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Le Syndicat national des journalistes du Cameroun condamne le limogeage de Jean Jacques Ze et demande au Groupe L’Anecdote de faire attention avec la prise de pareilles décisions.

Depuis hier 21 avril 2021, Jean Jacques Ze a été démis de ses fonctions de Directeur général (DG) de Vision 4. Dans la note officielle signée par son employeur Jean-Pierre Amougou Belinga président du Consortium L’Anecdote, il est dit qu’on lui reproche une «faute lourde». Et selon des indiscrétions, cette faute concerne le fait que Jean Jacques Ze se soit désolidarisé d’un reportage diffusé sur Vision 4 et qui présente l’activiste J.P Rémy Ngono comme un singe.

Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) mis au parfum de la situation actuelle de Jean Jacques Ze dénonce la sanction qui lui a été infligée.

Retrouvez ci-dessous le communiqué du SNJC  

Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun via sa section Centre, prend acte de la décision par voie de communiqué rendu public le mercredi 21 avril 2021 sur les antennes de la chaîne de télévision Vision4, qui relève de ses fonctions de Directeur Général, le Journaliste Jean Jacques ZE.

Le SNJC dénonce avec la dernière énergie cette décision, en violation grave des usages en vigueur en la matière.

Notamment :

– L’absence de convocation de l’incriminé pour un entretien préalable

– L’absence de notification de la faute qualifiée de grave à l’intéressé

– L’impossibilité pour l’employé d’organiser sa défense

-Relève le caractère discriminatoire de la dite décision, en violation de la Convention Numéro 111 de l’Organisation Internationale du Travail. Bien plus du risque qui pèse sur l’ensemble des travailleurs de cette entreprise qui exercent pour la plupart sous des contraintes.

– Attire l’attention du top management du Groupe l’Anecdote quant aux risques decoulant d’une telle initiative dans un environnement où l’emploi est de plus en plus précaire.

– Fustige l’attitude de l’Etat du Cameroun, qui semble avoir démissionné de son rôle de régulateur, au point de clochardiser la profession de journaliste.

– Réitère la volonté du Syndicat National des Journalistes du Cameroun, de voir une presse beaucoup plus libre et où les droits des travailleurs sont respectés.

En attendant que notification soit officiellement faite à l’intéressé, le Syndicat National suit attentivement l’évolution de cette affaire qui concerne directement l’un de ses membres et se réserve tout droit d’intervenir, en temps que de besoin.

Pour le Syndicat National des Journalistes du Cameroun Section Centre, le Président, Thierry Eba

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La jeune journaliste est désormais libre. Après 07 jours de détention dans les cellules de la Direction Régionale de la Police Judiciaire pour le Centre puis dans le Littoral. Une libération dont se félicite le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC).

 

Le malheur de la jeune journaliste commence le 13 mars dernier lorsqu’elle est appréhendée par les forces de police judiciaire, suite à une plainte déposée par une responsable d’un établissement bancaire de la place. Comme c’est de plus en plus le cas dans notre pays, la journaliste n’avait pas été notifiée des raisons de son arrestation. Mais il était évident qu’elle était victime d’un certain nombre de révélations faites autour d’une affaire dans laquelle est impliquée Mme Marème Mbaye Ndiaye, la sénégalaise, directrice générale de ECOBANK Cameroun. Finalement, on apprendra que la Journaliste Davina Lyse Nguili Nkouma est accusée pour diffamation, cybercriminalité et délit de presse.

 

Elle sera gardée à vue à la Direction Régionale de la Police Judicaire pour le Centre la nuit de ce 13 mars, jour de son arrestation. Puis Lyse Davina sera transférée vers la Direction Régionale de la Police Judicaire pour le Littoral (DRPJ) le dimanche 14 mars 2021. Elle passera 5 jours dans ces locaux, avant sa libération sous caution dans la soirée du vendredi 20 Mars.

