Le « Ngambè » est depuis ce vendredi, un « Docta ». Et les camerounais en sont très fiers. Le Président de la fondation Samuel Eto’o est récompensé pour tout ce qu’il fait pour ses frères camerounais et africains.
« Non, Samuel Eto’o Fils est fort ! » « Le garçon de New Bell lààà ! » « Désormais il faut l’appeler DOCTA, DOCTA Eto’o… » Telles sont les quelques exclamations que nous avons régulièrement suivi dans un premier temps dans les conversations dans le taxi, puis au niveau d’un point chaud juste à côté du Rond-Point Deido. Au milieu des bruits de la circulation à cette heure de pointe, on peut remarquer quelques petits rassemblements de compères qui discutent visiblement en attendant les taxis.
Le principal sujet, le diplôme « honorifique » que le meilleur buteur de l’histoire des Lions Indomptables du Cameroun vient de recevoir à Lyon en France. Loic Kameni est l’un de ces hommes heureux. La raison, « vraiment quand vous voyez le parcours de Samuel Eto’o et ce qu’il représente pour la jeunesse africaine, je crois que c’est depuis longtemps qu’il aurait pu être distingué de la sorte. Ce n’est pas pour dire qu’il n’a pas de distinction, mais être distingué par une université, pour une personne qui a eu le parcours du grand Eto’o, c’est quand même particulier » et pour renchérir, son vis-vis dit « en fait hein, le truc c’est que Samuel Eto’o n’est pas d’abord une personnalité du milieu intellectuel, universitaire, tout ça. C’est un gars qui s’est forgé lui-même, qui a peut-être sacrifier les études durant sa jeunesse pour devenir le sportif de haut niveau qu’il est devenu ; Du coup, voir qu’aujourd’hui, il reçoit cette reconnaissance, c’est un peu comme si on le distinguait en lui décernait un titre presqu’équivalent au talent et à la carrière qu’il a eu ».
Pour d’autres que nous avons rencontré plus loin, « Samuel Eto’o grandit d’un échelon de plus. C’est désormais un intellectuel de haut niveau aussi nor… (quelques éclats de rires) » Comme cette personne, la plupart des camerounais que nous avons rencontré sont contents pour le meilleur footballeur africain. Un sujet de fierté de plus. Le Docteur Samuel Eto’o Fils est désormais une personnalité qui peut officiellement donner des conférences dans des universités. Et partager son expérience dans les cercles du savoir.
Un pied de nez à certaines qui se voient aujourd’hui interdire ce privilège.
Stéphane NZESSEU
L’information est contenue dans un communiqué rendu public par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), chancelier des ordres académiques, Pr Jacques Fame Ndongo. En effet, l’Institut supérieur de Technologie et de gestion d’Afrique centrale (ISTAG), aurait ouvert un cycle de doctorat PhD, sans autorisation préalable du ministère, au mépris de la réglementation en vigueur.
« Statuant sur ce dysfonctionnement, les membres de la Commission nationale de l’Enseignement supérieur privé, réunis dans le cadre des assises des 24ème et 25ème sessions de ladite instance ont décidé des sanctions suivantes : constat de la nullité du doctorat PhD soutenu à l’Institut supérieur de technologie et de gestion d’Afrique centrale et demande son retrait ; fermeture du cycle de doctorat et toutes autres formations non autorisées », explique le Pr Jacques Fame Ndongo dans ce communiqué.
Saisissant le prétexte, le ministre d’Etat conseille à tous, notamment aux parents et étudiants de soumettre tout engagement à « la vérification préalable des accréditations des institutions privées d’enseignement supérieur auprès de la direction du développement de l’enseignement supérieur, sous-direction de l’enseignement supérieur privé, 13ème étage, porte 1339 de l’immeuble ministériel N°2 ou en consultant le site du ministère www.minesup.gov.cm ».
Cette décision prise par la Commission nationale de l’Enseignement supérieur permettra à coup sûr de dissuader d’autres institutions universitaires privées qui seront tentées de s’aventurer dans l’ouverture arbitraire d’un cycle de doctorat.
Innocent D H
Ses dossiers ont été acceptés par le Pr Magloire Ondoa – Recteur de cette Institution par ailleurs Directeur de ladite thèse dont les travaux de recherches portent sur l’ONU et la sécurité alimentaire mondiale.
