Tel est le thème de réflexion proposé aux élus de la Nation, membres du Réseau des Législateurs Camerounais sur la Sécurité Routière dans le cadre d’un atelier de deux jours, qui s’est ouvert ce Lundi au Palais des Congrès de Yaoundé.
Contexte
La publication des résultats d’une étude commandée par le ministère des Transports, auprès du cabinet Cyscom sur l'impact des mesures de sécurité routière mises en place au Cameroun donne des chiffres assez alarmants, pour ne pas dire plus.
De 2011 à 2017, le pays a enregistré 21 049 accidents de la route, occasionnant la mort de 7 203 personnes. Au cours de cette période, c’est l’année 2016 qui a été la plus meurtrière avec 1 096 victimes dans 2 895 accidents répertoriés.
Dans 35% des cas, l’excès de vitesse a été identifié comme principale cause des accidents routiers au Cameroun. L’état des véhicules a contribué pour 17% tandis que 10,5% des accidents ont été occasionnés par la conduite en état d'ébriété.
Dans l’ordre, les autres causes sont : le manque de maîtrise du volant (10,5%), l’état de la route (10%), le mauvais dépassement (7%) et autres (10%).
Au regard de ce constat, les Députés ont été invités à « Faire école de la notion sécurité routière, afin que les différentes interventions donnent naissance à un contenu pertinent et constructif… ».
Et, dans les différentes interventions, les uns et les autres se sont accordés à dire que :
« L’insécurité routière est devenue une véritable crise au Cameroun, au même titre que la crise sanitaire et la crise sécuritaire qui sévissent en ce moment…
Le Cameroun, habitué à combattre les crises, ne saurait négliger celle sur nos routes. Son impact socio-économique est tel que les pouvoirs publics, avec l’aide des partenaires doivent stopper l’hémorragie et mettre fin aux hécatombes ».
Par ailleurs, le Secrétaire permanent du Conseil de la Route, dans son propos de circonstance, a mis un accent particulier sur les principaux acteurs qui œuvrent dans le cadre de la sécurité routière, ainsi que sur les rôles assignés aux uns et aux autres.
Il a en outre rappelé que le Conseil National de la Route est chargé :
D’émettre des avis sur les questions concernant le développement, l’aménagement, la construction, la réhabilitation et l’entretien du réseau routier, ainsi que sur la protection du patrimoine routier, la prévention et la sécurité routières, les documents de planification routière et les critères de classement du réseau routier ;
D’émettre des avis préalables avant leur mise en œuvre, sur les programmes de travaux annuels ou pluri annuels concernant toutes les prestations relatives à la route, ainsi que sur les budgets et sources et sources de financements y afférents ;
De veiller au suivi de la mise en œuvre de la politique nationale de la route, ainsi que sur des programmes y relatifs…
A la suite de cet Atelier, les membres de ce réseau, ainsi que les experts invités pour les entretenir vont livrer la quintessence de leurs réflexions, au cours d’une assemblée plénière prévue à cet effet.
Nicole Ricci Minyem
Le maire de Njombe Penja a rendu l’âme cette nuit à la Garnison Militaire de Douala de suite de maladie.
La toile a été inondée par cette information dès les premières heures de cette matinée et si certains peinent encore à croire à cette nouvelle, les images des populations descendues dans son domicile, les pleurs, les cris de lamentation des personnes qui l’ont élu en février dernier confirment cette nouvelle.
Président du Mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (MPCN) et maire de la commune de la commune de Njombe Penja, Paul Eric Kingue occupait également le poste de quatrième vice président des Communes et Villes Unies du Cameroun.
Qui était Paul Eric Kingue ?
Connu pour sa grande « gueule », le désormais ex maire de Njombe Penja a joué un rôle majeur dans les évènements qui se sont déroulés à l’issue de l’élection présidentielle d’Octobre 2018, en tant que directeur de campagne de Kamto Maurice.
