C’est à l’issue d’une victoire écrasante que, Nicolas Pépé, a largement devancé le Tunisien de Saint-Étienne Wahbi Khazri (140 pts contre 379 au vainqueur), et le virevoltant Sénégalais du Stade rennais Ismaïla Sarr (68 pts). Il a ainsi été élu meilleur footballeur africain du Championnat de France (Ligue 1) 2018-2019, succédant ainsi au Camerounais Karl Toko Ekambi.
Comme annoncé il y a quelques semaines, les années passent, mais le Prix Marc-Vivien Foé reste fidèle à la tradition. Instauré en 2009, le Prix Marc-Vivien Foé récompense le joueur africain ayant réalisé la meilleure saison en Ligue 1. Remporté par Karl Toko-Ekambi l’année dernière, le trophée connaît désormais son nouveau propriétaire. Nicolas Pépé a été récompensé pour sa superbe saison. Il succède en effet à ses compatriotes, Gervinho (deux fois lauréat, en 2010 et 2011) et Jean Michaël Seri (2017).
Les 77 votants, réunis par Radio France Internationale (RFI) et France 24, ont en effet placé l’Ivoirien très largement en tête de cette onzième édition. L’attaquant de Lille devance ainsi nettement Wahbi Khazri (AS Saint-Étienne), 2e du Prix Marc-Vivien Foé, comme en 2018. Le Sénégalais Ismaïla Sarr (Stade rennais) complète le podium, devant l’Algérien Youcef Atal (OGC Nice) et l’Ivoirien Max-Alain Gradel (Toulouse FC).
Nicolas Pépé, l’attaquant lillois a été l’un des joueurs clés de son club, et lui a permis de décrocher une deuxième place au championnat, synonyme de qualification directe pour la prochaine Ligue des champions. A 23 ans, Nicolas Pépé est très courtisé par des grands clubs et vit sauf revirement de situation sa dernière saison à Lille.
Notons ainsi que, le Prix Marc-Vivien Foé ne concerne que les joueurs de Ligue 1 qui défendent les couleurs d'une équipe nationale africaine. Soixante-dix-sept personnes – journalistes, consultants, anciens joueurs, etc. ont voté pour l'édition 2019. Chaque juré devait choisir trois joueurs, en avril. Le premier choisi recevait 5 ponts, le 2e 3 points, et le 3e 1 point. Le finaliste totalisant le plus de points a donc succédé à Karl Toko Ekambi. Le vainqueur devait recevoir son trophée le 13 mai. Mais, à la demande du LOSC, la remise a été différée au 16 mai.
Danielle Ngono Efondo
Les Lionnes Indomptables du football féminin, ont raté leur premier test dans le cadre de leur préparation pour la Coupe du monde féminine France 2019. Ce vendredi 17 mai 2019, les filles d’Alain Djeumfa sont tombées face à la sélection espagnole, l’une des nations les mieux classées au monde, dans le cadre d’un duel amical d’évaluation sur un score de 0-4 à Madrid. Tout comme le Cameroun, l'Espagne participera au Mondial.
C’est la première sortie de Christine Manie et ses coéquipières face à une sélection nationale depuis leur dernière participation au Tournoi international de Chine, où les Lionnes étaient tombées en finale contre le pays hôte. Au-delà de la défaite, cette rencontre a permis au sélectionneur national d’évaluer la performance des différentes joueuses en stage. Avant son départ pour la France, la sélection nationale livrera trois autres rencontres amicales, toujours dans le cadre de son évaluation. C’est au terme de ce stage que la liste définitive des 23 joueuses du Mondial sera connue.
Arrivée en Espagne jeudi dernier pour leur dernier stage de préparation, l’équipe camerounaise qui est partie du Cameroun mercredi dernier après un match d’adieux, qui a permis au groupe de communier une dernière fois avec le public, poursuivra son stage jusqu’au 6 juin prochain, date de son départ pour la France. Dès leur arrivée à Madrid, 10 joueuses sur les 22 Lionnes ont subi un contrôle anti-dopage inopiné, a informé la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot), qui a précisé que toutes les joueuses sont « clean ».
La phase finale de la Coupe du monde féminine se déroulera du 7 juin au 7 juillet 2019. Les Camerounaises sont logées dans le Groupe E, avec le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Pays-Bas. Le premier match de groupes des Lionnes Indomptables aura lieu le 10 juin prochain contre le Canada.
Marie MGUE
La sélection camerounaise de volleyball féminin, sera aux prises avec la sélection suédoise ce samedi 18 mai 2019 dans le cadre de la troisième journée du mini tournoi intercontinental qui se déroule depuis jeudi 16 mai 2019 à Nowy Sacz, ville située dans le sud de la Pologne. Les championnes en titre du volleyball Dames essayeront de remporter leur première victoire dans ce tournoi de quatre nations, après avoir enregistré deux défaites consécutives.