D’aucuns se sont exclamés en disant « Enfin » car, il faut relever que ce sujet a longtemps fait l’objet des débats, au sein de l’opinion publique amenant ses « ennemis » politique à le railler au regard du nombre d’années passé sans avoir atteint cet objectif.
Des débats qui sont devenus plus houleux lorsqu’il y a quelques semaines, le professeur Adolph Minkoa She – recteur de l’Université de Yaoundé II à Soa, l’a désinscrit et remercié en se référant à la loi n° 99/0081/MINESUP/DDES du 29 janvier 1999 portant organisation cycle Doctorat dans les universités d’État du Cameroun, et qui dispose en son article 15 alinéa 2 que « la durée de préparation du Doctorat est de 6 à 10 semestres à compter de la date de la première inscription, sauf dérogation accordée annuellement par le chef l’institution universitaire ».
Inscrit en thèse au cours de l’année académique 2013 -2014 dans la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Yaoundé ll, le député du Nyong et Kelle s’est retrouvé confronté à la rigueur de cette loi six ans après.
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui laissent entendre que la décision du professeur Adolph Minkoa She a beaucoup plus des relents politiques, au-delà de toute autre considération. Les défenseurs de cette théorie ne manquent pas de revenir sur les difficultés auxquelles le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a été confronté au cours de toutes ces années.
Notamment Claude Batoum : « L’honorable a été confronté à d’énormes difficultés depuis qu’il est entré en politique. Son engagement n’a pas toujours plu à sa hiérarchie d’autant plus qu’il a choisi de militer dans un parti politique autre que le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais…Vous me direz que c’est tard mais attendez, ils étaient au nombre de 50 lorsque Adolph Minkoa She a pris la décision de les jeter en dehors des murs de l’Université de Yaoundé II et, si vous y allez faire une enquête, vous découvrirez que ceux qui ont soutenu leur thèse avant 2020 et ceux qui ont été maintenus ont passé autant d’années, voire plus que Cabral Libii. Nul ne peut douter de son intelligence et à mon sens, le professeur Magloire Ondoua a corrigé une injustice ».
Nicole Ricci Minyem
Elles ont été définies au cours de la réunion organisée ce Mercredi, dans la salle des conférences du ministère de l’Enseignement Supérieur, sous l’égide du chef de ce département ministériel, le professeur Jacques Fame Ndongo
- Recrutement spécial de 2000 enseignants titulaires du doctorat, du PhD ou d'un diplôme jugé équivalent âgé, au maximum, de 45 ans.
Dans les tous prochains jours, une réunion de la Commission centrale de supervision du recrutement spécial sera présidée dans les services du premier ministère, par le Pr Sérafin-Magloire Fouda. Au cours de ces assises, il sera question de définir les modalités de lancement de la deuxième phase du recrutement spécial (2020) des enseignants titulaires du doctorat, du PhD ou de tout autre diplôme jugé équivalent.
Les candidats remplissant les conditions académiques requises pourront donc déposer leurs dossiers auprès des instances universitaires de leur choix à raison d'une seule Université et d'un seul établissement par candidat.
- Résolutions concernant ceux de la première phase du recrutement
Ceux des 1237 candidats qui ont été recrutés à l'issue de la première phase sont autorisés à prendre service depuis le 02 janvier 2020, auprès de leurs Universités d'attache, en présentant les originaux dûment authentifiés de leurs diplômes (doctorat, PhD ou tout autre diplôme jugé équivalent).
Les candidats âgés de plus de 45 ans pourront déposer leurs candidatures auprès des Universités d'Etat, pour le remplacement numérique des enseignants décédés, révoqués, démissionnaires ou ayant abandonné leur service.
Ils devront respecter la procédure classique liée au recrutement dans les Universités d'Etat du Cameroun après l'ouverture imminente des postes par les Recteurs et Vice-Chancellors, afin de préserver l'excellence scientifique et la rigueur académique qui caractérisent le système universitaire camerounais et fondent sa réputation bien établie à travers le monde.