C’est à cette même période qu’il n’a pas hésité à inventer des histoires rocambolesques par rapport aux candidats des partis adverses, cherchant ainsi à détruire leur crédibilité.
Sa collaboration avec le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun lui a valu dix mois de prison, suite aux manifestations initiées par son allié avec comme prétexte la revendication d’une supposée victoire…
Et pourtant, la lune de miel entre les deux hommes n’a pas fait long feu. Dès leur sortie de prison, l’on a assisté à des grands déballages sur les plateaux de télévision, en plus des posts sur les réseaux sociaux dans lesquels Paul Eric Kingue faisait une sombre présentation de son ancien allié.
Sur un tout autre plan, ses anciens employés le présentent comme un « esclavagiste qui ne payait pas les salaires promis. Nous sommes nombreux qui avons été contraints à la démission parce que nous avons accumulé de nombreux mois de salaires impayés, alors que l’argent entrait dans la maison… ».
A Njombe Penja, les populations ont une toute autre image de lui. Ils ne veulent garder en esprit que l’image d’un homme qui a engagé un immense bras de fer avec les autorités administratives du Moungo relativement au développement de sa municipalité.
En politique
En 2007, Paul Eric Kingue était militant du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais. C’est ainsi qu’il va hériter de la Commune de Njombe Penja qu’on présente comme l’une des plus riches au Cameroun, avec l’implantation de nombreuses multi nationales agricoles.
C’est à sa sortie de prison qu’il va créer le Mouvement patriotique pour un Cameroun. Parti dont il a tenu les rênes jusqu’à son décès ce 22 mars.
Cursus universitaire
Diplômé de l'Université de Yaoundé, Paul Eric Kingué est sorti de là, nanti d'une Licence en droit privé francophone.
Nicole Ricci Minyem
Jean De Dieu Momo le ministre délégué auprès du ministre de la Justice a de la peine à croire que Paul Eric Kingue le maire de Njombe-Penja s’est éteint.
Jean De Dieu Momo le ministre délégué auprès du ministre de la Justice ne s’est pas retenu après l’annonce de la mort de Paul Eric le Maire de Njombe-Penja. Sa tristesse, il l’a partagée sur sa page Facebook. «Oh mon Dieu ! C’est une autre personne qui répond au téléphone de PEK (Paul Eric Kingue, NDLR)», a écrit le MINDEL.
Effectivement le Maire Paul Eric Kingue a rendu l’âme aux premières heures de ce lundi 22 mars 2021 dans la ville de Douala. Des sources rapportent que ça faisait déjà une semaine, qu’il avait été admis en situation d’urgence à l’hôpital militaire de Douala. Il meurt donc des suites de maladie. Certains parlent de Coronavirus. Cependant confirmation n’a pas encore été faite.
Pour l’instant, les hommages en direction du défunt Maire de Njombe-Penja se multiplient. Dans l’ensemble, l’homme politique est présenté comme un humaniste soucieux du développement de sa commune.
« Je m’incline devant la mémoire d’un vrai HOMME POLITIQUE avec une philosophie sociale. Paul Éric Kingue au-delà de sa compétence était un humaniste, et bête politique. Il avait fait de son espace politique Njombe Penja un étalon modèle de développement, un laboratoire de l’operationnalité de la décentralisation. Le Cameroun perd un Homme Politique expérimenté, bon orateur, et un Humaniste qui se souciait de son peuple », a écrit André Luther Meka militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
« La scène politique camerounaise perd l’un de ses merveilleux animateurs. C’est quoi cette punition de subir, sans rien pouvoir faire toute cette procession macabre. Les rares fois qu’on s’étaient vus, qu’on avait échangé, je voyais devant moi, un volcan en pleine éruption d’ambitions et d’initiatives pour sa localité et le Cameroun. PAUL ERIC Kingue méritait de vivre plus longtemps encore », a aussi écrit le journaliste Martin Camus Mimb.