En effet, les filles de Jean René Akono ont difficilement été battues ce vendredi 17 mai 2019 par la formation australienne sur un score de 3-2 (-10, 18, -17, 17, 14). Plus combatives et ambitieuses, que lors de leur première sortie, les Lionnes indomptables ont su s’imposer face à leur adversaire dans cette rencontre qui a duré plus deux heures. C’est finalement au tie-break, qui a duré 16 :14 que les championnes d’Afrique ont cédé face aux Australiennes. Une deuxième défaite douloureuse pour les Camerounaises. Lors de sa première sortie, le Cameroun s’était incliné face à la Biélorussie sur un score de 1 set contre 3 au Coastal hall de Nowy Sacz.
Selon la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley) cette compétition est une occasion pour le staff technique dirigée par Jean René Akono de tester le niveau de jeu de cette équipe légèrement remaniée en vue des échéances à venir. Notamment les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 de volleyball dames qui se dérouleront à Yaoundé et la phase finale de ce tournoi.
Pour ce mini tournoi qui réunit à la Biélorussie, l’Australie et la Suède, Jean René Akono a fait confiance à 80% des filles sacrées championnes d’Afrique lors de la dernière Can disputée du 7 au 14 octobre 2017 au palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Ceci, explique la Fecavolley, en introduisant une bonne brochette de jeunes talents tels que de Manuella Bibinbe et Victoire Nama conformément à la politique de refondation et de rajeunissement des sélections nationales prônée par le bureau exécutif de la Fecavolley.
Marie MGUE
Le politologue affirme que les américains sont mêmes de connivence avec le courant radical.
Dans une interview accordée au journal Mutations, le Pr Mathias Eric Owona Nguini s’exprime sur l’ingérence étrangère et la crise socio-politique qui sévit dans les régions anglophones depuis trois années. Le politologue dans cette interview publiée dans le numéro 4857 de notre confrère pointe du doigt les Etats-Unis.
A la question de savoir comment comprendre le jeu des puissances en cours au cours au Cameroun à la lumière de la réunion informelle organisée le 13 mai 2019 au Conseil de sécurité, le Pr Mathias Eric Owona Nguini répond que «ce sont de jeux tout à fait prévisibles. Pour les Etats-unis c’est une manœuvre pour internationaliser la question et pousser la résolution dans le sens qu’ils souhaitent. Il est évident qu’ils sont de connivence avec les deux courants de l'autonomisme anglophone et même le courant le plus radical.
Parce que on ne peut pas comprendre qu’un certain nombre de défenseurs et partisans de ce courant circulent librement aux Etats-Unis alors qu’en même temps, ils alimentent une crise très violente au Cameroun. Maintenant la position de la France et de la Grande Bretagne tient aussi à ce que ces pays ressentent comme étant leur responsabilité en raison de leur statut de puissances ayant géré le mandat de tutelle sur les deux Cameroun, aussi bien le Cameroun francophone que le Cameroun anglophone ».
Poursuivant dans la même lancée, le politologue ajoute «ils parlent aussi en tenant compte de l’histoire politique du Cameroun et la manière dont cette histoire se répercute aujourd’hui. Le troisième camp est lui aussi structuré de manière naturelle. Il est orienté vers la défense de la souveraineté, parce qu’il apparaît que dans les manœuvres qui sont faites, il y a une logique qui se présente comme une logique universelle, mais qui traduit surtout les intérêts de certaines puissances occidentales pour s’inviter dans la gestion des crises africaines qui sont liées à des luttes de souveraineté».
Liliane N.
C’est hier matin que Christine Manie et ses coéquipières sont arrivées dans la péninsule ibérique. A en croire nos sources, elles ont immédiatement pris leurs marques en effectuant la reconnaissance de l’aire de jeu, au détour de l’unique séance d’entrainement en fin de journée.
Espagne-Cameroun de ce jour marque la dernière droite de la préparation de la sélection nationale féminine. Il s’agira d’un autre test grandeur nature pour les deux sélections nationales qui participent très bientôt à la 8e édition de la Coupe du monde de football féminin en France. Il y a quelques semaines, les Lionnes avaient participé à un tournoi international en Chine.
Alors que leurs adversaires sont en stage depuis lundi dernier. Les Espagnoles ont d’ailleurs reçu la visite de Sergio Ramos, capitaine de la Roja, la sélection nationale masculine. Le choix de ce match amical contre le Cameroun par l’Espagne n’est pas fortuit. Elles auront pour adversaires dans le groupe B, l’un des deux autres représentants du continent à ce tournoi : l’Afrique du Sud.