« Le Bureau Exécutif Régional du Littoral (BEL) se félicite du heureux dénouement de cette affaire complexe et salue la mobilisation des Camarades, et celle de toute la Corporation des Journalistes. Remerciements particuliers à Me Fenelon Mahop SEN (Avocat au Barreau du Cameroun / Conseil du SNJC), Me Atangana (Avocat au Barreau du Cameroun / Conseil de la famille), le Confrère Pierre Claver Nkodo qui s’est porté garant de sa libération sous caution. Le SNJC suivra cette affaire jusqu’à son dénouement et ne ménagera aucun effort pour que toute la lumière soit faite. » fait savoir le SNJC par la voix du président régional pour le littoral, Aristide EKAMBI.

 

Une mobilisation du SNJC que la confrérie salue. De plus en plus, le syndicat s’affirme comme une autorité morale à même de prendre la défense des journalistes et professionnels des médias qui soient ses membres. De quoi encourager le plus grand nombre des professionnels de l’information à s’affilier à cette structure qui leur assure une couverture face à l’injustice. Une couverture qui leur permette de faire leur travail dans une plus grande quiétude.

 

Stéphane NZESSEU

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Interrompu dans leur élan il y’a quelques jours dans la cité économique du Cameroun, après le refus de la version donnée par le ministère de la Défense concernant le décès de ce Camerounais, Aristide Ekambi - président de la corporation au Littoral s’explique.  

 

« Nous souhaitons que la justice dise le droit…

Nous commençons par préciser qu’il n’a jamais été question d’organiser une marche à Douala ce jour 09 juin 2020, d'aller à un affrontement avec les forces de maintien de l'ordre. Notre action  consistait informer nos membres de la décision de  remettre un courrier adressé au Chef de l’Etat sous pli fermé à  M. Le Gouverneur de la Région du Littoral ou à son collaborateur désigné pour transmission. Nous devons ensuite les retrouver pour leur rendre compte

Pour cela, nous avons pris la peine d’informer les services de la Région de notre venue. . Grande a été notre surprise de constater que le lieu choisi pour échanger avec les camarades est quadrillé par les forces de maintien de l’ordre. Ceci bien avant notre arrivée. A la région (service du Gouverneur), les camarades qui s’y sont rendus pour déposer le courrier ont été éconduits. Mais, nous restons sereins et unis car, nous servons une cause noble et nous avons le droit d’exprimer librement nos opinions. 

Nous félicitons tous les camarades (hommes et femmes) qui ont répondu  à cet appel et nous leur demandons de rester sereins.

Nous remercions aussi le Bureau Exécutif National pour son encadrement.

L’action engagée ce jour nous a permis de mesurer l’étendue de la mission qui est la nôtre : Défendre les droits  et assurer la sécurité des travailleurs de médias en général et nos membres en particulier.

Notre ambition consiste à susciter de nouvelles vocations et semer de l’espoir en ces jeunes qui rêvent de pratiquer le plus beau métier du monde dans notre pays.  C’est pourquoi nous allons utiliser tous les canaux légaux pour continuer à réclamer qu’une commission d’enquête indépendante soit mise sur pied et que toute la lumière soit faite sur l’arrestation, l’incarcération et la mort du citoyen camerounais, membre de notre syndicat le camarade Samuel Wazizi.

Nous souhaitons que la justice dise le droit. Que la solidarité de tous soit la garantie de la sécurité de chacun ».

En attendant les résultats de l’enquête prescrite par le Chef de l’Etat Camerounais, nombreux sont ceux qui affirment que l’homme qui est au centre de l’actualité depuis quelques jours n’était pas un journaliste, car travaillant pour une radio communautaire, en tant qu’animateur.

Ils se basent sur les textes de loi, régissant le fonctionnement de ces outils de communication.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le Président du Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) est formel, les déclarations contenues dans le communiqué rendu public en mi-journée par la cellule de communication de l’armée est truffé de « mensonges ».

 

Sur son compte Twitter, quelques minutes après la lecture du communiqué du Capitaine de frégate Cyrille Atonfack, le syndicaliste Denis Kwebo rebondit : « Le communiqué du gouvernement sur la mort de WAZIZI est un tissu de mensonges et une ultime provocation. Les journalistes vont prendre leur responsabilité dès cet instant. »

Le premier mensonge que relève le président du SNJC c’est que « WAZIZI n’a jamais été arrêté au cours d’une opération militaire. Mais il a été appelé au téléphone alors qu’il était dans son lit, pour être mis aux arrêts. Nous l’avons vu au commissariat. » Effectivement, le communiqué de l’armée camerounaise dit bien ceci « le samedi 03 Août 2019 à EKONA, les forces de sécurité avaient procédé à l’arrestation, au cours d’une opération de sécurité sur le terrain, du nommé Samuel Ebuwe Ajieka alias Samuel Wazizi, soupçonné d’intelligence avec les terroristes et de complicité d’actes de terrorisme ».