Après le décès de Paul Eric Kingue, la vie s'est arrêtée à Djombe-Penja
Liliane N.
Depuis quelques jours, de nombreux camerounais dénoncent des pratiques douteuses autour des tests Covid à partir de la ville de Douala. A côté d’un précédent article publié sur www.agencecamerounpresse.com sur cette mafia, une nouvelle alerte nous vient d’un autre témoignage recueilli par le site www.camerounweb.com en date du 20 mars 2021. Cette fois ci, c’est le centre de test du parcours Vita à Douala.
Nous attirons l’attention des autorités de santé qui multiplient les efforts pour assainir le processus de tests Covid-19 pour les voyageurs à partir de la ville de Douala. Curieusement, on n’entend pas les mêmes dénonciations venant de Yaoundé. Malgré la mise en place d’une plate-forme virtuelle, il en a encore qui développent des stratégies autour des centres pour spolier les pauvres citoyens camerounais.
Le témoignage reçu par nos confrères dit ceci :
« Je viens vers vous dénoncer une situation assez gravissime qui se passe actuellement au Parcours Vita à Douala concernant les Test de COVID-19.
Il se passe que pour voyager de l’aéroport de Douala pour un pays étranger le ministère de la Santé a prévu une application où vous devez vous enregistrer 72h avant et cette application vous indiquera à quel point à Douala suivant votre Lieu d‘habitation vous devrez vous faire tester 48h avant votre départ.
Mais depuis près de deux semaines ceux qui travaillent au parcours Vita ont organisé une mafia terrible, vraiment terrible ! Il faut dire qu‘au Cameroun on n‘a plus de limite pour se faire de l’argent.
La Mafia telle qu'elle fonctionne
Après vous être enregistré, quand vous allez comme prévu 48h avant faire votre test, ces gens vous repèrent, et vous font passer le test, après avoir passé le test, ils vous rassurent que les résultats sortiront et vous seront envoyé par E-mail, ce qui est déjà anormal. Et puis 48h après, c’est à dire le jour du voyage, quand vous les appelez puisque vous n’avez toujours pas reçu de message venant d’eux, ils vous rassurent et vous disent de ne pas vous inquiéter, tout en vous sondant, en vous posant les questions telles que : vous voyagez à quelle heure ? Avec quelle agence ? Vous vivez dans quel quartier ? Quelle est la profession de votre père ?
Après cela ils attendent quelques heures avant l’embarquement, ils vous appellent et vous disent que vous devriez venir récupérer votre test sur place, rajoutant qu'il y a plein de monde là-bas, les gens se disputent et votre résultat pourrait se perdre. Tout pour vous mettre en panique.
Une fois sur place, ils vous amènent sur le côté et vous présentent discrètement un faux résultat positif, et vous explique qu’en dehors des 10000fcfa frais de test si vous leur remettez 50000fcfa ils vous donnent un résultat négatif.
Ils savent que vous n’avez pas trop le choix, et quand vous leur remettez les 50000fcfa ils vous sortent votre vrai résultat négatif, déjà fait et signé depuis. Il se pourrait que le responsable de poste de test au parcours Vita soit au courant de tout ça, puisque quand ils le font, il est à côté et observe toute la scène.
Il est à remarquer qu’ils choisissent bien leur cible, c’est la raison pour laquelle ils vous posent toutes ces questions ! Et si vous étiez vraiment positif, ils ne voudraient même pas se rapprocher de vous pour expliquer que vous devez leur remettre 50000fcfa.
Les questions qu’ils vous posent sont bien réfléchies: La profession de votre père et votre quartier pour savoir si vous n’êtes pas "fils de ..." et si vous n’avez pas de relation... votre Agence de voyage et votre heure de voyage pour vous mettre bien la pression puisqu’après que vous leur aurez donné le nom de votre agence de voyage, il vous font même une sorte de menace en vous faisant comprendre qu’ils sont obligés d’envoyer vos résultats à votre agence de voyage, au cas où vous voudriez trouver une autre solution ailleurs.