Après cette rencontre de haute facture, les Lionnes vont poursuivre leur regroupement dans ce pays. Durant leur séjour en Espagne, le technicien camerounais va palier aux insuffisances et manquements de son groupe, afin de disposer d’une équipe prête pour la phase finale. La liste définitive des Lionnes sera connue au terme de ce stage.
Au départ de Yaoundé mercredi dernier, elles étaient 22 joueuses. Elles seront rejointes par quatre autres en Espagne, à savoir Gabrielle Aboudi Onguene, Nchout Njoya Ajara, Augustine Siliki Ejangue et Gaëlle Enganamouit. Trois ne feront pas partie de l’expédition finale.
C’est en principe le 6 juin que le groupe quitte la péninsule ibérique pour la France. Le Cameroun entrera en compétition quatre jours plus tard face au Canada au stade de la Mousson à Montpellier.
Tel qu’il est de coutume, les Lionnes Indomptables du Cameroun ont communié avec le peuple lors d’un match amical avant de quitter le pays pour la France où elles vont représenter la nation à la prochaine coupe du monde du football féminin qui se déroulera à partir du 15 juin. La cérémonie a été présidée par le Ministre des Sports auxquels se sont joints le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, les président de la FECAFOOT et du Comité National Olympique, et l’Ambassadeur Roger Milla.
Otric N.
Il s’est exprimé le 16 mai 2019 en sa qualité de président de l’Ordre des avocats du Cameroun, au cours d’un point de presse donné en prélude à la rentrée du Barreau. Il convient d’indiquer que ladite rentrée est prévue pour le 5 juin prochain. En prenant la parole, Me Charles Tchakoute Patié a tenu à apporter des éclaircis, en ce qui concerne le rôle de l’institution qu’il dirige.
« Le Barreau est une institution professionnelle qui n'est pas un parti politique. Il ne faut pas faire de confusions avec le rôle du Barreau et un parti politique qui a pour vocation de conquérir le pouvoir politique… Il ne faut pas d’ambiguïté. Le Barreau joue un rôle important dans la défense dans la société. Et nous pouvons aussi exprimer (notre) opinion sur tout ce qui se passe dans ladite société. Le Barreau n’a pas pour vocation de jeter de l’huile sur le feu. Sous ma mandature, je veillerai à ce que le Barreau ait un esprit de construction, en même temps qu’elle adresse des propositions constructives à la bonne marche du pays », a-t-il déclaré.
Le président de l’Ordre des avocats du Cameroun a également parlé de l’épanouissement de ses confrères. Cependant pour lui, pour que cela soit possible, il faut que le Barreau ne soit pas assimilé à un parti politique. Toutefois lors de la rentrée de l’institution, des thèmes des colloques seront abordés pour non seulement renforcer les capacités des avocats mais aussi permettre à ceux-ci de se mettre au même niveau que leurs collègues étrangers. « Il faudrait qu’à l’avenir, lorsqu’un cabinet d’avocats étranger gagne un marché, qu’il soit associé à un cabinet d’avocats local. Avec cela, l’Etat va aider les avocats dans le savoir », a-t-il ajouté.
A titre de rappel, Me Charles Tchakoute Patié a été élu à la tête de l’Ordre des avocats du Cameroun le 24 novembre 2018. Après son élection, le nouveau bâtonnier avait fait une visite de prise de contact au Ministre de la Justice. Les échanges s’étaient déroulés à huis clos. Mais au sortir de l’entretien, le nouveau bâtonnier avait indiqué que cette visite « participe des traditions de notre corporation que nous avons tenu à réhabiliter ».
Liliane N.
Hier jeudi 16 mai, le sous-secrétaire d'État américain aux Affaires africaines était devant le parlement américain. S'adressant aux membres de la commission des affaires étrangères du Congrès américain, Tibor Nagy, qui a récemment rencontré le président de la République du Cameroun, a critiqué la gestion de la crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
« Le Cameroun n'a rien fait pour résoudre le conflit. Je me suis assis avec le président Biya il y a quelques mois et il m'a dit: vous savez que le dialogue nous intéresse, mais le gouvernement n'a rien fait qui soit à montrer. Ils ont mis en place des institutions qui n'ont rien fait. Les militaires continuent à incendier des villages et des villes, tandis que des civils sans bras sont obligés de fuir dans les buissons. » A déclaré le diplomate américain.
L'homme d’État américain qui avait marqué l'actualité camerounaise en mars dernier, a confirmé la position de son pays qui, ne serait pas contre une intervention de la communauté internationale pour mettre un terme à la crise qui secoue les régions anglophone du Cameroun depuis octobre 2016. « Les États-Unis doivent redoubler leurs efforts et engagements pour la fin de ce conflit », a martelé Tibor Nagy.
