Selon le bilan officiel, en plus des 7 personnes mortes, il y a aussi eu 24 blessés graves.
Alors qu’on n’a pas encore fini de parler de l’accident survenu à la Falaise de Dschang, voici un autre qui a encore fait des victimes. Dans la soirée du 27 mai 2021 c’est-à-dire hier, dans la région du Littoral précisément sur la route Nationale n°5 qui relie la ville de Bekoko à celle de Bandjoun à l'Ouest, il s’est produit un accident qui a fait 7 morts et 24 blessés graves.
Selon les informations collectées au Poste national ledit accident s’est produit à Kombe. C’est un camion appartenant à une société brassicole de la place qui est entrée en collision avec un véhicule de transport en commun. La chaîne de télévision privée Equinoxe qui a aussi relayé cette information, indique que le véhicule de transport interurbain en question, transportait des passagers qui venaient de la région de L'Ouest. Il se trouve donc que celui-ci a essayé d'effectuer un dépassement. Il s’est retrouvé nez-à-nez avec le camion susmentionné.
Selon la Crtv, les 24 blessés graves ont été conduits dans les hôpitaux de de Mbanga, Njombe et Penja.
Il faut rappeler que l’accident de la route récemment survenu à la Falaise de Dschang a couté la vie à 5 personnes.
Liliane N.
Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral invite les populations de sa zone de compétence, à vaquer paisiblement à leurs occupations.
Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral est formel. Il ne faut pas croire aux fake news répandus sur la toile et partagés dans des foras WhatsApp. Des quartiers situés dans la ville de Douala et précisément le lieu-dit Rond-point Deido ne sont pas pris d’assaut par des bandits armés, qui entrent dans des véhicules et emmènent leurs passagers vers des destinations inconnues.
Ce fake news produit par un individu qui jusqu’ici reste anonyme et s’est servi d’un message vocal a failli plonger certains habitants de Douala dans la terreur. Marie mère de famille originaire de la région du Littoral avoue n’avoir pas suivi ledit message vocal. Cependant il lui a été rapporté par l’un de ses ouvriers adolescent. La dame âgée de 60 ans affirme avoir fait un tour au Rond-point Deido samedi dernier et dimanche aussi après le culte. Elle n’a pas vu ce qui lui avait été rapporté par rapport à ce fake news. Elle déclare que jusqu’ici, elle n’a pas rencontré quelqu’un qui a été témoin de ce qui est dit dans le message vocal.
On peut se demander alors, pourquoi produire un pareil fake news au moment où on sait que, le Cameroun dans certaines de ses régions comme l’Extrême-Nord, le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l’Est fait des pieds et des mains pour repousser l’insécurité qui veut y dresser son lit.
Dans son message mise au point, le gouverneur de la région du Littoral signale qu’«après recoupement, il en ressort toujours qu’elles sont montées de toutes pièces pour alarmer désespérément nos paisibles populations ». Aussi Samuel Dieudonné Ivaha Diboua « met en garde les auteurs desdits messages véhiculés dans les réseaux sociaux à des fins inavouées ».
Il « invite les populations à vaquer normalement à leurs occupations, non sans rappeler que les Forces de maintien de l’ordre et de sécurité sont sur le terrain nuit et jour et ont pris toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser les personnes et leurs biens ».
Le patron de la région du Littoral précise que Douala a connu juste le temps d’un weekend, le phénomène des microbes qui a été très rapidement maîtrisé.
« Ce n’est pas une histoire vécue seulement au Cameroun. En Afrique de l’Ouest, ils sont organisés d’une certaine manière. Je mets au défi tous ces internautes de nous indiquer un quartier où ils sont rassemblés pour pouvoir faire leur sale besogne », déclare le gouverneur de la région du Littoral.
Le gouverneur vivrait-il dans un nuage ?
Une réaction qui surprend plus d'un dans l'opinion publique. Les témoignages et les expériences fusent de toutes parts en ce qui concerne les agressions. L'on se souvient qu'il y a quelques jours, le Ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, a interdit le port abusif de masque portant les logos des forces de Défense. Une décision faisant suite à de nombreuses plaintes de ces nouvelles méthodes d'agressions.