Donc leurs cibles est généralement des jeunes gens « no Name » venant des familles modestes ou pauvres qui voyagent pour leur première fois pour l’Europe. Je pense qu’ils n’osent pas le faire à des gens qui vivent déjà ici en Occident et qui étaient en vacances au pays, ou à des gens qui viennent de bonnes familles. C’est vraiment une situation assez grave, je l’aurais à peine cru si mon petit frère n’avait pas été victime il y a 3 jours (dans la journée du 17 mars 2021, ndlr). Merci beaucoup de m’aider à aviser les camerounais et nos autorités ».
Ces nombreux témoignages sont des alertes à l’endroit des autorités de santé pour davantage assainir l’environnement autour de la pratique des tests Covid et du rendu des résultats aux citoyens.
Stéphane NZESSEU
Joshua OSIH est désormais le mal aimé du SDF. Son crime, avoir signé avec des députés RDPC, une pétition à l’endroit des élus américains pour dire que le Cameroun est beau et que tout va bien. Posture qu’à fustiger le NEC et qui amène l’honorable Nintcheu à l’exclure aujourd’hui du parti dans la région du Littoral.
Manifestement, les jours de Joshua OSIH semblent comptés au sein du Social Democratic Front (SDF). Le 1er vice-président du SDF est cerné. D’un côté le NEC qui lui fait des reproches sur ses attitudes récentes, de l’autre son rival de toujours au sein de la région du Littoral, et en face de lui, sa responsabilité citoyenne qui s’illustre par sa participation au bon fonctionnement des institutions de l’Etat. Dans une décision signée ce dimanche 21 mars, l’honorable Jean Michel NINTCHEU, en qualité de président du Comité Exécutif Régional du SDF, dit avoir posé le constat de « l’auto-exclusion » de son collègue et camarade de parti, Joshua OSIH NABANGUI.
Que lui reproche-t-on à la fin ?
Le parti lui reproche ses actes « anti parti ». Comme pour dire que depuis un certain temps, le 1er vice-président du SDF a posé une série d’actes qui desservent les intérêts de son parti ou qui allaient à l’encontre de ce qu’avait pris comme option le parti de Ni John Fru Ndi. Dans la décision signée ce dimanche, le SDF dit précisément qu’il :
La sanction, le SDF « constate l’auto exclusion de l’Hon. Joshua OSIH NABANGUI du parti conformément aux dispositions de l’article 8.2 des statuts du SDF. » Maintenant reste à bien comprendre les implications de cette décision. Reste à savoir si cette décision va également être confirmé au niveau national. Est-ce que le fameux « 8.2 » aura raison du 1er Vice-Président du parti du Chairman Ni John Fru Ndi.
Stéphane NZESSEU
Comme nous le disions dans un précédent article, cette histoire n’avait pas livré son fin mot. Et comme nous vous le faisions savoir, il s’agissait, ni plus ni moins d’une histoire cousue de fil blanc.
Dans une vidéo qu’elle a elle-même pris soin de diffuser sur les réseaux sociaux, dame Vanessa Nguembou a tenu à présenter ses excuses au journaliste Nathan Amougou et à sa famille, de même qu’à toute la maison Vision 4 dont l’image s’est ainsi vue être écorchée par cette scabreuse affaire. La jeune dame reconnaît clairement qu’elle a cédé à une idée que lui a proposée sa voisine. C’est cette dernière qui a conseillé, après les évènements de la matinée, de mener des actions sur les réseaux sociaux pour nuire à l’image du célèbre journaliste de Vision 4. Une amende honorable qui vient clore cette affaire qui sentait déjà le montage seulement dans sa formulation.