Dans le même esprit, « Monsieur Afrique » du président Donald Trump s'est dit satisfait de la réunion Aria Formula sur le Cameroun qui, tenue lundi au Conseil de sécurité des Nations Unies, a enjoint aux responsables camerounais de privilégier le dialogue élargie afin d'éviter le désordre.
Nagy n'a pas exclu la possibilité de sanctions si le gouvernement n'effectuait pas une procédure accélérée sans conditions préalables. « Le mieux que nous puissions faire en ce moment, est de faire en sorte que le gouvernement camerounais comprenne la nécessité d'un véritable dialogue…. Mais si cela ne se produit pas, nous avons d'autres outils. La possibilité de sanctions est toujours présente. » A-t-il révélé.
Il a par ailleurs recommandé au régime de ne pas poursuivre la solution militaire, faisant craindre une radicalisation accrue et l'exportation des hostilités dans la zone française. « Le gouvernement camerounais pense qu’il va résoudre ce problème militairement. Il n’y a aucun moyen pour eux de gagner militairement, car la loi œil pour œil rendra les choses difficiles. La violence peut même se propager à l’Ouest, au Littoral. En effet, le gouvernement camerounais risque de transformer cela en un autre type de Boko Haram.» A-t-il indiqué.
Notons que, selon le récent rapport de l’ONG International Crisis Group, la crise anglophone a déjà fait au moins 1850 morts et plus de 530 000 déplacés internes, sans compter les milliers de déplacés externes. Cette crise qui s’est muée en conflit armé entre les milices séparatistes et les forces gouvernementales depuis près de 20 mois, a aggravé les besoins humanitaires qui touchent désormais 8 régions sur 10 du pays selon les Nations Unies.
Danielle Ngono Efondo
Pour rétablir la vérité, je vais décoder le texte de M. Kamto, à l’aune d’une méthodologie issue du structuralisme génétique de Lucien Goldmann de l’explication des structures internes, à la compréhension des structures externes et de la vision du monde.
I- D’abord : l’explication des structures internes du texte du MRC
Maitre de Conférences à l’Université de Yaoundé II, le Pr Maurice Kamto enseigne, depuis belle lurette, et non sans talent, le Droit Constitutionnel et le Droit International. Dans sa lettre, il évoque des questions politiques, juridiques et sociologiques (sociologie politique) qu’il est censé maitriser. Mais, comble du paradoxe, il semble avoir perdu son droit, comme d’aucuns ont perdu leur latin. En effet, sa « Lettre » est sous-tendue par des assertions dogmatiques, apodictiques et problématiques qui se situent aux antipodes de la logique aristotélicienne. M. Maurice Kamto fait fi de la démarche scientifique élémentaire énoncée par Gaston Bachelard : observation, hypothèse, vérification, loi. Voici quelques morceaux choisis :
1-1- M. Maurice Kamto estime qu’au Cameroun, le Conseil constitutionnel « est une Institution à la fois illégale et illégitime »
1-2- Décodage : cette assertion est erronée. Voici pourquoi :
1-a- Légalité du Conseil Constitutionnel
La loi fondamentale d’un Etat est sa Constitution. C’est un acte suprême qui lie toutes les autorités et les institutions publiques. A ce titre, les institutions qu’elle crée, bénéficient d’une onction légale incontestable, à l’instar du Parlement et du Conseil Constitutionnel.
C’est dans ce sens que le Conseil Constitutionnel qui est traité dans le titre VII de la Constitution du 18 janvier 1996 est légal, parce que créé par la Loi fondamentale qui est l’expression de la volonté transcendantale du peuple.
Examinons, dans un deuxième temps, la légitimité du Conseil Constitutionnel.
1-b- Légitimité du Conseil Constitutionnel
Le juge constitutionnel camerounais bénéficie d’une légitimité à partir de sa composition sociologique. En effet, les juges constitutionnels sont tous des personnalités à la réputation établie et provenant des dix(10) régions du Cameroun. On y retrouve des Camerounais d’expression anglophone et d’expression francophone des chrétiens et des musulmans, des ressortissants de toutes les régions du Cameroun.
Parmi ses membres, on peut également citer des magistrats de haut vol (le Président Clément ATANGANA, l’ancienne Procureure au Tribunal Pénal International d’Arusha Rita ARREY, l’ancien Secrétaire du Conseil Supérieur de la Magistrature, feu Jean FOUMANE AKAME, M. Sanda Bah Oumarou…), des universitaires chevronnés (les Professeurs Joseph Marie BIPOUN WOUM, Charles Etienne LEKENE DONFACK, Paul NCHOJI NKWI), de haut commis de l’Etat (Emmanuel BONDE, Jean-Baptiste BASKOUDA, Paul Nkwi, Ahmadou Tidjani etc.).