En effet, depuis quelques temps, des hommes sans foi ni loi profitent de la crise sanitaire pour dépouiller les gens à visage masqué. Il devient alors impossible d'identifier ses agresseurs. En taxi ou dans les rues, de jour comme de nuit, ils opèrent. Etre sur ses gardes dans tous les déplacements et activités est devenu coutume pour plusieurs. Le mouvement des "Microbes" dont le chef a été interpellé récemment, est un autre exemple. Dans ce contexte, il devient difficile de comprendre cette sortie du gouverneur. De nombreux habitants de la ville sont donc en désaccord avec cette position. Ils estiment que c'est un discours qui va à l'encontre de la réalité.
Les nouveaux représentants ont été installés le week-end dernier, au cours d’une cérémonie présidée par Samuel Billong, président national de cette formation politique.
A la poursuite du maillage territorial
Car, après avoir été dans la Région du Soleil Levant, pour les mêmes objectifs, en passant par la Vina, la Benoué et le Diamaré, les responsables du Mouvement Réformateur ont tenu à faire un retour aux sources et, il y a tout lieu de s’en réjouir, comme l’a relevé Samuel Billong dans son discours de circonstance
« Au premier trimestre 2021, nous sommes très largement au-delà de nos prévisions autant sur l’implantation territoriale que sur le recrutement des militants. A cette allure, nous allons de loin dépasser nos prévisions annuelles sur ces deux aspects notamment… ».
Impulser le changement souhaité par tous les Camerounais
Un point de vue soutenu par le président du Mouvement Réformateur qui n’a eu de cesse de le rappeler dans son discours ; il n’a en outre pas manqué l’occasion de porter critique au Gouvernement, quant à la gestion de la pandémie Corona Virus :
« Les camerounais ont assez de ceux qui sont encore en responsabilité et qui ne pensent qu’à eux, à leurs intérêts privés laissant les populations dans une misère inqualifiable…
Lorsque vous les voyez s’agiter dans tous les sens comme avec la gestion du Covid 19, n’allez pas chercher loin. La presse rapporte que sur 180 milliards des fonds du FMI destinés à la riposte anti-Covid 19, ils se sont partagé 150 milliards et ils ont donné aux populations quelques seaux et des morceaux de savons…
Aujourd’hui, tout le monde parle de la « Task force » pour la reprise de la gestion des marchés de la riposte anti-Covid 19 face au scandale de la gestion des fonds anti-Covid 19 du FMI ».
Une gestion « calamiteuse » des fonds publics qui s’étend dans d’autres domaines
« Qui a oublié le gigantesque scandale des détournements de fonds publics de près de 1000 milliards FCFA, rapporté par la presse, dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations 2019 avec des marchés de gré à gré, les camions de sable à 700 mille FCFA sous une autre « Task force » ?
Le Pouvoir RDPC endette le pays non pas pour le développer, encore moins pour l’intérêt général mais pour que certains continuent à s’enrichir, pendant que nos concitoyens croulent dans la pauvreté. Des citoyens qui font pourtant d’énormes sacrifices pour que le pays tienne debout…
Pourquoi aller se mettre à genoux au FMI pour 180 milliards qu’on va par ailleurs dilapider alors que les populations, à travers le versement de 10 % des recettes des établissements médicaux depuis des années, ont alimenté un fonds de solidarité pour la santé qui aujourd’hui pourrait être évalué à 300 milliards environ » ?
Mettre urgemment fin à la mauvaise gouvernance et aux détournements de fonds publics
C’est la prétention affichée par le Mouvement Réformateur qui croit savoir que les Populations Camerounaises les soutiennent afin qu’ils « impulsent les changements institutionnels et sociaux porteurs du bien-être de tous, porteurs de la modernisation de toutes nos régions… ».
Ils ont dès lors l’obligation de : « Construire une nouvelle gouvernance démocratique, anti-communautariste et réformatrice au Cameroun, sans laquelle le pays va poursuivre sa descente aux enfers », conclut Samuel Billong.
Nicole Ricci Minyem
Joshua OSIH est désormais le mal aimé du SDF. Son crime, avoir signé avec des députés RDPC, une pétition à l’endroit des élus américains pour dire que le Cameroun est beau et que tout va bien. Posture qu’à fustiger le NEC et qui amène l’honorable Nintcheu à l’exclure aujourd’hui du parti dans la région du Littoral.