Dans le document signé à la fin des assises de ce mercredi, il est mentionné que : « Sur une autre plan, le Ministre d'Etat, Ministre de l'Enseignement Supérieur a porté à la connaissance des Recteurs et Vice-Chancellors deux informations dignes d'intérêt: la rentrée académique de l'Université inter-Etats Congo-Cameroun, campus de Sangmelima aura lieu le lundi 13 janvier 2020 à 8h. L'Université virtuelle africaine placée sous l'égide de l'Union Africaine dont le Ministre d'Etat, Ministre de l'Enseignement Supérieur, a procédé au lancement officiel le 20 décembre 2019 à Yaoundé, au nom de M. le Premier Ministre, Chef du gouvernement représentant le Chef de l'Etat, S. E. Paul SIY A, démarrera officiellement ses activités numériques le 15 janvier 2020 à Yaoundé au siège du Rectorat de l'Université Panafricaine.
Enfin, le Ministre d'Etat, Ministre de l'Enseignement Supérieur a transmis aux Recteurs et Vice-Chancellors les félicitations de la Haute et de la Très Haute Hiérarchies pour le climat de paix et de sérénité qui prévaux dans toutes les Institutions Universitaires du Cameroun… ».
Nicole Ricci Minyem
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur a eu une rencontre le 24 décembre 2019, avec les enseignants titulaires du Doctorat Phd, qui n’ont pas été retenus, lors du recrutement spécial ordonné par le Président Paul Biya.
Le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) a été ferme sur certaines doléances, qui lui ont été présentées par les enseignants recalés de l’opération de recrutement spécial. Lors de la rencontre qu’il a eue avec ceux-ci, il leur a dit qu’il n’avait pas de compétence pour pouvoir ordonner l’ajout d’une autre liste. «Je ne peux pas signer une liste additive. Parce que s’agissant du recrutement spécial, c’est une procédure qui est managée par le Premier ministre, chef du gouvernement », a-t-il déclaré.
Le Pr Jacques Fame Ndongo a affirmé que ce qu’il peut faire, c’est transmettre les doléances de ces enseignants en colère à Joseph Dion Ngute, le Premier Ministre. Il a par la suite demandé à ceux-ci de laisser tomber leur mot d’ordre de grève. Une demande réfutée par les enseignants. Ils ont déclaré qu’ils resteront devant le Ministère de l’Enseignement supérieur jusqu’à ce que l’idée d’une liste additive soit acceptée.
Durant cette rencontre qui a duré plus de cinq heures, les enseignants titulaires du Doctorat Phd recalés ont dénoncé un certain nombre de choses qui auraient terni l’opération de recrutement spécial de la première vague des enseignants dans les Universités d’Etat. Ils ont entre autres cité le recrutement des étudiants de cycle Master, des enseignants recrutés sans avoir été auditionnés, des listes à priori arrêtées et l’élément le plus important, l’âge recommandé, soit 45 ans révolus au 1 er octobre 2019.
Pour ce qui est de l’âge, le Ministre d’Etat Minesup a indiqué aux 65 enseignants qui ont plus de 45 ans qu’aucune porte n’est fermée. « Cela en accord avec les Recteurs, tout en respectant la réglementation en vigueur, c’est-à-dire en passant par le département, l’établissement, la Commission consultative de recrutement des assistants, si vous traversez toutes ces étapes, vous serez recrutés », a-t-il rassuré. Quant à ceux qui ont moins de 45 ans et n’ont pas été recrutés, il leur a recommandé de postuler à nouveau car, il y aura encore 1000 places et sur ce chiffre, ils ne sont que 305.
Liliane N.
La décision est inscrite dans une note signée par le Pr Jacques Fame Ndongo le Ministre d'Etat, Ministre de l'Enseignement supérieur.
Tous les enseignants titulaires du Doctorat Phd qui ont été retenus dans le cadre de l’opération de recrutement spécial dans les Universités d’Etat, doivent être prêts le 1er janvier 2020. La raison étant que c’est à cette date qu’ils vont devoir prendre le service. La note relative à cette décision a été transmise aux Recteurs des différentes Universités d’Etat du pays. Dans ladite note, le Pr Jacques Fame Ndongo demande aux dirigeants de ces Universités de prendre à cet effet, les dispositions qui s’imposent, pour que la prise de service des enseignants retenus soit effective.
Selon le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, certaines Universités sont déjà prêtes à accueillir cette première vague d’enseignants détenteurs du Doctorat Phd. Par exemple à l'Université de Yaoundé I, une source de Cameroon tribune révèle «qu'aucune disposition particulière n'a été prise vu que ce sont des enseignants qui maîtrisent la maison pour la plupart. Néanmoins, des contrats sont en train d'être confectionnés, car avant de prendre service, ils apposeront leurs signatures dessus».