D’autres questions que posent la communication de l’armée camerounaise porte sur l’information sur le décès du jeune journaliste. Pour l’armée la famille était informée pratiquement « minute by minute » de ce que vivait Samuel Wazizi. Puisque le communiqué nous apprend « il convient de signaler que ce dernier était en contact étroit avec sa famille de Buea (quand il était… ndlr) à Yaoundé, et que, même de son lit de malade à l’Hôpital Militaire de région nro 1 (Hôpital Militaire de Yaoundé ndlr), il avait régulièrement échangé avec plusieurs de ses proches. »

Affaire Samuel Wazizi : D'après le Mindef, « Il est mort de suite de maladie et non de torture ... le 17 Août 2019 » 

Or, jusqu’à il y a quelques jours ses proches et ses parents continuaient de mener des actions de recherches auprès des autorités judiciaires du Nord-Ouest. Et même le collectif d’avocat qui suivait son affaire n’avaient pas de nouvelles et pourtant ils continuaient de suivre au tribunal des à son sujet. Si la famille était informée, comment se fait-il que la justice ne soit pas informée et continue d’ordonner des renvois en attendant sa comparution ?

Pourquoi avoir décidé de garder la dépouille d’un citoyen décédé de suite de maladie, pendant plus de 10 mois ? des questions et bien d’autres qui donnent de s’interroger sur l’exactitude des informations que nous servent aujourd’hui l’armée du Cameroun.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le Snjc et Camasej exigent que ce soir à 18 au plus tard, les autorités compétentes se prononcent sur les circonstances exactes de la mort de Samuel Ajiekah Abuwe

 

Le Communiqué

« Les organisations nationales des journalistes SNJC et CAMASEJ ont appris avec indignation, le décès de leur camarade Samuel Ajiekah Abuwe alias « Wazizi » alias « Halla ya Matta » Journaliste à la Chillen Muzik and Télévision (CMTV) de Buea.

Interpellé le 2 août 2019, notre confrère a été incarcéré dans les locaux de la police de Buea avant d'être exfiltré pour une destination inconnue. Son décès serait survenu à l'hôpital militaire pendant cette détention préventive au secret.

Le SNJC et CAMASEJ annoncent la constitution d'un collectif « Justice for Wazizi » sur ce décès. Ce collectif, tout en s'inclinant devant la disparition tragique de ce confrère, adresse ses condoléances à sa famille nucléaire.

Le collectif, exige la constitution d’une commission d’enquête nationale pour faire toute la lumière sur cette mort, et demande que soit communiqué à la famille et à l’opinion : le lieu, la date exacte, l’endroit où se trouve la dépouille ainsi que les circonstances de ce décès au plus tard le 4 juin 2020 à 18 heures.

Devant une telle inhumanité et barbarie, le collectif :

Condamne fortement et catégoriquement cet assassinat de trop perpétré sur un journaliste.

Dénonce ce comportement revanchard du pouvoir et de l’armée sur le journaliste.

Rappelle que nous sommes en présence d’une violation de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, partie intégrante de la Constitution du Cameroun, dans ses articles 3, 5 et 11 qui stipulent :

Art 3. Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Art 5. Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Art 11. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.

Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.

S'offusque du silence gardé par les autorités, donnant ainsi un blanc-seing aux auteurs de ce crime crapuleux.

Prenant le peuple, l’opinion nationale et internationale à témoin, le collectif, scandalisé par le silence de toutes les institutions, exprime une énergique protestation et en appelle à tous les journalistes et les professionnels de la communication à agir pour condamner cet assassinat de trop et à rester mobilisé pour des actions. Car trop c’est trop ».

 

N.R.M

 

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C’est à travers un tweet que le président du Syndicat National des journalistes du Cameroun a passé son message. 