Manifestement, les jours de Joshua OSIH semblent comptés au sein du Social Democratic Front (SDF). Le 1er vice-président du SDF est cerné. D’un côté le NEC qui lui fait des reproches sur ses attitudes récentes, de l’autre son rival de toujours au sein de la région du Littoral, et en face de lui, sa responsabilité citoyenne qui s’illustre par sa participation au bon fonctionnement des institutions de l’Etat. Dans une décision signée ce dimanche 21 mars, l’honorable Jean Michel NINTCHEU, en qualité de président du Comité Exécutif Régional du SDF, dit avoir posé le constat de « l’auto-exclusion » de son collègue et camarade de parti, Joshua OSIH NABANGUI.
Que lui reproche-t-on à la fin ?
Le parti lui reproche ses actes « anti parti ». Comme pour dire que depuis un certain temps, le 1er vice-président du SDF a posé une série d’actes qui desservent les intérêts de son parti ou qui allaient à l’encontre de ce qu’avait pris comme option le parti de Ni John Fru Ndi. Dans la décision signée ce dimanche, le SDF dit précisément qu’il :
La sanction, le SDF « constate l’auto exclusion de l’Hon. Joshua OSIH NABANGUI du parti conformément aux dispositions de l’article 8.2 des statuts du SDF. » Maintenant reste à bien comprendre les implications de cette décision. Reste à savoir si cette décision va également être confirmé au niveau national. Est-ce que le fameux « 8.2 » aura raison du 1er Vice-Président du parti du Chairman Ni John Fru Ndi.
Stéphane NZESSEU
La jeune journaliste est désormais libre. Après 07 jours de détention dans les cellules de la Direction Régionale de la Police Judiciaire pour le Centre puis dans le Littoral. Une libération dont se félicite le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC).
Le malheur de la jeune journaliste commence le 13 mars dernier lorsqu’elle est appréhendée par les forces de police judiciaire, suite à une plainte déposée par une responsable d’un établissement bancaire de la place. Comme c’est de plus en plus le cas dans notre pays, la journaliste n’avait pas été notifiée des raisons de son arrestation. Mais il était évident qu’elle était victime d’un certain nombre de révélations faites autour d’une affaire dans laquelle est impliquée Mme Marème Mbaye Ndiaye, la sénégalaise, directrice générale de ECOBANK Cameroun. Finalement, on apprendra que la Journaliste Davina Lyse Nguili Nkouma est accusée pour diffamation, cybercriminalité et délit de presse.
Elle sera gardée à vue à la Direction Régionale de la Police Judicaire pour le Centre la nuit de ce 13 mars, jour de son arrestation. Puis Lyse Davina sera transférée vers la Direction Régionale de la Police Judicaire pour le Littoral (DRPJ) le dimanche 14 mars 2021. Elle passera 5 jours dans ces locaux, avant sa libération sous caution dans la soirée du vendredi 20 Mars.
« Le Bureau Exécutif Régional du Littoral (BEL) se félicite du heureux dénouement de cette affaire complexe et salue la mobilisation des Camarades, et celle de toute la Corporation des Journalistes. Remerciements particuliers à Me Fenelon Mahop SEN (Avocat au Barreau du Cameroun / Conseil du SNJC), Me Atangana (Avocat au Barreau du Cameroun / Conseil de la famille), le Confrère Pierre Claver Nkodo qui s’est porté garant de sa libération sous caution. Le SNJC suivra cette affaire jusqu’à son dénouement et ne ménagera aucun effort pour que toute la lumière soit faite. » fait savoir le SNJC par la voix du président régional pour le littoral, Aristide EKAMBI.
Une mobilisation du SNJC que la confrérie salue. De plus en plus, le syndicat s’affirme comme une autorité morale à même de prendre la défense des journalistes et professionnels des médias qui soient ses membres. De quoi encourager le plus grand nombre des professionnels de l’information à s’affilier à cette structure qui leur assure une couverture face à l’injustice. Une couverture qui leur permette de faire leur travail dans une plus grande quiétude.
Stéphane NZESSEU
Sur les 90 sièges de la région du Littoral, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais s’en sort avec 70.
Dans la région du Littoral, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a largement remporté les élections régionales du 6 décembre 2020. Le parti au pouvoir comptabilise 70 sièges sur les 90 disputés. Il faut noter que le RDPC a compéti dans la région du Littoral avec quatre autres partis politiques à savoir : le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii, le Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) de Serge Espoir Matomba, le Mouvement pour la liberté et le développement du Cameroun (MLDC) et l’Union des populations du Cameroun (UPC). Ces formations politiques n’ont obtenu aucun siège.