Le gage de la légitimité du Conseil Constitutionnel est donc sa représentativité nationale, de par sa composition mais aussi l’autorité qui est reconnue à ses membres.
1-2- Le peuple camerounais aurait porté majoritairement ses suffrages sur M. Kamto lors de la dernière élection présidentielle.
Décodage : c’est faux. Le peuple camerounais a choisi, avec une majorité confortable (71,28%), sur le président Paul BIYA, au cours d’une élection libre, démocratique et transparente.
Le Conseil Constitutionnel a validé cette victoire, au terme d’un débat contradictoire auquel ont pris part M. Kamto et ses avocats. La séquence de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 est donc, irréversiblement, close.
1-3- La dernière élection présidentielle aurait donné lieu à une « crise électorale … et à un déchainement de haine sans précédent, à l’arrestation et à la détention illégales de près de 200 militants et militantes » du MRC.
Décodage : il n’y a eu aucune crise post-électorale. Les Camerounais de bonne foi ont reconnu le verdict des urnes, comme cela est de règle dans toute démocratie. Ceux qui n’ont pas voulu respecter les lois et règlements de la République sont passés par les fourbes caudines de la loi. Ils assument les conséquences de leurs actes. Au Cameroun, la séparation des pouvoirs énoncée par Charles de Secondat, le baron de la Brède et de Montesquieu, dans L’esprit des Lois est effective. La Justice est rendue au nom du peuple camerounais par des magistrats dont nul ne saurait contester ni la compétence, ni l’intégrité, ni la lucidité.
1-4- Le gouvernement « refuse de faire la paix dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».
Décodage : faux. La question du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a toujours fait l’objet d’une attention particulière par le Chef de l’Etat. On le voit, encore une fois de plus, avec la tournée du Premier Ministre Dr Joseph Dion Ngute dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Auparavant (sous le PM Philémon Yan), toutes les doléances à connotation corporatiste (avocats, enseignants) avaient été examinées avec minutie et méthode. Les revendications relatives à la remise en cause de l’unité de l’Etat étant anticonstitutionnelles, elles ont été renvoyées aux calendes grecques.
1-5- Le gouvernement camerounais serait « inactif face au pillage de la fortune publique dans le cadre de la préparation de la coupe d’Afrique des Nations, CAN 2019 »
Décodage : faux. Depuis le 6 novembre 1982, le Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA, a fait de la rigueur et de la moralisation le binôme fondateur de sa politique économique et sociale. Lorsque la matérialité des faits est avérée, les instances juridiques et judiciaires font leur travail et rien que leur travail. Il n’y a ni inertie, ni inaction, ni pusillanimité de la part du Chef de l’Etat ou du Chef du gouvernement.
1-6- Prétendues injonctions de la communauté internationale sur la libération des prisonniers soi-disant politiques, la réforme consensuelle » du système électoral, le respect des droits fondamentaux des Camerounais, le dialogue inclusif.
Décodage : cette sentence comminatoire est attentatoire à la souveraineté de notre pays. Rappelons les propos du Président Paul BIYA à Hambourg, en 1986 : « le Cameroun n’est la chasse gardée de personne ». Le Chef de l’Etat prend, au quotidien, les décisions qui vont dans le sens de l’intérêt supérieur de la Nation, sans avoir besoin d’opiner du bonnet après les ultimata de qui que ce soit. Sa seule préoccupation : les intérêts imprescriptibles du peuple camerounais qui l’a élu, à maintes reprises, démocratiquement : les droits fondamentaux des Camerounais, sont respectés ; le dialogue multiforme se poursuit imperturbablement sur la question du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ; l’Armée défend, avec professionnalisme, la sécurité des personnes et des biens de tous les citoyens ; les lois et règlements de la République sont appliqués sans complaisance, ni acrimonie.
1-7- Le pouvoir camerounais serait « adepte d’un centralisme d’un autre âge ».
Décodage : le pouvoir camerounais n’est ni jacobiniste ni bonapartiste. Il met en œuvre la décentralisation dans un Etat uni. La création d’un ministère de la décentralisation et du Développement local démontre, à l’évidence, la volonté incoercible du Président Paul BIYA de poursuivre, de consolider et d’améliorer le processus institutionnel, économique, financier et social devant aboutir, in fine, à une régionalisation bénéfique à l’ensemble du peuple camerounais.
1-8- M. Kamto réitère sa disponibilité au dialogue.
Le Président Paul BIYA l’a souligné, des années-lumière avant lui : « Ne nous battons pas. Débattons ! » (1991). Les multiples initiatives prises par le Chef de l’Etat pour dialoguer prouvent la permanence, au Cameroun, de la concertation et du débat d’idées, pour améliorer la cohésion nationale et le mieux-être des Camerounais.