De plus, dans sa version des faits, le journaliste Nathan AMOUGOU laisse bien entendre qu’il n’a jamais été question d’injures ethniques, raciales ou quoi que ce soit. « Voilà la vérité. Je suis dans mon chantier ou on creuse ma fosse septique et mon puisard. Une dame s'amène je lui fais comprendre que par mesure de prudence elle doit contourner car c'est une propriété privée. Elle insiste et je la mets donc hors de mon camp. Elle s’est mise à m'insulter et à afficher sur Facebook que je l'ai bastonné. Vraiment incroyable. Là où elle a filmé c'est dans mon chantier ».
Nathan Amougou accusé et jeté à la vindicte populaire par une habitante de Nkoabang
Comme cette jeune femme, ils sont nombreux qui usent très souvent de situations équivoques, surfent dessus pour ternir l’image et la notoriété des personnalités. Et dans le cas présent, de la station de télévision Vision 4, qui, comme on le sait a pris du temps et a fait un certain travail pour démontrer qu’ils restent un média ouvert à tous les camerounais. Et non un média qui prône le tribalisme et l’ethnicité comme on aurait voulu le faire croire. Il était hors de question pour Vision 4 de laisser dans ses rangs un journaliste qui tiendrai de tels propos. Car sa réputation devait une fois de plus être engagée. Alors que la communauté nationale est en pleine réconciliation, il était mal venu de remettre sur la scène des velléités de divisions. Heureusement que tout cela n’était que mensonge et calomnie.
Stéphane NZESSEU
On ne le dira jamais assez, Hambak était un homme généreux. Une générosité qui allait au-delà des frontières de sa Côte d’Ivoire. Ils sont nombreux les jeunes camerounais qui ont bénéficié de sa main généreuse. C’est le cas de cette jeune camerounaise dont le témoignage est émouvant.
« Je suis une fille camer qui vit en France, j'ai eu a rencontré le défunt Mr Ahmed Bakayoko lors d'une de ses visites en France, à l'époque j'étais étudiante et travaillais dans un restau. Il est venu là-bas avec 3 autres personnes pour déjeuner.
J'étais leur serveuse, à la fin de leur repas, il m'a demandé d'où j'étais, j'ai dit camerounaise, et j'ai dit de votre accent je devine que vous êtes ivoiriens, ils ont ri et Mr Ahmed a dit "non, nous sommes camer, c'est commeng, c'est commeng" (le "commeng " c'était sa manière à lui d'imiter l'accent camer).
Puis on a tous éclaté de rire, il m'a demandé ce que je faisais, j'ai dit que j'étais étudiante; au moment de partir, j'étais dans la cuisine, il a exigé qu'on m'appelle, puis il m'a dit : "c'est commeng, nous on s'en va, bonne chance pour tes études, courage" et il m'a remis une enveloppe en disant: "c'est un petit truc pour t'encourager, ça fait plaisir de voir des jeunes africains battants comme toi, surtout fini tes études, car beaucoup commencent et ne finissent jamais". J'étais surprise, choquée, surtout qu'à cette période c'était vraiment dur pour moi, je galérais sérieusement, j'ai dit merci, puis j'ai demandé son nom, il m'a dit "moi c'est Hamed Bakayoko". Je n'avais jamais entendu parler de lui, Ils sont partis...
Je suis allée aux toilettes, j'ai ouvert l'enveloppe et il y avait plusieurs billets de 200 euros à l'intérieur, j'étais choquée. J'ai compté en tremblant, au total il y avait 5000 euros (cinq mille euros soit 3 millions 250 mille FCFA) dans l'enveloppe... Je suis ressortie en flèche espérant les rattraper pour dire de nouveau merci, mais ils étaient déjà partis, je ne l'ai plus jamais revu. C'est une fois à la maison que j'ai fait une recherche de son nom sur Google et j'ai su qu'il était une personnalité importante en Côte d'Ivoire. Cet argent à littéralement changé ma vie d'étudiante, j'ai pu finir mes études plus rapidement et j'ai aussi aidé quelques personnes. »
L’homme d’Etat ivoirien a été inhumé ce samedi 20 mars dans son village natal, Séguéla, situé dans le nord de la Côte d’Ivoire.
