cette crise. Quelles sont les propositions que vous pouvez leur faire ?
Je ne pense pas être à même de leur donner des idées car en se portant médiateur, ils ont une idée bien précise de ce qu’il faut faire pour que la paix revienne dans ces régions en crise. Mais, si chacun pouvait mettre l’Homme au centre de ses préoccupations, peu d’actions comme celles que nous déplorons se poseraient dans ce monde.
- A l’Est, notamment à Dimako, vous faites face à quelques difficultés. Je pense aux coupures intempestives d’énergie électrique. Vouez vous vous prononcer sur la question ?
Je crois que depuis des années, il est de notoriété publique que la région de l’Est connait de grosses difficultés en ce qui concerne l’énergie. Chacun cherche à trouver des solutions et, nous espérons qu’avec le barrage de Lom Pangar, le problème sera complètement résolu.
- Un message ? Et à qui ?
Qui n’aimerait pas vivre dans un pays de paix ? Si cela devenait une réalité au Cameroun, ce serait déjà ça. A chacun de jouer sa partition, à la place que Dieu lui a donné et, tout ira pour le mieux.
Entretien réalisé par Nicole Ricci Minyem
La fête nationale constitue un moment de grande communion entre les Camerounais de toutes les couches sociales. Tout commence le 20 mai 1972, lorsque le premier président du Cameroun, Ahmadou Ahidjo organise un référendum. Objectif : mettre fin au système fédéral en vigueur jusqu’à cette époque. Ainsi, le référendum fut largement gagné et le 20 mai devint la fête nationale d’un Cameroun qui s’appellera désormais « République Unie du Cameroun ».
Pour les Camerounais, ce moment de communion qui rassemble toutes les catégories dans les dix régions, vise à : Commémorer la République du Cameroun, Célébrer la paix, Magnifier la réunification du Cameroun anglophone et du Cameroun francophone, Exalter le caractère indivisible de la République du Cameroun.
Ce lundi 20 mai 2019, le pays vibre au rythme de cette fête nationale sur toute l’étendue du territoire. À Yaoundé, la capitale, la réception des Camerounais d’horizons divers au palais de l’Unité marquera le clou de l’événement après la grande parade du défilé militaire et civil au boulevard du 20 mai. Une cérémonie présidée par le chef de l’État, Paul Biya.
Malgré la situation sécuritaire toujours préoccupante dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la 47e édition de la fête nationale du Cameroun se célèbre dans un contexte marqué par une décrispation et de l’espoir suscités par les descentes du Premier ministre, chef du gouvernement, dans les deux régions affectées par la crise socio-politique.
Dépêché par le chef de l’Etat pour délivrer le message de paix, écouter et recueillir les opinions des forces vives de ces deux régions, Joseph Dion Ngute s’est ouvert et a donné la parole à toutes les couches socio-professionnelles et socio-politiques des deux régions.
Pour un bon déroulement des différentes parades à travers le pays, les autorités en charge de la sécurité ont pris des mesures adéquates. Au ministère de la Défense, c’est tout le gratin des forces de sécurité camerounaises qui s’est récemment retrouvé autour du patron des lieux, Joseph Beti Assomo, pour évaluer la situation sécuritaire dans le pays et à l’extérieur.
Du côté de la police, une source renseigne qu’une batterie de mesures a été prise, en tenant compte des nouvelles menaces ; Martin Mbarga Nguele était au four et au moulin… Du côté de la gendarmerie, les patrouilles mobiles se sont intensifiées en région pour assurer la tranquillité des populations. Galax Yves Landry Etoga a donné des instructions particulières pour que la sécurité dans les zones à forte tension soit renforcée.
Otric N.
Le Cameroun fait partie des 12 meilleures sélections du monde du volleyball féminin sélectionnées par la Fédération internationale de volleyball (Fivb) qui participeront à la Coupe du monde de cette discipline sportive. Première équipe africaine dans le dernier classement de la Fivb, et 17e au classement mondial, l’équipe nationale camerounaise et le Kenya, sont les deux ambassadeurs du continent africain à cette compétition mondiale qui se déroulera du 14 au 29 septembre 2019 au Japon.
La Fivb a récemment dévoilé les différents adversaires du Cameroun. Les Champion d’Afrique livreront au total 11 matchs durant ce tournoi, avec des adversaires diversifiés, parmi lesquels les leaders de la discipline au monde. Les filles de Jean René Akono entameront la compétition le 14 septembre 2019 dans la ville de Yokohama par un duel contre la Russie, la 5e équipe au monde. Le lendemain, les Lionnes défieront la deuxième nation mondiale, la Chine. Cette première étape du tournoi sera clôturée par le duel Cameroun vs République Dominicaine.
Après une journée de répit, les Lionnes débuteront la deuxième étape de cette Coupe du monde, le 18 septembre. Elles affronteront respectivement le pays hôte, le Japon et la Corée du Sud dans cette étape. Dans les deux dernières phases, la sélection camerounaise sera opposée à six nations, entre autres, le champion du monde, la Serbie, le 23 septembre, l’Argentine, les Etats-Unis, le Brésil. Le dernier duel du Cameroun à ce mondial japonais sera un derby continental qui opposera le Champion au vice-champion d’Afrique du volleyball dames.