1-9- « Ce régime croit que la prison peut tout régler » (dixit M. Kamto).
Décodage : le Cameroun n’a pas inventé la prison. Elle participe d’une structuration sociale et pénitentiaire qui existe dans tous les pays du monde, pour que force revienne à la loi et afin que la communauté humaine ne se transforme en une « abbaye de Thélème » : « fay ce que voudras » (fais ce que tu voudras), si ce n’est une cour du Roi Pétaud.
1-10- « le Parti MRC fait l’objet d’une interdiction de fait ».
Décodage : faux. Le MRC existe. Il n’a guère été interdit (ni « de facto », ni « de jure »).
Le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation lui demande, tout simplement, de respecter les lois et règlements de la République. Est-ce une exception camerounaise ? Non. Tous les pays démocratiques fonctionnent à l’aune de ce paradigme politique, juridique et social.
1-11- Le MRC serait la « cible d’attaques et de la haine tribaliste orchestrées par le régime BIYA ».
Décodage : le principe aristotélicien du tiers exclu (si A # B, A = B est exclu) veut que M. le Président Paul BIYA, restaurateur de la démocratie camerounaise (lois de 1990), de la liberté d’expression (le nombre de journaux, de chaines de radiodiffusion et de télévision, le fonctionnement fulgurant de la cyber communication, au Cameroun), l’armature multi-ethnique de toutes les Institutions de notre pays prouvent, s’il en était encore besoin, l’inanité de l’aporie kamtoienne. Car, le Président Paul BIYA ne peut pas être et ne pas être (être anti-tribaliste et promouvoir le tribalisme).
1-12- « Nous ne nous laisserons pas intimider par la dictature villageoise instaurée dans le pays ».
Décodage : le Cameroun est-il un village, stricto sensu ? Non. S’agit-il d’une métaphore ou d’une métonymie ? La licence poétique le permet. Alors, le texte de M. Kamto est-il un recueil de poème ? Je défie tout amateur de poésie, bien avisé, de se délecter de cette « prose poétique » où excella François-René, vicomte de Chateaubriand. Non, il n’y a pas de dictature au Cameroun. Et le Cameroun n’est pas un village stricto sensu et lato sensu). C’est un Etat libre, souverain et démocratique.
1-13- « Le MRC ne prendra pas part à la mise en scène du 20 mai ».
Le MRC est libre de prendre part au défilé du 20 mai ou non. Ce défilé est l’un des symboles de l’unité du Cameroun dans la diversité. La démocratie prescrit le libre choix et l’assomption des actes, par celui qui les pose. Exemple : refuser de prendre part à la fête de l’unité induit un message que tout un chacun peut décrypter.
1-14- Il y a un « tribalisme d’Etat » au Cameroun.
Faux. Cette fantasmagorie ne s’appuie sur aucun fait précis. Le décryptage systématique et immanent du texte politique camerounais dément cette allégation. Et que dire de cette savoureuse contradiction ? Dans la liste des beaux paysages du Cameroun, que M. Kamto invite le Chef de l’Etat à visiter, ne figure sur aucun site du Littoral, du Centre, de l’Est ou du Sud. Le Cameroun se réduit à 6 régions ?
1-15- « M. Biya a fondé son pouvoir sur la division des Camerounais ».
Décodage : il s’agit d’une logique manichéenne. Cette assertion n’est fondée sur aucun fait irréfutable. Le Président Paul BIYA est, chacun le sait, un rassembleur qui ne prône ni ne pratique aucune discrimination ethnique, religieuse, sociologique, linguistique ou politique dans la gestion de l’Etat.
1-16- Paul BIYA pratique un « nationalisme étriqué, raciste et xénophobe… le patriotisme n’est et ne saurait être ni un racisme, ni une xénophobie ». Faux.
Les épithètes « raciste » et « xénophobe » sont inappropriées dans le système politique biyaien. L’adjectif « raciste » est un dérivé lexical du substantif « race ». Il existe une race noire, une race blanche, une race jaune, une race rouge, nous apprennent les anthropologues. Le Président Paul BIYA a-t-il frappé d’ostracisme l’une de ces races ? Je ne le sache guère. Aucun fait ne le démontre.
Et quid de l’épithète « xénophobe », qui vient du grec « xenos » = (étranger) et de « phobos » = effroi, peur, haine ? Aucun fait objectif ne démontre que le Président Paul BIYA encourage ou pratique la haine des étrangers. Au contraire, l’humanisme et la justice sociale qui constituent les fondements inoxydables de sa politique sociétale excluent toute discrimination, de quelque nature que ce soit. Qui plus est, ni la race, ni l’ethnie, ni la religion, ni la langue (officielle ou pas) ne constituent des critères dirimants de clivage politique, pour le Président Paul BIYA.