A titre de rappel, il convient d’indiquer que la publication de la première vague d’enseignants par le Ministère de l’Enseignement supérieur a causé beaucoup de colère. Des enseignants qui n’ont pas été retenus dans l’opération de recrutement des titulaires du Doctorat Phd ont manifesté devant le Minesup. Ils ont indiqué que le processus a été émaillé par des tripatouillages. Ils ont par ailleurs indiqué qu’ils dénoncent le fait que l’opération ait été menée avec beaucoup d’injustice. Ils se sont offusqués du fait que certains candidats retenus ne possèdent que le Master comme leur plus grand diplôme. L’un de ces enseignants recalés le Dr Lekane a même tenté de s’ôter la vie.
Il y aura une deuxième vague et une troisième vague de recrutement. Cependant certains des enseignants recalés affirment qu’ils ne disposent plus de temps. Ils vont dans bientôt atteindre l’âge de départ à la retraite. Ils demandent de ce fait qu’une liste additive soit publiée.
Liliane N.
Pourtant, la phase finale du recrutement est déjà passée.
C’est depuis le 31 juillet 2019 que la liste des candidats retenus, dans le cadre du recrutement spécial des 2000 enseignants titulaires du Doctorat Phd, devait être connue. La phase finale du processus gérée par le Conseil consultatif de recrutement des assistants s’est achevée. D’après la planification annoncée, les candidats retenus devaient prendre service le 1er octobre dernier. Cependant, rien ne s’est passé dans ce sens. Ni les enseignants ayant déposé leur dossier, ni l’opinion nationale n’est située sur les résultats. On continue d’attendre.
Approché par le quotidien Mutations, Jean Paul Mbia le chef de la cellule de Communication du Ministère de l’Enseignement supérieure (Minesup) indique que tous les contours normatifs du processus de recrutement ne sont pas encore achevés. Il faut préciser que ledit recrutement est rendu à sa première vague, au cours de laquelle 1000 titulaires de Doctorat doivent être retenus. Il y a eu 1940 dossiers déposés. « Le recrutement d’un enseignant d’Université relève du domaine réglementaire dont le dépositaire suprême est le Président de la République, en sa qualité de clé de voûte des institutions étatiques. La coordination centrale donnera l’information attendue le moment venu », ajoute-t-il. Il convient de souligner que la coordination centrale dont Jean Paul Mbia fait mention est assurée par les services du Premier Ministère.
En revenant donc sur le processus de dépôt et d’examen des candidatures, le chef de la cellule de Communication du Minesup fait savoir que le Pr Jacques Fame Ndongo a recommandé que la méritocratie académique, scientifique et heuristique soit prioritaire sur la méritocratie régionale, ethnique, tribale, clanique et lignagère. «Il y a veillé lors des auditions à travers les Recteurs qui sont ses principaux collaborateurs », déclare-t-il.
A titre de rappel, il convient de souligner que c’est suite aux revendications portées par une frange du corps éducatif, que Paul Biya le Président de la République a instruit le recrutement de 2000 enseignants titulaires du Doctorat Phd. Ces enseignants doivent travailler dans les Universités d’Etat du pays.
Liliane N.
L'université de Dschang vient d'abriter la 4e session du conseil scientifique de l'école Doctorale (ED).
La session tenue le 08 octobre dernier, était notamment consacrée à la sélection des candidats pour le Master ll et le Doctorat-PhD ainsi qu'à l'examen de quelques questions relatives au fonctionnement de l'ED.
À l'ouverture des travaux, le Président du Conseil, Prof. Roger Tsafack Nanfosso, a tenu à félicité la communauté universitaire pour son implication décisive dans le lancement réussi de l'année 2019/2020. ll a par ailleurs indiqué que l'ED a accueilli au cours de l'année écoulée 2489 nouveaux étudiants avant révélé par la suite que 2 257 travaux de Master et 197 thèses de DoctoraUPhD y ont été soutenus. ll a entre autres recommandé la finalisation du fichier de la recherche dans les Unités de Formation et de Recherche baptisées Dschang Schools, la nécessaire consolidation de la base des données informatiques et la cohérencification des activités des différentes structures de l'ED.