 

« Le SNJC confirme la mort de Samuel Wazizi. Il est décédé à l'hôpital militaire de Yaoundé où il a été transféré après plusieurs mois de torture. Tous les journalistes doivent se mobiliser pour répondre au mot d'ordre que le SNJC et CAMSEJ vont annoncer dans quelques heures ».

L’homme de média travaillait-il en intelligence avec les terroristes ?

C’est l’information qui a circulé sur les réseaux sociaux depuis son interpellation le 13 Août 2019 à Buéa, chef lieu de la région du Sud Ouest. Il était l’un des présentateurs vedette des émissions en Pidgin pour le compte de la chaîne CMTV basée à Buéa.

Et, dans l’élément diffusé ce mardi par Cédrick Noufele lors de la grande édition du journal télévisé de 20 heures sur Equinoxe Télévision, l’on a appris qu’ « après la détention au secret de ce journaliste et l’absence totale de nouvelles le concernant, il est finalement mort ».

Une information qui aurait été donnée au collaborateur de Séverin Tchounkeu par « des sources proches de la haute hiérarchie militaire. Après son arrestation à Buea, il a subi des sévices à tel point que son état de santé s’est dégradé. Transféré à Yaoundé pour une prise en charge médicale, il a succombé à ses multiples sévices ».

Ils ne sont pas les seuls à en avoir parlé

Sur sa page Facebook, faisant un parallèle avec la mort par asphyxie du noir américain George Floyd, Ernesto Yene invite lui aussi les Camerounais à s’émouvoir face au décès de leur compatriote :  

« Les Camerounais qui pleurent l’américain Floyd aidez-nous à pleurer ce Camerounais… Détenu durant 300 jours. Personne n'a eu accès à Samuel Wazizi ni même l'apercevoir. Ni ses avocats, encore moins sa famille, ses collègues et amis.

Après mille et une démarches et recours pour le voir, le faire juger, l'assister rien, No Samuel Wazizi. Alors que ses avocats se tournent vers la justice internationale, les autorités annoncent son décès ».

Les explications des autorités attendues

Soupçonné d’être de connivence avec les ambazoniens qui depuis de nombreuses années sèment mort, désolation et psychose dans les régions du Nord et du Sud Ouest, le journaliste Samuel Abuwe communément appelé Wazizi est finalement décédé.

Les réponses sur les motifs de son interpellation, les circonstances exactes de son incarcération et ensuite les causes de son décès vont faire taire la polémique qui tend à prendre de plus en plus de l’ampleur au sein de l’opinion nationale.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le Syndicat national des journalistes du Cameroun réclame la libération du correspondant de Canal 2 Eric Golf Kouatchou.

 

C’est en sa qualité de président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc), que Denis Nkwebo interpelle tous les professionnels du secteur des médias, membres de son organisation. En date de ce lundi 06 avril 2020, il a rendu public un communiqué parvenu à notre rédaction. Dans ledit communiqué, il demande aux membres du Snjc de ne plus couvrir les activités organisées par le gouvernement. Cette demande est en rapport avec Eric Golf Kouatchou porté disparu depuis le 02 avril 2020. Pour le Snjc, l’arrestation du correspondant de la chaîne de télévision Canal 2 international à Paris, est un acte de provocation. 

« Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun, ayant appris la nouvelle de l’enlèvement de Monsieur Eric Golf Kouatchou, journaliste, correspondant de Canal2 International à Paris le jeudi 02 avril 2020 à Douala par des éléments de la sécurité non identifiés, a exigé sans succès, sa libération sous 48 heures », peut-on lire dans le communiqué de Denis Kwebo.

Pour témoigner son soutien à Eric Golf Kouacthou, le Syndicat demande «aux employés de Canal 2 International de suspendre toute activité rédactionnelle pour la journée du 6 avril 2020 dès 8 heures ; aux membres et sympathisants du SNJC de ne couvrir aucune activité gouvernementale pour cette journée du 6 avril 2020; à tous les membres du SNJC dans toutes les sections régionales d’arborer un brassard noir pour la journée du 7 avril 2020 ». 

Eric Golf Kouatchou est soupçonné d’être celui qui a permis à l’activiste Calibri Calibro d’avoir accès au Salon de l’Agriculture le 22 février dernier et par la même occasion d’interpeller Emmanuel Macron, sur la situation du Cameroun.