Du côté du commandement traditionnel, on note que les 20 sièges ont été remportés par les listes des Majestés Maurice Ndjoke Essawè et Alexandre Martin Edimo. Ils ont gagné chacun 5 sièges respectivement dans les départements du Moungo et du Nkam. Tandis que celles des Majestés Jean-Marie Mbog Balema et Charles David Dika (décédé le 8 décembre 2020 NDLR) triomphent avec 5 sièges respectivement dans les départements de la Sanaga-Maritime et du Wouri.
Sur les 90 nouveaux conseillers régionaux, 18 femmes font leur entrée, toutes déléguées départementales. La session de plein droit sera tenue le 22 décembre prochain pour élire le président du Conseil régional et acter le début du mandat de cinq ans des conseillers régionaux.
Liliane N.
Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral affirme que la ville de Douala est désormais sous haute surveillance.
Après les incidents malheureux qui se sont produits le dimanche 11 octobre 2020 à Douala précisément au quartier Deido, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral a donné ce lundi, une conférence de presse. Au cours de ladite conférence, le patron du Littoral a précisé que les autorités ne vont plus laisser passer des actes qui mettent en mal les populations comme ceux posés par les «microbes».
«Concernant ces bandits qui sèment la terreur dans la ville, leur récréation est terminée. Je tiens ici à en assurer les propositions. Celui qui se rendra complice ou auteur de ces agissements en payera le prix selon la loi», a déclaré Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.
Le numéro 1 de la région du Littoral en saluant la mobilisation et la bravoure des jeunes du quartier Deido attaqué par les «microbes», a appelé toutes les populations à dénoncer ces «jeunes brigands» afin qu'ils soient remis à la disposition de la justice. «Douala est sous haute surveillance et ces jeunes délinquants seront traqués», a-t-il précisé.
Par ailleurs, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a dénoncé l’exagération des faits observée sur la toile. Il note que cette exagération des faits vise à donner l’impression que la situation n’est pas sous contrôle. Il en appelle à la responsabilité des uns et des autres.
A titre de rappel, le dimanche 11 octobre 2020, vers 20 heures, des « microbes » armés de machettes, couteaux et autres gourdins, ont fait irruption dans le quartier Deido. Ceux-ci à l’aide de leurs armes blanches, ont pillé des commerces, tout en arrachant, l’argent, les portables et des objets de valeurs aux habitants.
Liliane N.
L’Observatoire national sur les changements climatiques annonce des pluies intenses avec de nombreux cas d’inondations dans la région du Littoral, entre le 1er et le 10 septembre 2020.
Le scénario des inondations que certaines villes du Cameroun comme Douala ont connu entre le 20 et le 21 août 2020 pourrait se reproduire dans les prochains jours, pour ce qui est de la région du Littoral. La période du 1er allant jusqu’au 10 septembre prochain risque d’être difficile pour les populations de cette région. C’est la substance de l’alerte portée par l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc).
«Une attention particulière devra être portée sur certaines localités, qui présentent une très forte probabilité d’enregistrer une augmentation des températures maximales moyennes, par rapport à leurs moyennes historiques enregistrées à la même période de 1979 à 2018 », peut-on lire dans le bulletin N°5 de l’Onacc.
L’Observatoire interpelle aussi certaines localités de la région du Centre, sur ce risque de fortes pluies et d’inondations. Ces localités sont: Nkoteng, Yoko, Monatélé, Akonolinga, Mbandjock, Mbalmayo, Nanga Eboko, Ngoro, Yaoundé, Obala et Bafia. Pour la région du Littoral, les zones plus concernées sont: Melong, Loum et Mouanko.
Comme recommandations, l’Observatoire national sur les changements climatiques demande aux acteurs du secteur de l’agriculture de poursuivre la préparation des champs, procéder au semis des cultures de la deuxième campagne et d’entretenir les cultures dans les différentes zones agro-écologiques selon le calendrier agricole 2020 qu’il a proposé pour la saison agricole en cours.
En ce qui concerne le domaine de l’élevage, l’Oncc recommande de poursuivre avec l’organisation des campagnes de vaccination du gros, du petit bétail et de la volaille pour prévenir les épizooties, dans les cinq zones agro-écologiques.
Liliane N.
