Comme nous le disions dans un précédent article, cette histoire n’avait pas livré son fin mot. Et comme nous vous le faisions savoir, il s’agissait, ni plus ni moins d’une histoire cousue de fil blanc.
Dans une vidéo qu’elle a elle-même pris soin de diffuser sur les réseaux sociaux, dame Vanessa Nguembou a tenu à présenter ses excuses au journaliste Nathan Amougou et à sa famille, de même qu’à toute la maison Vision 4 dont l’image s’est ainsi vue être écorchée par cette scabreuse affaire. La jeune dame reconnaît clairement qu’elle a cédé à une idée que lui a proposée sa voisine. C’est cette dernière qui a conseillé, après les évènements de la matinée, de mener des actions sur les réseaux sociaux pour nuire à l’image du célèbre journaliste de Vision 4. Une amende honorable qui vient clore cette affaire qui sentait déjà le montage seulement dans sa formulation.
De plus, dans sa version des faits, le journaliste Nathan AMOUGOU laisse bien entendre qu’il n’a jamais été question d’injures ethniques, raciales ou quoi que ce soit. « Voilà la vérité. Je suis dans mon chantier ou on creuse ma fosse septique et mon puisard. Une dame s'amène je lui fais comprendre que par mesure de prudence elle doit contourner car c'est une propriété privée. Elle insiste et je la mets donc hors de mon camp. Elle s’est mise à m'insulter et à afficher sur Facebook que je l'ai bastonné. Vraiment incroyable. Là où elle a filmé c'est dans mon chantier ».
Nathan Amougou accusé et jeté à la vindicte populaire par une habitante de Nkoabang
Comme cette jeune femme, ils sont nombreux qui usent très souvent de situations équivoques, surfent dessus pour ternir l’image et la notoriété des personnalités. Et dans le cas présent, de la station de télévision Vision 4, qui, comme on le sait a pris du temps et a fait un certain travail pour démontrer qu’ils restent un média ouvert à tous les camerounais. Et non un média qui prône le tribalisme et l’ethnicité comme on aurait voulu le faire croire. Il était hors de question pour Vision 4 de laisser dans ses rangs un journaliste qui tiendrai de tels propos. Car sa réputation devait une fois de plus être engagée. Alors que la communauté nationale est en pleine réconciliation, il était mal venu de remettre sur la scène des velléités de divisions. Heureusement que tout cela n’était que mensonge et calomnie.
Stéphane NZESSEU
Cette jeune dame accuse le journaliste de vision 4 de xénophobe et de tribaliste. Et se dit même avoir été physiquement brutalisé par un proche du journaliste dans une des ruelles du quartier Nkoabang à Yaoundé.
C’est par une alerte sur les réseaux sociaux que la jeune dame démarre la vendetta contre l’éminent journaliste de Vision 4. Elle dit se nommer Nguembou Vanessa. « J'ai 28 ans et mère d'une fille. J'ai été victime hier d'une agression physique de Mr Nathan Amougou journaliste de la chaîne de télévision vision 4. En effet, j'habite depuis plusieurs années le quartier Nkoabang au lieu-dit « 11ème arrêt ». Comme la plupart des femmes du quartier, j'ai peu de moyens et je dois souvent me rendre au moulin à écraser lorsque je fais à manger à ma petite famille. Nous avons (moi y compris) d’emprunter un chemin pour se rendre au moulin, ce chemin passe par une devant une maison depuis en chantier.
Hier donc, en matinée, je me rendais au moulin comme d'habitude, et là lorsque je traverse cette maison je constate qu'il y'a des travaux, et subitement un monsieur surgit, je ne l'avais jamais vu là, c'est Nathan Amougou, il me dit << passe vite, ce n'est pas une scène de théâtre ici>>, je lui rétorque que je passais justement et qu'il aurait pu être poli, lorsque mon accent me trahit, il bondit sur moi et me cravata en disant << allez faire ça chez vous les Bamileké, ici je suis chez moi>>, il m'a pousser hors de sa concession, c'est en ce moment qu'un monsieur qui était avec lui est venu me trouver en route pour me rouer de coups , et me tirant les cheveux.
Je suis rentrée chez moi, humiliée, et copieusement battue. Je précise que cette scène s'est déroulée devant témoins. J'ai entrepris de porter plainte, mais je voulais dénoncer cet acte de xénophobie, de tribalisme et de haine. »
Des déclarations qui sont loin de la réalité des faits. Il faudrait vraiment être aliéné pour croire que le journaliste déciderait comme ça de se lever et poser des actes qu’il réprime lui-même et fustige à chaque fois qu’il en a l’occasion. De plus, elle avoue dans son accusation que ce n’est même pas le journaliste qui a porté la main sur elle. Mais dans les heures à venir, nous reviendrons avec plus de détails sur cette affaire et l’on comprendra alors que tout ceci n’est qu’une belle histoire cousue de fil blanc.
Stéphane NZESSEU