 

Liliane N.



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Des hommes armés soupçonnés d'être des combattants séparatistes auraient pris d'assaut la radio communautaire Bonakanda dans la banlieue de la ville de Buea, le mardi 03 septembre 2019.

 

De sources médiatiques, les hommes armés ont menacé d'incendier la station de radio avant de saisir Mary Namondo, une animatrice de la chaîne locale qui est actuellement en captivité. 

"Un canal de communication véritable et fiable qui a été rénové par l'UNESCO en 2016 a été attaqué aujourd'hui 3 septembre 2019 par des hommes armés non identifiés vers 10h00 du matin avec une tentative d'incendie de la structure, y compris le matériel de diffusion et de production. D'un autre côté, l'une des animatrices engagées de la radio, Mary Namondo, a été prise en otage", peut-on lire sur Facebook dans un communiqué publié par la radio Bonakanda.

Le directeur de la station de radio Bonakanda, Amos Evande, dit qu'il a appelé la journaliste par téléphone, et une voix masculine a répondu qu'ils la retenaient. Interrogés sur la raison pour laquelle ils la retiennent, ils ont promis de le rappeler et ont raccroché. "C'était il y a environ deux heures. Jusqu'à présent, on n'a rien entendu à son sujet. Nous ne sommes pas du tout en sécurité.

Le révérend Geraldine Fobang, président du Réseau camerounais des médias communautaires, a condamné l'attaque contre la radio et exigé la libération immédiate et sans condition du journaliste enlevé.

"Les journalistes et les organes de presse ne sont pas une menace pour la paix publique. Malheureusement, ils sont toujours attaqués. Nous condamnons avec véhémence de tels actes et appelons à la libération immédiate de Mary Namondo", a-t-il déclaré.

Le Syndicat des journalistes camerounais (SNJC) a condamné les attaques et les enlèvements, les qualifiant d'affront à la presse.

Rappellons que la journaliste Ambe Macmillan Awa a été enlevée par des séparatistes le 21 février 2019. Le secrétaire général de la section nord-ouest du syndicat des journalistes camerounais et président de la section de Bamenda de l'Association camerounaise des journalistes anglophones (CAMASEJ) a été emmené en captivité par des inconnus armés à Nkwen, Bamenda. Il a été libéré par la suite.

Le CAMASEJ et le SNJC appellent les séparatistes à libérer Mary Namondo. "Nous leur rappelons que ce qu'ils ont kidnappé ici, c'est la liberté de la presse, et que les deux parties dans la situation actuelle dans les régions agitées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest doivent cesser d'attaquer les journalistes", ont déclaré les associations de journalistes.

CAMASEJ Buea soutient que la libre circulation des journalistes et leur liberté d'exercice ne peuvent être soumises aux conditions politiques du pays ou à l'interprétation que chaque faction. Ils ont demandé à ceux qui gardent Mary Namondo de la libérer immédiatement.

 

Otric N. 

 

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C’est par une lettre signée ce lundi 02 septembre que le président Denis Kwebo a signifié le désarroi du Snjc face à cette situation d’arriérés de salaires à l’endroit des journalistes de leurs rédactions. Les médias concernés sont LE JOUR, LE MESSAGER, LA NOUVELLE EXPRESSION et MUTATIONS.

 

C’est de toute évidence, l’expression d’un ras-le-bol. Denis Kwebo, président du Syndicat National des Journalistes du Cameroun est par ailleurs journaliste au sein de la rédaction du quotidien Le Jour qu’il met à l’indexe. C’est dire que les voies internes de discussions sont épuisées et qu’il est difficile de trouver une autre solution que la menace via cette missive.

Les patrons desdites presses ont huit (08) jours pour payer les salaires des mois derniers et dire des échéances pour la suite des paiements des aérés de salaires restants. Sinon, le syndicat se verra dans l’obligation de conduire un mouvement de grève dans lesdits médias. Le Snjc souhaite que ses membres qui exercent dans ces médias puissent tout au moins avoir de quoi envoyer les enfants à l’école à l’occasion de cette rentrée scolaire pour le compte de l’année 2019/2020.