Les Lionnes du volleyball ont obtenu leur première qualification pour ce mondial, grâce à leurs performances au cours de ces dernières années, à en croire la Fédération camerounaise du volleyball (Fecavolley). « C’est le classement du Cameroun, au ranking mondial, qui a été l’élément fondamental, du choix de la FIVB pour octroyer deux tickets directs pour la Coupe du monde », souligne la Fecavolley. Les Lionnes qui préparent les éliminatoires de la Can 2019, retourneront au Japon un an après le 18e championnat du monde et moins de 12 mois avant les Jeux Olympiques de Tokyo.
Il faut relever que la Coupe du monde de volley est différente du championnat du monde. La participation au championnat du monde s’effectue à la suite d’un tournoi qualificatif alors que la Coupe du monde regroupe les 12 meilleures sélections invitées par la FIVB, sur la base de leurs performances.
Marie MGUE
La fête nationale de l'Unité qui se célèbre ce lundi sur l'ensemble du territoire national semble ne pas intéresser tous les citoyens camerounais. Cet événement qui est pourtant à sa 47ème édition devait pouvoir susciter un enthousiasme à incontestable chez tous les camerounais. Les raisons pour lesquelles les uns et les autres semblent désintéressés quant à toutes les activités liées à cette journée sont divers. Ci-dessous, quelques avis de citoyens résidant dans la ville de Yaoundé ce lundi matin, répondant à la question de savoir à quoi renvoie la célébration de l'Unité nationale au Cameroun.
Isaïe
C’est coutumier pour le Cameroun. C’est normal pour nous de fêter même si personnellement, je suis en difficulté. Des difficultés que je me refuse de révéler devant votre micro, j’aimerais néanmoins dire quelque chose par rapport à la crise qui se vit dans les régions du Nord et du Sud Ouest. J’ai salué la démarche du premier ministre, c’était le bon moment pour aller rappeler à nos frères, que nous sommes un même comme nous comprenons leur colère.
Ghislain
On parle de l’Unité, du vivre ensemble, pour moi c’est ça. Mais, j’aimerais que nous soulignons la différence entre le "vivre ensemble" et le "manger ensemble". Ceux qui ont les moyens, ceux qui dirigent ce pays refusent de partager avec le bas peuple. Je ne saurais vous apporter une réponse satisfaisante lorsque vous me posez la question de savoir pourquoi les camerounais ne mangent pas ensembles. Seuls, ceux qui détiennent le pouvoir dans ce pays, seront à même de vous dire ce qui cause ces barrières. Ils sont en haut et ils ne pensent pas à nous qui sommes en bas. Je veux aussi vous dire que j’ai apprécié la démarche du premier ministre la semaine dernière. Nous sommes unis, il est allé auprès de ses frères, je suis fier de lui.
Kamto
Je ne connais pas le thème de célébration retenu cette année mais, je suis très fier de savoir que le Cameroun commémore ce moment. Vous savez, face à ce que nous traversons dans notre pays depuis la fin des élections présidentielles est assez grave. Donc, si nous pouvons surpasser cela et nous souvenir de ce que nous avons de commun, c’est très important. Ce matin, vous constatez qu’i n’ ya pas d’affluence, pas d’embouteillage parce que je suis certain que tout le monde veut prendre un temps d’arrêt pour se souvenir de ce qui est réellement important. C’est en cela que je veux aussi saluer la démarche du gouvernement, du premier ministre qui est allé vers nos frères des zones anglophones. Il leur a montré que ce qui nous uni est plus important que ce qui nous divise.
Stéphane
Comme le nom l’indique, cette fête renvoie à l’Unité Nationale. Même si dans le contexte actuel, c’est un peu compliqué de parler d’unité nationale. Normalement, cette fête devrait nous rappeler que nous sommes tous frères, sur l’étendue du territoire. Je veux profiter de votre micro, pour dire à nos frères qui sont en (guerre) que le Cameroun c’est un seul pays, malgré les différentes ethnies. Je regrette cette montée de tribalisme dans les réseaux sociaux. Les gens ont profité des dernières élections pour faire ressortir ça et, à mon humble avis, c’est un problème beaucoup plus important que ce qui se passe dans les régions du Nord et du Sud Ouest. Le gouvernement doit prendre des mesures fortes pour en venir à bout. Selon moi, les choses comme l’équilibre régionale ou alors le remplacement à un poste par un ressortissant du même lieu n’est pas la solution.
Alain
Pour moi, cette fête renvoie toujours à la souffrance. Parce qu’il est inadmissible qu’après 47 ans, nous soyons privés d’eau, d’énergie électrique. Je ne sais pas si vous résidez dans ce quartier mais, vous me voyez avec une bassine sur la tête, un jour comme celui-ci. Je parcoure des kilomètres parce que je suis à la recherche de l’eau. Je ne veux même pas alors évoquer l’énergie électrique, là bas même encore c’est pire. Que devons nous dans ce cas fêter, après 47 ans, le manque du strict nécessaire ? Alors que les gens qui ont de l’argent s’enrichissent plus et nous nous sommes de plus en plus pauvres. Non, il n’y’a pas de fête, nous pleurons plutôt notre sort.