Stéphane NZESSEU
La jeune journaliste est désormais libre. Après 07 jours de détention dans les cellules de la Direction Régionale de la Police Judiciaire pour le Centre puis dans le Littoral. Une libération dont se félicite le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC).
Le malheur de la jeune journaliste commence le 13 mars dernier lorsqu’elle est appréhendée par les forces de police judiciaire, suite à une plainte déposée par une responsable d’un établissement bancaire de la place. Comme c’est de plus en plus le cas dans notre pays, la journaliste n’avait pas été notifiée des raisons de son arrestation. Mais il était évident qu’elle était victime d’un certain nombre de révélations faites autour d’une affaire dans laquelle est impliquée Mme Marème Mbaye Ndiaye, la sénégalaise, directrice générale de ECOBANK Cameroun. Finalement, on apprendra que la Journaliste Davina Lyse Nguili Nkouma est accusée pour diffamation, cybercriminalité et délit de presse.
Elle sera gardée à vue à la Direction Régionale de la Police Judicaire pour le Centre la nuit de ce 13 mars, jour de son arrestation. Puis Lyse Davina sera transférée vers la Direction Régionale de la Police Judicaire pour le Littoral (DRPJ) le dimanche 14 mars 2021. Elle passera 5 jours dans ces locaux, avant sa libération sous caution dans la soirée du vendredi 20 Mars.
« Le Bureau Exécutif Régional du Littoral (BEL) se félicite du heureux dénouement de cette affaire complexe et salue la mobilisation des Camarades, et celle de toute la Corporation des Journalistes. Remerciements particuliers à Me Fenelon Mahop SEN (Avocat au Barreau du Cameroun / Conseil du SNJC), Me Atangana (Avocat au Barreau du Cameroun / Conseil de la famille), le Confrère Pierre Claver Nkodo qui s’est porté garant de sa libération sous caution. Le SNJC suivra cette affaire jusqu’à son dénouement et ne ménagera aucun effort pour que toute la lumière soit faite. » fait savoir le SNJC par la voix du président régional pour le littoral, Aristide EKAMBI.
Une mobilisation du SNJC que la confrérie salue. De plus en plus, le syndicat s’affirme comme une autorité morale à même de prendre la défense des journalistes et professionnels des médias qui soient ses membres. De quoi encourager le plus grand nombre des professionnels de l’information à s’affilier à cette structure qui leur assure une couverture face à l’injustice. Une couverture qui leur permette de faire leur travail dans une plus grande quiétude.
Stéphane NZESSEU
Le leader du mouvement MEIMA interpelle les populations africaines à prendre leurs responsabilités en main. Voici des décennies que les activistes sensibilisent et informent, mais pour que les africains soient libérés des différents systèmes oppressifs, il faut résolument qu’ils se bougent.
« Maintenant que l'Africain est parfaitement au courant des causes profondes de ses malheurs, souffrances gratuites et tribulations, la solution de son équation existentielle est désormais entre ses propres mains. Il lui appartient, à lui et lui seul, de forcer et changer son destin, car nul ne le fera à sa place.
COMMENT SE COMPORTE L'AFRICAIN ?
Par ces temps de réseaux sociaux, l'Africain se complaît plus dans la consommation passive de multiples vidéos exposant ses misères, plutôt que dans l'entreprise d'actions concrètes et citoyennes visant à modifier positivement le funeste destin que d'autres lui ont réservé.
Il est très clairement et très majoritairement loin de ce qui est supposé modifier positivementsa vie. Il est porté à la distraction par le jeu, les conflits stériles, l'alcool, les futilités de toutes sortes, etc. Les sujets et activités sensés l'élever ne le passionnent guère. Il est porté vers la facilité et rejette ce qui est réflexion productive. Il est surtout peureux et fuit les engagements collectifs sensés apporter un changement à son environnement sociopolitique. On a l'impression que depuis des décennies, il attend passivement un miracle sans le moindre investissement personnel. Le miracle ne peut en effet jamais arriver sans un minimum de foi et de sacrifice de soi. Au regard de cette attitude de l'Africain, rien de bon ne peut lui arriver.