La question des paiements des salaires des employés de presse est de plus en plus récurrente. Alors que les patrons évoquent des questions de conjonctures, plusieurs observateurs y voient une volonté des patrons de sevrer et martyriser leurs journalistes, et au même moment, la conséquence de la politique du gouvernement camerounais à paupériser la presse privée au Cameroun.

D’après des informations relayées il y a quelques mois sur la scène publique, cela fait de nombreux mots que certains employés des presses privées n’ont pas eu accès à leur salaire. Pour d’aucuns, l’irrégularité de la paie dure depuis plus de 08 mois. Dans ces conditions, il devient difficile de travailler, et de mener des enquêtes équilibrées et en bonne et due forme. Dans ces conditions, il devient plus facile de corrompre un journaliste qui est prêt à sacrifier les principes liés à l’éthique et la déontologie pour quelques subsides.

Les raisons pour lesquelles les salaires sont impayés dans ses médias sont également du fait que certains annonceurs ont du mal à payer leurs factures publicitaires. Plus encore, il y a cette éternelle question de la confiscation de la publicité gouvernementale par la presse à capitaux publics Cameroon Tribune. De toutes les façons il faudra bien pouvoir entretenir et rémunéré sa force de production au risque de voir ces médias fermer boutique.

 

Stéphane NZESSEU

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mercredi, 12 juin 2019 15:17

"Paul Chouta n’est pas membre du SNJC"

L’opinion publique s’interroge sur la lourdeur observée, de la corporation des journalistes à porter secours à celui qu’elle (l’opinion publique) considère comme l’un des leurs.

 

Le Syndicat national des journalistes du Cameroun par la voix de son président, Denis Kwebo a signifié dans un post publié sur son compte Facebook, que le syndicat ne soutient que ses membres. « Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) est une organisation qui défend les intérêts socioprofessionnels de ses membres. Nous faisons la promotion des bonnes pratiques professionnelles. Nous sommes engagés au respect des règles d'éthique et de déontologie. Le SNJC n'est pas la Croix Rouge ». Dixit Denis Kwebo.

 

Le journaliste blogueur incarcéré depuis peu à la prison centrale de Kondengui n’était pas membre du Snjc. D’après le président du Snjc pour la région du Centre, Thierry EBA, Paul Chouta avait été plusieurs fois approché par les responsables du syndicat question de le recadrer dans son travail de journaliste. De plus, nous avons appris que Paul Chouta avait sollicité une inscription dans les fichiers du syndicat. Seulement, il lui avait été demandé de choisir entre la casquette de journaliste ou d’activiste politique. Deux fonctions incompatibles. Pour la simple raison que l’activiste ne s’encombre pas du respect des principes de neutralité et d’objectivité, principes cardinaux pour l’exercice du métier de journaliste. Face à cette requête, Paul Chouta était resté silencieux et poursuivant dans le type de diffusion de l’information qui a construit sa popularité.

 

Paul Chouta est-il journaliste ou pas ?

La question relance le débat sur qui est journaliste et qui ne l’est pas au Cameroun. Seulement, pour certains journalistes, le Snjc (qui n’a pas encore de position ouverte et définitive sur le cas Paul Chouta), se retrouve dans une position ambivalente, notamment : soit rester légaliste et ne pas le défendre puisqu’il n’en est pas membre, soit mettre en avant le principe déontologique de solidarité confraternelle et de défense des droits des journalistes abusés. En attendant, il n’y a jusqu’ici aucune mobilisation des acteurs de la presse comme ce fut le cas pour la journaliste d’Equinoxe Télévision, MIMI MEFO.

 

De toute évidence, Paul Chouta semble récolter l’inimitié qu’il a souvent entretenue avec cette organisation de défense des droits des journalistes au Cameroun. De plus, au regard des chefs d’accusations à son endroit qui ont évolués depuis son arrestation, même s’ils se décidaient à le faire, il devient compliquer pour un syndicat de journaliste de porter secours pour des accusations de chantage et autres qui se sont rajoutées au dossier Paul Chouta. Toutefois, en tant que journaliste, il faudra veiller à ce que le citoyen Paul Chouta ait droit à un procès juste et équitable.

 

Stéphane Nzesseu

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01