Nicole Ricci Minyem
Le Cameroun comme Etat unitaire souffle cette année ses 47 bougies. Cet anniversaire sera célébré ce lundi sur l’ensemble du territoire et dans les missions diplomatiques du Cameroun à travers le monde. A Yaoundé, siège des institutions, la fête de l’Unité connaît toujours une saveur particulière.
Comme à l’accoutumée, le président de la République, Paul Biya, chef des forces armées, présidera personnellement les cérémonies prévues au Boulevard du 20 mai et au Palais de l’Unité, en présence des corps constitués nationaux, ceux du corps diplomatique et de nombreux invités spéciaux.
Cameroon Tribune rappelle que « Paul Biya dont le mandat vient d’être renouvelé par une écrasante majorité des Camerounais au terme de la présidentielle du 7 octobre 2018, présidera ainsi le premier « 20 mai » de l’ère des « Grandes Opportunités » ».
Avant l’arrivée du Chef de l’Etat, il est prévu un office religieux à 6h à la cathédrale Notre Dame des Victoires, située à un jet de pierre du Boulevard du 20 mai, suivi de la mise en place des troupes et des participants au défilé. La grande parade civile et militaire se déroulera entre 11h15 et 13h15 sous le regard des personnalités de la République.
Le programme officiel des festivités publié par le Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, indique des animations populaires après le défilé à l’esplanade de chacune des sept sous-préfectures de la ville de Yaoundé avant la réception offerte le soir par le couple présidentiel, Chantal et Paul Biya au Palais de l’Unité.
La fête nationale de l’Unité est placée cette année sous le thème : « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans sa marche résolue vers l'émergence ». Ce message apparaît à la fois comme une exhortation à l’unité au moment où le pays est secoué par des velléités sécessionnistes et une exaltation de la diversité linguistique, culturelle et ethnique du Cameroun considérée comme une chance et un atout pour son émergence économique.
Des notions chères au Président Biya qui dans un récent message sur Twitter souligne à ses compatriotes qu’au lieu de s’attacher à leurs « différences linguistiques » ils feraient mieux de demeurer des « frères et sœurs, unis pour trouver des solutions concrètes à nos problèmes ».
Otric N.
L’information a été donnée par le directeur de publication de L’œil du Sahel, Guibaï Gatama. Les blessés, dont cinq cas assez inquiétants, ont été conduits dans un hôpital, afin de bénéficier des soins nécessaires.
Sur les circonstances de cette explosion, qui a eu lieu aux alentours de 20h, au niveau du pont vert, un bar VIP, on ne peut rien dire de plus, sauf que les enquêtes ont été ouvertes. Il n’est dès lors pas aisé de dire s’il s’agit d’un accident ou alors, d’un acte terroriste perpétré en cette veille de célébration de la fête de l’Unité Nationale, par un membre de la secte terroriste Boko Haram.
Un fait pas tout à fait illogique, d’autant plus qu’il y’à quelques jours à peine, des militaires de l’armée marine ont été victimes d’une embuscade qui leur a été tendue à Sakmé, une ville du Logone et Chari. L’armée a perdu trois de ses vaillants soldats et, de l’autre côté, les terroristes ne sont pas sortis indemnes malgré leur supériorité numérique.
Des civils pris à parti
Christian Damamé, pasteur d’une église installée à Maroua, nous a fait savoir que « les raids des terroristes se font rares mais, ils existent toujours. Vous savez, dans mon église, j’ai accueilli de nombreuses familles qui arrivent de leurs villages et, qui n’ont pas eu le temps de prendre quoi que ce soit. Ce sont pour la plupart, des pasteurs et leurs familles qui ont peur de rentrer chez eux, malgré la présence de notre armée… ».
Important dispositif sécuritaire
Une source militaire que nous avons eue au bout du fil ce matin, nous a fait savoir qu’à quelques heures de la célébration de la 47ème édition de la fête de l’Unité Nationale, toutes les dispositions ont été prises afin qu’i n’y’ait aucun couac : « Depuis des jours, nous avons renforcé le dispositif sécuritaire, parce que nous avons encore quelques individus mal intentionnés qui s’amusent à ce petit jeu sournois. Ils pensent que comme les frontières ont de nouveau été ouvertes, ils ont le champ libre. Nous avons interpellé ceux qui nous paraissent suspects et, je puis vous assurer que tout est parfaitement sous contrôle. Sans aucune crainte, les populations peuvent prendre part au défilé, nous veillons à leur sécurité… ».
Les autorités se sont rendus au chevet des personnes blessées très tard dans la nuit de ce dimanche et, un message de condoléance a été adressé aux familles de ceux qui ont perdu la vie.
Nicole Ricci Minyem