S'il demeure aussi attentiste, passif, égoïste ne songeant qu'à soi, incapable d'engagement et de sacrifice de soi, réfractaire aux contributions financières et matérielles en faveur d'un vrai changement, très attiré par les sujets et les passions primaires, communautaristes et ethnicistes, obsédé par la distraction et la futilité, il ne parviendra jamais à modifier sa condition dans ce monde. Il demeurerait alors dans la misère, la pauvreté croissante et le mépris des autres peuples de la planète.
QUE DOIT FAIRE L'AFRICAIN ?
Il doit, en urgence et impérativement, prendre conscience et se fixer dans tout le contraire du portrait décrit ci-dessus.
Il ne dira pas qu'il n'avait point été conscientisé et prévenu. Le monde ne lui fera jamais de cadeau. Il lui appartient d'apprendre à s'investir dans les initiatives sociales les plus courageuses, porteuses, constructives, libératrices et émancipatrices.
C'est la seule condition pour espérer encore un quelconque avenir. »
Olivier Bile
Le « Ngambè » est depuis ce vendredi, un « Docta ». Et les camerounais en sont très fiers. Le Président de la fondation Samuel Eto’o est récompensé pour tout ce qu’il fait pour ses frères camerounais et africains.
« Non, Samuel Eto’o Fils est fort ! » « Le garçon de New Bell lààà ! » « Désormais il faut l’appeler DOCTA, DOCTA Eto’o… » Telles sont les quelques exclamations que nous avons régulièrement suivi dans un premier temps dans les conversations dans le taxi, puis au niveau d’un point chaud juste à côté du Rond-Point Deido. Au milieu des bruits de la circulation à cette heure de pointe, on peut remarquer quelques petits rassemblements de compères qui discutent visiblement en attendant les taxis.
Le principal sujet, le diplôme « honorifique » que le meilleur buteur de l’histoire des Lions Indomptables du Cameroun vient de recevoir à Lyon en France. Loic Kameni est l’un de ces hommes heureux. La raison, « vraiment quand vous voyez le parcours de Samuel Eto’o et ce qu’il représente pour la jeunesse africaine, je crois que c’est depuis longtemps qu’il aurait pu être distingué de la sorte. Ce n’est pas pour dire qu’il n’a pas de distinction, mais être distingué par une université, pour une personne qui a eu le parcours du grand Eto’o, c’est quand même particulier » et pour renchérir, son vis-vis dit « en fait hein, le truc c’est que Samuel Eto’o n’est pas d’abord une personnalité du milieu intellectuel, universitaire, tout ça. C’est un gars qui s’est forgé lui-même, qui a peut-être sacrifier les études durant sa jeunesse pour devenir le sportif de haut niveau qu’il est devenu ; Du coup, voir qu’aujourd’hui, il reçoit cette reconnaissance, c’est un peu comme si on le distinguait en lui décernait un titre presqu’équivalent au talent et à la carrière qu’il a eu ».
Pour d’autres que nous avons rencontré plus loin, « Samuel Eto’o grandit d’un échelon de plus. C’est désormais un intellectuel de haut niveau aussi nor… (quelques éclats de rires) » Comme cette personne, la plupart des camerounais que nous avons rencontré sont contents pour le meilleur footballeur africain. Un sujet de fierté de plus. Le Docteur Samuel Eto’o Fils est désormais une personnalité qui peut officiellement donner des conférences dans des universités. Et partager son expérience dans les cercles du savoir.
Un pied de nez à certaines qui se voient aujourd’hui interdire ce privilège.
Stéphane NZESSEU