Ces bons points dans le combat contre la déforestation sont à mettre à l’actif des éléments des délégations départementales du ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) de la région du Littoral sous l’impulsion de la délégation régionale. D’après les chiffres de l’Onadef, la coupe illégale de bois fait perdre à l’Etat du Cameroun près de 100 milliards de FCFA par an.
En 2019, plus de 5000 m³ de bois, en grumes ont été illégalement exploités dans les forêts de la région du Littoral Cameroun, selon des données officielles. Le stock a été intercepté par les éléments des différentes délégations des Forêts et de la Faune du Littoral. La saisie montre s’il en était besoin, le trafic plus dense des espèces de bois des forêts de la région.
La coupe illégale de bois fait perdre à l’Etat du Cameroun près de 100 milliards de FCFA par an, apprend-on. Par exemple, une saisie effectuée par la délégation régionale des Forêts et de la Faune pour le Littoral a permis de récolter à l’issue d’une vente aux enchères publiques, une enveloppe de 100 millions de FCFA. S’appuyant sur des sources crédibles qui font savoir que le m³ de bois en grume s’écoule sur le marché export entre 50.000 FCFA et 70.000 FCFA, en fonction de l’essence, les 5000 m³ de bois saisis auraient légalement rapporté 350 millions de FCFA.
L’on apprend que les foyers d’exploitations illégale de bois de la région du Littoral ont été identifiés précisément dans la Sanaga maritime et le Nkam. Il s’agit essentiellement des localités suivantes : Potkak, Botko, Nsoume, Bakombe, Ndogndjie, Massok-Songloulou, Ndogmalang, Tondè, Ndokbele, Ndokati, Ndokkama, Dibeng, Bonepoupa, Diwong, Yingui etc.
Le 12 août dernier, la localité de Ngambe dans la Sanaga maritime a récemment défrayé la chronique dans le registre du trafic illégal de bois en grumes. En effet, deux grumiers chargés de plusieurs essences de bois coupées illégalement ont été interceptés par les agents de la mairie de cette localité alors que la charge provenait de Ndogmakumak. La délégation régionale des Forêts et de la Faune pour le Littoral a enregistré au premier semestre, une saisie de 1500 m³ de bois en grumes, correspondant à 70 millions de FCFA d’entrées après-vente aux enchères publiques.
Innocent D H
Ces présumés séparatistes ont été arrêtés au cours d’une opération faisant suite à l’attaque du domicile d’Ali Malex le Directeur de l’unité industrielle de la Cameroon development corporation-Penda Mboko.
Près de quarante présumés séparatistes ont été arrêtés dans les installations de la Cameroon development corporation (Cdc) Penda Mboko. Il convient de préciser que cette unité de la Cdc 2ème employeur au Cameroun se trouve dans la région du Littoral. L’expédition qui a été menée et qui s’est soldée par l’arrestation de ces présumés sécessionnistes a été motivée par l’attaque des séparatistes au domicile d’Ali Malex, le Directeur de l’unité industrielle de la Cdc Penda Mboko.
Saisies de l’expédition
En plus de mettre la main sur ces suspects, selon nos sources, les premiers résultats de l’expédition révèlent qu’un important stock de munitions a été aussi saisi. « Les vérifications se poursuivent encore sur le terrain », déclare le Colonel Eyenga Severin, Commandant de la 21e Brigade d’infanterie motorisée (Bim).
Il apparaît également que les les présumés séparatistes se sont infiltrés au sein de la population. Et les Forces de sécurité et de défense ont besoin que les populations collaborent avec elles. « Actuellement, ils vivent avec la population, mais commettent des actes de violence dans la nuit. Les soldats font cela de manière professionnelle et la population devrait savoir que les personnes que nous avons envoyées sur le terrain remplissent correctement leur mission. Nous assurons à la population que nous avons besoin qu’elle coopère pour que nous puissions extraire les méchants de leur milieu », explique le général de brigade Eba Eba Bede Benoit, Commandant de la 2e région militaire basée à Douala.
Rappel
A titre de rappel, le 13 août 2020, Ali Malex le Directeur de l’unité de la Cdc Penda-Mboko a été enlevé par des séparatistes. « Ils ont pris d’assaut la maison du Directeur de l’unité industrielle, ont brûlé toutes les voitures et incendié toute la maison. Comme si cela ne suffisait pas, les garçons armés ont tiré et tué un élève de 5 ans qui vit dans la cour du Directeur et ont finalement enlevé le Directeur de l’unité industrielle », racontait un membre de sa famille.
Liliane N.