Monsieur Kamto assimilerait-il les ressortissants de certaines régions ou ethnies du Cameroun à des « étrangers ». Je ne le crois pas. Mais, l’épithète choisie (xénophobe) pourrait, le cas échéant, prêter à confusion et ravaler le Pr Kamto au rang de contempteur de la sémantique.
J’aurais pu décoder le texte de M. Kamto jusque dans les moindres détails lexicaux, notionnels et techniques pour exhumer son essence aporique. Mais, passons à la deuxième articulation de mon décryptage textuel.
II- Monsieur Kamto : vision ou dérision ?
Nonobstant ma bonne volonté, je n’ai répertorié aucune idée neuve dans « La lettre de Maurice Kamto aux Camerounais ». Je l’ai lue et relue, avec d’autant plus de méticulosité que M. Kamto est un collègue, universitaire qui, en principe, sait de quoi il parle. Ma moisson a été proche de zéro. Suis-je de mauvaise foi ? Suis-je obnubilé par nos divergences politiques (MRC-RDPC) ? Point du tout. Je vais démontrer la pertinence de mon point de vue avec l’appui des faits.
Lisez minutieusement, avec moi, cette Lettre. Vous verrez que la vision du monde est sous-tendue par un mot (« Renaissance ») qui est du même champ lexical que « Renouveau » : le même préfixe (« re »), un radical qui participe du même champ sémantique latin (nascere = naître, pour renaissance et nocellus, c’est-à-dire « qui existe ou qui est connu depuis peu, exactement comme celui qui « nait »).
Chronologiquement, le Renouveau étant antérieur à la Renaissance, ce dernier concept n’apporte donc rien de « nouveau » (novellus) au Renouveau. A moins que son auteur ne veuille renouveler le Renouveau, ce que fait déjà, de fort belle manière, le Président Paul BIYA, au quotidien.
Le thème structurateur étant été élucidé et évacué, quid de la vision du monde ? Là aussi, rien de « nouveau » (aucune renaissance).
Pourquoi ? La « Lettre » se réapproprie les mots-clés et les mots-thèmes déjà mis en valeur par le deuxième président de la République du Cameroun depuis le 6 novembre 1982 : « mobilisation », « rassemblement », « justice sociale », « combat contre le tribalisme et tous les facteurs de division », « jeu démocratique apaisé » (expression qui entretient un rapport d’association lexicale avec « la démocratie apaisée et de rassemblement » chère au Président Paul BIYA, « adhésion populaire au pouvoir », « combat politique qui n’est ni le combat d’un individu, ni d’un parti politique, ni d’une ethnie, ni d’une région, ni des Anglophones, ni des Francophones etc. ».
Depuis le 6 novembre 1982, le Chef de l’Etat a fait de ces expressions et de bien d’autres (comme l’intégration nationale, le vivre ensemble etc.), les leitmotive de sa vision politique. Et il passe de la parole aux actes, dans tous les domaines. Il a une belle formule holistique qui résume cette pensée : « Avec tous et pour tous » (1991).
Je n’ai retiré de la logorrhée de M. Kamto aucune idée neuve, aucune vision novatrice du monde. Qui pis est, j’ai retrouvé des mots-clés et des mots-thèmes appartenant au registre lexical du Président Paul BIYA, dont il fut, le ministre délégué auprès du Vice-PM Amadou Ali, pendant sept ans (08 décembre 2004-30 novembre 2011). Ceci pourrait (peut-être) expliquer cela.
Du reste, le décodage de l’étymologie latine le démontre aisément : le radical du mot renaissance vient du verbe « nascere » (naître) ; le préfixe « re » dénote la répétition ; la désinence « ance » est, tout simplement euphonique. Signification : « naître de nouveau ». Advienne que l’on prenne le terme « Renouveau » (inauguré par M. Paul BIYA en 1982), on retrouve le même « sème » (unité de sens) : « nouveau » (« novellus ») avec le même préfixe « re ».
Quelle leçon tirer du décryptage de l’empire des signes de M. Kamto ?
Le texte de l’universitaire Kamto, doublé d’un juriste connu et reconnu, est anachronique, obsolète et mimétique. Sa vision politique est une dérision, voire un erzats. Une « renaissance » suppose un renouvellement substantiel et historique de la pensée, des idées, du langage, à l’instar du 16ème siècle français qui préfigurait le classicisme, puis le siècle des Lumières, le romantisme, le Parnasse, le réalisme, le symbolisme, le surréalisme etc. M. Kamto gagnerait donc à explorer de nouvelles clairières pour réaliser son rêve : annihiler le Renouveau. Pour le moment, nous sommes en présence d’une aporie.