Bon à savoir, la session s'est déroulée dans l'esprit d'une amélioration continue de la formation dans les cycles de Master et de DoctoraUPhD.
Les débats intenses auxquels on participe 31 membres et invités au CS ont achoppé sur l'application stricte des critères d'admission comme gage d'équité à l'égard des postulants. Les membres du Conseil ont particulièrement insisté sur la capacité d'encadrement de l'institution et la performance académique des étudiants. Les propositions des 06 Dschang Schools ont été passées au peigne fin à la lumière de ces points de repères de la démarche-qualité dans le processus de sélection. Au total, 2 891 candidatures ont été examinées, dont 1 552 pour le Master ll Recherche, 659 pour le Master ll - Professionnel et 680 pour Ie doctoraVPhD. La mise en forme des dossiers ainsi examinés s'est fait en urgence dans les Dschang Schools, et la liste des candidats autorisés de s'inscrire à l'ED a été programmée pour publication dans quelques jours.
Parmi les autres questions étudiées lors de ses travaux, il y a eu celle de l'incapacité de certains étudiants de poursuivre leurs études. À ce sujet, les Dschang Schools ont proposé la désinscription de 229 candidats qui ne remplissent plus les conditions d'étude à l'ED. La question de l'empêchement définitif de certains directeurs de thèse a été aussi abordée"et ll a aussi recommandé dans ce cas la régularisation administrative systématique de changement de directeur de thèse ou, le cas échéant, l'affectation d'un codirecteur pour la suite de la procédure au cas où les travaux étaient achevés. Les membres du CS se sont par ailleurs rafraichis la mémoire sur la généralisation de l'application, à partir de l'année 2019/2020, de la condition de publication d'au moins un article scientifique avant l'appel d'une thèse en soutenance.
Enfin, un canevas de rédaction des expertises des thèses a été arrêté.
Rappelons que le conseil s'est achevé sur la résolution de lancer les enseignants dans les milieux Master 2 et DoctoraUPhD conformément aux dispositions du calendrier académique 2019/2020 de l'université de Dschang.
Marcel Ndi
Manifestement, le Professeur Magloire Ondoa a le cœur au travail. Alors qu’il vient de prendre les rennes de cet établissement universitaire, il exige très rapidement des résultats. En effet, le « grand prof » moins d’une semaine après sa prise de service, demande à ses collaborateurs de vider le passif des soutenances des doctorats PHD en stagnation dans son université.
Juste après sa prise de fonction, son premier acte administratif annonce les couleurs
Il somme ses collaborateurs d’en finir avec les travaux scientifiques qui traînent à être soutenus. Le Recteur demande aux chefs d’établissements, les coordonnateurs des écoles doctorales et le Directeur des affaires académiques « de finaliser dans les meilleures délais, en tout cas avant le 31 juillet 2019. Tous les cas de soutenance de thèse de doctorat PHD et d’habileté à diriger la recherche (HDR) en instance ou en souffrance » au sein de l’université. D’après divers témoignages, les cas de retard dans ces soutenances sont monnaie courante à l’université de Douala.
Le dynamisme de Magloire Ondoa tranche d’avec les façons de faire de son prédécesseur qui laissait traîner sur la durée des questions urgentes. Ceci et bien d’autres incompréhensions avec des membres de son administration qui a occasionné le conflit qui aura été (selon plusieurs observateurs du fonctionnement de l’université de Douala) la principale cause de son remplacement.
Une nouvelle qui est saluée par les doctorants, dont certains avaient perdu tout espoir de soutenance du fait des contentieux autour de certains dossiers, du dilatoire de certains directeur de thèse qui usaient de ruses pour mettre les étudiants en difficulté ou dans des situations de rançon. Ils sont nombreux ces étudiants qui depuis ce matin jonchent les couloirs des différentes facultés et grandes écoles pour se rassurer de bénéficier de cet exigence posée par le nouveau recteur à ses collaborateurs.
Pour ceux qui suivent le parcours du Professeur Magloire Ondoa, ils savent que l’homme est coutumier de ce type de mesure qui vise très souvent la réparation des tords causés par l’université aux étudiants. Des mesures similaires avaient été prises en faveur des soutenances de masters et de doctorats au sein de la faculté des sciences juridiques et politiques quand il en était devenu le doyen.
Stéphane NZESSEU