Le leader du mouvement MEIMA interpelle les populations africaines à prendre leurs responsabilités en main. Voici des décennies que les activistes sensibilisent et informent, mais pour que les africains soient libérés des différents systèmes oppressifs, il faut résolument qu’ils se bougent.
« Maintenant que l'Africain est parfaitement au courant des causes profondes de ses malheurs, souffrances gratuites et tribulations, la solution de son équation existentielle est désormais entre ses propres mains. Il lui appartient, à lui et lui seul, de forcer et changer son destin, car nul ne le fera à sa place.
COMMENT SE COMPORTE L'AFRICAIN ?
Par ces temps de réseaux sociaux, l'Africain se complaît plus dans la consommation passive de multiples vidéos exposant ses misères, plutôt que dans l'entreprise d'actions concrètes et citoyennes visant à modifier positivement le funeste destin que d'autres lui ont réservé.
Il est très clairement et très majoritairement loin de ce qui est supposé modifier positivementsa vie. Il est porté à la distraction par le jeu, les conflits stériles, l'alcool, les futilités de toutes sortes, etc. Les sujets et activités sensés l'élever ne le passionnent guère. Il est porté vers la facilité et rejette ce qui est réflexion productive. Il est surtout peureux et fuit les engagements collectifs sensés apporter un changement à son environnement sociopolitique. On a l'impression que depuis des décennies, il attend passivement un miracle sans le moindre investissement personnel. Le miracle ne peut en effet jamais arriver sans un minimum de foi et de sacrifice de soi. Au regard de cette attitude de l'Africain, rien de bon ne peut lui arriver.
S'il demeure aussi attentiste, passif, égoïste ne songeant qu'à soi, incapable d'engagement et de sacrifice de soi, réfractaire aux contributions financières et matérielles en faveur d'un vrai changement, très attiré par les sujets et les passions primaires, communautaristes et ethnicistes, obsédé par la distraction et la futilité, il ne parviendra jamais à modifier sa condition dans ce monde. Il demeurerait alors dans la misère, la pauvreté croissante et le mépris des autres peuples de la planète.
QUE DOIT FAIRE L'AFRICAIN ?
Il doit, en urgence et impérativement, prendre conscience et se fixer dans tout le contraire du portrait décrit ci-dessus.
Il ne dira pas qu'il n'avait point été conscientisé et prévenu. Le monde ne lui fera jamais de cadeau. Il lui appartient d'apprendre à s'investir dans les initiatives sociales les plus courageuses, porteuses, constructives, libératrices et émancipatrices.
C'est la seule condition pour espérer encore un quelconque avenir. »
Olivier Bile