Et ce ne sont pas les « marches » projetées qui matérialiseront une véritable « renaissance ». Qu’il relise Ronsard, Rabelais ou Du Bellay. Eux, ils savaient ce qu’est la Renaissance, la Renaissance n’est ni une dégénérescence, ni une déliquescence. Déliquescence logique, (Aristote), déliquescence actancielle, (la traçabilité des actes), déliquescence idéologique (le renouvellement de la pensée). Je renvoie donc M. le Pr Kamto à ses chères études juridiques, politiques et à ses Humanités gréco-latines ».'
Pr Jacques FAME NDONGO
Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur,
Membre du Bureau Politique du RDPC
Secrétaire à la Communication.
Le sélectionneur de l’équipe nationale de Football Féminin, Alain Djeumfa et ses protégées sont arrivés en Espagne ce jeudi 16 mai 2019 dans la matinée. C’est dans ce pays européen, que les Lionnes Indomptables vont boucler leur stage préparatoire pour la Coupe du Monde féminine France 2019.
La sélection camerounaise affrontera, vendredi prochain, la sélection espagnole, l’une des nations les mieux classées au monde, dans le cadre d’un match amical. Cette rencontre de rodage permettra à Gabrielle Aboudi Onguene et ses coéquipières, d’évaluer leur niveau avant leur départ pour la France. Après plusieurs mois d’entrainement au Cameroun, c’est la première occasion pour les Camerounaises de mettre en application les acquis des différents regroupements effectués au Centre d'excellence de la CAF à Mbankomo, à Yaoundé, depuis leur participation au tournoi amical international de Chine.
Ce face à face entre le Cameroun et l’Espagne, est également l’opportunité pour le sélectionneur camerounais de jauger le niveau réel de chaque joueuse et d’expérimenter le schéma préférentiel de jeu par rapport aux futurs adversaires des Lionnes.
Durant leur séjour en Espagne, le technicien camerounais va palier aux insuffisances et manquements de son groupe, afin de disposer d’une équipe prête pour la phase finale. La liste définitive des Lionnes sera connue au terme de ce stage. Logé dans le groupe E, le Cameroun affrontera à la phase de groupes, le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Pays-Bas. Le premier match des Lionnes Indomptables aura lieu le 10 juin contre le Canada. La Coupe du monde féminine se déroulera du 7 juin au 7 juillet 2019.
Marie MGUE
Le commandant du Bataillon d’intervention rapide (BIR) zone Kribi, le lieutenant-colonel John Williams Njock et ses éléments sont allés le 03 mai dernier à la rencontre des populations des cinq groupements de la zone côtière de Kribi.
La joie et l’émotion étaient au rendez-vous au village Lobé. Cette localité de l’arrondissement de Kribi 1er dans le département de l’Océan, région du Sud, s’est transformée en une base militaire pendant quelques minutes.
Selon Cameroon Tribune qui rapporte cette information, le BIR est allé parler de développement socio-économique aux peuples Batanga et Mabéa. « Les commandos ne sont pas venus les mains vides. Ils ont apporté des tonnes de riz, de farine, une centaine de sacs de sel, des brouettes, des machettes, des limes, une cinquantaine de filets de pêche, des paquets de flotteurs et une dizaine de moteurs hors-bords complets de 15 chevaux », indique le journal.
Au nom du général de brigade, conseiller technique à la présidence de la République du Cameroun, le BIR zone Kribi, a voulu par ce geste, « renforcer son amitié avec les communautés riveraines. Une occasion de dire aux populations que cette force d’élite a aussi un visage humanitaire. Une autre forme du vivre ensemble », lit-on.
« Merci pour tout ce que vous faites pour nous », a dit Sa majesté Thomas Mvoubia, porte-parole des chefs des groupements de la zone côtière de Kribi. Le BIR zone Kribi depuis sa création en 2013 est toujours au service de la Nation. Au-delà de ses missions traditionnelles, la force, dans ses actions civilo-militaires, accompagne les populations de Kribi dans divers secteurs : la santé, l’éducation et le développement des villages, entre autres.
« Il est question pour nous, de consolider le lien armée-nation », fait savoir le lieutenant-colonel John Williams Njock, commandant le BIR zone Kribi. Ces actions philanthropiques du BIR visent à soutenir le vivre ensemble et à traduire dans les faits concrets le lien armée-nation. « Le BIR choisit d’agir par la protection des populations et par le soutien sur le plan socio-économique, de la santé, l’éducation pour montrer qu’il est une force complète », a ajouté le lieutenant-colonel John Williams Njock.
Plusieurs fois, on a vu les éléments du Bataillon venir au secours des automobilistes en panne sur le tronçon Campo-Kribi. Des gestes que le préfet de l’Océan a salués. Antoine Bisaga, présent à la cérémonie, a demandé aux chefs traditionnels de veiller au bon usage du matériel reçu.
Otric N.